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Pays-Bas : menacée, la princesse héritière Amalia ne sort que pour aller à l’université

octobre 13, 2022

La princesse Amalia (à gauche) et le roi Willem-Alexander saluent sur le balcon du palais Noordeinde à La Haye, le 20 septembre 2022. KOEN VAN WEEL / AFP

Âgée de 18 ans, la jeune femme fait l’objet de menaces qui laissent entendre une tentative d’enlèvement ou d’attentat.

La princesse héritière néerlandaise Amalia, 18 ans, est obligée d’habiter chez ses parents au lieu de son logement d’étudiante à Amsterdam en raison de menaces, et ne sort que pour aller à l’université, a fait savoir jeudi 13 octobre la famille royale.

Les mesures de sécurité autour de la princesse ont récemment été considérablement renforcées car les autorités craignent une tentative d’enlèvement ou d’attentat. La situation est «vraiment très difficile», a déclaré le roi Willem-Alexander lors d’une conférence de presse en visite d’État en Suède.

Des menaces qui ont «d’énormes conséquences»

Selon la reine Maxima, les menaces entourant la princesse – qui est en première année d’un bachelor en politique, psychologie, droit et économie (PPLE) – ont «d’énormes conséquences» sur sa vie. «Elle n’a pas quitté la maison. Cela veut dire qu’elle ne vit pas à Amsterdam, qu’elle ne peut pas vraiment sortir. Les conséquences sont très difficiles pour elle», a déclaré la reine, visiblement émue. «Ce n’est pas une vie étudiante pour elle», a ajouté le couple royal, qui vit à La Haye. Le premier ministre Mark Rutte a qualifié la situation de «terrible» et s’est dit «très inquiet», a rapporté la télévision publique néerlandaise NOS. «Je vous garantis que nos services de sécurité travaillent dur jour et nuit pour assurer sa sécurité», a déclaré sur Twitter la ministre de la Justice et de la Sécurité, Dilan Yesilgöz-Zegerius.

Le quotidien populaire néerlandais De Telegraaf avait rapporté en septembre que la sécurité avait été renforcée autour de la princesse en raison de menaces du milieu du crime qui visaient également le Premier ministre.

Par Le Figaro avec AFP

Argentine: saisie de 82 kg de cocaïne à bord d’un avion en route pour Amsterdam

janvier 15, 2020

Sept personnes ont été arrêtées et 82 kilos de cocaïne ont été saisis à bord d’un avion-cargo qui s’apprêtait à décoller de Buenos Aires avec pour destination finale Amsterdam, a indiqué mercredi une source aéroportuaire.Parmi les personnes arrêtées lors de l’opération policière effectuée mardi figurent trois membres de l’équipage de l’avion de la compagnie KLM Cargo.

Alertés par des mouvements suspects, des officiers de la douane ont réclamé le report du décollage et ont obtenu l’autorisation d’un juge pour fouiller l’appareil, selon des sources citées par la presse argentine. La drogue était dissimulée dans des boîtes en carton.

L’appareil était arrivé lundi à l’aéroport international d’Ezeiza à Buenos Aires en provenance de Sao Paulo et après une escale de quelques heures aurait dû décoller mardi pour Quito avant de se rendre à Amsterdam, sa destination finale.

Lors d’une autre opération en septembre 2019, plus de 250 kilos de cocaïne ont été saisis à l’aéroport d’Ezeiza. Selon les enquêteurs, les trafiquants projetaient d’acheminer la drogue à Madrid à bord d’un appareil de la compagnie Air Europa.

Par Le Figaro avec AFP

Pays-Bas: Deux blessés lors d’une attaque au couteau à la gare d’Amsterdam

août 31, 2018

Deux personnes ont été blessées vendredi lors d’une attaque au couteau à la gare centrale d’Amsterdam et l’assaillant présumé a été blessé par balle, a annoncé la police néerlandaise.

« La police a tiré sur un suspect suite à un incident à l’arme blanche à la gare d’Amsterdam-Central », a déclaré la police sur Twitter.

La police a précisé peu après que la gare avait été fermée et non évacuée. Seules deux voies ne sont pas accessibles aux passagers. L’évacuation totale de la gare « n’a pas été envisagée », a souligné la police.

Les deux blessés ainsi que l’assaillant présumé ont été emmenés à l’hôpital, a ajouté la police d’Amsterdam.

Le trafic des trams au départ de la gare a cependant été interrompu. Des informations plus précises ne sont pas disponibles pour l’instant, a indiqué la police.

Les circonstances du drame n’étaient pas immédiatement connues et la police s’est refusée à caractériser l’incident tout en indiquant étudier « tous les scénarios ».

Sur Twitter, la police a précisé que les motivations de l’agresseur étaient pour le moment inconnues.

« Nous enquêtons notamment sur (ses) motivations mais nous envisageons tous les scénarios », a-t-elle expliqué.

Environ 250.000 personnes se rendent chaque jour dans cette gare très fréquentée de la capitale néerlandaise, selon les statistiques fournies par le guide de voyage Amsterdam.info.

La gare se trouve dans le centre historique de la ville entouré de canaux.

Plusieurs attaques à l’arme blanche ont été perpétrées en Europe ces derniers mois.

La dernière en date a fait un mort et deux blessés graves le 23 août à Trappes dans la banlieue parisienne. Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) avait revendiqué cette attaque.

Romandie.com avec(©AFP / (31 août 2018 14h10)                                                        

Une résurgence du VIH au centre de la conférence internationale sur le sida

juillet 23, 2018

Plus d’argent, de prévention et moins de répression des populations à risque, des problématiques au menu de la Conférence internationale sur le sida qui s’ouvre à Amsterdam / © AFP/Archives / NOEL CELIS, Noel CELIS

Une résurgence du virus VIH dans certains pays du monde, induite par des lois strictes sur l’usage des drogues et imputée notamment au partage des seringues, inquiètent les membres de la conférence internationale sur le sida qui s’est ouverte lundi à Amsterdam.

Des milliers de délégués – chercheurs, militants, activistes et personnes atteintes par le virus mortel – se sont réunis pour une conférence de cinq jours, alors qu’un relâchement dans la prévention, conjugué à une baisse des financements internationaux, fait craindre un rebond de l’épidémie.

La 22ème conférence internationale sur le sida tente de mettre à profit la célébrité de certaines stars militantes, comme la gagnante de l’Eurovision 2014 Conchita Wurst, afin de soutenir les avertissements criants de nombreux experts.

La chanteuse, qui a annoncé en avril être séropositive et suivre un traitement antirétroviral, a profité de la cérémonie d’ouverture pour insister sur le fait que des millions de personnes n’ont toujours pas accès à ces médicaments vitaux.

« Combien de temps cela prendra-t-il pour que nous rendions les recherches et des thérapies abordables accessibles à chaque être humain qui en a besoin? » a-t-elle demandé.

D’autres personnalités comme le prince Harry, l’actrice Charlize Theron ou le chanteur Elton John prendront le relais de Conchita mardi.

Avec un record de 36,9 millions de personnes actuellement atteintes du VIH, les experts ont averti qu’il ne faut pas baisser la garde, malgré les progrès.

« En Europe de l’Est et en Asie centrale, le nombre de nouvelles infections a augmenté de 30% depuis 2010 », a déclaré la présidente de la Société internationale sur le sida Linda-Gail Bekker dans la capitale néerlandaise.

Il s’agit de « la seule région dans le monde où le virus VIH augmente rapidement, en grande partie à cause de la consommation de drogues injectables. »

– Trop lent –

« En dépit de toutes les avancées remarquables qui ont été réalisées, les progrès pour mettre fin au sida sont encore lents », a estimé Tedros Ghebreyesus, directeur de l’Organisation mondiale de la Santé.

M. Ghebreyesus a averti que les objectifs 2020 de l’ONU sur le VIH et le sida « ne seront pas » atteints « parce qu’il y a trop d’endroits dans le monde où les gens n’ont pas accès aux services de prévention et de traitement dont ils ont besoin. »

Principalement transmis par contact sexuel ou sanguin, le virus VIH, qui cause la maladie du sida, a infecté presque 80 millions de personnes depuis le début des années 80. Plus de 35 millions d’entre eux y ont succombé.

Le Sida / © AFP /

« Lorsque je suis née il y a 20 ans avec le virus VIH, le paysage de l’épidémie était très différent ce qu’il est aujourd’hui », a expliqué Mercy Ngulube, une jeune activiste assistant à la conférence.

« C’est tellement merveilleux de pouvoir vivre une vie dans laquelle je n’ai pas besoin de me réveiller en me demandant si nous avons des outils pour combattre le VIH. »

« Mais c’est aussi triste de vivre une vie dans laquelle je sais que nous possédons ces outils et que certaines personnes n’y ont pas accès », a-t-elle ajouté.

Selon Onusida, il manque 7 milliards de dollars par an afin que cette maladie ne soit plus une menace pour la santé publique mondiale en 2030.

– « Non » à la guerre contre les drogues –

Une cause majeure de cette résurgence sont les législations répressives concernant l’injection de drogues mises en place dans de nombreux pays, particulièrement en Europe de l’Est et en Asie centrale — y compris en Russie.

C’est pourquoi un regroupement d’associations présent à la conférence a mis en place une campagne intitulée: « Dites non à la guerre contre les drogues », détournant un célèbre slogan antidrogue américain de l’administration Reagan des années 80.

Durant la cérémonie d’ouverture, le président de l’Onusida, Michel Sidibe, a été interrompu par plusieurs femmes lors d’une protestation contre ce qu’elles appellent « la machine de la patriarchie ».

Soupçonné d’avoir protégé un de ses collègues accusé de harcèlement sexuel, M. Sidibe a refusé de démissionner la semaine dernière.

La conférence a également rendu hommage à six collègues de la Société internationale sur le sida décédés lorsque le vol de la Malaysian Airlines MH17, en chemin vers la conférence 2014 à Melbourne, a été abattu en plein vol.

« Le monde continue de demander justice pour ce qui est arrivé en ce jour terrible », a déclaré Peter Reiss, un des présidents de la conférence.

Romandie.com avec(©AFP / 23 juillet 2018 23h53)

Sans préservatif dans le quartier rouge d’Amsterdam? « Même pas pour un million! »

juillet 21, 2018

« S’il refuse de mettre un préservatif, c’est dehors ». Corps tatoué et cheveux blonds platine, Foxxy Angel avale un sandwich au chorizo avant de se rasseoir sur son fauteuil de velours rouge, derrière les vitres d’un bordel du célèbre quartier rouge d’Amsterdam.

Les rues de ce bout de centre-ville sont parsemées de rez-de-chaussée de maisons pittoresques dotés de trois vitrines, entourées d’une lumière de néon rouge. Emblématiques de la capitale des Pays-Bas, ces antres de la prostitution sortent de l’ombre la semaine prochaine avec la réception de la Conférence internationale du sida.

« Lorsque nous avons choisi Amsterdam pour accueillir la conférence, c’est assurément avec l’idée de mettre en lumière les personnes les plus vulnérables et exposées au VIH », explique Linda-Gail Bekker, présidente de la Société internationale sur le sida (IAS). « Si nous ne donnons pas d’attention à ces personnes-là, nous échouerons dans la lutte contre le sida », ajoute-t-elle à l’AFP lors d’une visite dans le quartier rouge samedi.

– Dépistage –

De derrière leur mur de verre, au détour des couloirs feutrés et des chambres sombres, les travailleuses et les travailleurs du sexe n’ont pas attendu la venue du gratin mondial de la science et de la médecine pour prendre conscience du risque que leur fait courir la pratique du « plus vieux métier du monde ».

« Je n’ai jamais de rapports sexuels sans préservatifs et je fais des dépistages quatre fois par an pour les IST (Infections sexuellement transmissibles) et le VIH », virus responsable du sida, raconte Foxxy Angel, Néerlandaise de 47 ans.

Après plus de trois décennies de recherche, le virus reste incurable et sans vaccin. Il a contaminé quelque 80 millions de personnes depuis le début de l’épidémie au début des années 1980.

Parmi ces personnes, des collègues de Foxxy Angel et d’Elsa, sa jeune voisine de vitrine. Au sein du quartier rouge, cela fait belle lurette que le sida n’est plus tabou.

« Je n’en ai pas peur du tout, certaines de mes copines sont infectées par le VIH mais elles continuent de travailler. C’est possible aujourd’hui », raconte la jeune américaine de 25 ans, faisant référence aux progrès médicaux.

La prostitution a été légalisée en 2000 aux Pays-Bas et les prostituées, enregistrées à la chambre de commerce, payent des impôts sur leur travail.

Environ 7.000 personnes travaillent dans le secteur du sexe tarifé à Amsterdam et 75% d’entre elles proviennent de pays à bas revenus, particulièrement de l’Europe de l’Est, selon la municipalité.

– Ne pas fermer les yeux –

« Mariée et polyandre », travailleuse du sexe depuis l’âge de 17 ans, Elsa occupe une vitrine le long d’un des nombreux canaux d’Amsterdam. En face d’elle, le bordel où elle a fait ses gammes depuis qu’elle a posé ses valises aux Pays-Bas, fuyant le manque de liberté qu’elle éprouvait dans l’exécution de son travail aux Etats-Unis.

Tout comme Foxxy Angel, Elsa se rend plusieurs fois par an dans un centre de dépistage financé par la commune, à deux pas de leur lieu de travail.

« Je fais très attention, j’utilise des préservatifs. Mais ces dépistages sont gratuits, donc j’en profite », confie la jeune femme, vêtue d’un haut rose et d’un legging noir.

Si les moeurs ont changé depuis l’arrivée du sida, démocratisant le préservatif jusque dans les maisons closes, les travailleurs du sexe doivent toujours garder un oeil ouvert.

« Certains hommes essaient de retirer le préservatif pendant le rapport sexuel. Lorsque cela arrive, c’est la fin du rendez-vous, immédiatement », affirme Foxxy Angel, prostituée depuis 15 ans et ancienne vendeuse dans le prêt-à-porter.

« Même pas pour un million j’accepterais cela », insiste-t-elle.

Romandie.com avec(©AFP / 21 juillet 2018 21h48)                                                        

Ceta: 8.000 manifestants à Amsterdam déclarent leur soutien à la Wallonie

octobre 22, 2016

La Haye – Quelque 8.000 manifestants à Amsterdam ont déclaré leur soutien samedi à la Wallonie, qui est pour l’instant opposée au Ceta et bloque la signature de ce traité de libre-échange entre l’UE et le Canada, ont indiqué les organisateurs.

Cette manifestation a lieu alors que le Canada a exhorté samedi l’Union européenne à finir son job sur le Ceta, au lendemain de l’échec des négociations entre la région belge de Wallonie, hostile à l’accord en l’état, et Ottawa, très déçu des atermoiements européens.

Les Wallons ont mené un bon débat de fond et ont, tout comme nous, décidé que cet accord n’était pas encore assez bon. Nous sommes reconnaissants envers les Wallons. Via leur résistance, nous pouvons continuer à plaider aussi aux Pays-Bas pour un commerce véritablement honnête et durable, a déclaré Jurjen van den Bergh, coordinateur de la coalition TTIPAlarm, cité dans un communiqué.

Rassemblés sur la Museumplein, vaste place où se trouve le célèbre Rijksmuseum, des agriculteurs, entrepreneurs, membres de syndicats, jeunes, consommateurs, scientifiques, juristes et militants pour le climat et les animaux de tout le pays ont dénoncé le Ceta, le TTIP, traité transatlantique entre les Etats-Unis et l’UE, et l’Accord sur le commerce des services (ACS ou TiSA en anglais), a précisé le communiqué.

La protestation s’est fortement développée avec 8.000 participants, après la première manifestation l’année dernière, et s’est entretemps transformée en une large résistance sociale, a précisé TTIPAlarm dans un second communiqué.

Organisateur de l’événement, TTIPAlarm rassemble notamment la centrale syndicale néerlandaise FNV, l’ONG Greenpeace, le centre de recherches Transnational Institute ainsi que l’association de défense des droits des consommateurs néerlandais Consumentenbond.

Après les discours de ces organisations, les manifestants ont défilé dans la ville, arborant les slogans Notre monde n’est pas à vendre, Notre avenir n’est pas une marchandise et Arrêtez les mauvais traités commerciaux, d’après les images diffusées sur les réseaux sociaux.

Le gouvernement néerlandais et la Commission européenne placent les intérêts des multinationales au-dessus de ceux des citoyens et de la société et c’est inacceptable! Ces accords sont une menace pour notre Etat de droit, notre santé publique et notre environnement, a déclaré M. Van den Bergh.

S’ils sont signés une fois, nous en sortirons difficilement. Nous pouvons encore les arrêter, mais cela doit être maintenant, a-t-il ajouté.

Romandie.com avec(©AFP / 22 octobre 2016 16h48)

Deux tableaux de Van Gogh retrouvés en Italie 14 ans après avoir été volés à Amsterdam

septembre 30, 2016

La Haye – Deux tableaux de Van Gogh volés en 2002 à Amsterdam, Sortie de l’église de Nuenen (1884) et Vue de la mer de Scheveningen (tempête) (1882), ont été retrouvés en Italie, a annoncé vendredi le musée Van Gogh d’Amsterdam.

Ce sont bien les véritables peintures, a déclaré, cité dans un communiqué, le conservateur qui a authentifié les tableaux à la demande du parquet italien.

D’une valeur de plusieurs millions d’euros, ces deux toiles de la première période de l’artiste avaient fait l’objet d’un avis de recherche international après avoir été dérobés le 7 décembre 2002 au musée.

Après 14 années d’errance, les deux oeuvres semblent en assez bonne condition malgré quelques détériorations, probablement en raison de conditions de transport inappropriées, a précisé le musée.

Les peintures ont été retrouvées dans la région de Naples dans le cadre d’une enquête de grande envergure sur ordre du ministère public italien, menée par une équipe spécialisée de la Guardia di Finanza, spécialisée dans la criminalité organisée.

Après autant d’années, on n’osait plus compter sur un éventuel retour, s’est félicité le directeur du musée Van Gogh Axel Rüger, présent à Naples et cité dans le communiqué.

D’après le musée Van Gogh, on ignore où se trouvaient les deux tableaux depuis le cambriolage le 7 décembre 2002. Les voleurs avaient grimpé sur le toit du musée, brisé une vitre et s’étaient emparé des deux toiles avant de prendre la fuite en descendant le long d’une corde.

La valeur historique de ces deux toiles pour la collection est immense, a souligné le musée.

Vue de la mer de Scheveningen (tempête) est la seule peinture de la collection du musée issue de la période de Van Gogh à La Haye (1881-1883). C’est l’une des deux seules vues de la mer qu’il a peintes durant ses années néerlandaises et un exemple important du style précoce de sa peinture, a précisé le musée.

Sortie de l’église de Nuenen, où officiait son père pasteur, est une petite toile que Van Gogh a peinte pour sa mère.

En 1885, après la mort de son père, Van Gogh a repris la toile et a ajouté les paroissiens au premier plan, dont des femmes avec un châle qui est porté en période de deuil, détaille le communiqué.

La date de retour à Amsterdam des oeuvres d’art reste inconnue.

Dans le coin gauche inférieur de Vue de la mer de Scheveningen (tempête), la peinture est dégradée sur une surface de cinq centimètres sur deux tandis que Sortie de l’église de Nuenen présente quelques détériorations sur la bordure de la toile.

Le musée Van Gogh, ouvert en 1973, rassemble des centaines de tableaux, dessins et esquisses du peintre, depuis sa première période néerlandaise jusqu’à sa fin tragique à Auvers-sur-Oise en 1890.

Né en 1853 à Zundert (centre) dans une famille de pasteurs et de marchands d’art, Vincent Van Gogh a peint plus de 800 oeuvres. Alors qu’il n’a réussi à vendre qu’un seul tableau de son vivant, ses toiles se négocient aujourd’hui à prix d’or.

Romandie.com avec(©AFP / 30 septembre 2016 12h21)

Une tête humaine retrouvée en face d’un bar à chicha d’Amsterdam

mars 9, 2016

Une tête humaine a été retrouvée mercredi matin à Amsterdam devant un bar à chicha associé aux milieux criminels de la capitale, a indiqué la police néerlandaise. La veille, le corps sans tête avait été retrouvé dans une voiture brûlée.

La police a indiqué avoir reçu « vers 07H00 le message qu’une tête avait été retrouvée sur l’Amstelveenseweg », à la hauteur du bar en question situé dans le sud-ouest de la ville. La tête appartiennent bien au même homme que le corps, a indiqué la police en fin de journée après avoir enquêté.

Le cadavre est celui d’un certain Nabil Amzieb, un homme de 23 ans qui était connu de la police. Il avait été retrouvé mardi dans une camionnette de couleur foncée et déclarée volée, en feu, a précisé la police amstellodamoise, qui a lancé un appel à témoins.

Selon les médias néerlandais, il pourrait s’agir d’une nouvelle phase dans la guerre que se livrent à Amsterdam plusieurs bandes criminelles, notamment impliquées dans le trafic de drogues.

Le bar à chicha de Fayrouz Lounge est connu pour être un point de chute de trafiquants de drogue et a déjà été le décor d’un assassinat en mars 2014. Plusieurs assassinats ont été perpétrés dans la ville depuis 2012 dans le cadre de ces rivalités.

Romandie.com

Un avion pour Paris évacué et fouillé à Amsterdam après des menaces

novembre 14, 2015

La Haye – Un Airbus A321 de la compagnie Air France à destination de Paris a été évacué puis fouillé samedi avant de quitter d’Amsterdam, des menaces ayant été adressées contre ce vol sur le réseau social Twitter, a annoncé la gendarmerie néerlandaise.

Le vol, dont le décollage était prévu pour 14H45 (13H45 GMT), a finalement quitté l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol vers 17H35 (16H35 GMT), rien de suspect n’ayant été trouvé à bord, a indiqué à l’AFP Dennis Muller, porte-parole de la gendarmerie néerlandaise.

Nous prenons toujours les menaces très au sérieux, et nous avons décidé ici d’évacuer les passagers et de fouiller l’appareil, avait déclaré plus tôt M. Muller, sans pour autant établir de lien avec les attentats de vendredi soir à Paris.

Le vol concerné est le vol AF1741 de la compagnie Air France, à destination de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, a confirmé la compagnie aérienne française dans un communiqué. Ce vol a fait l’objet d’une menace anonyme via Twitter, a expliqué la compagnie.

La nature des menaces n’a pas été précisée.

La compagnie Air France a été alertée via son système interne de veille des réseaux sociaux, a expliqué à l’AFP une porte-parole, qui alerte directement la direction de la sureté (de la compagnie) qui est en lien avec notre centre des opérations et qui avertit (l’aéroport d’Amsterdam) Schipol et l’équipage à bord, a-t-elle ajouté.

Romandie.com avec(©AFP / 14 novembre 2015 18h42)

Paul Kagamé à Amsterdam : « Nous refusons de vivre selon une façon dictée par d’autres »

octobre 4, 2015

Paul Kagamé au siège des Nations unies à New York, le 24 septembre 2014. © Julie Jacobson/AP/SIPA

Paul Kagamé au siège des Nations unies à New York, le 24 septembre 2014. © Julie Jacobson/AP/SIPA

Dans un discours devant la diaspora, aux Pays-Bas, le président rwandais a appelé samedi son peuple à ne pas se soucier des condamnations venues des capitales et organisations non-gouvernementales occidentales.

Meeting politique ? One man show présidentiel ? Fête patriotique destinée à séduire la diaspora ? Il y a un peu de tout cela dans « Rwanda Day », cette manifestation régulièrement organisée par Kigali à l’étranger pour rassembler les ressortissants du pays.

Ce samedi 3 octobre, l’événement se tenait à Amsterdam, aux Pays-Bas, où le président rwandais, Paul Kagamé, faisait étape pour une visite d’État – il doit rencontrer le Premier ministre Mark Rutte ainsi que le couple royal, les 5 et 6 octobre.
Et cette fois-ci, Paul Kagamé s’est surtout servi de ce rendez-vous politico-patriotique pour inciter ses compatriotes à se défier des condamnations venues de l’étranger. « Vivre selon une façon dictée par d’autres, ce n’est pas vivre pleinement », leur a-t-il dit, dans un discours sans note en kinyarwanda, devant 4000 participants (selon les chiffres fournis par les organisateurs) et retransmis en direct à la télévision rwandaise. « Évidemment, certains refusent cette logique. Mais le cœur et la majorité des Rwandais le veulent ».

La polémique du 3e mandat

Bien que Paul Kagamé n’ait jamais abordé directement la question de la réforme en cours de la Constitution, qui lui permettrait de briguer un troisième mandat, difficile de ne pas voir dans son discours plein de sous-entendus une réponse aux avertissements des Occidentaux. En juin dernier, Washington avait clairement signifié qu’il espérait « l’élection d’un nouveau dirigeant rwandais » en 2017. C’était d’ailleurs l’un des principaux messages de la récente visite du président Barack Obama en Afrique de l’Est.

« Je sais qu’il y en a beaucoup au Rwanda et ailleurs en Afrique, qui ne veulent pas définir eux-mêmes leur façon de vivre, a développé Kagamé. Mais je vais prendre un exemple : en Asie, il y a des pays qui étaient derrière nous en termes de développement dans les années 1950. Ils ont fait des pas de géant et nous ont laissé derrière […] Une des raisons de cela, c’est que nous avons attendu que d’autres définissent notre façon de vivre, et de qui nous dépendions ».

Il y a des Rwandais qui ont volé ou tué au pays. Et quand ils arrivent ici, ils disent qu’ils ont été persécutés parce qu’ils voulaient la démocratie…

Mais la défiance de Kagamé était surtout tournée envers les organisations de défense des droits de l’Homme, très critiques à l’égard du gouvernement rwandais. « Il y a des Rwandais qui ont volé ou tué au pays. Et quand ils arrivent ici, ils disent qu’ils ont été persécutés parce qu’ils voulaient la démocratie. Quand ils disent ça, quoi qu’ils aient fait, ils sont accueillis. Ces experts en démocratie sont même invités à la télévision ! […] On dit toujours : ‘au Rwanda, il n’y a pas de débat’. Mais quel débat ? Si on veut échanger sur la façon de construire le pays, c’est très bien. Mais je ne connais personne qui se nourrit de mots ».

Pendant ce temps, à l’extérieur de la gigantesque salle, plusieurs journalistes néerlandais s’indignaient d’avoir été interdit d’accès par des services de sécurité à cran – une manifestation hostile au président rwandais se déroulait à l’extérieur. « Les ennemis du Rwanda ne sont pas les bienvenus au Rwanda Day », répondait, sur Twitter, l’association mondiale de la diaspora rwandaise – co-organisatrice de l’événement.

Paul Kagamé a en revanche pris son temps pour étudier deux questions mettant en cause son ministre de l’Éducation (sur le retard de paiement de bourses à l’étranger) et son ministre de la Jeunesse et des Nouvelles technologies (sur la cherté de l’hébergement des données informatique au Rwanda). Appelés à s’expliquer publiquement, les deux membres du gouvernement ont été interrompus à plusieurs réprise par un Paul Kagamé insatisfait de leurs réponses. Une manière assez claire de rappeler à tous, si besoin, qui est le vrai patron.