Posts Tagged ‘ambitions’

Ouganda : le fils du président Museveni annonce sa retraite militaire et alimente le doute quant à ses ambitions

mars 9, 2022
Le général Muhoozi Kainerugaba, fils du président ougandais Yoweri Museveni lors d’une cérémonie à Kampala, le 25 mai 2016. © PETER BUSOMOKE/AFP

Le général Muhoozi Kainerugaba, qui dirigeait jusque-là l’armée de terre, a connu une ascension fulgurante et est soupçonné de vouloir succéder à son père lors de la présidentielle de 2026.

C’est sur Twitter qu’il a annoncé sa retraite militaire, à l’âge de 47 ans. Alimentant les spéculations sur une possible ambition présidentielle lors de l’élection de 2026, le général Muhoozi Kainerugaba, fils du président ougandais Yoweri Museveni et commandant de l’armée de terre, écrit le 8 mars : « Après 28 ans de service dans ma glorieuse armée, la plus grande armée du monde, je suis heureux d’annoncer ma retraite. Mes soldats et moi avons accompli tant de choses ! Je n’ai que de l’amour et du respect pour tous ces grands hommes et femmes qui accomplissent chaque jour de grandes choses pour l’Ouganda. »

Grande influence

À la tête des puissantes forces spéciales ougandaises avant de commander l’armée de terre, Muhoozi Kainerugaba a toujours démenti avoir l’intention de succéder à son père, au pouvoir depuis 1986 et aujourd’hui âgé de 77 ans. Mais pour beaucoup d’Ougandais et d’observateurs, son ascension fulgurante au sein de l’armée et l’influence qu’il exerce au cœur du pouvoir font de lui un successeur tout désigné.

L’unique fils de Yoweri Museveni – qui a également trois filles – occupe aussi la charge de « haut conseiller présidentiel chargé des opérations spéciales », dont le champ s’étend au-delà du domaine militaire. On lui prête notamment un rôle clé dans le récent rapprochement entre l’Ouganda et le Rwanda voisin, où il s’est rendu pour rencontrer le président Paul Kagame fin janvier, ainsi que dans une opération militaire conjointe des forces ougandaises et congolaises lancée l’année dernière contre le groupe rebelle des Forces démocratiques alliées (ADF) dans l’est de la RDC.

« LA MAJORITÉ DE L’HUMANITÉ (QUI N’EST PAS BLANCHE) SOUTIENT LA POSITION DE LA RUSSIE EN UKRAINE. POUTINE A ABSOLUMENT RAISON ! »

Muhoozi Kainerugaba est un utilisateur assidu des réseaux sociaux, où il poste notamment des commentaires sur la politique étrangère, parfois sources de polémiques. Il a dernièrement affiché son soutien à l’invasion russe de l’Ukraine, tweetant : « La majorité de l’humanité (qui n’est pas blanche) soutient la position de la Russie en Ukraine. Poutine a absolument raison ! »

Ceux qui le critiquent ou lui prêtent l’intention de succéder à son père sont traqués, emprisonnés ou forcés à l’exil. L’écrivain Kakwenza Rukirabashaija a fui clandestinement en Allemagne le mois dernier, après avoir été arrêté et, dit-il torturé pour avoir insulté Museveni et son fils, qu’il a décrit comme « obèse », un « grognon » et un « bébé despote ». Lors de l’annonce de la retraite militaire de Muhoozi Kainerugab, il faisait partie de ceux qui spéculaient sur ses projets. « Là où son père s’arrêtera, le bébé despote commencera, a-t-il écrit sur Twitter. Nous sommes condamnés si nous ne contrecarrons pas ses aspirations naissantes. »

Avec Jeune Afrique par AFP

Guinée: Sous le parapluie, Alpha Condé ignorait les ambitions de l’élève

septembre 6, 2021

Mamady Doumbouya, bon et grand légionnaire, façonné et sorti du moule français, suscitait l’admiration d’Alpha Condé.

Après avoir reçu tant d’échos de la part de la France, des qualités et prouesses de son ressortissant faisant l’honneur et la fierté de la Guinée. Il le fait venir pour organiser et assurer sa sécurité. Or grave erreur. Il en a pris à ses dépens.

Aujourd’hui, l’élève admiré et discipliné est devenu le maître adulé et acclamé par la population.

Celui qui te porte la parapluie, – s’il le retire – tu te mouilles sous la pluie, sans pitié.

Bernard NKOUNKOU-BOUESSO

Angola : Isabel dos Santos envisage de briguer la présidence

janvier 16, 2020

Isabel dos Santos, Chairwoman of Sonangol, speaks during a Reuters Newsmaker event in London, Britain, October 18, 2017. REUTERS/Toby Melville - RC147A8AF7D0

Isabel dos Santos, Chairwoman of Sonangol, speaks during a Reuters Newsmaker event in London, Britain, October 18, 2017. REUTERS/Toby Melville – RC147A8AF7D0 © toby melville/REUTERS

 

La milliardaire Isabel dos Santos, accusée par la justice angolaise de détournements de fonds publics, a évoqué l’hypothèse d’une candidature à la présidence de son pays dans un entretien accordé à un média portugais.

Isabel dos Santos n’exclue pas d’occuper un jour, comme son père, José Eduardo dos Santos,  le fauteuil présidentiel en Angola. « C’est possible », a-t-elle indiqué lors d’un entretien diffusé mercredi soir par la radio-télévision publique portugaise (RTP).

« Je ferai tout ce que j’aurais à faire pour défendre et servir ma terre et mon pays », a-t-elle déclaré, sans autre détail.  A deux ans des élections présidentielles, ces propos ont une résonance particulière, d’autant plus que la femme d’affaires rencontre actuellement des problèmes avec la justice de son pays.

Soupçons de détournement de fonds

Le mois dernier, un tribunal de Luanda a ordonné le gel des comptes bancaires et des actifs de la femmes d’affaires, présentée comme la femme la plus riche d’Afrique, dans plusieurs entreprises angolaises.

La justice la soupçonne d’avoir détourné, avec son époux le Congolais Sindika Dokolo et un homme d’affaires portugais, plus d’un milliard de dollars des comptes des entreprises publiques Sonangol (pétrole) et Endiama (diamants).

Depuis plusieurs semaines, Isabel dos Santos, 46 ans, nie farouchement ces allégations dans la presse et sur les réseaux sociaux et crie au « règlement de comptes politique ». « Il n’est pas possible d’utiliser de manière sélective la prétendue lutte contre la corruption pour neutraliser ceux que l’on pense être de futurs candidats politiques », a-t-elle estimé lors de son entretien à la RTP.

Depuis la venue du président João Lourenço en 2017, le clan Dos Santos a été  écartés de plusieurs institutions, des entreprises publiques et de l’appareil sécuritaire du pays au nom de la lutte contre la corruption.

Fin 2017, le nouveau président a notamment mis fins aux fonctions d’Isabel dos Santos à la tête de la toute-puissante compagnie pétrolière nationale Sonangol, qu’elle a dirigée pendant un an. Son demi-frère Jose Filomeno dos Santos est jugé depuis décembre à Luanda, soupçonné de détournements de fonds alors qu’il dirigeait le fonds souverain du pays.

Jeuneafrique.com avec AFP

RDC : Moïse Katumbi crée son propre parti et confirme ses ambitions pour 2023

décembre 19, 2019

Moïse Katumbi, lors de la création de son parti politique "Ensemble pour la République", le 17 décembre 2019 à Lubumbashi.

Moïse Katumbi, lors de la création de son parti politique « Ensemble pour la République », le 17 décembre 2019 à Lubumbashi. © DR / Ensemble pour la République

 

Longtemps soutenu par des partis ou regroupements politiques partenaires, l’opposant Moïse Katumbi possède désormais son propre parti : Ensemble pour la République, porté sur les fonts baptismaux dans son fief de Lubumbashi.

« Je mettrai toute mon énergie en tant que leader pour atteindre notre objectif, c’est-à-dire la transformation profonde de notre pays afin de construire ensemble un Congo prospère pour tous. » Telle est l’ambition que Moïse Katumbi a affiché, mercredi 18 décembre, lorsqu’il a conclu les deux jours de travaux qui ont abouti à la création officielle de son nouveau parti politique, Ensemble pour la République.

La totalité des formations membres du G7 – un groupe composé des sept partis qui avait quitté l’ancienne majorité présidentielle en 2015 pour réclamer les élections en décembre 2016 – ont fusionné à l’intérieur du nouveau venu, à la notable exception d’Avenir du Congo, le mouvement de Dany Banza, devenu l’un des ambassadeurs itinérants du président Félix Tshisekedi.

À ceux-ci s’ajoute le Parti national pour la démocratie et le développement (PND), mené par l’incontournable Salomon Idi Kalonda, conseiller principal de Moïse Katumbi, qui se revendique du « libéralisme social ».

C’est Pierre Lumbi, ancien conseiller spécial de Joseph Kabila en matière de sécurité, qui a été désigné secrétaire général du nouveau parti. « M. le président Katumbi, c’est grâce à vous que Martin Fayulu a été élu (…) et je vous assure qu’en 2023, vous aller gagner la présidentielle », a-t-il lancé. Il a également annoncé que la plateforme électorale « Ensemble pour le Changement », qu’il avait créée depuis l’Afrique du Sud, continuera d’exister.

« Ensemble pour le changement existe comme les autres plateformes, telles que le Front commun pour le Congo (FCC) et Cap pour le Changement (Cach) », a précisé l’opposant. Il a également annoncé que le nouveau parti est membre de la coalition de l’opposition Lamuka, qui a soutenu la candidature de Martin Fayulu lors de la présidentielle de 2018.

Quels conséquences pour l’opposition ?

En créant son propre parti, Moïse Katumbi semble avoir plusieurs objectifs en tête. D’une part, tenter de prendre le leadership de l’opposition, tout en créant une base militante. Katumbi entend également renforcer son image de « politique » auprès d’une opinion publique qui le perçoit davantage comme un homme d’affaires.

Ensemble pour la République permettra également à Moïse Katumbi de se ménager des marges de manœuvre supplémentaires au Parlement, ainsi que dans les Assemblées provinciales.

Reste à savoir quels seront les effets de cette stratégie pour l’opposition. Va-t-elle renforcer son unité, ou au contraire accélérer sa fragmentation ? Quoi qu’il en soit, elle révèle, une fois de plus, la volonté de Moïse Katumbi de peser sur la scène politique d’ici 2023.

Par Jeuneafrique.com par Stanis Bujakera Tshiamala – à Kinshasa

Congo: comment JDO et Sassou ont mis en veille les ambitions présidentielles de son fils Kiki

août 29, 2018

Denis Christel Sassou Nguesso dit Kiki

Dans une interview accordée au média La Tribune Afrique, Denis Christel Sas sou Nguesso se rétractait dans son rêve de se présenter aux présidentielles de 2021 pour succéder à son père. Des fortes pressions venant du PCT, avec le feu vert de Denis Sassou Nguesso, ont eu raison pour le moment de l’acharnement de Kiki. Mais comment en est-on arriver là ?

La nouvelle est tombée comme une bombe dans les états majors des partis politiques, avec un effet boomerang sur la diaspora et la population : «  Kiki ne sera plus candidat en 2021 ». Est-ce Pierre Ngolo et la machine PCT qui ont eu raison de Kiki ?

Selon un cacique du PCT qui a requis l’anonymat, Pierre Ngolo ne pouvait s’affronter à Kiki sans l’aval de son père, Denis Sassou Nguesso. Sassou a vite compris la mauvaise tournure que prenait le rêve de Kiki et a décidé d’agir afin d’épargner à son fils des coups bas en préparation.

Lors d’une session de contrôle au parlement, le chef de l’opposition Pascal Tsaty Mabiala, pourtant boudé par les siens, s’était interrogé sur la provenance des fonds de Kiki, qui avait décidé de supplanter l’État en menant des actions philanthropiques hors de sa circonscription électorale, lui, qui n’est qu’un simple député.

Dans la population, ce discours de Tsaty Mabiala avait bien calé, et dans ses moments de crise économique, le fils du chef de l’État est pointé du doigt par tous comme l’un des principaux pillard des fonds publics.

Au PCT, les origines Kinoises de Kiki dérangent et personne ne rêve de le voir diriger le Congo. Par ailleurs, son rêve de lancer une OPA sur le PCT ne lui a créée que des ennemis.

Les mauvaises compagnies de Kiki lui ont aussi valu une mise en garde de son père. Kiki s’est entouré des flatteurs, incompétents et trop rêveurs, qui se sont mis à fuiter les informations sur leurs ambitions dont la plus importante serait la neutralisation du PCT et la mise à la retraite de tous ses caciques.

Une succession des faits qui ont poussé le très écouté et puissant JDO d’intervenir directement auprès de son oncle Denis Sas sou Nguesso afin de refroidir Kiki. Les ambitions divisant de plus en plus la famille en deux bandes ; d’un côté Edgar Nguesso et les Dirat et de l’autre Kiki et Claudia, ont facilité la tâche au père Sassou qui s’est servi des caciques du PCT contre son fils.

Mais un autre cacique du PCT voit en cette démarche de Sassou Nguesso, une occasion de donner un visage à ses ennemis internes. Ceux qui se sont opposés farouchement à l’idée d’une candidature de Kiki se sont d’une manière exposés, et pourraient en subir des conséquences dans le futur. « Il est fort probable que dans deux ans, on reparle encore de Kiki Sassou » conclut-il.

Sacer-infos.com par Stany Franck

JDO: Jean-Dominique Okemba

Interview Closer – Nabilla : « J’essaye de devenir classe ! »

août 2, 2013

Nabilla sur l'axe de ses ambitions

Nabilla sur l’axe de ses ambitions

La nouvelle Nabilla est arrivée ! Et c’est dans Closer que la jeune femme de 20 ans a choisi de dévoiler ses nouveaux projets. Exit son « Allô » devenu culte, Nabilla a d’autres ambitions, bien plus grandes. « Je me suis juré d’être millionnaire avant mes 30 ans », explique-t-elle dans nos colonnes. Rien que ça !

« J’ai envie de repartir sur de bonnes bases »

En attendant de toucher le jackpot, l’ancienne bimbo des Anges de la télé-réalité souhaite se diversifier. Après avoir écrit un livre – qui, contrairement à certaines rumeurs, n’est pas un flop – Nabilla a défilé pour Jean-Paul Gaultier et est actuellement à Los Angeles, où elle tourne la nouvelle saison de la série Hollywood Girls. Et à la rentrée, la jeune femme aura le droit à sa propre émission de télé-réalité, diffusée sur NRJ 12. « Je veux toucher à tout ! Et j’essaie de réussir chaque chose que j’entreprends », nous confie la petite-amie de Thomas.

Depuis plusieurs mois, on a lu et entendu beaucoup de choses sur Nabilla. On a parlé de prison, de prostitution, de sa relation compliquée avec son père. La semaine dernière encore, la jeune femme a fait le buzz après la publication d’une vidéo la montrant en train de se bagarrer avec une touriste dans les rues de Miami. Si elle ne renie pas ses frasques, Nabilla veut à présent faire table rase du passé. « J’ai envie de repartir sur de bonnes bases. Je suis en évolution constante et j’ai de nouvelles valeurs comme le respect, je gagne en maturité. Je deviens une femme, j’ai un copain depuis six mois, je ne sors pas en boîte de nuit, j’essaye de devenir classe, glamour », certifie Nabilla, qui a une devise dans la vie : « Jamais une erreur, toujours une leçon ».

Closer par Jordan Grevet |

Nabilla sacrée star

avril 20, 2013

La bimbo a sa place dans Elle

Nabilla sacrée star

Nabila-chicNABILLA-STARNabilla-NRJ12Nabilla-Ayem

Les époques et les stars changent. Nabilla héroïne de télé-réalité a désormais sa place dans Elle. La jeune femme raconte ses forces et ses faiblesses.

Elle a encore du mal à se rendre compte de ce qui lui arrive. Depuis son retour de Miami où elle travaillait ardemment à sa célébrité dans les Anges de la réalité, tout a changé pour Nabilla. Son «Non mais allô quoi» est devenu culte et elle aussi. Ainsi, après avoir été reçue mieux qu’un chef d’Etat au Grand journal de Canal Plus, c’est le magazine Elle qui lui déroule le tapis rouge.

Le journal a recueilli les confidences de Nabilla dans sa version la plus intime. La Suissesse y parle de son enfance «dans un HLM près de la frontière suisse» et de ses parents. Son père notamment qui «est arrivé d’Algérie sans savoir ni lire ni écrire». Après le divorce de ses aînés, Nabilla a fait le choix de suivre sa mère. Épaulée par cette dernière, la jeune fille de 21 ans regrette aujourd’hui ne plus avoir de contact avec son père. Elle rêve qu’il l’appelle et accuse maintenant «un manque terrible».

Un déchirement qui a sûrement façonné son caractère de «garçon manqué». A voir ses courbes voluptueuses et son amour pour le shopping, on peine à deviner le petit garçon renfrogné qui sommeille en elle. Son caractère ultradécidé est en tout cas le levier idéal pour ses ambitions.

Nabilla Bennattia sait qu’elle a gagné sa célébrité à coup de petites phrases futiles et principalement en faisant rire les autres. Un moyen pour elle de dire à son papa qu’elle existe et qu’elle a toujours besoin de lui. Ce passage dans Elle sera sûrement plus salvateur.

 Gala.fr par

Les Anges de la télé-réalité 5 : Les projets des candidats dévoilés

mars 4, 2013
 
Les Anges de la télé-réalité 5 : Les projets des candidats dévoilés
Les Anges de la télé-réalité reviennent pour une cinquième saison sous le soleil de Miami en Floride. L’occasion pour les candidats de profiter du rêve américain et concrétiser leurs rêves et projets…

La cinquième saison des Anges de la télé-réalité qui a repris ce lundi 4 mars à 17h20 a décidé de poser ses caméras en Floride à Miami.  Le casting qui a déjà été dévoilé se compose de 10 Anges déjà connus du grand public et de deux Anges Anonymes. Pour l’occasion NRJ12 proposait la veille une émission à 22h40 qui présentait les candidats à travers des portraits, comme une espèce d’entrée en matière pour mieux cerner les projets de chacun. En effet chaque candidat voit en cette opportunité une occasion de rebondir et de faire carrière. Le rêve américain est à portée de main et chacun veut saisir sa chance.

L’émission présentée par Matthieu Delormeau et Ayem  Nour nous présentait ainsi les ambitions de chacun et chacune. Thomas, ex-candidat de secret Story 6 a été le premier à se dévoiler. Déjà sous le feu des projecteurs avec son mariage avec Nabilla, Thomas a déclaré vouloir réussir dans le mannequinat. Celui qui a toujours été passionné par les Etats-Unis voit donc en cette cinquième saison des Anges de la télé-réalité, l’occasion de réaliser son rêve.

C’était donc tout naturellement que l’émission enchainait sur le portrait de Nabilla. Issue de « L’amour est aveugle » et déjà présente au casting des « Anges de la télé-réalité 4 », Nabilla est revenue cette année. Un portrait pour le moins sexy qui présentait une candidate au franc-parler exacerbé et prête à tout pour réussir, quitte à se battre dans un restaurant. Mais Nabilla est là pour une raison : devenir playmate. Celle qui a déjà une certaine notoriété en France et symbolise la Kim Kardashian française arrive déjà à faire parler d’elle outre-atlantique.

Cela a ensuite été au tour de Benjamin de se présenter. L’ex beau gosse de « La Belle et ses princes presque charmants » s’était déjà fait une petite réputation. Ancien basketteur, le dernier avait été finaliste de l’émission de M6 en faisant chavirer le cœur de Marine. Benjamin voulait profiter de l’occasion des Anges de la télé-réalité 5 pour devenir mannequin dans le milieu sportif. Ce dernier affirmant que Michael Jordan est un modèle pour lui.

Un autre Ange avait bien l’intention de profiter du rêve américain de Miami dans les Anges de la télé-réalité 5. Il s’agissait de Alban. L’ex-candidat de The Voice souhaite rattraper le coup de l’émission de TF1 en se faisant mieux connaître du public. Il a donc déjà fait la moitié du chemin en intégrant le casting des Anges de la télé-réalité 5. Mais Alban  veut aller plus loin. Il chante depuis tout petit et prend cette opportunité comme une occasion de sortir un album… c’est en tout cas l’objectif qu’il se fixe.

Capucine a elle aussi livré ses ambitions quant à cette nouvelle édition des Anges de la télé-réalité. L’ex-candidate de Secret Story 6 est apparemment au centre de toutes les histoires pour cette cinquième saison. L’ex-petite amie de Thomas n’était visiblement pas satisfaite de le retrouver pour cette aventure. Et un clash était inévitable. Il y a fort à parier que le rapprochement entre Thomas et Nabilla provoque de la jalousie chez Capucine. Mais cette dernière a affirmé vouloir faire abstraction de cette histoire pour se concentrer sur son projet : devenir modèle photo.

Autre candidate à se présenter : Marie de Koh Lanta 12. La candidate belge faisait déjà peur dans l’émission de survie de TF1, d’où son élimination. Connue pour son franc-parler, Marie veut ouvrir son restaurant aux Etats-Unis. Mais quelques tensions se profilent à l’horizon entre la candidate de Koh-Lanta et Capucine, et il y a fort à parier que la franchise de Marie risque de poser problème.

Une autre candidate de Koh-Lanta est présente. Il s’agit de Frédérique. Issue de la dizième saison, Frédérique est la responsable en charge de l’association. Elle sera responsable humanitaire des Anges. En effet, cette année, les candidats doivent récolter la somme de 15 000 euros pour permettre la construction d’une école au Sénégal.

Samir lui est connu pour être le cousin de Karim Benzema. Il avait participé à l’émission L’île de la vérité 2 avec Aurélie. Les deux candidats se retrouvent pour les Anges de la télé-réalité 5. Tout deux veulent devenir modèle photo bien qu’Aurélie n’ait aucune expérience dans le domaine contrairement à Samir.

Les deux anges anonymes sont aussi présentés. Il s’agit de Maude et Michael. Maude rêve de devenir une chanteuse reconnue. Sa prestation de  « This Girl on a fire » de Alicia Keys lui a d’ailleurs permis de devenir l’un des deux anges anonymes. Quant à Michael, Il avait remporté les championnats de France de judo. Il veut devenir bodyguard, et pas pour protéger n’importe qui. Il imagine déjà des noms comme Rihanna ou Eva Logoria. Et même Beyoncé.

Alors les Anges parviendront-ils à réussir leur objectif tout en récoltant la somme de 15 000 euros pour permettre la construction d’une école au Sénégal ? Réponse a été donnée ce soir à 17h20 sur NRJ12 pour deux épisodes qui lancent cette nouvelle saison des Anges de la télé-réalité.

par nrj12.fr

Côte d’Ivoire: José Koudou, journaliste au Quotidien est mort

août 26, 2012

José Stéphane Koudou s’est éteint aux premières heures du samedi 25 août 2012 au Chu de Yopougon. Le confrère a rangé à jamais la plume, abandonnant ainsi le combat du Quotidien d’Abidjan, proche du président de l’UNG Stéphane Kipré donc pro-Gbagbo.

José Stéphane Koudou avait la plume particulièrement tranchante dans ses critiques contre le régime d’Alassane Ouattara. Il était un maillon important du service politique de cet organe bleu. Il ne verra pas l’aboutissement de son combat. Il s’est englouti dans le ventre de la nuit.

José Koudou était le secrétaire général du réseau ivoirien des communicateurs amis des enfants (Ricae). Tout est parti d’un mal pernicieux qui le rongeait à petit feu depuis quelques mois. Il se plaignait souvent d’un mal de tête. Ces derniers moments, il tenait difficilement sur un ordinateur. Il décide alors, avec l’accord de sa rédaction, de prendre un repos maladie.

La dernière fois que je l’ai personnellement rencontré, c’était à Yopougon, Place CP1, le dimanche 19 août 2012. Il était mal en point et n’avait tenu que dix petites minutes en ma compagnie. Depuis ce jour, son état s’est dégradé considérablement. Il a été admis aux urgences du Chu de Yopougon dans la nuit du vendredi 24 août. Il n’en sortira pas. Il a rendu l’âme le samedi à vers 5 heures après un long moment de prière en compagnie de sa femme et de Serges Badet son collègue. ‘’Il est couché là-bas. On a pensé qu’il allait se réveiller. Mais ce soir nous sommes allés le voir il est toujours couché’’. Tels sont les mots de sa belle-mère à notre passage au domicile familial à la Cité Mamie Adjoua. Sa femme Carine était inconsolable. Koudou a-t-il réalisé sa maison de rêve ? L’ancien étudiant de l’Efap a-t-il réalisé une seule de ses ambitions ? Il est parti avec ses secrets ! Adieu confrère ! Adieu frère!

L’Intelligent d’Abidjan par S. Débailly

Cameroun : René Emmanuel Sadi, successeur de Paul Biya ?

juin 20, 2012

En janvier 2011. À l'époque, il était encore le patron du RPDC. En janvier 2011. À l’époque, il était encore le patron du RPDC. © Nicolas Eyidi

À Yaoundé, beaucoup le voient déjà succéder à Paul Biya, dans un pays où il ne fait pas bon afficher ses ambitions. Évincé de la direction du parti au pouvoir, mais maintenu au gouvernement, René Sadi cultive la discrétion. Portrait d’un homme qui encaisse les coups, mais refuse de livrer bataille.

S’il devait n’en rester qu’un, ce pourrait être lui : René Emmanuel Sadi, 63 ans. Un à un, les prétendants (réels ou supposés) à la succession du président camerounais Paul Biya ont été écartés, mais lui est resté. Certains ont échoué en prison, pris dans les filets de l’opération anticorruption Épervier, d’autres sont tombés en disgrâce, pas lui. Son secret ? La discrétion. Toujours. En toutes circonstances. Pas question d’afficher ses ambitions, encore moins depuis que Marafa Hamidou Yaya (un autre successeur potentiel) a été arrêté et qu’il se répand dans la presse contre son ancien mentor.

Mais quand Marafa, ce « fils spirituel » naguère si proche du soleil, refuse de mourir sans combattre, René Sadi, le fidèle lieutenant, choisit de ne pas livrer bataille. Les deux hommes ont occupé les mêmes fonctions (en décembre 2011, Sadi a été fait ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation en remplacement de Marafa), mais ils ne se ressemblent pas. Sadi n’est pas homme à partir à l’assaut d’un système auquel il appartient, et c’est à son corps défendant qu’il a parfois été présenté comme un dauphin possible de Paul Biya.

Au départ, c’est vrai, il a semblé se prendre au jeu, goûtant honneurs et privilèges, ne se déplaçant plus qu’avec une escorte et affichant la satisfaction de celui qui sait qu’il a réussi. Mais c’était avant qu’il ne prenne la mesure des risques encourus. Il n’aura pas, comme Marafa, l’imprudence de briguer ouvertement le palais d’Etoudi. Il n’oubliera pas non plus que, à quelques minutes seulement de son ministère, Titus Edzoa, ancien très proche du chef de l’État, croupit dans un cachot du secrétariat d’État à la Défense (SED).

Cet homme de l’ombre n’a aucune intention de devenir une cible. À Yaoundé, le président exige, sans obtenir de résultats probants, que ses proches se consacrent à la réalisation des grands chantiers du septennat, mais eux ne pensent qu’à la succession du chef, 79 ans. Intrigues et coups bas occupent depuis longtemps l’agenda réel des ministres et assimilés, et, dans la tempête qui gronde, Sadi s’est replié sur lui-même, protégé par une garde rapprochée chargée d’éconduire courtisans et journalistes. Il sait combien le chef exècre ceux qui parlent d’eux plutôt que de lui.

Sa longévité, il la doit aussi à l’influent sultan des Bamouns, qu’il a connu au Caire.

Terrain miné. Licencié en droit de l’université de Yaoundé, diplômé de l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric), le jeune diplomate est d’abord envoyé à l’ambassade du Cameroun en Égypte avant de s’essayer à la politique. Revenu au pays, il devient conseiller (technique puis diplomatique) du président Ahmadou Ahidjo. Quand celui-ci démissionne, en 1982, Sadi parvient à sauver sa tête, jusqu’à la tentative de coup d’État – attribuée à des partisans d’Ahidjo – du 6 avril 1984. Il est alors écarté de la présidence, reversé au ministère des Affaires étrangères, avant de revenir à Etoudi comme conseiller de Paul Biya. « Il n’aurait peut-être pas eu cette carrière s’il n’avait pas été soutenu par Ibrahim Mbombo Njoya », analyse un connaisseur de la politique camerounaise. Sadi et l’influent sultan des Bamouns se sont connus au Caire, où Njoya servait comme ambassadeur en Égypte, et voici Sadi installé pour longtemps.

Tour à tour directeur adjoint du cabinet civil et secrétaire général adjoint de la présidence, Sadi sait que pour survivre sur ce terrain miné il faut calquer ses pas sur ceux du chef de l’État, qu’il accompagne dans presque tous les voyages officiels. Dans la frivolité du microcosme camerounais, les casaniers sont une espèce rare…

Pas plus que celui de Biya son visage ne trahit d’émotions. La politique, il en est convaincu, ne laisse pas de place aux sentiments. Longtemps, les Camerounais ont ignoré presque tout de cet homme dont on dit qu’il est la plume du président. Dans l’ombre, il cultive l’image du commis honnête et désintéressé. L’un de ses proches en veut pour preuve le fait qu’il « vient de finir de payer les dernières traites de sa maison, dans le quartier de Biyem Assi, à Yaoundé ». On pourrait le croire mondain, avec sa diction et sa courtoisie un peu désuètes. Il n’en est rien. On aperçoit parfois sa silhouette enrobée au Café de Yaoundé, où il aime retrouver ses rares amis, mais il s’en retourne toujours à ses dossiers. Fils d’un infirmier, il a gravi une à une les marches de l’État avec un sens tactique que lui envierait son frère aîné, Jean-Pierre, qui fut plusieurs fois entraîneur des Lions indomptables, la sélection nationale de football.

Machine à gagner. Le chef l’apprécie, et ça se voit. On le soupçonne vite de préparer Sadi aux plus hautes fonctions. Le 4 avril 2007, il le propulse au poste de secrétaire général du comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir). Lui qui n’était même pas membre du bureau politique se retrouve patron « opérationnel » de la machine à gagner. Il se murmure que le chef vieillissant pourrait même lui en confier les rênes, ce qui, en cas de vacance du pouvoir, ferait de Sadi son candidat « naturel » à la présidentielle. À Yaoundé, beaucoup pensent la succession en voie d’être réglée, et, autour du dauphin presque désigné, de nouveaux amis affluent. Les anciens reviennent aussi, à l’instar de la communicante française Patricia Balme, qui soigne ses liens avec lui.

Son visage, comme celui du chef de l’Etat, son mentor, ne trahit aucune émotion.

Les ennemis se font aussi plus nombreux. Son ascension agace. Il ne s’entend plus avec Martin Belinga Eboutou, le directeur du cabinet civil et proche conseiller du président, qui ne manque jamais une occasion de l’égratigner. Rien ne va plus avec Grégoire Owona, son adjoint au secrétariat général du parti, qui le rend responsable des ratés du congrès du RDPC de septembre 2010. Cela ne va pas mieux avec Laurent Esso, qui prend de haut celui qui fut, jusqu’en juin 2009, son adjoint au secrétariat général de la présidence. À l’époque déjà, l’entente n’était pas franchement cordiale. Dans la presse et pendant les meetings du parti, les deux hommes se taclent. Jusqu’à ce jour d’avril 2010 où Esso lui donne du « monsieur le président ». Un faux lapsus vachard dont tout le monde sait, à Yaoundé, ce qu’il pourrait coûter à son destinataire tant il ne fait pas bon avoir des ambitions.

Finalement, en décembre dernier, Sadi est débarqué du RDPC et nommé au poste de Marafa, sans même se voir accorder le rang de ministre d’État. A-t-il été lâché par son patron ou celui-ci a-t-il tenté de le mettre à l’abri en lui confiant un poste moins exposé ? Difficile à dire… Toujours est-il qu’il trébuche d’entrée. Soucieux d’apparaître proche de ses administrateurs, il choisit d’aller installer dans ses fonctions chacun des gouverneurs de région, plutôt que de venir défendre à l’Assemblée nationale le tout premier code électoral du Cameroun.

Le 3 avril, alors que Sadi est encore à Bertoua (Est), c’est Jules Doret Ndongo, son ministre délégué, qui s’y colle, et cela se passe mal. Sadi rentre précipitamment, retire le projet de loi au mépris de la procédure, s’attire les foudres des députés, qui n’aiment pas être ainsi malmenés… Et quand le ministre revient finalement devant les députés, c’est la bronca. Sur les bancs du gouvernement, Jean Nkuété, nouveau patron du RDPC, ne bouge pas. Sadi est seul. Pendu au téléphone, Jacques Fame Ndongo, pilier du système Biya, informe en temps réel un mystérieux interlocuteur. Amendé, le texte finira par être adopté, mais le dauphin a pris un sérieux coup de trique. À Yaoundé, beaucoup veulent y voir un avertissement. 

Ni du Nord ni du Sud, rené Sadi rassure

Même s’il est né à Maroua, dans l’Extrême-Nord, René Sadi est issu de la minorité vutée, originaire du centre du Cameroun. Du coup, dans un pays mosaïque où les équilibres ethniques et régionaux sont complexes, il rassure à la fois le Grand Nord et le Sud, dont est originaire Biya et qui demeure hanté par le fantôme d’Ahmadou Ahidjo. La dispute Biya-Ahidjo a dégénéré en une sanglante tentative de coup d’État en avril 1984, et le fait que les restes du premier président du pays, un musulman du Nord, soient toujours à Dakar montre que la question est sensible. Au Cameroun, beaucoup pensent désormais que choisir le futur président au sein d’une minorité permettrait d’éviter que les Nordistes ne cherchent à se venger de la répression qui a suivi le putsch manqué. Reste que le candidat retenu devra, quoi qu’il arrive, séduire aussi les grands groupes ethnolinguistiques (Bamilékés et anglophones notamment), qui ne veulent plus être tenus à l’écart.

Jeuneafrique.com par Georges Dougueli