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Le coronavirus en Inde entre reconfinement et amendes

juillet 14, 2020

Coronavirus : les 120 millions d’habitants de l’État indien du Bihar reconfinés du 16 au 31 juillet

Le grand État du Bihar, dans le nord de l’Inde, a annoncé mardi 14 juillet le reconfinement à partir de jeudi et pour deux semaines de ses quelque 120 millions d’habitants afin de freiner l’épidémie de coronavirus.

«Le gouvernement du Bihar a décidé d’un confinement de quinze jours du 16 juillet au 31 juillet», a tweeté le vice-ministre en chef de l’État, Sushil Kumar Modi. C’est le plus vaste reconfinement local en Inde depuis la levée du confinement à l’échelle nationale début juin, alors que la maladie Covid-19 continue de flamber dans le pays d’Asie du Sud.

En Inde, les amendes pleuvent pour non port du masque

Le gouvernement indien impose le port du masque dans l’espace public, dans les transports et au travail. Les amendes grimpent jusqu’à 11 euros.

Depuis qu’il a pu recommencer à travailler il y a plus d’un mois, Munish Tiwari, un chauffeur de VTC indien, a déjà écopé de deux amendes de 500 roupies (5,8 euros) pour non-respect du port obligatoire du masque.

«Ce n’est pas confortable et je n’arrive pas à respirer lorsque je le porte», explique à l’AFP ce conducteur de New Delhi, qui a perdu les revenus d’une journée de travail en contraventions. «Je dois le porter lorsqu’il y a des passagers, mais aussitôt que les portes se ferment et qu’ils sont partis, je l’enlève normalement. Je suis une proie facile pour la police.»

L’épidémie de coronavirus fait actuellement rage en Inde, qui compte à ce jour 23.727 morts sur 906.752 cas déclarés de la maladie Covid-19. Les spécialistes estiment que le pic de l’épidémie n’est toujours pas atteint dans la deuxième nation la plus peuplée de la planète, où les chiffres grimpent rapidement.

Dans ce contexte de crise sanitaire, le gouvernement impose le port du masque dans l’espace public, dans les transports et au travail. Si la mesure semble globalement respectée dans les grandes villes, de nombreux Indiens portent cependant leur inconfortable masque de façon baroque, pendant à l’oreille, glissé sous le nez ou le menton.

«Négligence»

Depuis mars, la police de Delhi a distribué plus de 42.000 amendes pour non port du masque ou non respect de la distanciation physique. À travers l’Inde, les forces de l’ordre ont ainsi récolté des centaines de milliers d’euros en contraventions, qui vont de 200 roupies à Bangalore (2,3 euros) à 1.000 roupies (11,7 euros) à Bombay.

Les amendes données pour non-respect des mesures de protection sanitaire s’élèvent à près de 117.000 euros en un mois dans la ville de Bangalore (sud), a annoncé la semaine sur Twitter le chef de la police locale, Hemant Nimbalkar. «Nous ne sommes pas fiers de cette prouesse», a-t-il commenté, appelant les habitants à respecter les consignes destinées à freiner la propagation du coronavirus.

Dans une récente adresse télévisée à la nation, le Premier ministre Narendra Modi a fustigé la «négligence» d’une partie de ses concitoyens face au virus et les a enjoints à ne pas relâcher leur vigilance. Dans la ville de Firozabad (nord), les contrevenants au port du masque n’écopent pas d’amende mais doivent suivre un cours de quatre heures sur la distanciation physique et recopier 500 fois «Un masque doit être porté».

Dans une rue d’Hyderabad, l’AFP a rencontré la professeure Sunitha Michael portant son masque sous le menton, une lanière coincée entre ses dents. Pour pouvoir parler au téléphone, a-t-elle expliqué. «Franchement, je déteste devoir porter un masque car c’est pénible, mais je dois respecter les règles», a-t-elle témoigné.

Par Le Figaro avec AFP

Photos de Kate Middleton seins nus: amendes maximales de 45.000 euros pour Closer confirmées

septembre 19, 2018

Versailles – La justice française a confirmé mercredi en appel la condamnation des deux dirigeants du magazine people Closer à une même amende maximale de 45.000 euros, pour avoir publié en 2012 des photos volées de Kate Middleton la poitrine dénudée.

Dans son arrêt, la cour d’appel de Versailles, près de Paris, a confirmé en tous points le jugement rendu en première instance, qui avait condamné la directrice de rédaction Laurence Pieau et le directeur de publication Ernesto Mauri pour complicité ou divulgation d’un document obtenu par une atteinte à l’intimité de la vie privée.

La cour a aussi confirmé les 100.000 euros de dommages et intérêts alloués à Kate Middleton et à son mari, le prince William.

Le litige remonte au 14 septembre 2012, date de diffusion dans les kiosques français du N°379 de l’hebdomadaire people.

Il contenait des clichés estivaux de la duchesse et du duc de Cambridge – deuxième dans l’ordre de succession au trône britannique – au bord de la piscine d’un luxueux domaine du Sud de la France.

Sur ces photos, Kate Middleton ne portait qu’un bas de maillot de bain.

Cette publication avait fait scandale Outre-Manche et provoqué le courroux de la famille royale britannique.

Les services du prince avaient alors dénoncé une atteinte « grotesque et injustifiable » à la vie privée et, en urgence, le couple princier avait obtenu de la justice française l’interdiction de toute nouvelle diffusion des images, que même les tabloïds anglais s’étaient refusés à publier.

Deux photographes, soupçonnés d’être les auteurs des clichés, ont aussi vu leur condamnation confirmée mercredi à 10.000 euros dont 5.000 avec sursis. Ces deux paparazzi de l’agence parisienne Bestimage, Cyril Moreau et Dominique Jacovides, ont toujours nié avoir pris les photos incriminées.

Romandie.com avec(©AFP / 19 septembre 2018 13h18)