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France : un congolais écroué pour avoir obligé sa propre femme à faire l’amour la nuit

juillet 29, 2022
 France : un congolais écroué pour avoir obligé sa propre femme à faire l’amour la nuit

Sa femme a porté plainte contre lui pour viol et le juge a décidé de le condamner à deux ans de prison dont une ferme. Au Pays, la famille de l’homme a déclenché les hostilités contre celle de la femme et la tension est vive. En couple depuis cinq ans, les deux amoureux du quartier Kinsoudi de Brazzaville, ne s’entendaient plus et les disputes étaient récurrentes. Devant les juges, l’homme de 35 ans s’est fondu en larmes , ne pouvant admettre comment faire l’amour à sa propre femme pouvait être apprécié comme un viol. «  Mr le juge, nous sommes africains et ce que vous venez de faire ne va pas avec nous ! Cette femme, je l’ai épousé et fait venir ici en France et c’est son droit de me satisfaire »… « Vous n’êtes pas au Congo, mais en France Mr » lui a retorqué le juge.

Père de deux enfants, J.NK purge depuis quelques semaines une peine de deux ans de prison pour viol sur sa propre femme. Originaire du Congo Brazzaville, il vit en France depuis plus de huit ans et travaille comme préparateur de commande pour le compte de plusieurs agences intérim.

J.NK, selon sa version, est rentré du Congo après y avoir été contraint par la pandémie du Coronavirus de rallonger son séjour. Parti pour deux mois, en février 2020, il y est resté confiné jusqu’en juillet 2020. A son retour en France, il affirme avoir voulu profiter au maximum de son épouse, du fait qu’il lui est resté fidèle pendant son séjour au pays. Une version que la femme battait en touche.

« La première nuit, elle n’a pas voulu me donner et je l’ai un peu forcé avant qu’elle ne cède sans violence d’ailleurs…Je me souviens encore, qu’elle n’arrêtait de gémir et me demander de la rassurer de ne la pas avoir trompé au Congo. » racontait J.NK devant la salle du tribunal de Bobigny avant de poursuivre : « …Je crois qu’on l’a fait trois fois la nuit et tôt le matin, c’est elle-même qui m’en a demandé une pour la route avant d’aller au boulot, alors je ne comprends pas qu’elle m’accuse de viol ! ».

Devant la barre, son épouse lui en enfoncé, rappelant que ce n’était pas pour la première fois que son mari l’obligeait à avoir des rapports sexuels. «  Mais, tu m’as toujours dit que t’aimes bien qu’on se chamaille avant pour t’exciter non ? » a exclamé l’homme avant d’âtre rappeler à l’ordre par le juge.

Pour la femme, son mari est un violent qui n’hésite pas à la frapper quand elle refuse de le satisfaire sexuellement. «  Cette nuit, il m’a tellement brutalisé qu’à bout de force et de peur, je me suis laissé faire…Oui, on l’a fait trois fois , mon époux ne se fatigue jamais et peut même aller jusqu’à 6 coups… »

Le juge a décidé de le condamner à deux ans de prison assorti d’une interdiction de se rapprocher d’elle de moins de 500 mètres.

Avec Le Congolais .fr

Inauguration du premier pont routier entre la Russie et la Chine

juin 10, 2022
Inauguration du premier pont routier entre la Russie et la Chine
Inauguration du premier pont routier entre la Russie et la Chine© Amur region Government press service/AFP/Handout

La Russie et la Chine ont inauguré vendredi le premier pont routier entre les deux pays, reliant par-dessus le fleuve Amour les villes de Heihe (province du Heilongjiang) et Blagovechtchensk (Extrême-Orient russe).

La construction du pont était terminée depuis deux ans mais son inauguration avait été reportée en raison de la pandémie de coronavirus. Le lancement de ce projet de longue date, pour lequel le premier accord remonte à 1995, est symbolique du rapprochement et de la hausse des échanges entre les deux pays.

L’agence de presse publique russe Ria Novosti a publié une vidéo de l’inauguration de ce pont à la structure rouge et blanche, montrant le passage des premiers camions salué par des feux d’artifice.

D’une longueur d’un kilomètre et composé de seulement deux voies de circulation, le pont a coûté quelque 19 milliards de roubles (300 millions d’euros) dont 14 milliards pour la partie russe, selon les chiffres officiels.

Selon les médias russes, 630 camions, 164 autobus et 68 véhicules légers pourront emprunter chaque jour ce pont uniquement destiné au fret. Pour la population de ces deux villes d’environ 200.000 habitants, un téléphérique transfrontalier est en construction et doit être achevé en 2023.

Moscou et Pékin, qui partagent 4.250 kilomètres de frontière essentiellement sur le fleuve Amour, se sont opposés pendant plus de 30 ans sur le tracé de leur frontière dans la région.

Les échanges commerciaux sont devenus florissants depuis la normalisation des relations entre les deux géants, à la fin des années 1980, mais se sont toujours heurtés dans la région à l’insuffisance des infrastructures de transports.

Ces dernières années, un complexe d’usines a vu le jour côté russe: une usine de Gazprom, présentée comme une des plus importantes usines de traitement de gaz au monde, qui est un maillon du gazoduc russo-chinois Power of Siberia, et une usine de pétrochimie de Sibur.

En avril, la construction d’un pont ferroviaire sur le fleuve Amour reliant la Chine et la Russie a été achevée dans la République juive autonome du Birobidjan, 500 kilomètres à l’est. Il doit entrer en service en août, selon les autorités locales.

Par Le Point avec AFP

Leyla Bouzid : « Filmer le corps de l’homme arabe, quoi de plus politique ? »

juillet 14, 2021
La réalisatrice tunisienne Leyla Bouzid au festival de Cannes 2021

Avec « Une histoire d’amour et de désir », présenté en clôture de la Semaine de la critique à Cannes, la réalisatrice tunisienne s’intéresse à « la première fois », du côté masculin. Rencontre sur la Croisette.

En 2015, son premier long métrage, le trépidant « À peine j’ouvre les yeux », sur le vécu de la jeunesse tunisienne lors des dernières années du règne de Ben Ali, a connu le succès en France comme en Tunisie et dans bien d’autres pays. Aujourd’hui, Leyla Bouzid vient pour la première fois au festival de Cannes pour présenter « Une Histoire d’amour et de désir ». Qui aura l’honneur d’être projeté en clôture de la Semaine de la critique, la plus ancienne des sections « parallèles » de la manifestation avec ses soixante ans d’existence.PUBLICITÉ

Ce second film de la cinéaste tunisienne, une femme qui vient de dépasser le milieu de la trentaine, que l’on pourrait croire frêle mais dont l’énergie et la détermination en imposent, ne risque pas de passer inaperçu. Car le moins que l’on puisse dire, c’est que son auteure n’a pas eu peur de s’attaquer à un sujet rarement abordé au cinéma en général et dans les cinématographies arabes en particulier. Les spectateurs pourront s’en rendre compte en France début septembre et en Tunisie à l’automne, date prévue de sa sortie en salles.

Le film raconte en effet comment un jeune homme, l’étudiant français d’origine algérienne Ahmed, est attiré par une jeune femme, la Tunisienne Farah, juste arrivée à Paris. Tous deux fréquentent les bancs de la Sorbonne où ils ont choisi, elle volontairement et lui par erreur, un cours de littérature arabe qui se trouve consacré aux écrits érotiques du XIIe siècle. Comme son titre ne le cache pas, le récit convoque largement autant le désir que l’amour éprouvés par les deux tourtereaux et ne tente pas d’esquiver la rencontre des corps. Qui ne se produit pas très rapidement puisque le timide Ahmed, déjà choqué au début par ce qu’on lui enseigne, fait tout pour tenir à distance une envie de passer à l’acte qu’il pense interdite par sa culture malgré les encouragements de celle qu’il convoite, une femme libérée.

La fragilité des hommes, leur difficulté à affronter « la première fois » en matière sexuelle, voilà un sujet peu traité sur les écrans. A fortiori par une femme cinéaste qui réussit à opposer au fameux « male gaze » (regard masculin) sur la sexualité féminine, un classique dans le septième art, une sorte de « female gaze » sur la sexualité et le désir masculins. Mais le film, jamais vulgaire, jamais simpliste, permet de croiser d’autres thèmes. En témoignent les réponses à nos questions de Leyla Bouzid, rencontrée au bord de l’eau sur la Croisette à la veille de la projection « officielle » de son film.

Jeune Afrique : Le premier film sélectionné à la Mostra de Venise, le second, aujourd’hui, dans le plus grand festival de cinéma du monde, à Cannes. Un pas de plus ?

Leyla Bouzid : Il ne faut pas comparer. Cette année, à cause de la pandémie, Cannes est un festival très particulier, celui de la reprise du cinéma. Avec beaucoup plus de films que d’habitude. Et une grande attente de la part des réalisateurs. Pour ma part, le film aurait pu être prêt, même si cela aurait supposé de le terminer dans un délai très, très court, pour Cannes 2020, si le festival avait eu lieu. Et donc pour Venise 2020. Mais j’ai décidé d’attendre. Ce film a été tourné en France et son contenu, la résonance de son sujet, ont à voir avec ce qui se passe dans la société française. Donc j’avais envie que sa première projection se passe dans un festival français. Et Cannes, avec son aura, avec la présence massive des médias français, était évidemment l’idéal. Mais Venise, qui a été un tremplin pour « À peine j’ouvre les yeux », a été une expérience très belle.

C’EST JUSTEMENT LE FAIT DE POUVOIR FAIRE CE QUE JE VOULAIS QUI COMPTAIT

On dit souvent qu’on est surtout attendu au tournant avec le second film. Plus question d’indulgence, surtout si le premier a eu du succès. De quoi vous inquiéter ?

Je me suis surtout beaucoup interrogée au tout début de l’écriture du projet : est-ce que les Tunisiens allaient me reprocher de faire un film qui se passe en France, et en langue française ? Par ailleurs, d’aucuns avaient l’air de penser que proposer un portrait intime d’un jeune homme maghrébin après mon premier film, cela manquait d’ampleur. Ces réactions ne m’ont pas paru justifiées. De toute façon, le succès d’ »À peine j’ouvre les yeux » n’avait pas été immense. Le résultat – 100 000 entrées en France, 50 000 en Tunisie, une sortie dans une vingtaine de territoires, 45 prix gagnés ici et là – n’était pas écrasant. Mais c’était une belle carte de visite, qui a permis que l’on s’intéresse à la suite et qu’on la finance. Alors, même si certains se sont dit : « Quoi ! elle peut faire ce qu’elle veut et elle fait ça ! », c’est justement le fait de pouvoir faire ce que je voulais qui comptait.

Était-il nécessaire pour vous de faire un film très différent du premier, aussi bien s’agissant du sujet – la Sorbonne, la littérature du XIIe siècle, on est loin de la jeunesse survoltée sous Ben Ali – que la façon de le traiter, beaucoup plus sage, y compris d’un point de vue esthétique ?

Il s’agit quand même, dans les deux cas, d’un récit d’émancipation. Mais j’avais en effet conscience de devoir aller, avec ce film très différent, vers une mise en scène plus formelle, plus esthétique, pour raconter l’histoire de ce jeune garçon. Dans « À peine j’ouvre les yeux », le film déployait une énergie très forte, celle de la jeunesse, là, ce qu’il y avait à déployer, c’était la sensualité. Donc plus de caméra à l’épaule, mais un cinéma autre, avec un travail plus important sur la couleur, et surtout sur la musique puisque j’ai fait là appel à une musique originale.

Une musique surprenante, très contemporaine…

L’idée de cette musique instrumentale, parfois dissonante, était très présente, je ne sais pas pourquoi, dans ma tête. J’avais demandé, au départ, à un ami saxophoniste un morceau particulier qu’on devait entendre quand les personnages se croisent dans la rue. Ce morceau, qu’on entend dans le film, m’a saisie, il m’a semblé être comme une voix d’Ahmed, quelque chose qui émanerait de lui. Alors j’ai voulu qu’on le décline pour créer une bande originale et cela a été très fructueux : j’ai l’impression que la musique est une sorte de double d’Ahmed, l’expression de son intériorité. Je ne sais pas si lui écouterait cette musique, mais en tout cas elle parle de lui.

J’AI ENVIE D’INVITER CES JEUNES-LÀ À L’AMOUR ET AU DÉSIR

Autre grande différence avec le premier film, il n’est pas question de politique…

Oui … et non. L’ancrage politique d’ »À peine j’ouvre les yeux » était direct puisqu’on évoquait les années Ben Ali. Et j’avais écrit ce film à la fin de mes études, habitée par l’énergie de la révolution de 2011. Avec l’envie de filmer une Tunisie qui n’avait guère été représentée, celle des dernières années avant cette révolution. Là je filme autre chose, un garçon qui s’éveille à l’amour et au désir. Et je pense en vérité que c’est encore plus politique – filmer est d’ailleurs toujours politique. Filmer le corps de l’homme dit arabe, le désir d’un jeune homme certes français mais qui se revendique d’origine maghrébine, de cette culture, quoi de plus politique? J’ai envie d’inviter ces jeunes-là à l’amour et au désir.

Vous dites : un film sur l’émancipation sensuelle d’un jeune homme. Mais il y a deux personnages principaux. Et le plus fort, celui qui permet cette émancipation, c’est Farah, la femme. En le caricaturant, on pourrait résumer le film ainsi : une heure et demi pour voir une femme décoincer un homme arabe…

Si on considère l’intérêt porté aux personnages, la mise en scène, on est en permanence avec Ahmed, qui est de tous les plans. On n’est jamais dans le point de vue de Farah. Même si celle-ci joue un rôle moteur, c’est Ahmed qui porte la problématique du film. Et si vous voulez résumer le film comme vous le faites, pourquoi pas. Mais en fait, je crois que ce n’est pas seulement Farah en tant que femme qui fait évoluer Ahmed, c’est aussi grâce à des textes, ceux de la littérature, grâce à sa découverte de la langue arabe à laquelle il va avoir accès en demandant à son père de lui traduire un poème. L’éducation sentimentale et charnelle d’Ahmed ne passe donc pas que par Farah, cette tunisienne belle, intimidante et sensuelle.

JE VOULAIS FILMER LA BANLIEUE COMME UN SIMPLE LIEU D’HABITATION, UN LIEU NON CONFLICTUEL, UN REFUGE POUR AHMED

La très libre Farah, est-ce Leyla Bouzid ? On se pose d’autant plus la question que dans votre premier film, il y avait également une Farah…

On m’a plusieurs fois posé la question. Même ma mère m’a demandé si je mettais au monde une fille, si je comptais l’appeler Farah. Mais non, ce n’est pas un prénom particulier pour moi. Si ce n’est que Farah, cela veut dire joie et cela correspond au personnage dans mes deux films. Alors, s’agit-il quand même d’une sorte d’alter ego ? Possible, mais ce n’est pas moi. J’aurais peut-être voulu être comme cela, mais je ne suis pas aussi fonceuse. Et je n’ai pas rencontré d’Ahmed au cours de ma vie.

Leyla Bouzid (au centre) reçoit le prix Muhr lors de la cérémonie de clôture du festival du film international de Dubaï, le 16 décembre 2015

La part d’autobiographie est-elle donc très réduite, contrairement à ce qu’on pourrait imaginer ?

En effet. Même si je me suis inspirée de moments de ma vie. J’ai commencé par des études à la Sorbonne, j’ai rencontré beaucoup d’amis d’origine algérienne, et nombreux étaient ceux qui étaient timides. Mais sans que cela implique des relations amoureuses. Cela m’a surtout permis de me documenter, notamment sur les questions liées à l’identité maghrébine. Mais, même au-delà de la culture arabe, je voulais m’intéresser aux premiers émois d’un garçon, à cette « première fois » qui ne va pas de soi pour tant de jeunes hommes, un sujet très peu représenté au cinéma. Ou alors seulement sous forme de comédie, genre « 40 ans et toujours puceau ». Alors même que le thème de la virginité féminine a été rabâché avec tout son lot de clichés. La fragilité masculine, la difficulté des hommes à répondre à leur assignation à la virilité, à être des moteurs dans les relations amoureuses, leur non-certitude par rapport aux émotions, il me semblait important d’en rendre compte.

Même si Ahmed habite chez ses parents algériens hors de Paris, on a l’impression de voir une sorte d’anti-film de banlieue au sens habituel du terme. Une volonté de se démarquer du genre ?

Je voulais filmer la banlieue comme un simple lieu d’habitation, un lieu non conflictuel, qui est un refuge pour Ahmed. Notamment en la filmant avec une caméra qui est posée, avec des travellings, que ce soit à l’extérieur ou dans l’espace de la maison. Car ce lieu ne charrie pas de grandes interrogations pour le personnage, c’est à Paris qu’il n’est pas à l’aise, qu’il cherche sa place, qu’il est fébrile.

Une opposition Paris-Banlieue. Il y a aussi une opposition France-Tunisie : paradoxalement, c’est la Tunisienne à peine arrivée du Maghreb qui est libérée et le Français, le Franco-Algérien, qui ne l’est pas du tout. Une façon d’aller à l’inverse de l’idée reçue à ce sujet ?

Je voulais montrer le fossé qui existe entre ces deux types de personnages. Ceux qui arrivent de Tunisie pour poursuivre leurs études en France sont probablement d’une classe sociale un peu bourgeoise, ou en tout cas de la classe moyenne supérieure. Ils n’ont pas de problèmes d’identité. Et ils se trouvent en face de ceux qu’on appelle les deuxième ou troisième génération d’origine maghrébine, coupés malgré eux de la culture arabe, dont l’identité s’est fabriquée, le plus souvent en opposition, même pas au sein de la famille mais au lycée et dans le climat qui règne en France autour de l’identité arabe. Du coup, la façon dont ces Français d’origine maghrébine revendiquent leur identité ne correspond pas du tout à ce que vit la jeunesse arabe dans les pays arabes.

Un problème d’identité, sur fond d’ignorance mémorielle comme le soulignait le rapport Stora, difficile à surmonter, donc ? Surtout pour un jeune homme d’origine algérienne ?

On m’a demandé pourquoi je n’avais pas choisi un Tunisien pour le rôle du jeune homme. Il fallait en effet qu’Ahmed soit d’origine algérienne et non pas tunisienne. L’Algérie et la France portent en elles une histoire plus douloureuse et plus complexe. De plus, avec les années noires, les personnes immigrées venues d’Algérie ont été souvent complètement coupées de leur pays d’origine, au point de ne plus vouloir jamais y retourner, comme le père d’Ahmed. D’où des problèmes de transmission, une absence de mémoire, de discours sur ce qui s’est passé. Ce qui rejoint effectivement la problématique du rapport Stora. Quand je suis arrivé en France, j’ai découvert qu’on n’étudiait quasiment pas, ou très, très peu, la période la colonisation dans les cours d’histoire. Alors qu’en Tunisie, c’est pendant trois ans au programme. Je ne vois pas comment on pourrait résoudre en France les problèmes liés aux immigrations africaines si on continue à ignorer tout un pan de l’histoire. La guerre d’Algérie, bien sûr, mais aussi tout le reste doit être mis au programme, pendant au moins une année.

JE CRAIGNAIS QUE L’ON M’ACCUSE DE TRAHISON AVEC CE FILM

Votre film, construit autour de la sensualité mais qui évoque et montre aussi des rapports charnels et en particulier le corps des hommes, pourra-t-il être vu en Tunisie et dans le monde arabe sans susciter de polémiques ?

Je n’en sais rien. J’ai simplement essayé d’aller au plus juste, et au plus près de mon sujet. Sans aucune volonté de provoquer. Et au cœur du film, il y a surtout cette culture arabe du moyen-âge qui est une culture de la sensualité. Le distributeur tunisien qui a déjà vu le film avec son équipe et quelques autres m’a paru enthousiaste, sans s’interroger outre-mesure. Et tous m’ont dit que mon film était extrêmement tunisien. Ce qui m’a fait très plaisir puisque je craignais, je vous l’ai dit, qu’on m’accuse de trahison avec ce film.

Un film, surtout avec le personnage de Farah, qui participe d’un combat féministe à l’heure de Me too ?

En fait, il y a quelque chose de marrant à ce sujet. Dès mes premiers courts métrages, pendant les débats, on me disait toujours : « Leyla Bouzid, vous êtes féministe ! » Mais c’était alors sinon une insulte, du moins un mot réducteur et en quelque sorte une accusation. Aujourd’hui, c’est le contraire. On ne peut plus ne pas être féministe, il faut le revendiquer. Dans les deux cas, ce n’est pas ma manière d’aborder les choses. J’essaye, je viens de le dire, d’être simplement au plus juste vis à vis du sujet que je veux aborder au cinéma. D’échapper aux clichés. La revendication féministe, je ne sais pas trop quoi en faire en fin de compte.

Vous faites un film qui prône une certaine libération des mœurs alors même que cela ne semble pas être ce qui a le vent en poupe dans le monde arabe où l’influence des islamistes ne se dément pas…

Peut-être. Mais moi, notamment en accompagnant la sortie d’« À peine j’ouvre les yeux », je me suis rendue compte que je ne parlais pas seulement dans ce film de la jeunesse tunisienne énergique et qui veut s’émanciper. En Égypte, au Liban et ailleurs, j’ai vu des jeunes qui sont eux aussi dans la modernité, très connectés. Seulement, dans les pays arabes, ces jeunes, contrairement à ceux qui prônent l’autre dynamique, n’ont pas la parole.

Faudra-t-il encore attendre six ans pour voir votre prochain film ?

J’ai cette fois un projet assez avancé, une histoire qui se passera en Tunisie, à Sousse. Un sujet plus frontalement politique et différent des deux premiers. Il n’y aura pas de femme dans l’histoire ! (rire) Tout devrait aller cette fois plus vite, le film existera si tout va bien d’ici à deux ou trois ans. Depuis la sortie de mon premier film, il y a eu la pandémie qui m’a fait perdre un an et puis j’ai été maman. Un vrai problème pour une femme réalisatrice. Ce qui heureusement n’a fait que ralentir les choses, sans les arrêter comme cela aurait pu être le cas.

Avec Jeune Afrique Renaud de Rochebrune

Paris : Arrivée du Congo, une maman détourne le mari blanc de sa propre fille l’ayant fait venir

février 19, 2021

Visiblement en Europe, on ne sait plus d’où peut surgir le danger ! Une maman Congolais fraîchement arrivée du pays n’a pas eu de remord à détourner le mari blanc de sa propre fille qui l’a fait venir en plus. Boucharde, elle accuse même sa fille de s’être mis en couple avec un vieux blanc au lieu de se trouver un jeune de son âge. Le vieux blanc ne jure que par son ex belle-mère devenue son grand amour et ne veut plus rien savoir de sa fille. Une main noire qui divise la famille restée au pays.

Quand elle a pris la décision de faire venir sa maman en France, Régine M ne s’est jamais imaginé qu’elle pouvait devenir son cauchemar. C’est l’amour d’une fille pour sa mère veuve vivant dans un pays de merde qui l’a plus guidé. En complicité avec son époux français, elle a entrepris les démarches administratives ayant permis à sa maman d’obtenir un visa long séjour au consulat de France au Congo.

Des années plus tôt, alors qu’elle était encore étudiante à Dakar au Sénégal, Régine M a fait la connaissance de Xavier L, un quinquagénaire à l’époque en poste comme consultant. C’est d’ailleurs lui qui a pris la relève dans le financement des études de Régine. Le couple va s’installer deux ans plus tard dans la région parisienne ( Val d’Oise )

Âgée de 27 ans aujourd’hui, Régine en avait 22 quand elle a connu Xavier qui est âgé actuellement de 62 ans. Après avoir fait venir son jeune frère, Régine l’a fait aussi avec sa maman après la mort de son père il y a deux ans.

Une fois arrivée en France et dans le pavillon de sa fille, la maman s’est vite rendu compte d’attirer son beau-fils blanc qui parait-il ne cessait de vanter son physique et sa beauté. Le tout s’est joué pendant les absences de sa fille. Le blanc se plaignait du manque d’attention de Régine et confiait leurs intimités à sa belle-mère. Des confessions qui se sont transformées en attirance et amour entre la belle-mère et le beau-fils.

Les deux amoureux ont caché leur relation pendant plus de six mois avant de la rendre public. Sans froid aux yeux, les deux ont fait asseoir Régine pour l’annoncer la mauvaise nouvelle à laquelle elle mettra du temps à réaliser. Xavier le blanc ne s’est pas gêné de dire se sentir beaucoup mieux avec la maman qui est de sa génération.

Traitée de sorcière par le reste de la famille, la maman de Régine a assumé son choix et a dit être heureuse avec Xavier. Au Congo, on lui a promis tous les malheurs du monde. Régine a demandé un congé à l’hôpital où elle travaille et s’est réfugiée à Rennes chez sa tante paternelle.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Sur la branche de l’amour

août 1, 2020

 

Je suis perché sur la branche de l’amour

En te cherchant chaque nuit et chaque jour

Le regard triste comme une colombe mouillée

Voulant de toi que pour mieux se réchauffer

 

Égarée en route en criant ton nom

Malgré le rendez-vous dans ta maison

Je me suis retrouvée face à ta porte fermée

Tu étais injoignable comme un pigeon émigré

 

Comme une Madinina des tropiques

Debout sur le sol arable de Martinique

J’aimerais te partager mes émotions

Dans la tonalité amoureuse de ma dévotion

 

Bernard NKOUNKOU

 

Les yeux de mon cœur

juillet 31, 2020

 

Les yeux de mon jeune cœur

Versent des torrents de pleurs

Pour tes semences d’amour

Arrachées dans ma petite cour

 

Quand tu m’appelles au téléphone

Je sens dans ta voix monotone

L’absence de chaleur quotidienne

Signe de ta trahison diluvienne

 

Depuis un laps de temps

Tu es devenu monsieur raison

Qui trouve des échappatoires

De bon menteur sur son perchoir

 

Bernard NKOUNKOU

 

Monica Bellucci en couple avec un homme de 20 ns ? Son étonnante réponse

juillet 7, 2018

L’actrice italienne s’est confiée au magazine Elle

 

Cette semaine, Monica Bellucci fait la couverture du magazine Elle, auquel elle a accordé un long entretien. Elle revient, entre autres, sur sa vision du couple et de l’amour, se confiant notamment sur son incapacité à être en couple avec un homme beaucoup plus jeune qu’elle.

C’est à Lisbonne, où elle a acheté un appartement en 2016 dans le quartier du Bairro do Castelo, que l’actrice italienne a reçu l’équipe du magazine. Une ville pittoresque qui correspond, comme elle aime le dire, à sa “personnalité de gamine venue d’Ombrie qui a fait dix fois le tour du monde”.

Divorcée de Vincent Cassel depuis 2013, Monica Bellucci n’a pas tiré une croix sur l’amour. À 53 ans, l’ancienne James Bond Girl a simplement “envie de douceur et de paix”, confie-t-elle. Même si elle avoue qu’une autre partie d’elle “est encore passionnelle et sulfureuse. Sinon c’est la mort”. Sulfureuse au point de se mettre en couple avec un jeune homme de 20 ans, imitant ainsi son ex-mari qui partage la vie de la mannequin Tina Kunakey âgée de 21 ans ?

Loin de là : “je le regarderai comme fils. Il faut différencier la pulsion et la manière dont on la gère. Sinon nous ne sommes que des animaux”, explique-t-elle. Vincent Cassel appréciera même si Monica Bellucci affirme par la suite “ne porter aucun jugement moral” car “l’amour n’a pas de codes”. D’ailleurs, elle affirme ne jamais envisager “les jolies jeunes femmes” comme “des rivales”. “Au contraire, j’éprouve pour elles une infinie tendresse, je pense à mes filles et au long chemin qu’il leur reste à parcourir”. Pour l’actrice, “l’âge n’est pas une maladie, ni la fin de quoi que soit, c’est simplement la continuité d’une féminité qui s’exprime différemment”. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la sienne fait toujours des ravages.

Mais aujourd’hui, la voluptueuse brune, qui aurait retrouvé l’amour, préfère prendre de “la distance”. “Le feu est encore là mais il peut peut-être brûler ailleurs… Je pourrai m’enflammer pour un film ou pour un homme comme à 20 ans mais encore faut-il tomber sur le bon scénario” confesse-t-elle tout en discrétion.

Gala.fr par Maeva Demougeot

Congo: une petite, « amie », de Raymond Mboulou en fuite, l’accuse de se transformer en boa

mars 8, 2018

 

Le ministre de l’intérieur Raymond Zéphyrin Mboulou est accusé par l’une de ses nombreuses petites de se transformer en serpent après une relation sexuelle. Celle que nous allons appeler Angie, est en fuite après avoir assisté à cette transformation mystique. Raymond Mboulou veut sa peau pour avoir découvert son secret.

La petite Angie âgée de 24 ans avait été présentée au ministre Mboulou par une grande sœur du quartier. Et depuis, c’est le grand amour qui régnait entre elle et son ministre élu député avec 100 % des voix exprimées à Mpouya.

Angie va changer radicalement de statut social en quittant la maison parentale de Nkombo pour un appartement au plateau de 15 ans au frais de son amour du ministre. Mboulou y passe souvent des après midi où sous les effets du plaisir, il livre quelques petits secrets d’État à sa petite qu’il estime inoffensive.

Après chaque relation selon les témoignages d’Angie, Raymond Mboulou s’enfermait pendant des heures aux toilettes sous prétexte d’avoir chaque fois une communication importante avec le chef de l’État ou Jean Dominique Okemba.

Angie elle, étrangère à tout cela, restait au lit ou devant la télé au salon,le temps que son bébé Mboulou en réapparaisse.

Mais une imprudence du ministre ce jour a tout basculé. La porte de la salle de bain n’étant pas fermée, Angie l’a ouverte pour signaler à son amour qu’elle devait descendre s’acheter quelque chose chez le Wara du coin.

En ouvrant la porte, c’est un serpent Boa qu’elle a vu et non le ministre Raymond Mboulou. Sans paniquer, elle a refermé la porte, prit quelques vêtements avant de disparaître pour toujours dans la vie du ministre, qui depuis a activé tous ses réseaux pour la retrouver.

Angie a informé de la macabre découverte à celle qui lui a présenté Mboulou, la reprochant de chercher sa mort. Pourquoi Mboulou se transforme-t-il en serpent Boa juste après chaque relation sexuelle ?

En fuite, Angie,conseillée par sa famille a subi quelques séances de délivrance et lavage auprès d’un pasteur pour ne pas traîner toute la poisse mystique transmise par Mboulou.

Sacer-infos.com par Stany Franck

Stéphane Bern présente son compagnon, Lionel

août 24, 2017

Leur bonheur en une de Paris Match

Le présen­ta­teur de télé­vi­sion Stéphane Bern qui a fait son coming out dans le maga­zine Têtu en octobre 2009 présente ce jeudi en couver­ture du maga­zine Paris Match son nouveau compa­gnon Lionel.

Très discret sur sa vie privée, le présen­ta­teur de télé­vi­sion Stéphane Bern a partagé pendant plus de 10 ans sa vie avec Cyril Vergniol, déco­ra­teur d’inté­rieur à la tête de sa propre agence. Mais le 8 juillet 2017,  c’est avec un nouveau compa­gnon, Lionel, qu’il a assisté au mariage de l’adjoint d’Anne Hidalgo, Bruno Julliard avec Paul Le Goff à la mairie du 10ème arron­dis­se­ment de Paris. En couver­ture et dans les pages du maga­zine Paris Match, ce jeudi, il offi­cia­lise ainsi cette nouvelle histoire. Un geste qui a déjà été applaudi de toute part et même par l’anima­teur de télé­vi­sion et de radio Marc-Olivier Fogiel sur le réseau social Twit­ter.

Il a accueilli les jour­na­listes du maga­zines dans sa propriété du Perche, désor­mais réno­vée après trois ans de travaux de réha­bi­li­ta­tion et dont il parle comme « l’oeuvre d’une vie » : « À l’ap­proche de la cinquan­taine, j’ai eu une prise de conscience : je voulais lais­ser une trace. Je sais qu’il ne restera rien de mes émis­sions de radio, de télé, que mon nom ne dira rien aux géné­ra­tions futures. Restera l’œuvre d’une vie. Main­te­nant que les travaux sont ache­vés, j’ai très envie de profi­ter de cet endroit au maxi­mum »

Appa­rais­sant aux côtés de son compa­gnon Lionel souriant et détendu, le présen­ta­teur télé de 53 ans aborde un nouveau chapitre de sa vie, ancré à la terre et à son œuvre au travers du musée et des jardins du collège royal mili­taire de Nogent-le-Rotrou.

 

Gala.fr par Lucile Bellan

Le jour de ma libération

février 24, 2017

 

 

Je n’étais plus sûr de retrouver mes enfants

Après mon arrestation dans cette triste prison

Où je broyais du noir à vif comme un voleur

Alors que je n’étais qu’un simple défenseur

 

Heureusement que dehors tous mes collègues

Soulevèrent courageusement de hautes vagues

De contestation et protestation pour ma liberté

Acquise au prix fort de plusieurs assemblées

 

Quand libéré je suis arrivé à la maison

Je découvris sur le visage de mes enfants

Une tristesse envahissante et désolante

Que je consolais avec mes mains agissantes

 

Ma femme vint m’embrasser toute émue

Pour cette absence de ne plus s’être vu

Pendant une semaine d’incarcération

Loin de son amour et de son attention.

 

Bernard NKOUNKOU

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