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Un Américain meurt contaminé par l’amibe « mangeuse de cerveau »

mars 3, 2023

L’homme est décédé après avoir été infecté par « Naegleria fowleri » en se lavant le nez avec l’eau du robinet.

L'amibe entre par le nez et infecte le cerveau. Ce parasite tres rare tue plus de 97 % des personnes qu'il infecte (image d'illustration).
L’amibe entre par le nez et infecte le cerveau. Ce parasite très rare tue plus de 97 % des personnes qu’il infecte (image d’illustration).© KATERYNA KON/SCIENCE PHOTO LIBRA / KKO / Science Photo Library via AFP

Nouveau drame en Floride. Un Américain contaminé par une amibe dite « mangeuse de cerveau » est décédé en Floride, jeudi 2 mars, rapporte BFM. Le département de la Santé du comté de Charlotte n’a donné ni le sexe ni l’âge de la victime mais a souligné la rareté d’un tel drame. L’homme a été infecté après s’être rincé le nez avec l’eau du robinet, le 23 février dernier, explique un communiqué du Département de la Santé local

L’amibe, qui porte le nom scientifique de Naegleria fowleri, est un organisme monocellulaire qui vit dans les sols ou les surfaces d’eau douce relativement chaudes. Elle doit son surnom de « mangeuse de cerveau » aux infections cérébrales qu’elle provoque, traduites par les symptômes comme des céphalées, des nausées, des hallucinations et un coma.

Jae Williams, porte-parole du département de Santé local, a précisé qu’« une enquête épidémiologique [était] en cours pour comprendre les circonstances uniques de cette infection ». Les autorités sanitaires insistent qu’une « infection par Naegleria fowleri est rare et ne peut survenir que dans le cas où l’eau contenant l’amibe pénètre le corps par le nez. On ne peut pas être contaminé en buvant l’eau du robinet ». Les sucs gastriques se chargent en effet de détruire le microorganisme lorsqu’il est ingurgité par la bouche.

Les autorités recommandent donc de s’en tenir à de l’eau distillée ou stérilisée pour se nettoyer les sinus ou à faire bouillir l’eau du robinet.

En 2022, un adolescent vivant en Floride a été infecté par le parasite. S’il parvient à guérir, il serait seulement la cinquième personne à survivre à une contamination à l’amibe, dont le taux de létalité s’élève à 97 %, d’après CBS News.

L’amibe n’est pas présente en Europe. Elle se développe principalement dans les climats humides des régions chaudes du globe, notamment en Asie du Sud-Est, dans le sud-est et l’ouest de l’Afrique, en Amérique centrale et en Amérique du Sud, où les conditions d’hygiène la précarité ou l’absence des systèmes d’épuration des eaux usées favorisent la circulation et la transmission du parasite. En France, un seul cas a été identifié en 2008. Il s’agissait d’un enfant de 9 ans, décédé brutalement peu de temps après s’être baigné dans un bassin alimenté par une source d’eau chaude en Guadeloupe.

Par Vincent Pic pour Le Point

Un ancien combattant américain fête ses 104 ans après avoir vaincu le Covid

décembre 4, 2020

Un ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale a célébré chez lui son 104ème anniversaire dans l’Alabama, aux Etats-Unis, après avoir passé plusieurs jours à l’hôpital, où il a vaincu le Covid-19.

Major Wooten, de Madison dans l’Alabama, a été admis à l’hôpital le 24 novembre après avoir été infecté par le coronavirus, a écrit sa petite-fille Holly Wooten McDonald sur sa page Facebook. Il est finalement sorti de l’hôpital mercredi, la veille de son anniversaire.

Sur une vidéo publiée par sa petite-fille, des médecins, infirmiers et des membres de sa famille sont autour de lui pour assister à sa sortie, en fauteuil roulant, et lui souhaitent un «joyeux anniversaire».

Major Wooten, appelé «Pop Pop» par sa famille, a remercié le personnel soignant avant de rentrer chez lui. Le centenaire a servi comme simple soldat pour l’armée américaine durant la Seconde Guerre mondiale. Tout comme trois de ses frères, dont l’un a été tué pendant son service.

Wooten faisait partie d’un groupe d’anciens combattants présents en Normandie l’année dernière pour le 75ème anniversaire du Débarquement.

Par Le Figaro avec AFP

Un Américain se réfugie au Canada à cause de la COVID-19

avril 1, 2020
Cameron Akhavan est entré au Canada le 13 mars.
© /Radio-Canada Cameron Akhavan est entré au Canada le 13 mars.
Cameron Akhavan, 22 ans, a annulé son billet de retour et espère rester à Montréal aussi longtemps qu’il le pourra. Il craint de retourner dans son pays, qui fait face à une crise sanitaire sans précédent.

«Je resterai le plus longtemps que je peux, j’ai le droit à 6 mois», explique l’étudiant, qui suit tous les jours les nouvelles inquiétantes en provenance des États-Unis.

Mardi, le président Donald Trump a annoncé le prolongement des mesures d’isolement jusqu’au 30 avril. Le coronavirus a atteint 183 000 Américains et 3700 en sont morts, soit plus que le bilan officiel de la Chine.

La situation n’est pas trop mal au Québec pour le moment, en comparaison avec les États-Unis, constate Cameron Akhavan. Il déplore que beaucoup d’Américains ne respectent pas les consignes de distanciation sociale.

Le taux d’infection aux États-Unis est beaucoup plus élevé qu’au Canada, soit de 43 infections par 100 000 personnes, comparé à 15 par 100 000 personnes au Canada.

En Californie, où vit habituellement Cameron, le nombre d’hospitalisations a doublé au cours des quatre derniers jours et le nombre de patients en soins intensifs a triplé.

Pendant ce temps, l’étudiant en ingénierie poursuit sa scolarité en ligne grâce aux cours offerts durant la crise par l’Université de Californie du Sud.

L’étudiant a la chance d’être hébergé par la famille de sa copine, à Montréal. Il est arrivé pour lui rendre visite le 13 mars, le jour où plusieurs pays ont commencé à fermer leurs frontières.

La frontière entre le Canada et les États-Unis est fermée aux voyageurs. Ce qu’a fait Cameron Akhavan n’est plus possible aujourd’hui.

Se considère-t-il comme un réfugié? «Oui, dans un sens, j’ai trouvé un refuge.»

Avec Radio-canada

Un Américain abat trois adolescents en invoquant la légitime défense

septembre 18, 2019

 

Un Américain a abattu trois adolescents qui s’étaient introduits sur sa propriété, mais n’a pas été inculpé pour l’instant et pourrait selon la police bénéficier d’un principe extensif de légitime défense.

Les trois jeunes, deux Noirs et un Hispanique âgés de 15 et 16 ans, ont été mortellement touchés lundi avant l’aube par un habitant de Conyers, une petite ville dans la banlieue d’Atlanta, dans le sud-est des Etats-Unis. Selon les premiers éléments de l’enquête, «ils avaient le visage caché quand ils se sont approchés de la résidence avec l’intention de dévaliser trois personnes qui se trouvaient devant la maison», a expliqué dans un communiqué le porte-parole de la police du comté de Rockdale, Lee Thomas.

L’un des jeunes «a brandi une arme et fait feu sur les résidents et l’un d’eux a répliqué», a-t-il ajouté. Aucune des victimes de la tentative de vol présumée n’a été blessée mais les trois adolescents sont morts, un sur place, les deux autres à l’hôpital. L’auteur des tirs n’a pas été inculpé à ce stade, a précisé Lee Thomas joint par l’AFP, en soulignant que l’enquête se poursuivait.

Selon le shérif Eric Levett, cité par la presse locale, le dossier pourrait entrer dans le cadre d’une loi qui autorise à recourir à la force létale face à une menace vitale, même si d’autres options sont possibles comme se cacher ou battre en retraite. Ce dispositif controversé, baptisé «Stand your ground» (Gardez vos positions), est en vigueur en Géorgie et dans une vingtaine d’autres Etats. Aux Etats-Unis, le droit à l’autodéfense est un argument régulièrement brandi par le lobby des armes à feu.

Son application suscite régulièrement des controverses, comme après la mort de Trayvon Martin, un adolescent noir non armé qui avait été abattu par un vigile en 2012 en Floride. Son meurtrier avait été acquitté après avoir plaidé la légitime défense. Cette décision avait causé un fort émoi et participé à la naissance du mouvement Black Lives Matter (La vie des Noirs compte).

Par Le Figaro.fr avec AFP

Cameroun: un missionnaire américain tué dans le Nord-Ouest anglophone

octobre 30, 2018

Un blindé de l’armée camerounaise le 7 octobre 2018 à Lysoka, près de Buean / © AFP / MARCO LONGARI

Un missionnaire américain a été tué mardi dans la région du Nord-Ouest anglophone du Cameroun en proie à un violent conflit entre des combattants séparatistes et l’armée, ont indiqué des sources médicale, religieuse et sécuritaire.

Il a « succombé à ses blessures » après que son véhicule a été « criblé de balles » mardi à Bambui, en banlieue de la capitale régionale, Bamenda, a déclaré à l’AFP une source proche de l’archidiocèse de Bamenda.

Blessé dans une attaque, il a été évacué à l’hôpital de Bamenda, où « il est mort cet après-midi », selon une source à l’hôpital, confirmant une information d’une source sécuritaire à Yaoundé.

Médecins sans frontières (MSF) est intervenue après l’incident pour évacuer « les blessés de l’attaque », a confirmé une source humanitaire.

Un déploiement de forces de sécurité était visible mardi soir autour de l’hôpital, selon des témoins.

Les deux régions anglophones camerounaises sont le théâtre depuis un an d’un conflit entre des séparatistes réclamant l’indépendance du Cameroun anglophone et l’armée camerounaise.

Il n’était pas possible mardi soir de déterminer de manière indépendante de quel camp ont été tirés les coups de feu fatals au missionnaire.

Contactée par l’AFP, l’ambassade des Etats-Unis à Yaoundé n’a pas fait de commentaire.

« My cher mari, Charles, est désormais avec le Sauveur qu’il a adoré et fidèlement servi pendant de nombreuses années », a posté sur Facebook Stéphanie Wesco, la femme du missionnaire Charles Wesco, indiquant que son « cœur est brisé ». « Je veux me réveiller d’un horrible cauchemar ».

Jeudi, un enseignant de l’université de Bamenda avait été tué à Bambui.

Des enseignants de l’université avaient estimé que son « assassinat » portait « la signature des Amba Boys » – les séparatistes – sans qu’il soit possible de confirmer l’information.

Dans les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, une crise socio-politique sans précédent s’est installée fin 2016. Elle s’est transformée fin 2017 en conflit armé.

Des affrontements entre l’armée et des séparatistes, regroupés en groupes épars dans la forêt équatoriale, s’y produisent depuis plusieurs mois quasiment tous les jours.

Selon des sources concordantes, aux séparatistes armés se sont ajoutés des bandes armées de bandits et de pillards, qui rackettent les populations et les entreprises.

Yaoundé, qui refuse le dialogue avec les séparatistes qu’il estime être des « terroristes », a procédé depuis début 2018 à un important déploiement de forces de sécurité pour « rétablir l’ordre ».

Plus de 175 membres des forces de défense et sécurité camerounaises ont perdu la vie dans ce conflit, ainsi que plus de 400 civils, selon les ONG.

Dans la zone, plus de 300.000 personnes ont fui les violences, pour la grande majorité en brousse et dans les grandes villes des régions voisines, et pour certaines au Nigeria voisin.

Dans les deux régions anglophones, le taux de participation à la présidentielle du 7 octobre a été très faible (5% dans le Nord-Ouest et 15% dans le Sud-Ouest) mais Paul Biya a y obtenu dans chacune plus de deux tiers des suffrages exprimés.

M. Biya, 85 ans, et au pouvoir depuis 1982, a été réélu pour un septième mandat avec 71,28% des votes.

Romandie.com avec(©AFP / (30 octobre 2018 20h34)

États-Unis: un Américain exécuté lundi, comme son frère il y a 18 ans

octobre 29, 2018

Washington – Un Américain de 56 ans a été exécuté lundi par injection létale dans le Dakota du Sud, comme le fut son frère il y a 18 ans dans l’Oklahoma.

Rodney Berget avait été condamné à la peine capitale en 2012 pour le meurtre d’un gardien de prison lors d’une tentative d’évasion ratée un an plus tôt.

Il avait commis ce meurtre alors qu’il purgeait une peine de réclusion à perpétuité pour deux tentatives de meurtres et un viol.

Lors de son procès en 2012, il avait estimé « mériter la peine de mort ».

Il a finalement été exécuté lundi soir après que la Cour suprême des Etats-Unis a rejeté un dernier recours portant sur ses facultés intellectuelles.

Cette procédure de dernière minute ayant retardé de cinq heures l’éxecution, Rodney Berget a plaisanté à ce sujet avant de s’éteindre.

« Désolé pour le retard, j’étais coincé dans les bouchons », a-t-il dit, selon le témoin Don Jorgensen cité dans les médias locaux.

Il a également dit à certains membres de l’assemblée qu’il les aimait, avant d’ajouter : « Je vous retrouverai là-haut », d’après un autre témoin Dani Ferguson.

En 2000, lors de son exécution dans l’Oklahoma, son frère aîné, Roger James Berget, avait lui choisi de se taire.

Il avait aussi subi une injection létale, à l’âge de 39 ans, pour avoir tué en 1985 un professeur de mathématiques à qui il voulait voler sa voiture. Aucun membre de sa famille n’avait assisté à l’exécution, avait écrit la presse à l’époque.

Selon les médias américains, les deux hommes sont nés dans une famille dysfonctionnelle, marquée par l’alcool et la violence. Le frère aîné avait été mis à la porte par leur père avant ses 10 ans, avait plaidé en vain son avocat.

Le Dakota du Sud n’avait procédé à aucune exécution depuis 2012.

Rodney Berget est le 19e condamné à mort exécuté depuis le début de l’année aux Etats-Unis.

Romandie.com avec(©AFP / 30 octobre 2018 03h11)                                                        

Congo: L’Évangéliste Américain Daniel Kolenda vient de casser la baraque devant Bruno Itoua et Cie

août 14, 2018

 

Au cours de la campagne d’évangélisation qu’il a menée  du jeudi 9 au dimanche 12 aout sur le terrain Agre de Mpila, a  Brazzaville, devant  des milliers  de personnes, l’Évangéliste Américain Daniel Kolenda a décrie les maux qui minent le Congo, selon les révélations du Bon Dieu.

Vendredi 10 aout, par exemple, il a épingle les pratiques occultes qui bloquent le pays. Notamment la Franc maçonnerie, le Nzobi,  le culte Andjimba, Ossapale, le Kundu(sorcellerie), etc.

A cet effet, il a invite tous les adeptes de sociétés  secrètes à venir ou revenir Dieu.

La journée s’est terminée par une séance de délivrance, de guérison spirituelle et de miracles avec des paralytiques qui ont marches etc.

Lorsqu’est arrivée la journée du samedi 11 aout,  l’Évangéliste Kolenda a cassé la baraque en commençant  par dénoncer les antivaleurs même si cela devrait provoquer des troubles de sommeil aux hommes politiques, maffieux et autres faux serviteurs de Dieu.

Ces antivaleurs ont pour nom: la corruption, la concussion, la fraude. Il a précisé qu’il n’est pas politicien ni commerçant mais Évangéliste.

Selon lui, si tous ceux qui ont pillé les deniers publics s’accordaient pour les remettre  dans les caisses de l’Etat, le pays sera bien.

Pendant la dénonciation de ces antivaleurs, l’un des participants à cette campagne a affirmé avoir lu une grise mine sur le visage  du ministre Bruno Jean Richard Itoua qui est pasteur  de son état a la CIFMC.

L’homme  de Dieu venu des USA a pris l’exemple de Zachée  dans la Bible, pour exhorter les maffieux et autres à revenir sur le bon chemin.

» Zachée,  a- t- il rappelé, était au départ chef des douanes véreux, qui extorquait les contribuables  du simple au double. En cherchant la véritable quiétude, il a rencontre le Seigneur Jésus qui lui a parlé. Il s’est repenti  et a décidé de restituer le trop perçu  des taxes qu’il avait empochées. « . Bref ! …

L’Évangéliste a conclu en ces termes :  » Repentez vous ! Car le Salut, aussi bien individuel que national, dépend de Jésus Christ » Amen

En définitive, par cette campagne d’évangélisation avec des milliers d’âmes qui ont été sauvées, des miracles, prodiges et des paroles libérées dans un quartier où il y’a eu la mort, il sied de dire haut et fort qu’un ordre nouveau vient d’être établi. Gloire soit rendue a Dieu Ps 29: 1-11

 

Un mécanicien américain « suicidaire » vole un avion vide et s’écrase dans la baie de Seattle

août 11, 2018

Un bimoteur Bombardier Q400 présenté au salon aéronautique du Bourget au nord de Paris, le 14 juin 2015 / © AFP/Archives / ERIC PIERMONT

Un mécanicien de 29 ans qui s’est décrit comme un homme « brisé » a volé un bimoteur vide vendredi soir à l’aéroport de Seattle, dans le nord-ouest des Etats-Unis, et effectué quelques figures acrobatiques sous l’oeil vigilant de deux F-15 militaires avant de mourir en s’écrasant dans la baie de Seattle.

La police locale a rapidement écarté tout caractère « terroriste », assurant que ce mécanicien de la compagnie Alaska Airlines avait des tendances « suicidaires » et avait agi seul.

Les circonstances dans lesquelles le jeune homme a réussi à faire décoller l’appareil –un bimoteur à hélices Bombardier Q400 d’une capacité de 90 places maximum– n’ont pas été détaillées par les autorités de l’aéroport de Seattle-Tacoma, situé à quelques kilomètres au sud de la grande métropole de l’État de Washington.

Une vidéo amateur circulant sur les réseaux sociaux montre l’appareil effectuer un lent tonneau sur lui-même, puis un looping qui s’achève au ras de l’eau avant de se redresser. Le tout sous la surveillance étroite de deux F-15 militaires qui ont reçu l’ordre de « voler en supersonique pour accélérer l’interception », selon l’armée.

La vidéo ne montre pas en revanche le crash de l’avion dans un bois de l’île de Ketron, dans la baie de Seattle, qui, selon les autorités, n’a pas fait de victimes.

– « Mec brisé » –

John Waldron, qui a tourné la vidéo, a expliqué à la chaîne CNN qu’il se promenait sur l’île de Ketron lorsqu’il a vu les deux jets militaires escorter le bimoteur : « j’ai commencé à filmer, parce que c’était assez bizarre ».

Après avoir pensé qu’il s’agissait d’un vol d’entraînement, le cinéaste amateur a compris que les deux F-15 s’efforçaient de contrôler le bimoteur, qui s’est lancé dans un looping.

« C’est incroyable qu’il ait pu redresser l’appareil », s’est étonné John Waldron qui juge qu’au plus bas l’avion s’est retrouvé à « pas plus de 30 mètres de la surface de l’eau », avant de se redresser.

L’avion s’est ensuite dirigé vers l’île de Ketron où John Waldron a couru se mettre à couvert et arrêté de filmer.

« Quand je me suis retourné, j’ai vu un éclair de lumière, puis la fumée et j’ai pensé +oh mon Dieu, je crois qu’il vient de s’écraser+ », a expliqué John Waldron.

Un enregistrement audio entre le mécanicien, identifié comme « Rich » ou « Richard », et la tour de contrôle brosse un portrait complexe du jeune homme, tour à tour surexcité, confus, calme et honnête.

Un avion vide volé s’écrase au décollage / © AFP / AFP

Il dit d’abord avoir mis assez de carburant « pour aller voir les montagnes olympiques », situées dans l’Etat de Washington près de la frontière canadienne, avant de s’inquiéter du fait que le carburant ait été consommé « plus vite que je ne pensais ».

Alors que la tour de contrôle tente de le convaincre avec ménagement d’atterrir sur une base militaire voisine, il craint que les militaires ne lui fassent « passer un mauvais quart d’heure ».

Le mécanicien se confie ensuite: « Il y a beaucoup de gens qui se soucient de moi. Ça va les décevoir de savoir que j’ai fait ça. Je voudrais m’excuser auprès de chacun d’eux. (Je suis) juste un mec brisé, j’ai quelques boulons mal vissés, j’imagine. Je ne l’avais jamais vraiment su, jusqu’à maintenant ».

– « Suicide d’un homme seul » –

A l’aéroport de Seattle-Tacoma, les autorités avaient dans un premier temps signalé qu’un employé d’une compagnie aérienne avait procédé à un « décollage non autorisé » à bord d’un avion vide avant de s’écraser en quittant l’aéroport.

La direction de Sea-Tac Airport avait alors souligné que les opérations avaient aussitôt repris normalement à l’aéroport. L’avion appartenait à la compagnie Horizon Air, filiale d’Alaska Airlines, a précisé Sea-Tac Airport.

L’avion volé avait aussitôt été pris en chasse par deux F-15 de l’armée de l’air américaine venus de la base aérienne de Portland, dans l’Etat voisin d’Oregon. Les F-15 ont encadré l’avion, mais ne sont pas intervenus dans l’accident, ont indiqué les services de police locaux.

Dans un communiqué, la Maison Blanche s’est félicitée de la coordination entre les forces de l’ordre et de « leur action rapide pour protéger la sécurité publique ».

La police a très rapidement écarté tout caractère terroriste, identifiant l’homme comme un résident du comté de Pierce.

« Ce n’est pas un incident terroriste. L’information est confirmée. Il s’agit du suicide d’un homme seul. Nous savons de qui il s’agit. Personne d’autre n’est impliqué », ont souligné sur Twitter les services de police du comté.

Romandie.com avec(©AFP / (11 août 2018 16h22

Pasteur américain: la Turquie prépare sa contre-attaque après les sanctions des États-Unis

août 2, 2018

, / © AFP/Archives / –

La Turquie exprimait sa colère jeudi dans l’attente d’une contre-attaque après les sanctions imposées la veille par les Etats-Unis contre deux ministres du président Recep Tayyip Erdogan en lien avec la détention d’un pasteur américain.

Dès mercredi soir, Ankara a assuré que des mesures « réciproques » seraient prises « sans délai » après que le département américain du Trésor eut annoncé des sanctions économiques contre les ministres turcs de la Justice Abdulhamit Gül et de l’Intérieur Süleyman Soylu.

Cette grave crise survient après une rapide escalade des tensions liée au sort d’un pasteur américain, Andrew Brunson, placé la semaine dernière en résidence surveillée après avoir passé un an et demi en détention en Turquie pour « terrorisme » et « espionnage ».

Dans un rare geste d’unité, les groupes parlementaires de quatre partis turcs ont condamné jeudi dans un communiqué commun ces sanctions. « Nous disons +non+ aux menaces des Etats-Unis ! », ont-ils lancé.

Et la presse turque dénonçait d’une seule voix jeudi les mesures américaines. « Décision scandaleuse de Washington », tonnait le journal progouvernemental Hürriyet. « Rupture historique », titrait le quotidien d’opposition Cumhuriyet.

Cette crise, l’une des plus graves entre ces deux alliés de l’Otan depuis des décennies, survient alors que le président américain Donald Trump a fait monter la pression ces derniers jours pour faire libérer le pasteur Brunson.

« Nous croyons qu’il a été victime d’un traitement injuste et injustifié de la part du gouvernement turc », a déclaré mercredi la porte-parole de la Maison Blanche Sarah Sanders, en annonçant les sanctions contre les deux ministres turcs.

Ces sanctions consistent en la saisie des biens et avoirs de MM. Soylu et Gül, accusés d’avoir joué un rôle central dans la détention du pasteur, a indiqué le département américain au Trésor.

Le ministre turc que l’Intérieur Suleyman Soylu, le 10 juillet 2018 à Ankra / © AFP/Archives / ADEM ALTAN

L’administration Trump a également interdit à tout ressortissant américain de faire affaire avec ces responsables turcs.

Le ministre turc de la Justice a tourné en dérision les sanctions qui le visent. « Je n’ai pas un arbre, pas un centime aux Etats-Unis », a dit M. Gül.

– « Sanctions injustes » –

Les mesures américaines ont aussi indigné de nombreux Turcs. « Nous sommes en colère contre les Etats-Unis (…) Bien que je ne sois pas un supporter de Recep Tayyip Erdogan, je trouve ces sanctions injustes », a déclaré à l’AFP Bülent Pasuk, un habitant d’Istanbul.

L’annonce des sanctions américaines a mis à l’épreuve la livre turque, déjà très fragilisée. En s’échangeant à 5 livres pour un dollar, la devise turque a atteint mercredi soir son plus bas historique.

Le président Erdogan n’avait pas encore réagi jeudi à la mi-journée aux sanctions américaines et les autorités turques ne donnaient aucune indication sur les mesures de rétorsion qu’Ankara prendrait contre les Etats-Unis.

Des éditorialistes proches du pouvoir turc appelaient à frapper fort en fermant par exemple la base aérienne d’Incirlik (dans le sud de la Turquie), utilisée par Washington pour ses opérations en Syrie.

Le ministre des Affaires étrangères turc Mevlut Cavusoglu le 10 juillet 2018 à Ankara, en Turquie / © AFP/Archives / ADEM ALTAN

Le département d’Etat américain a indiqué mercredi que le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait parlé au téléphone avec son homologue turc Mevlüt Cavusoglu et allait le rencontrer cette semaine à Singapour pour demander la libération du pasteur.

Cette affaire empoisonne les relations entre la Turquie et les Etats-Unis depuis près de deux ans.

Le pasteur originaire de Caroline du Nord a été arrêté en octobre 2016 dans le cadre des purges lancées en Turquie après la tentative de coup d’Etat visant M. Erdogan en juillet de la même année.

Andrew Brunson, qui réside depuis une vingtaine d’années en Turquie où il dirigeait une petite église avant son incarcération, dément en bloc les accusations portées contre lui. Il risque jusqu’à 35 ans de prison dans le cadre d’un procès qui s’est ouvert en avril dernier.

Mais l »affaire Andrew Brunson n’est qu’un volet des tensions entre la Turquie et les Etats-Unis, qui ont les deux plus grandes armées de l’Otan.

Leurs rapports sont également compliqués par des désaccords sur le dossier syrien, l’arrestation d’employés locaux de consulats américains en Turquie, et le sort du prédicateur turc Fethullah Gülen, exilé en Amérique, dont Ankara réclame avec insistance l’extradition pour son implication présumée dans le putsch avorté de juillet 2016.

« Nous ne possédons qu’une seule chose en Amérique: Fetö (diminutif péjoratif pour Fethullah Gülen) », a lancé jeudi le ministre turc de l’Intérieur Süleyman Soylu. « Et nous n’allons pas l’y laisser. Nous allons le récupérer ! »

Romandie.com avec(©AFP / 02 août 2018 13h08)

La Turquie maintient en détention le pasteur américain Brunson

juillet 18, 2018

Un soldat turc en faction devant l’entrée du tribunal d’Aliaga dans l’ouest de la Turquie, durant le procès du pasteur américain Andrew Brunson le 18 juillet 2018 / © AFP / OZAN KOSE

Un tribunal turc a ordonné mercredi le maintien en détention préventive du pasteur américain Andrew Brunson, jugé pour « terrorisme » dans une affaire qui empoisonne les rapports entre Ankara et Washington.

La décision a été rendue lors de la troisième audience de ce procès qui se déroule à Aliaga, dans la province d’Izmir (ouest de la Turquie), selon une correspondante de l’AFP au tribunal. Le procès a par ailleurs été renvoyé au 12 octobre.

Le procès du pasteur, détenu depuis octobre 2016 sous l’accusation d’activités « terroristes » et d' »espionnage », a contribué à tendre des rapports déjà houleux depuis plus de deux ans entre la Turquie et les Etats-Unis.

« Ils le qualifient d’espion. Mais je suis plus espion que lui », avait même tweeté en avril dernier le président américain Donald Trump, qualifiant M. Brunson d' »homme bon (…) persécuté en Turquie sans raison ».

A l’issue de l’audience mercredi, le pasteur Brunson, qui risque jusqu’à 35 ans de prison dans ce procès qui s’est ouvert le 16 avril, a salué de la main les personnes venues le soutenir à Aliaga.

Son maintien en détention balaie les espoirs de ses partisans, alors que l’avocat du pasteur, Cem Halavurt, avait indiqué mercredi matin qu’il s’attendait à sa libération.

M. Brunson « n’a pas été libéré, donc je peux dire que l’injustice se poursuit », a-t-il déclaré à l’issue de l’audience.

Dénonçant « une vraie honte judiciaire », il a affirmé que les accusations pesant sur son client n’étaient pas étayées par des preuves et s’appuyaient seulement sur « les déclarations de quelques témoins ».

« Nous sommes déçus par l’issue de l’audience qui s’est déroulée aujourd’hui », a réagi le chargé d’affaires américain à Ankara Philip Kosnett, présent au tribunal.

« Nous allons continuer à suivre cette affaire de près et espérons que le pasteur Brunson retrouvera sa famille bientôt », a-t-il ajouté.

– « Pas la moindre indication » –

Lors de la précédente audience, en mai, le pasteur avait déjà été maintenu en détention préventive, le tribunal invoquant un « risque de fuite ».

« J’ai lu l’acte d’accusation, j’ai assisté à trois audiences. Je ne crois pas qu’il y a la moindre indication que le pasteur Brunson est coupable de quelque activité criminelle ou terroriste », a poursuivi M. Kosnett.

La femme du pasteur, Norine Brunson, assistait à l’audience. Quatre nouveaux témoins, deux à charge, et deux de la défense, ont été entendus mercredi.

Avant le début de l’audience, M. Kosnett avait appelé à « résoudre au plus vite ce cas ». Ce « serait bénéfique pour tout le monde », avait-il déclaré.

Selon le chargé d’affaires, le cas du pasteur Brunson a été évoqué lors d’un entretien téléphonique lundi entre les présidents turc Recep Tayyip Erdogan et américain Donald Trump.

« Les deux présidents se sont engagés à rebâtir la relation (américano-turque) et nous avons beaucoup de travail à faire pour concrétiser cet engagement », a-t-il ajouté.

Les autorités turques accusent M. Brunson d’avoir agi pour le compte du réseau du prédicateur Fethullah Gülen auquel Ankara impute le putsch manqué de juillet 2016, mais aussi pour le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Ces deux organisations sont considérées comme terroristes par la Turquie.

Installé en Turquie depuis une vingtaine d’années, le pasteur est aussi accusé d’espionnage à des fins politiques ou militaires.

Il dément catégoriquement toutes ces accusations.

Cette affaire a contribué à tendre les relations entre Washington et Ankara, déjà houleuses en raison de nombreux différends, notamment au sujet du soutien américain à une milice kurde syrienne et le refus américain d’extrader M. Gülen, installé aux Etats-Unis.

En septembre, M. Erdogan avait ainsi évoqué l’idée d’échanger le pasteur Brunson contre le prédicateur Gülen, une hypothèse balayée par Washington.

Romandie.com avec(©AFP / 18 juillet 2018 15h49)