Posts Tagged ‘Amitié’

Journée mondiale de l’amitié : l’ONU exhorte les Etats à cultiver l’amour

juillet 28, 2021

Pour rappeler à la communauté internationale les atouts qu’inspire l’amitié entre les peuples, les pays, les cultures et les individus, dans le cadre de la consolidation de la paix , l’humanité célèbre le 30 juillet de chaque année  la journée mondiale de l’amitié.

Selon les organisateurs, la Journée mondiale de l’amitié offre aux Etats et à toutes les communautés l’occasion de jeter des ponts d’entente et de rechauffer leurs liens d’amitié, en partageant les expériences humaines. Car, face aux problématiques d’envergure mondiale comme la pauvreté, la violence ou les violations des droits de l’homme, l’amitié constitue un élément important nous permettant de faire face aux crises et aux conflits.  « Il faut encourager et défendre l’esprit de partage et  de solidarité entre les peuples », souligne l’ONU, tout en rappelant que les forces de la division cherchent activement à saper la paix, la sécurité et l’harmonie sociale, alors que la multiplication des liens de camaraderie dans le monde entier peut contribuer aux transformations fondamentales de la communauté.

 Notons que la Journée internationale de l’amitié a été proclamée en 2011 par l’Assemblée générale des Nations unies. Elle fait suite à la proposition de l’Unesco, réprise en 1997 par la même Assemblée. De même, elle définit la culture de la paix comme un ensemble de valeurs, attitudes et comportements qui reflètent et favorisent la convivialité et le partage. 

Avec Adiac-Congo par Rock Ngassakys

Pour le 14 juillet, Macron salue l’amitié entre la France et l’Amérique

juillet 14, 2017

Le président Emmanuel Macron et son homologue américain Donald Trump au défilé du 14 juillet 2017 à Paris / © AFP / ALAIN JOCARD

Le président Emmanuel Macron a salué avec force l’amitié entre la France et l’Amérique que « rien » ne « séparera jamais », à l’occasion du défilé du 14 juillet en saluant la présence du président américain Donald Trump, son invité d’honneur.

La France a trouvé dans son histoire des « alliés sûrs, des amis qui sont venus à notre secours » et les « Etats-Unis d’Amérique sont de ceux-ci, c’est pourquoi rien ne nous séparera jamais », a-t-il déclaré au terme de ce défilé qui coïncide avec le centenaire de l’entrée des Etats-Unis dans la Première Guerre mondiale.

« C’était un grand honneur de représenter les Etats-Unis à cette grande parade du 14 juillet. Félicitations au président Macron », a twitté après son départ M. Trump, dans un message illustré par une photo d’un échange avec son homologue français pendant le défilé.

La grande parade a été ouverte par la patrouille acrobatique de l’US Air Force et deux avions de chasse furtifs américains F-22, aux côtés de la patrouille de France.

Costumes sombres et cravates bleues, les deux chefs d’Etat ont multiplié les sourires et les commentaires complices à la tribune officielle, avec leurs épouses Melania, vêtue d’une robe estivale blanche à fleurs, et Brigitte, en courte robe tailleur bleue à liseré blanc.

Le défilé à pied a débuté avec des « Sammies » -surnom des soldats de l’Oncle Sam engagés dans le conflit- en costume d’époque.

Plus de 3.700 militaires français à pied, ainsi que 211 véhicules dont 62 motos, 241 chevaux, 63 avions et 29 hélicoptères participaient à la grande parade sur la plus célèbre avenue parisienne, sous les yeux d’une foule de badauds.

Cette année, les musiciens des armées ont innové puisqu’ils ont joué devant la tribune officielle un étonnant pot-pourri des partitions du duo français Daft Punk, sous l’oeil surpris du président Trump.

La fanfare a aussi interprété l’hymne de la ville de Nice, « Nissa la Bella », en se positionnant au sol pour former le mot Nice, en hommage à la cité meurtrie par l’attentat qui a fait 86 morts et 450 blessés l’an passé. Le président Macron doit participer aux cérémonies de commémoration dans l’après-midi à Nice.

Après avoir salué le président américain par une ultime accolade tandis que son épouse embrassait Melania, le président français s’est longuement attardé parmi les invités, saluant notamment des victimes des attentats.

– 86 morts en quelques minutes –

Dans l’après-midi, il doit aussi rencontrer à Nice les familles endeuillées par l’attentat au camion bélier commis sur la célèbre promenade des Anglais.

Le soir du 14 juillet 2016, environ 30.000 personnes avaient afflué sur le front de mer pour assister au feu d’artifice traditionnel de la Fête nationale, souvent en famille.

Peu après 22h30, un camion de 19 tonnes fonçait sur la marée humaine, fauchait tout sur son passage, zigzaguant pour faire un maximum de victimes. En moins de trois minutes, le poids-lourd conduit par un Tunisien de 31 ans faisait 86 morts, dont 15 enfants, et plus de 450 blessés.

L’attaque a été revendiquée par l’organisation jihadiste Etat islamique (EI), sans que l’enquête judiciaire confirme un lien direct avec le meurtrier, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, abattu au terme de sa course folle. Neuf suspects sont toujours détenus, suspectés de l’avoir aidé à se procurer des armes.

La France, où l’état d’urgence instauré en novembre 2015 vient d’être renouvelé pour la sixième fois, célèbre sa fête nationale sous haute surveillance, avec près de 86.000 policiers et gendarmes mobilisés, ainsi que 7.000 militaires et 44.000 sapeurs-pompiers.

La vague sanglante d’attentats jihadistes a fait 239 morts en huit attaques depuis janvier 2015 et plusieurs tentatives ont été déjouées au fil des mois.

Le défilé du 14 juillet intervenait cette année dans un contexte de tensions entre le chef de l’Etat et les militaires qui ont exprimé leur désarroi face aux coupes budgétaires de la Défense.

Le chef d’état-major des armées, Pierre de Villiers, accompagnait Emmanuel Macron pour saluer les troupes vendredi mais le climat est resté glacial entre les deux hommes.

Le général s’était insurgé devant des députés contre la réduction des moyens des armées avant d’être durement recadré par M. Macron, très investi dans son rôle de chef des Armées.

Jeudi dans une allocution devant les forces militaires, le président avait affirmé qu’il n’était « pas digne d’étaler certains débats sur la place publique » avant de rappeler les militaires à leur « sens du devoir et de la réserve ».

Romandie.com avec(©AFP / 14 juillet 2017 16h55)                

Nabilla estime que son amitié avec Ayem est définitivement morte

juin 20, 2014

Ayem et Nabilla, inimitié mortelle...

Ayem et Nabilla, inimitié mortelle…

« L’amour s’est transformé en haine »

Elles ont été les meilleures amies du monde. Elles se déchirent désormais par médias interposés. Nabilla s’explique aujourd’hui sur la fin de son amitié avec Ayem.

Ayem et Nabilla c’étaient un peu les Bataille et Fontaine de la téléréalité : inséparables, ultra complices, on voyait rarement le brushing de l’une sans apercevoir immédiatement le décolleté de l’autre.

Et puis boum, patatras, l’amitié a petit à petit cédé le pas à la rivalité puis carrément à une profonde déchirure.

Aujourd’hui, les deux femmes ne s’adressent plus la parole que pour s’invectiver sur Twitter ou dans la presse. Ayem, ultra remontée, s’en est dernièrement pris violemment à Nabilla, évoquant l’argent gagné par cette dernière en des termes équivoques : « (celui) que tu as mis de côté avec tes anciens clients… et un peu grâce à moi. »

Lors d’une interview accordée à Metronews, Nabilla est revenue sur la fin de leur amitié. « C’est de l’amour qui s’est transformé en haine. Comme avec un ex, explique-t-elle. Si on se déteste autant, c’est qu’on s’est aimé. »

Pour la starlette, c’est la jalousie d’Ayem qui a mis un terme à leur entente. « Le truc, c’est que l’élève a dépassé le maître, estime-t-elle. Elle m’a appris le système, la presse. Qu’il fallait persévérer, soigner son image, ne pas être trop trash. C’était comme une mère. Et puis il y a eu ce buzz qui a créé des jalousies. Ça m’a appris que si on voulait garder ses amis, il ne fallait pas essayer de les surpasser. Ne pas leur montrer en tout cas. Sauf que ça fatigue au bout d’un moment. »

Nabilla estime pourtant avoir joué le jeu de l’équité avec son ancienne copine. « Lorsque je voyais Ayem, il fallait lui donner l’impression qu’elle était au-dessus de moi, explique-t-elle. Alors que je faisais plus de bruit qu’elle. »

Visiblement désireuse de passer à autre chose, elle conclut : « Je l’ai perdu, tant pis. Il y en aura d’autres ! » On est bien peu de choses…

Voici.fr par P.S.B.

Conte : L’Écureuil, la Corneille et l’Érable

novembre 14, 2011

Il était une fois, un jeune Écureuil gris, à la queue touffue et belle mais aussi dansante et remuante, aux grands bonds, s’amusait entre les branches d’un vieil Érable qui venait de perdre tous ses vêtements des feuilles de l’automne.

Un jour, pendant que le soleil caressait son doux pelage, pour changer d’air, l’Écureuil prit la décision de descendre et rencontra, au carrefour du tronc des branches jumelles, d’une longueur identique, une Corneille noire, venant du Parc des pins qui, tantôt croassait, tantôt babillait. Elle visitait le bois sec, picorant entre les écorces de l’arbre. Elle attrapait, à la première apparition, des larves d’insectes par sa fine bouche qui se reposaient mortellement dans son jabot. Elle s’en régalait copieusement et s’essuyait le bec frottant les parois des branches comme si elle embrassait la vieille peau de l’arbre. Pour lui accorder l’entière tranquillité à son repas, il lui laissa manger à sa faim et partit se promener plus loin.

Pendant ce temps, l’Érable qui surplombait la vaste cour était content du service gratuit rendu par la Corneille consistant à le débarrasser de ces nuisibles agents indésirables qui rongeaient sa peau et le vidaient de sa substance. Il la remercia malgré son exposition aux intempéries du vent, de la poussière et de la pluie qui l’avaient dénudées. Il lui dit :

– Chère Corneille, je t’envie que ton plumage te serve de protection avec le mauvais temps qui arrive. Quant à moi, je vais prendre sur tout mon corps la neige tombante. Elle va me couvrir dans la pureté de sa plénitude et la blancheur éclatante de sa fraîcheur. Je vais grelotter et je n’aurais pas de quoi me réchauffer. Je ne peux pas me cacher nulle part comme toi car je suis condamné au sol de mon enracinement.

– La nature a voulu que tu souffres un peu pendant la dure saison sans pourtant mourir car tu as l’assistance humaine de la création. Tu n’es pas le seul à vivre ces moments difficiles et désagréables de l’hiver. Mais la neige fait du bien dans l’entretien et à la conservation de toute forme d’existence.

Certes! Je ne peux plus changer le fil conducteur de mon destin.

Quand ils marquèrent la pause dans la conversation, l’Écureuil arriva et s’approcha de la Corneille se balançant sur l’un des bras effeuillé de sa multitude, admirant la migration des canards et des oies qui fuyaient l’arrivée, à pas doux de l’hiver, voyageant et émettant des cris fugitifs désespérés en d’interminables sons : coin, coin, coin. Dès lors, l’Écureuil bougea sa tête et lui montra sa patte veloutée, en direction, des colonnes argentées des palmipèdes qui formaient des rais au ciel, se déplaçant et dessinant un beau paysage linéaire. L’Érable leva aussi ses yeux et goûta à cette sensation oculaire semblable à un film documentaire riche en découverte de belles images du monde.

A la fin du spectacle lorsque les colonnes de ces autres amis du ciel s’éloignèrent, à la limite du regard et au-delà de l’horizon, l’Érable demanda à l’Écureuil et au Corneille de ramasser ses feuilles de plusieurs couleurs de l’automne qu’il avait fait tomber dans la cour de récréation de l’école. Les deux amis acceptèrent la proposition comme une agréable sollicitation de propreté et de salubrité. Ils demandèrent du matériel nécessaire pour charger ces débris inutiles mais bon pour le compost. Il leur dit de descendre et de regarder au pied de son tronc, à l’endroit où les enfants de l’école avec la direction avaient placé une boîte d’argent servant à son entretien quand son feuillage devient trop abandon, de prendre quelques pièces pour le bon usage de leur achat.

A cet effet, ils prirent l’argent et partirent acheter des sacs noirs au supermarché. Quand ils revinrent avec lesdits objets, ils ramassèrent toutes les feuilles jaunes, oranges, rouges et violettes de l’automne puis les entassèrent dans les sacs. L’Écureuil se servait parfaitement de ses pattes à la fourrure soyeuse tandis que la Corneille utilisait son bec au maigre plumage pour une utilité exemplaire. Mais durant ce ramassage n’ayant pas de cache-nez, la Corneille qui avalait et respirait constamment la poussière fut grippée alors que son ami l’Écureuil, étant plus malin, avait coupé une partie de ses poils et s’était bouché les narines. Il n’attrapa pas la grippe. Une grippe qui lui provoqua la toux. L’Érable informé du travail bien fait par la direction ensemble avec les enfants de l’école, leur demanda de prendre la totalité restante de l’argent contenu dans sa boîte de générosité. Ils eurent cent dollars qu’ils se partagèrent.

Cependant, la Corneille tomba malade. Elle était atteinte d’une quinte de toux qui devint grasse. Préoccupé, l’Érable rédigea une petite note qu’il remit à l’Écureuil pour aller chercher du sirop dans le magasin du fabricant pouvant soulager la grippe de la Corneille. Dès que le vendeur vit seulement la note portant la signature de l’Érable, il le servit rapidement sans hésiter puis il ramena le sirop. Il passa au supermarché et acheta encore du miel, des citrons et de l’ail pour fabriquer un bon mélange de tisane. Il jugea bon de le garder chez lui sous le plafond de l’école, sa résidence principale et le soigna pendant deux semaines en lui administrant la préparation de sa dose selon le mode d’emploi : matin, midi et soir.

Durant son séjour, ils mangeaient ses provisions de noix, de champignons et d’insectes. A son départ, il lui remit encore des graines de pin et des chenilles à emporter. Ils sortirent et partirent dire au revoir à l’Érable avant de prendre la route du Parc des pins.

Heureux et comblés de joie, ils s’embrassèrent sautillant des pattes et des ailes pour exprimer, à la fois, leur rapprochement et leur attachement.

Depuis lors, l’Écureuil et la Corneille avaient tissé une fidèle amitié sur les branches de l’Érable sans se battre comme deux ennemis car chaque fois, ils se séparent toujours bien dans la différence de leur genre.

La couleur des poils, des plumes et de la peau ne peut pas être un obstacle pour l’amitié et la compagnie dans le monde des êtres vivants.

© Bernard NKOUNKOU

Hommage: Martine Aubry dit son « amitié » à Ségolène Royal

octobre 10, 2011

PARIS (Reuters) – Martine Aubry a rendu hommage lundi à Ségolène Royal, candidate malheureuse de la primaire socialiste, dont les idées valent selon elle davantage que son score jugé décevant de dimanche.

La maire de Lille, qui est qualifiée pour le second tour, a dit avoir été émue par la candidate du PS à la présidentielle de 2007, en pleurs après être arrivée quatrième à la primaire avec environ 7% des voix.

« Je suis passée voir Ségolène Royal pour lui faire un signe d’amitié parce que je pense que c’est une femme qui continuera à compter », a dit Martine Aubry sur TF1.

« L’importance dans les idées qu’elle apporte est plus grande que le score qu’elle a fait hier soir », a estimé la maire de Lille. « J’ai été émue moi-même par les résultats parce que je pense qu’elle a été notre candidate et qu’elle a beaucoup apporté à la gauche. »

Martine Aubry a eu des divergences dans le passé avec la présidente de la région Poitou-Charentes, notamment lors du combat pour la tête du PS au congrès de Reims en novembre 2008, remporté d’un cheveu par la maire de Lille.

« Elle nous a parfois bousculés, on était parfois en désaccord mais c’est une femme de courage comme les femmes en général en politique, et aujourd’hui on a besoin de courage », a dit la première secrétaire du PS – en retrait de son poste le temps de la primaire.

« Beaucoup de ce qu’elle porte, je le porte aussi », a-t-elle conclu.

Invité sur France 3, François Hollande, favori de la primaire et ancien compagnon de Ségolène Royal, a parlé d’un « moment difficile » pour la mère de ses quatre enfants.

« Là, on peut admettre qu’il y ait un moment de très grande émotion après ce qu’avait été sa campagne de 2007 mais en 2012 les Français, dans cette primaire, ont voulu renouveler », a-t-il dit.

Reuters par Jean-Baptiste Vey

Zara Phillips: les larmes poignantes de la jeune mariée

août 9, 2011

Après son mariage avec le rugbyman Mike Tindall célébré le 30 juillet à Canongate Kirk puis à la résidence Holyroodhouse de la reine Elizabeth II, Zara Phillips n’a pas tardé à se remettre en selle, au figuré comme – surtout – au propre.

Malgré une nuit de fête survoltée et un lendemain encore animé, la Royale Rebelle désormais rangée réapparaissait dès le 2 août, telle qu’on la connaissait avant qu’elle devienne Mme Mike Tindall et telle qu’elle le sera encore : en tenue d’équitation, auprès de ses amis équidés. Entourée de jeunes mannequins dont ses demoiselles d’honneur Nell Maude, 11 ans, et Jazz Jocelyn, 8 ans, Zara Phillips lançait alors sa première collection de vêtements d’équitation à destination des enfants, ZP 176 Kids, à Manor Farm, dans le Gloucestershire où elle réside ainsi que toute sa famille.

Mais jouer les businesswomen ou les ambassadrices n’est pas la vraie vie de Zara Phillips. Rien ne peut surclasser son amour de la vie nature et sa passion immodérée pour les chevaux (« ma vie, c’est monter à cheval », assénait-elle d’ailleurs à cette occasion). Et le sourire éclatant qu’elle affichait alors a laissé place à des larmes bouleversantes, dimanche 7 août, au moment de laisser partir à la retraite son loyal compagnon, Toytown. Un moment déchirant dans la vie d’un cavalier que celui de la retraite bien méritée de sa monture…

La rebelle et la bête, quelle histoire d’amour !

Malgré ses efforts pour contenir son émotion, Zara Phillips n’a pu retenir ses larmes ni masquer son intense émotion, dimanche à Gatcombe, après un ultime baroud d’honneur sur Toytown, le cheval sur lequel elle était devenu championne d’Europe en 2005 et championne du monde en 2006 d’eventing (dressage, cross-country, saut d’obstacles) à Aachen. L’apogée. L’histoire d’amour entre la petite-fille de sa majesté la reine, née en 1981, et le magnifique hongre alezan, né en 1992, avait débuté en 1999, lorsque Zara Phillips, qui avait flashé sur lui lors d’une compétition, l’avait acquis, quelques mois après que son père Mark Phillips l’avait lui-même découvert au cours d’une leçon donnée par le précédent propriétaire. Pourtant pas prédisposé à briller en eventing, Toytown, affectueusement surnommé Noddy, deviendra pourtant une étoile du genre avec Zara Phillips, totalisant 1 421 points au cours de sa carrière britannique. Sous la houlette du père de Zara, Mark Phillips, en matière de jumping, et de la coach Sandy Pflueger en dressage, le tandem s’illustra pour la première fois en 2002, avec le titre de Meilleur jeune aux Bramham Horse Trials, bientôt suivi d’une médaille d’argent aux championnats d’Europe des jeunes cavaliers, la même année. Sur la scène pro, ils firent une entrée remarquable et remarquée en 2003, manquant de peu la victoire finale aux Burghley Horse Trials. Seul regret à avoir : Zara et Toytown, qui avaient en commun leur caractère affirmé et volontiers rebelle, n’ont jamais pu disputer les Jeux Olympiques ensemble, leur participation en 2004 et en 2008 ayant à chaque fois été contrariée par une blessure.

Zara Phillips avait eu beau annoncé à l’avance leur dernière sortie, le moment venu, elle n’en fut pas moins submergée par l’émotion, quelques minutes après 13h45, dimanche en clôture du British Festival of Eventing à Gatcombe Park. Après avoir paradé pour la dernière fois, Toytown, 18 ans, va savourer paisiblement ses vieux jours dans la campagne du Gloucestershire, au Gatcombe Estate. Zara a déclaré : « Ça va être difficile. C’est la fin d’une époque. C’était le cheval de toute une vie, pour moi. On a grandi ensemble, on a progressé ensemble, tout semblait aller facilement pour nous. Son manière de bouger, son tempérament, tout concourait à en faire le cheval complet. Je ne pense pas que je trouverai jamais un cheval tel que lui, mais j’espère que j’en trouverai d’autres qui sauront atteindre son niveau. »

Dimanche 7 août, Zara Phillips pouvait compter sur les siens pour la réconforter et sécher ses pleurs : son époux Mike Tindall, capitaine de l’équipe anglaise de rugby, en pleine préparation du Mondial 2011 mais toujours disponible pour sa belle, lui qui a vu au fil des dernières années le lien fort entre la cavalière et sa monture, sa mère la princesse Anne, son père le capitaine Mark Phillips, ou encore son frère aîné Peter Phillips, venu avec son épouse Autumn et leur bébé de quelques mois, Savannah, premier arrière-petit-enfant de la reine. L’ovation du public, elle, était à partager avec le majestueux Toytow

Purepeople.com

Conte : La Sardine et le Silure

juillet 8, 2011

Martine la Sardine blanche du fleuve Congo vivait dans un palais majestueux au toit vert des jacinthes de bois.

Plongée dans l’ennui d’absence de loisirs, un jour elle partit se promener et rencontra aux cataractes, dans la turbulence et le tumulte des eaux, Arthur le Silure, au teint d’ébène qui jouait au cerf-volant. Elle demanda si elle pouvait se joindre à lui. Celui-ci accepta sans un brin d’hésitation. Ils s’amusèrent à pleine joie, rigolèrent en suivant le cerf-volant qui dansait aux caresses du vent. Ils se cognèrent parfois contre de petits cailloux et roulèrent sur le sable fin du fleuve. Le vent qui était au rendez-vous dans ce beau jeu du ciel redoubla de vigueur et le cerf-volant se propulsait plus haut dans les airs accompagnés de nombreux cris de salutation dans son mouvement. Pendant que les deux amis jubilaient sur le sable, le cerf-volant s’accrocha dans son voyage au sommet d’un palmier.

Martine la Sardine commençait à se lamenter pour cet espoir ludique suspendu dans les bras verts du palmier. Arthur le Silure lui rassura qu’il réussirait à descendre le jouet de son arrêt momentané. Il ramassa des cailloux et commençait à les jeter pour faire tomber le cerf-volant. Il invita aussi sa campagne à cet exercice d’adresse. Mais dans cet acte de décision, un gros caillou lancé par Arthur le Silure traversa le palmier et alla cogner un tombeau en un bruit assourdissant, rebondit et se morcela. Soudain, une fumée grise s’échappait et prenait une forme humaine dressant debout une vieille dame qui dormait depuis une éternité : c’était Bertille l’Anguille.

– Mes enfants : pourquoi aviez-vous dérangé mon sommeil ?

Ses simples paroles faisaient trembler le sable et l’herbe sauvage, produisaient un tourbillon aux alentours qui remuait fortement leurs habits et leurs cheveux tandis que les poils de leur peau se dressaient comme des aiguilles rigides.

– Mémé, Mémé ! nous n’avons pas fait exprès. On voulait tout simplement descendre notre cerf-volant par le jet des pierres c’est pourquoi maladroitement un caillou est tombé sur ta demeure. Veuille bien nous en excuser.

– Alors que puis-je faire pour vous mes petits-enfants ?

– Si tu peux nous aider à décrocher notre cerf-volant. Nous savons que tu en es capable.

– Merci de la certitude que vous reposiez sur moi.

Bertille l’Anguiille s’approcha de l’arbre, se concentra un moment, ses yeux devinrent rouges, dégageant du feu et elle retrouva les souvenirs de son vivant lorsqu’elle grimpait sur les palmiers pour aller manger les noix mûrs d’un goût exceptionnel lui donnant une peau luisante. Elle s’enroula le long du tronc, arriva au sommet et descendit le cerf-volant. Ils remercièrent Bertille l’Anguille qui regagna son tombeau pour retrouver sa paix de l’âme.

Cependant, le jouet de Martine la Sardine et d’Arthur le Silure était perforé par les aiguilles du palmier, il n’était plus bon et ne pouvait plus s’envoler. Ils le prirent, l’enroulèrent d’une pierre et le jetèrent au-dessus du fleuve Congo. Le cerf-volant s’ouvrit quand même et se déposa comme un parachute en perte de vitesse, tomba droit à la surface de l’eau.

Par ailleurs, le soleil au zénith balançait sa férule de rayons de plein fouet. Ils eurent faim et soif puis mangèrent des tiges de roseaux. Ils creusèrent des vers de terre et firent la pêche pour avoir du poisson à manger. Durant toute la partie de la pêche, seule Martine la Sardine capturait le poisson. Pourquoi? Quand ceux-ci remontaient à la surface de l’eau, au temps chaud, par la clarté rayonnante et blanchâtre de Martine, les poissons exprimaient une grande joie pour mordre son appât. Mais au moment où ils émergeaient et qu’ils découvraient la présence d’Arthur le Silure, le trouvant trop noir, ils fuyaient son approche et n’osaient pas mordre à son hameçon. Pauvre de lui ! il rentra bredouille. Un peu confus. La compagnie ne pouvait pas se limiter à l’unique gain d’une partie.

Pour le consoler, Martine l’invita chez elle dans son palais. Elle prépara le poisson. Ils mangèrent ensemble, burent du bon vin. A chaque fois, il terminait toujours goulûment sa part de nourriture. Il mangeait, mangeait, mangeait. Il ne cessait de demander à manger à Martine la Sardine. Celle-ci lui dit un moment qu’elle ne pouvait pas opérer un miracle de la multiplication de poisson.

Fâché, il saisit le couvercle, regarda et constata effectivement que plus rien n’y était, il renversa toute la marmite, brisa les verres de table, renversa les chaises puis s’en prit à Martine la Sardine qui de sa petite taille s’étant débattue mais en vain, il la mangea pour assouvir sa faim. II en raffola bestialement la chair de Martine qui lui procura un appétit supérieur.

C’est pourquoi depuis lors, le Silure quand il est dans le même étang que la sardine, finit toujours par la manger. Leur cohabitation n’est plus amicale et recommandée chez les pisciculteurs.

Le service d’un bonheur dans l’amitié peut parfois se transformer dans le malheur.

© Bernard NKOUNKOU

Bonheur de séjour à la plage

décembre 31, 2010

Ton corps vaste étendue de sable
Sur lequel je me promène à l’infini
Où chaque empreinte de ma chair
Au contact de ta voluptueuse chair
Ressemble à la belle mousse éteinte
De cette vague d’océan Atlantique
Brin de fraîcheur de ton océan corporel
Je courre derrière le ressac des vagues maritimes
Comme sur le talon de tes pas
Je tombe à la limite de l’eau
Où je rattrape ta jambe charnue
Sur laquelle je dépose la mienne au bord de l’eau
Dans une étreinte d’une belle partie d’amour
Qui se prolonge au fond de l’eau
Comme si nous étions des poissons marins
Loin des turbulences terrestres
Pour le bonheur intime de notre amitié

Bernard NKOUNKOU

Sur internet je l’ai connu

octobre 14, 2010

Sur internet je l’ai connu
Dans la confiance de l’innocence
Loin de l’instant de la méfiance
Je voulais qu’il soit mon vécu.

Refrain :
Pauvre âme de parrainage
Je l’ai sorti de son village
Accueilli à grands bras chez-moi
Pour vivre à deux sous mon toit.

Après avoir eu ses papiers
Et dans le quotidien de l’amitié
Je n’étais plus la belle à ses yeux
M’entraînant dans les prétextes fallacieux.

Et pourtant j’étais bien jeune
A notre première rencontre
J’étais pour lui comme la manne
Qui tombait dans sa vie terrestre.

Nous avons eu un bel enfant
Avant la naissance de cet innocent
Il m’a abandonné pour une pucelle
Élégante comme une libellule.

J’étais un arbre de bienveillance
Qui avait porté un beau fruit
Après la sève de sa jouissance
Que je garde avec moi sans bruit.

Bernard NKOUNKOU

Au bord du Saint Laurent

septembre 28, 2010

Me voici debout
Dans la béate contemplation
De ton corps sans vertèbres
Mouvant dans l’estuaire
Aux cotés de ta Mauricie trifluvienne
Je t’ai apporté un bouquet de soleil
Venu de mon Afrique natale
En ce temps automnal
Où ton corps arc-en-ciel
Bénéfice de mon regard
Secrète les couleurs de ta nature mirifique
Loin du fleuve Congo de mes entrailles
Où mes pas dans le sein de ton territoire
Ont trouvé la permanence de mon établissement
Je suis surpris par la couleur de ta peau
Qui draine dans le ventre de ta chair
Les richesses de ta vie aquatique
Semblable au corps de mon Congo identique
Étendu dans le bassin de son nom
Tel un pont d’amitié et de liaison.

Bernard NKOUNKOU