Arrivée la veille au village Ekongo, dans la sous-préfecture de Tchikapika (département de la Cuvette), la dépouille mortelle de l’ancien directeur général de la sécurité présidentielle, le général de division, Blaise Adoua, a été inhumée le 25 avril 2013 sur la terre de ses ancêtres.
Dans l’évangile qui a porté sur le livre de Jean (11 : 17-27), les responsables de l’église catholique ont prêché la résurrection, la foi en Jésus Christ et l’amour du prochain. Pour ces hommes de Dieu, «il nous faut passer par la mort pour entrer dans la vie éternelle».
Selon eux, Blaise Adoua a vécu dans l’amour de Dieu et du prochain. Il était aimé de sa famille, de ses amis et des personnes hors de sa famille. Conseiller spécial du chef de l’Etat, Blaise Adoua a consacré sa vie à la nation dans la fidélité au président de la République.
L’ancien enfant de troupe (AET) « Déblé », un bienfaiteur
L’évêque d’Owando a estimé que cette disparition devrait inciter les uns à aimer les autres et à faire du bien. «Si vous pensez que quelqu’un a fait du mal à votre frère, laissez-le écoper du sort de Dieu ; parce que tout homme est mortel et personne ne restera éternelle sur terre. Que la paix nous unisse grâce à la mort de ce général que nous aimions, que nous essayions de travailler comme lui, d’aimer comme il a aimé pour qu’un jour nous nous retrouvions tous auprès de Dieu», a-t-il dit.
Le petit village Ekongo a été pris d’assaut par de nombreuses délégations venues de Brazzaville et d’ailleurs dire au revoir à Blaise Adoua. Plusieurs ensembles traditionnels et tradi modernes ont rythmé la partie grâce à leurs danses et sonorités originelles.
Congo-site.com par Christian Brice Elion