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Les Occidents cherchent une parade pour contrer l’État Islamique

septembre 5, 2014

Newport (Royaume-Uni) – Les Alliés ont multiplié vendredi les consultations pour trouver la parade, y compris par des moyens militaires, au défi posé par les jihadistes de l’État islamique, au deuxième jour du sommet de l’Otan au Pays de Galles.

Les États-Unis, qui ont mené depuis le 8 août plus d’une centaine de frappes ciblées contre les jihadistes afin de freiner leur avancée dans le nord de l’Irak, cherchent à former une coalition contre cette organisation qui a décapité deux journalistes américains et promet le même sort à un otage britannique.

Notre message est clair, nous condamnons unanimement ces actes barbares et ignobles, a lancé le Premier ministre britannique David Cameron à l’ouverture du Conseil de l’Atlantique nord vendredi matin.

Rappelant les atrocités terrifiantes commises par l’État islamique, qui a enlevé des milliers de civils et commis des meurtres de masse, le secrétaire général de l’Otan Anders Fogh Rasmussen a exhorté la communauté internationale à arrêter l’avancée de l’État islamique.

L’Otan doit adopter vendredi un plan qui doit rendre ses forces plus réactives, capables de se déployer en quelques jours si une crise éclatait, à l’est où la Russie inquiète les Alliés, mais aussi au sud-est. L’Alliance a déjà déployé des missiles Patriot en Turquie, qui a une frontière directe avec l’Irak et la Syrie.

Le scénario d’une exportation vers les pays occidentaux d’actes de terrorisme par l’EI, qui a attiré quelque 2.000 jihadistes européens grâce à sa très forte présence sur internet selon les services de renseignement, est également dans toutes les têtes.

Une dizaine d’Américains se battent également aux côtés de l’EI, selon le Pentagone.

– Coalition antijihadiste –

L’EI a été au centre du dîner entre les 28 chefs d’Etat et de gouvernement alliés jeudi soir dans un château de Cardiff.

Mais les discussions se mènent surtout en comité plus restreint, alors que les États-Unis cherchent à bâtir une coalition contre les jihadistes qui se fera clairement en dehors de l’Otan.

Les ministres des Affaires étrangères américain, allemand, français, britannique, italien, turc, polonais, canadien, danois et australien ont ainsi abordé la question tôt vendredi matin.

L’idée est de bâtir une coalition éventuellement militaire, mais on n’imagine pas agir sans un cadre légal, par exemple avec l’aval des Nations Unies, a souligné une source française.

Le président français François Hollande, qui devait s’entretenir avec Barack Obama vendredi matin, s’est déjà montré ouvert à une réponse militaire, précisant toutefois que cela devrait se faire dans le respect du droit international. Paris de son côté tente d’organiser une conférence internationale courant septembre, à condition que le gouvernement irakien soit constitué.

La livraison d’armes aux combattants kurdes, en première ligne face aux jihadistes dans le nord de l’Irak, entre également dans la stratégie globale de lutte contre l’EI. Sept pays, dont les États-Unis, la France, mais aussi l’Allemagne et l’Italie, livrent ou se sont engagés à livrer des armes aux peshmergas.

Rompant avec sa politique traditionnelle, l’Allemagne s’apprête notamment à fournir 30 systèmes de missiles antichar, 16.000 fusils d’assaut et 8.000 pistolets.

La Grande-Bretagne, concernée au premier chef en raison des soupçons sur la nationalité britannique du bourreau qui a décapité les deux journalistes américains, laisse la porte ouverte.

Il faut une stratégie complète afin de les mettre sous pression de toutes parts. C’est ce que nous essayons de faire à ce sommet, a expliqué David Cameron, qui a appelé les Alliés à ne pas payer de rançons pour les otages, soulignant que c’est contre-productif.

– La question épineuse de la Syrie –

Les obstacles sont nombreux, car l’Etat islamique a établi son califat autoproclamé à la fois sur le territoire de la Syrie et de l’Irak. En Irak, il y a un gouvernement demandeur d’aide, c’est un cadre défini. En Syrie, vous avez un Etat, une opposition, et l’Etat islamique. C’est une opération beaucoup plus complexe au niveau politique et juridique, d’autant qu’Assad n’est pas un partenaire, souligne la source française.

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry se rendra au Moyen-Orient à l’issue du sommet de l’Otan. Les six monarchies arabes du Golfe se réunissent samedi à Jeddah, en Arabie saoudite, pour évoquer le sujet.

Romandie.com avec(©AFP / 05 septembre 2014 12h30)

Ukraine: l’Otan met en garde Moscou, les combats gagnent le centre de Donetsk

août 7, 2014

Kiev – L’Otan a exhorté jeudi la Russie de ne pas intervenir sous couvert de maintien de la paix dans l’est de l’Ukraine, où des combats meurtriers ont gagné pour la première fois le centre de Donetsk, le principal fief séparatiste.

Au moment où les combats redoublent d’intensité, la crise ukrainienne connaît une nouvelle poussée de fièvre et la Russie a décrété jeudi un embargo d’un an sur les produits alimentaires européens et américains en réponse aux sanctions sans précédent qui la visent.

En visite à Kiev, le secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, a affiché son soutien aux autorités ukrainiennes et mis en garde la Russie, dont le soutien aux séparatiste a gagné, selon lui, en intensité et en sophistication.

J’appelle la Russie à se retirer du bord du gouffre, à se retirer de la frontière. N’utilisez pas le maintien de la paix comme prétexte pour faire la guerre, a lancé M. Rasmussen lors d’une conférence de presse.

L’Alliance atlantique s’est alarmée ces derniers jours de la présence militaire croissante de la Russie à la frontière ukrainienne, passée, selon elle, de 12.000 hommes mi-juillet à 20.000 hommes actuellement. Elle craint que Moscou, qui réclame des mesures d’urgence pour venir en aide à la population civile dans l’est, n’intervienne pour des prétextes humanitaires.

Plusieurs villes aux mains des rebelles et assiégées par les forces ukrainiennes, notamment Lougansk, connaissent une situation humanitaire de plus en plus délicate avec des difficultés de ravitaillement et des coupures d’eau et d’électricité.

Selon l’ONU, les combats ont déjà fait plus de 1.100 morts en près de quatre mois et près de 300.000 réfugiés.

– Hôpital bombardé –

La liberté et l’avenir de l’Ukraine sont attaqués, a averti M. Rasmussen, assurant que l’Otan était prête à intensifier sa coopération avec Kiev (qui n’est pas membre), en terme de planification et de réforme de son armée.

Les autorités ukrainiennes avaient appelé ses derniers jours ses alliés occidentaux à accroître leur soutien militaire. Elle craint en effet une intervention russe au moment où elle espère reprendre aux rebelles leurs principaux bastions.

A Donetsk, la plus grande cité aux mains des séparatistes prorusses, d’intenses bombardements ont pour la première fois touché le centre-ville. Les autorités ont compté au moins quatre morts parmi les civils et demandé à la population de rester à l’abri.

Les autorités régionales ont affirmé qu’un obus était tombé sur un hôpital, faisant un mort et deux blessés. La mairie, de son côté, a fait état de tirs d’artillerie autour des locaux des services de sécurité ukrainiens, dont les séparatistes ont fait l’une de leurs principales bases. Selon la même source, trois civils ont été tués dans la nuit par des obus dans un quartier en périphérie sud.

Dans ce contexte, le Premier ministre des séparatistes de Donetsk, Alexandre Borodaï, citoyen russe, a annoncé sa démission.

– Avion de chasse abattu –

L’armée ukrainienne ne cesse d’intensifier son offensive, entamée il y a près de quatre mois. Dans l’ensemble de l’Est, les forces ukrainiennes ont déploré jeudi sept tués et 19 blessés dans leurs rangs en 24 heures.

Un avion de chasse, apparemment ukrainien, qui survolait la zone rebelle s’est écrasé après une apparente explosion, a constaté une journaliste de l’AFP. Son pilote s’était auparavant éjecté.

Les faits se sont déroulés à une quarantaine de kilomètres à l’est de Donetsk, non loin du site où s’est écrasé l’appareil de Malaysia Airlines abattu le 17 juillet.

Kiev avait décidé plus tôt dans la journée de mettre fin au cessez-le-feu décrété sur le site de la chute de l’avion, après la suspension jusqu’à nouvel ordre des recherches des dépouilles des 298 personnes tuées.

Le drame avait poussé les Européens, jusque-là réticents et divisés sur la question, à adopter des sanctions économiques contre la Russie, qu’ils accusent d’armer la rébellion séparatiste.

En riposte, le président russe Vladimir Poutine a ordonné une interdiction totale d’une durée d’un an des importations de la plupart des produits agroalimentaires en provenance des pays sanctionnant la Russie.

Il s’agit d’une décision clairement politique, a répliqué Bruxelles, qui se réserve le droit de prendre des mesures.

Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a détaillé la punition : elle concerne le bœuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait, les légumes et les fruits en provenance des États-Unis, de l’Union européenne, de l’Australie, du Canada et de la Norvège.

Il a en outre menacé d’interdire le survol du territoire russe aux compagnies aériennes effectuant des liaisons entre l’Europe et l’Asie via la Sibérie, ce qui provoquerait des surcoûts en carburants.

Romandie.com avec(©AFP / 07 août 2014 18h40)

Otan: Rasmussen pour de nouveaux plans de défense face à la Russie

août 3, 2014

Marseille – Le secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, affirme que l’agression russe contre l’Ukraine justifie la préparation de nouveaux plans de défense, dans un entretien dimanche au quotidien français Midi Libre.

Nous allons renforcer des exercices militaires et préparer des nouveaux plans de défense. L’agression russe a été un signal d’alarme et a créé une nouvelle situation de sécurité en Europe, a déclaré M. Rasmussen au quotidien régional.

C’est préoccupant parce que je pense que l’ambition du président Poutine est d’établir une sphère d’influence dans le voisinage. Je vais encourager les pays de l’Otan à augmenter leurs investissements de défense. Au cours des cinq dernières années, la Russie a augmenté ses dépenses de défense de 50%, les pays de l’Otan ont diminué les leurs de 20% en moyenne. Ce n’est pas tenable. Il faut inverser la tendance, a-t-il ajouté.

La Russie considère l’Otan comme un adversaire, a-t-il dit. Je le regrette parce que nous devons développer une coopération fructueuse entre l’Ouest et la Russie. Mais il faut s’adapter à cette nouvelle situation.

Les propos de M. Rasmussen font écho à ceux du Premier ministre britannique David Cameron, qui a affirmé dans une lettre au secrétaire général de l’Otan et aux dirigeants des 27 autres pays membres rendue publique samedi, que l’Otan devait repenser sa relation à long terme avec la Russie et renforcer sa capacité à réagir rapidement à toute menace.

Le président polonais Bronislaw Komorowski avait également plaidé le 22 juillet pour un renforcement de la frontière orientale de l’Alliance, en présence de ses homologues de huit autres pays d’Europe centrale et orientale réunis à Varsovie pour concertation avant le sommet de l’Otan les 4 et 5 septembre et sur la situation dans l’Ukraine voisine.

M. Rasmussen a par ailleurs affirmé que le crash du Boeing de la Malaysia Airlines abattu le 17 juillet en Ukraine était un crime de guerre. Nous avons de nombreuses informations que les séparatistes, appuyés par les Russes, sont coupables, a déclaré le dirigeant de l’Alliance, qui s’exprimait pour la première fois sur cette catastrophe.

Il faut traîner les responsables en justice dès que possible, a menacé M. Rasmussen, stigmatisant l’attitude des séparatistes: Pourquoi les séparatistes ne veulent-ils pas donner un accès au site du crash? Il y a quelque chose à cacher.

La Russie doit mettre fin aux flux d’armes, d’engins et de combattants envers l’Ukraine (…), cesser de soutenir les séparatistes et retirer ses troupes de la frontière. Sinon elle risque des sanctions internationales et un isolement international plus dur, avertit encore M. Rasmussen.

Interrogé sur la décision que devrait dans ce contexte prendre la France concernant la livraison à Moscou de deux porte-hélicoptères Mistral, il a répondu: Ce sera au final une décision française. Je suis sûr que le gouvernement français prendra une décision responsable.

Dans ce dossier, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a cependant affirmé le 24 juillet que les contrats signés et payés sont honorés.

Le président François Hollande avait déclaré le 21 juillet que le premier Mistral du contrat franco-russe serait livré comme prévu en octobre, conditionnant la livraison d’un second navire à l’attitude de Moscou dans la crise ukrainienne.

Washington et Londres ont cependant vivement dénoncé le choix de Paris de livrer un premier navire. L’Ukraine s’est dite de son côté très déçue.

Romandie.com avec(©AFP / 03 août 2014 16h44)

Ukraine: l’Otan renforce la défense air-mer-terre en Europe orientale

avril 16, 2014

Bruxelles – L’Otan a annoncé mercredi un renforcement des mesures de défense aérienne, maritime et terrestre de ses pays membres d’Europe orientale, comme les pays Baltes et la Pologne, en réaction à l’évolution de la crise en Ukraine.

Nous allons avoir plus d’avions dans le ciel, plus de navires en mer et la préparation des forces terrestres sera renforcée, a déclaré le secrétaire général de l’Alliance, Anders Fogh Rasmussen, à l’issue d’une réunion des ambassadeurs à Bruxelles.

Le renforcement des mesures de défense collective avait été demandé par les 28 pays membres après le rattachement de la Crimée à la Russie et l’aggravation de la crise dans l’est de l’Ukraine.

Le rôle central de l’Otan est de protéger et de défendre nos Alliés. Nous avons déjà pris une série de mesures, notamment le renforcement des missions de police de l’air dans les pays Baltes et des vols de surveillance d’Awacs au dessus de la Pologne et de la Roumanie, a déclaré M. Rasmussen.

Aujourd’hui, nous avons convenu de nouvelles mesures militaires pour renforcer notre défense collective et démontrer la solidité de la solidarité des Alliés, a-t-il ajouté.

M. Rasmussen n’a pas cité les pays concernés par ces mesures mais a annoncé, à titre d’exemples, une multiplication des sorties des avions au dessus des pays Baltes et le déploiement de navires dans la Baltique et la Méditerranée orientale. Nos plans de défense seront revus et renforcés, a-t-il précisé.

Ces mesures, qui sont totalement conformes à nos engagements internationaux, entreront en vigueur immédiatement, a souligné M. Rasmussen. D’autres suivront, si nécessaires, dans les semaines et les mois à venir.

M. Rasmussen a répété que, pour les pays de l’Otan, la seule voie possible à la crise était une solution politique. L’Otan soutient la réunion qui doit se tenir jeudi à Genève entre l’Ukraine, la Russie, les Etats-Unis et l’Union européenne, ainsi que tous les efforts de la communauté internationale pour trouver une solution politique, a-t-il dit.

Romandie.com avec(©AFP / 16 avril 2014 13h43)

Moscou n’envahira pas l’est de l’Ukraine, dit un ministre russe à Hagel

mars 20, 2014

WASHINGTON – Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgu a assuré jeudi à son homologue américain Chuck Hagel que Moscou n’envahirait pas l’est russophone de l’Ukraine, a annoncé le Pentagone.

Les troupes (russes) qui sont massées le long de la frontière (avec l’Ukraine) y sont pour mener des exercices et n’ont aucune intention de traverser cette frontière pour entrer en Ukraine, a affirmé lors d’un entretien téléphonique Sergueï Choïgu, promettant aussi que ces soldats ne mèneraient aucune action agressive.

Chuck Hagel lui a demandé combien de temps l’exercice militaire en question durerait, mais son homologue russe ‘n’avait pas de calendrier précis sur cette question, a poursuivi le porte-parole du Pentagone, le vice-amiral John Kirby.

L’Ukraine répondra militairement à toute tentative russe d’annexer les régions de l’Est russophone du pays, a prévenu jeudi à Bruxelles le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk.

Sur fond du rattachement de la péninsule séparatiste de Crimée à la Russie, les tensions sont vives dans l’est de l’Ukraine, notamment à Donetsk, théâtre ces derniers jours de manifestations pro-russes qui ont dégénéré en heurts avec les partisans de Kiev ayant fait un mort.

Mercredi, le secrétaire général de l’Otan Anders Fogh Rasmussen a de son côté dit craindre que le président russe Vladimir Poutine n’aille au-delà de la Crimée et n’intervienne dans les régions orientales de l’Ukraine.

Romandie.com avec(©AFP / 20 mars 2014 20h57)

L’OTAN menace de remettre en cause sa coopération avec l’Ukraine

février 19, 2014

BRUXELLES – L’OTAN a menacé mercredi l’Ukraine de remettre en cause sa coopération avec ce pays si l’armée intervenait contre les manifestants de l’opposition.

J’appelle instamment le gouvernement ukrainien à éviter toute nouvelle violence, a déclaré dans un communiqué le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen, après les affrontements et l’assaut de la police, qui ont fait au moins 26 morts à Kiev mardi.

Le président Viktor Ianoukovitch a remplacé le chef de l’armée, qui avait déclaré que personne n’avait le droit d’utiliser les forces armées pour limiter les droits des citoyens.

Et dans le cadre de mesures d’exception, l’armée peut désormais faire usage de ses armes.

Si l’armée intervient contre l’opposition, les liens de l’Ukraine avec l’OTAN seront sérieusement affectés, a prévenu M. Rasmussen.

Les relations entre l’OTAN et l’Ukraine ont été officiellement lancées en 1991, lorsque l’Ukraine est devenue membre du Conseil de coopération nord-atlantique (rebaptisé Conseil de Partenariat euro-atlantique en 1997), immédiatement après avoir obtenu son indépendance au moment de l’éclatement de l’URSS.

En 1994, l’Ukraine a été le premier pays de la Communauté des États indépendants (CEI) à adhérer au Partenariat pour la paix (PPP), lancé notamment avec la Russie et les anciennes républiques soviétiques.

Dans les années 90, le pays a apporté son soutien aux opérations de maintien de la paix dirigées par l’OTAN dans les Balkans.

Une Charte de partenariat spécifique a été signée en 1997 entre l’OTAN et l’Ukraine.

En avril 2008, au sommet de Bucarest, les dirigeants des pays alliés étaient convenus que l’Ukraine avait vocation à devenir membre de l’OTAN.

Mais en 2010, le gouvernement nouvellement élu du président Viktor Ianoukovitch a indiqué qu’il ne poursuivait pas pour l’instant l’objectif d’une adhésion à l’OTAN, tout en souhaitant maintenir le niveau existant de coopération avec l’Alliance.

En 2012, le président Ianoukovitch avait participé au sommet de l’OTAN à Chicago.

Il y a un an, avait été décidé un renforcement de la coopération, notamment avec la contribution de l’Ukraine aux opérations de lutte anti-piraterie menées par l’OTAN au large des côtes somaliennes.

Romandie.com avec(©AFP / 20 février 2014 00h40)