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Guinée : un ancien ministre tué par balles en pleine rue à Conakry

février 8, 2015

Thierno Aliou Diaouné n'est pas arrivé à l'hôpital à temps, il avait 54 ans.
Thierno Aliou Diaouné n’est pas arrivé à l’hôpital à temps, il avait 54 ans. © DR

Thierno Aliou Diaouné, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports du gouvernement de transition de 2010, a été abattu par des inconnus vendredi soir à Conakry. Les motifs du crime ne sont pas encore connus.

Aux environs de 21h, vendredi 6 février, Thierno Aliou Diaouné, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports Jean-Marie Doré pendant le gouvernement de transition de 2010, a été tué dans son véhicule Land Cruiser par des inconnus, en haute banlieue de Conakry. Âgé de 54 ans, il travaillait au PNUD en tant que responsable du Fonds de consolidation de la paix la victime. Son véhicule a été emporté par les assassins.

Aboubacar Camara témoigne : « J’étais au bord de la route avec mes amis, quand on a vu une belle voiture blanche se garer. On a entendu des disputes dans le véhicule pendant près de cinq minutes. Il y a eu un premier tir. Deux minutes après, ils l’ont fait descendre de la voiture et ont tiré deux fois sur lui. Puis, ils ont tiré une quatrième balle en l’air. Après, ils ont démarré et commencé à rouler lentement…Quand on s’est approché, on a trouvé le monsieur par terre. Il disait : ‘sauvez-moi, amenez-moi à l’hôpital' ».

Mais la victime, dont le bras droit et les jambes ont été touchés par les tirs, décédera cinq minutes après son arrivée aux urgences, ayant perdu trop de sang. Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Dixinn, Sidy Souleymane N’Diaye, a été chargé de l’enquête. Sur instruction du ministre de la Justice, le médecin légiste de l’hôpital en mission à l’intérieur du pays a été rappelé d’urgence à Conakry. Le garde des Sceaux, Me Cheik Sako, assure que justice sera rendue : « L’enquête va se poursuivre. Les premières auditions ont été faites avec les témoins oculaires qui étaient sur place. Il faudrait que les services de sécurité jouent leur rôle…C’est un ancien ministre, qui travaillait pour les Nations unies dans le cadre de la réconciliation nationale. L’État jouera son rôle, on ira jusqu’au bout ».

Jeuneafrique.com par Diawo Barry, à Conakry

Québec: Boisclair demande l’appui de la population

septembre 26, 2013
André Boisclair

André Boisclair

Le délégué général du Québec à New York, André Boisclair, lance une pétition en ligne pour réclamer le soutien du public face aux allégations de la Coalition avenir Québec.

Le porte-parole de la CAQ en matière de Sécurité publique, Jacques Duchesneau, reproche à l’ancien ministre péquiste des Affaires municipales d’avoir promis une subvention de 2,5 millions de dollars à son ami Paul Sauvé, un entrepreneur qui a témoigné à ce sujet devant la commission Charbonneau. Jacques Duchesneau se demande même s’il y a un lien entre cette subvention à Paul Sauvé et l’admission par André Boisclair qu’il a déjà consommé de la cocaïne.

« La lettre transmise au révérend Arlen Bonnar en date du 10 avril 2003 rend admissible l’aide financière pour la mise en valeur de l’église St-James sous réserve de l’obtention, par l’Assemblée nationale, des crédits nécessaires. Cette aide offerte s’inscrivait dans la continuité d’une première phase de mise en valeur de l’église, amorcée en 2001, dans le cadre du programme d’infrastructure Québec-Municipalités », précise M. Boisclair dans la lettre d’appui publiée en ligne.

André Boisclair ajoute qu’il connaît Paul Sauvé depuis des années et que ce dernier a participé à des activités de financement : « À cet égard, à ma connaissance, le cadre juridique en vigueur a été scrupuleusement respecté ».

Le délégué général du Québec à New York somme Jacques Duchesneau de se rétracter, sans quoi il intentera des procédures judiciaires en diffamation contre lui et sa formation.

« Ses récentes déclarations et l’association vicieuse qu’il effectue à mon égard sont hautement diffamatoires et préjudiciables à ma réputation. De plus, elles ont été faites avec l’intention évidente de me nuire. »
— André Boisclair
En début de matinée, trois cents personnes avaient signé la pétition.

Radio-Canada.ca

L’ex-porte parole de Gbagbo dit craindre d’être torturé s’il est extradé en Côte d’Ivoire

juin 12, 2013

ACCRA – L’ancien ministre ivoirien du Budget Justin Koné Katinan, acteur-clé de l’ère Gbagbo, a déclaré mercredi qu’il craignait d’être torturé s’il était extradé du Ghana vers la Côte d’Ivoire.

Arrêté au Ghana en août, M. Koné Katinan est recherché par la Côte d’Ivoire pour crimes économiques durant la sanglante crise post-électorale (environ 3.000 morts) ayant suivi le refus de l’ex-président Laurent Gbagbo – dont il était le porte-parole – de céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara, après sa défaite à la présidentielle de novembre 2010.

Sous le coup de 20 chefs d’accusation de complot et de vol, il s’exprimait mercredi au cours d’une nouvelle audience d’un tribunal ghanéen consacrée à la demande d’extradition présentée par la Côte d’Ivoire.

« Ils vont me torturer et je vais finir handicapé » de retour en Côte d’Ivoire, a déclaré M. Koné Katinan à la presse devant le tribunal d’Accra.

M. Koné Katinan dit avoir failli être renvoyé immédiatement en Côte d’Ivoire au moment de son arrestation, en août, puis avoir été sauvé de justesse par son avocat qui a contesté son extradition devant la justice.

Il dit avoir fui vers le Ghana peu après la chute de Laurent Gbagbo parce qu’il avait entendu dire qu’il risquait d’être tué, avec l’ancien ministre de l’Intérieur Désiré Tagro, par les forces loyales au président Alassane Ouattara.

M. Tagro est décédé dans des circonstances non encore élucidées au moment
de l’arrestation de M. Gbagbo.

« Si je voulais sauver ma peau il fallait que je prenne la fuite », a déclaré
M. Katinan mercredi.

Selon les organisations de défense des droits de l’Homme, le régime de Ouattara a poursuivi des centaines de partisans de Gbagbo mais très peu de ses propres partisans pour les crimes commis pendant la crise post-électorale.

Pour éviter d’être extradé, Justin Koné Katinan affirme que les accusations
portées contre lui par son pays ont des motivations politiques et qu’elles sont orchestrées par l’actuel président Ouattara.

Laurent Gbagbo, qui a été arrêté en avril 2011 à Abidjan, est détenu depuis fin 2011 à La Haye où il doit être jugé par la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité.

AFP

France: L’Ordre des médecins veut entendre Cahuzac sur la déontologie

avril 8, 2013

PARIS – Le Conseil de l’Ordre départemental des médecins de la ville de Paris veut entendre le Dr Jérôme Cahuzac, ex-ministre du budget, sur d’éventuels manquements à la déontologie et le lui a signifié dans un courrier recommandé expédié vendredi dernier, selon l’Ordre.

Nous lui avons proposé de prendre rendez-vous pour un entretien afin d’avoir des explications entre autres sur ses relations avec les laboratoires pharmaceutiques, mais sans fixer de date, a indiqué à l’AFP la présidente du CDOM de Paris, Mme Irène Kahn-Bensaude.

L’ordre voudrait l’entendre notamment sur la base des articles 3 et 31 du Code de déontologie médicale.

Tout médecin doit s’abstenir, même en dehors de l’exercice de sa profession, de tout acte de nature à déconsidérer celle-ci (article 31), cite-t-elle. Une allusion aux accusations de fraude fiscale et à son mensonge devant la représentation nationale sur l’existence d’un vieux compte en Suisse.

De plus, selon l’article 3, le médecin doit, en toutes circonstances, respecter les principes de moralité, de probité et de dévouement indispensables à l’exercice de la médecine.

L’éventuel non respect de la loi anti-cadeaux dans les relations médecins – industrie pharmaceutique, mais également les accusations d’avoir perçu des paiements en cash non déclarés lors d’activités de greffe de cheveux, font partie des interrogations.

L’Ordre départemental ne juge pas, mais peut porter plainte, pour atteinte au code de déontologie, auprès de la première chambre disciplinaire présidée par un magistrat, précise le Dr Kahn-Bensaude.

La sanction maximum est la radiation à vie du droit d’exercer la médecine.

Elle ajoute qu’un médecin même radié à vie d’exercice, ne peut perdre son titre de docteur, relevant d’un diplôme d’état.

L’ancien ministre du Budget a été mis en examen pour, entre autres, blanchiment de perception par un membre d’une profession médicale d’avantages procurés par une entreprise dont les services ou les produits sont pris en charge par la Sécurité sociale.

En clair, les juges veulent savoir si M. Cahuzac a masqué l’origine de fonds provenant d’éventuels avantages indus touchés dans le cadre de son activité de consultant.

Conseiller technique au ministère de la Santé de 1988 à 1991, M. Cahuzac a créé, en 1993, son activité de consultant pour l’industrie pharmaceutique par le biais du cabinet Cahuzac Conseil. Cette activité a été ramenée à zéro en 1997, année de son élection à l’Assemblée nationale.

Cette activité n’a rien d’illégal, mais des élus demandent des éclaircissements sur les bénéfices politiques tirés par M. Cahuzac de ses relations avec l’industrie pharmaceutique.

Romandie.com avec (©AFP / 08 avril 2013 12h49)

Cahuzac a tenté de placer 15 millions d’euros en Suisse en 2009

avril 7, 2013

GENEVE – L’ancien ministre français du Budget Jérôme Cahuzac a cherché à placer 15 millions d’euros en Suisse en 2009, annonce dimanche la télévision publique suisse (RTS).

Il aurait tenté de placer cet argent dans un établissement de gestion financière à Genève en 2009 mais l’établissement aurait refusé par crainte de complications ultérieures, Jérôme Cahuzac étant une personnalité exposée politiquement, selon des informations bancaires recueillies par la rédaction de la RTS, écrit la RTS sur son site.

Avec l’acceptation en 2009 par la Suisse de se conformer à partir du 1er janvier 2010 aux règles de l’OCDE en matière d’évasion fiscale, M. Cahuzac a cherché à escamoter ses avoirs et a pu clore son compte à la banque UBS avec l’aide de la société financière Reyl et Cie qui a placé l’argent dans la succursale de Singapour de la banque privée suisse Julius Baer.

La somme concernée par cette opération est de 600.000 euros, comme l’a dit M. Cahuzac et comme l’a laissé entendre à la presse le procureur genevois Yves Bertossa, en charge de l’enquête.

Le parquet de Genève, qui a saisi les documents bancaires concernant ce compte chez UBS et chez Reyl, a précisé ne pas avoir étudié le détail des mouvements de ce compte, tâche qui reviendra au parquet de Paris, à l’origine de la demande d’entraide judiciaire.

Il n’y a pas eu de perquisition chez Julius Baer. Le parquet de Genève n’a pas exclu de recevoir des demandes complémentaires de Paris.

Selon la RTS, des sommes plus importantes auraient été déposées ou transférées par Genève dans les années précédentes, c’est-à-dire avant 2009.

La somme de 15 millions était le chiffre donné par Mediapart, le site français d’information qui a révélé l’affaire.

Des sources spécialisées, contactées par l’AFP, n’excluent pas aussi l’existence d’un autre compte et s’étonnent de la relative modicité de la somme transférée sur Singapour compte tenu des frais facturés pour de telles opérations.

Samedi le quotidien zurichois Tages Anzeiger a affirmé que l’ancien ministre avait menti à la banque Julius Baer en fournissant un certificat fiscal falsifié pour obtenir le transfert à Singapour.

En tant qu’intermédiaire financier, Reyl & Cie n’était pas soumise aux mêmes règles que les banques et ne devait pas fournir de renseignement sur les détenteurs de ses comptes.

Reyl & Cie a ouvert auprès de l’UBS un compte omnibus, soit un compte comprenant les fonds de plusieurs clients, seulement connus de la banque, et parmi lesquels figurait Jérôme Cahuzac, dont l’argent est resté de facto à l’UBS.

En 2009, après que la Suisse s’est déclarée prête à accorder l’aide judiciaire en cas d’évasion fiscale, Jérôme Cahuzac a estimé que la situation devenait trop dangereuse à Genève et a demandé à Reyl & Cie de transférer les fonds sur un compte ommnibus à Singapour, auprès de la filiale de la banque Julius Baer .

La banque Julius Baer a réagi avec prudence, a écrit le Tages Anzeiger. Elle a réclamé à Reyl & Cie, bien que rien ne l’y obligeait, un formulaire appelé formulaire A, qui fait apparaître le nom du détenteur des fonds.

Lorsque les banquiers de Julius Baer ont vu qu’il s’agissait d’un homme politique, ils ont demandé un document certifiant que les fonds avaient bien été déclarés au fisc compétent.

Selon des recherches effectuées par le Tages Anzeiger, Jérôme Cahuzac a présenté un certificat fiscal falsifié. Il a également assuré que ces 600.000 euros provenaient de son activité de chirurgien esthétique, ajoute le journal. En conséquence, Julius Baer a autorisé l’opération de transfert de fonds.

Romandie.com avec (©AFP / 07 avril 2013 15h51)

Hollande a pris acte avec grande sévérité des aveux de Cahuzac

avril 2, 2013

Paris – Le président français François Hollande a pris acte avec grande sévérité des aveux de Jérôme Cahuzac qui a commis une impardonnable faute morale en niant les faits, a déclaré l’Elysée mardi dans un communiqué.

Le président de la République prend acte avec grande sévérité des aveux de Jérôme Cahuzac devant les juges d’instruction concernant la détention d’un compte bancaire à l’étranger, a affirmé la présidence.

L’ancien ministre du Budget a commis une impardonnable faute morale en niant l’existence de ce compte devant les plus hautes autorités du pays ainsi que devant la représentation nationale, a ajouté l’Elysée.

C’est désormais à la Justice d’en tirer les conséquences en toute indépendance, a poursuivi la présidence, soulignant que pour un responsable politique, deux vertus s’imposent : l’exemplarité et la vérité.

L’ancien ministre du Budget Jérôme Cahuzac a été mis en examen mardi pour blanchiment de fraude fiscale après avoir reconnu qu’il avait détenu un compte à l’étranger depuis une vingtaine d’années. Quelque 600.000 euros sont actuellement déposés sur ce compte ouvert en Suisse et transféré à Singapour en 2009.

A plusieurs reprises, il a affirmé ne pas posséder de compte bancaire dissimulé, et l’avait proclamé devant la représentation nationale.

Romandie.com avec (©AFP / 02 avril 2013 18h32)

Sénégal : audition salée pour Karim Wade

mars 20, 2013
L'ancien ministre sénégalais, Karim Wade. L’ancien ministre sénégalais, Karim Wade. © AFP

Depuis le 15 mars, Karim Wade est mis en demeure de justifier l’origine de son patrimoine. Et les chiffres dont il doit rendre compte sont astrononomiques.

693 946 390 174,00 F CFA, soit un peu plus de 1 milliard d’euros : c’est l’écart présumé – et vertigineux ! – entre les ressources connues de Karim Wade et l’estimation de son patrimoine par le procureur spécial de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Selon la mise en demeure qui lui a été notifiée le 15 mars, outre divers biens immobiliers (d’un montant de 23 millions d’euros), Karim Wade détiendrait en sous-main pas moins de quinze sociétés, dont la plus importante est Dubai Ports World Dakar (596 millions d’euros). Dans les comptes consolidés de Dubai Ports World, cette société apparaît pourtant comme une filiale à 90 %. Si dans un mois Karim Wade n’a pas apporté la preuve d’avoir acquis licitement ces différents biens (ce qui semble exclu, son entourage indiquant qu’il en conteste la propriété), Alioune Ndao saisira la commission d’instruction de la CREI ou la Haute Cour de justice. La perspective d’un placement en détention de l’ex-ministre ne serait alors pas à exclure.

Jeuneafrique.com

L’opposant centrafricain Demafouth expulsé du Tchad vers la Centrafrique

mars 16, 2013
Jean-Jacques Demafouth a été ministre de la Défense sous Ange-Félix Patassé. Jean-Jacques Demafouth a été ministre de la Défense sous Ange-Félix Patassé. © AFP

L’opposant centrafricain Jean-Jacques Demafouth, qui avait fui la Centrafrique pour le Tchad mercredi en moto, a été expulsé samedi matin (bien samedi) vers son pays, a déclaré à l’AFP le ministre centrafricain de la sécurité publique Josué Binoua.

L’opposant centrafricain Jean-Jacques Demafouth, qui avait fui la Centrafrique pour le Tchad mercredi en moto, a été expulsé samedi matin (bien samedi) vers son pays, a déclaré à l’AFP le ministre centrafricain de la sécurité publique Josué Binoua.

« Il est arrivé vers 10h ce matin à Paoua (nord de la Centrafrique) à la base de la Micopax (Mission de consolidation de la paix en RCA) qui se charge de sa protection et de l’acheminer à Bangui », a affirmé le ministre, joint au téléphone depuis Libreville. M. Demafouth avait dit avoir fui la Centrafrique après avoir subi des menaces.

« Les gens ne comprennent pas ce que je risque. J’ai fui la Centrafrique parce que j’ai reçu des menaces du ministre (…) Josué Binoua », avait déclaré M. Demafouth à l’AFP vendredi, expliquant avoir traversé la frontière à moto et demandé l’asile politique aux autorités tchadiennes à Goré,sur la frontière entre le Tchad et la Centrafrique. Son expulsion a été confirmée samedi à l’AFP par l’antenne locale du HCR à Goré.

Agé de 53 ans, M. Demafouth, qui avait conduit le désarmement d’une des principales rébellions l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), est toujours vice-président du Comité de pilotage du programme Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR).

Accusé de vouloir reformer une rébellion, l’ancien ministre avait été arrêté pendant près de trois mois début 2012 avant d’être relâché. Il avait toujours crié son « innocence ». M. Binoua avait nié vendredi toute menace envers M. Demafouth. « Le menacer de quoi? Il n’y a aucune menace contre M. Demafouth, ni verbale ni légale. Il n’y a aucune procédure contre lui (…) ».

« C’est un mythomane, il est chez lui, sain et sauf en Centrafrique. Il essaye d’attirer l’attention sur lui parce qu’il est frustré de ne pas être au gouvernement (d’union nationale) », a-t-il ajouté samedi.

A la mi-décembre, les rebelles de la coalition Séléka avaient pris les armes contre le régime du président François Bozizé, menaçant Bangui mais leur avance avait été stoppée par une intervention régionale. Un accord de paix a été signé, le 11 janvier à Libreville, débouchant sur la formation d’un gouvernement d’union nationale auquel participe la rébellion.
 

 Jeuneafrique.com avec AFP

Egypte: l’opposant ElBaradei appelle à boycotter les législatives

février 23, 2013
Egypte: l'opposant ElBaradei appelle à boycotter les législatives Egypte: l’opposant ElBaradei appelle à boycotter les législatives © AFP

L’une des figures de proue de la principale coalition de l’opposition égyptienne, Mohamed ElBaradei, a appelé samedi à boycotter les élections législatives prévues à partir d’avril.

« (J’ai) appelé au boycott des élections législatives en 2010 pour démontrer l’imposture de la démocratie. Aujourd’hui, je répète mon appel, (je ne ferai) pas partie de cette supercherie », a-t-il affirmé sur son compte Twitter.

D’autres responsables du Front du salut national (FSN) ont indiqué qu’ils devaient encore se mettre d’accord sur une éventuelle décision de boycott.

« Il y a un groupe important qui veut un boycott, mais (cette question) n’a pas encore fait l’objet de discussions et aucune décision n’a été prise », a ainsi déclaré à l’AFP l’ancien ministre des Affaires étrangères Amr Moussa.

Les élections législatives sont censées débuter le 27 avril.

Mais la télévision d’Etat a indiqué samedi que la présidence égyptienne envisageait de changer la date du début du scrutin après des protestations de Coptes car la première phase coïncide avec des fêtes religieuses.

Jeuneafrique.com avec AFP

Rwanda/génocide: ex-ministre condamné

décembre 20, 2012

L’ancien ministre rwandais Augustin Ngirabatware a été condamné aujourd’hui à 35 ans de prison par le Tribunal pénal international pour le Rwanda pour son implication dans le génocide anti-tutsi du printemps 1994, qui a fait environ 800.000 morts.

« Le tribunal reconnaît Ngirabatware coupable de génocide, d’incitation directe et publique au génocide et de viol comme crimes contre l’humanité », a déclaré le TPIR, qui siège à Arusha, dans le nord de la Tanzanie, dans un communiqué.

L’ancien ministre a provoqué, prévu, aidé et encouragé des meurtres et attaques contre des Tutsis durant le génocide, a conclu le TPIR. L’ancien responsable politique rwandais, également gendre de Félicien Kabuga, l’homme le plus recherché du Rwanda, a été arrêté en Allemagne en septembre 2007.

Lefigaro.fr avec Reuters