Mort d’Olivier Rey: Les obsèques du fameux journaliste de Stade2 annoncées

Réactualisation : Figure incontournable du journalisme sportif, Olivier Rey est mort ce lundi 19 mars 2012 à l’âge de 56 ans. Selon, Le Carnet du jour du Figaro, sera enterré lors d’une cérémonie religieuse qui sera célébrée en l’église Saint-Justin de Levallois-Perret, place d’Estienne-d’Orves, le vendredi 23 mars à 14h.

Mardi 20 mars 2012 : Il était une figure incontournable du journalisme sportif. Olivier Rey s’est éteint lundi 19 mars 2012 à l’âge de 56 ans des suites d’une longue maladie, à son domicile de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).

Olivier Rey avait débuté sa carrière à l’âge de 17 ans, intégrant l’équipe rédactionnelle du légendaire magazine But. En 1978, il rejoint France-Soir, qui se vend alors à près de 600 000 exemplaires. Mais c’est sur Antenne 2, sur le plateau de Stade 2, qu’il se fait connaître du grand public, aux côtés de Robert Chapatte et d’un certain Thierry Roland. Olivier Rey incarne la voix du sport et du foot en particulier, jusqu’en 1993 où l’affaire de corruption OM-VA aura raison de sa place sur Stade 2 pour des raisons indéterminées aujourd’hui, certains avançant sa trop grande proximité avec Bernard Tapie, le dirigeant marseillais de l’époque.

En 1989, il rachète et relance avec succès But, avant de le revendre en 2003. A partir des années 90, il se lance dans le monde de l’Ovalie en créant deux parutions consacrées à ce sport, tout en donnant de la voix à la radio dans l’émission culte d’Eugène Saccomano, On refait le match. En 2006, Olivier Rey essaie une nouvelle fois de sauver un titre en perdition, France-Soir, mais sa tentative échoue. Il entre alors au conseil municipal de Levallois au côté de Patrick Balkany, où il sera en charge des sports, tout en s’occupant de l’équipe de foot locale. Seule ombre au tableau de ce journaliste passionné de sport, une condamnation de six mois avec sursis pour violences et menaces à caractère antisémite…

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Sophie Desmarets est morte: La comédienne s’est éteinte à 89 ans

Sophie Desmarets est morte, lundi 13 février, à son domicile parisien, a annoncé sa famille à l’AFP. La comédienne, célèbre pour avoir incarné la célèbre Fleur de cactus de Barillet et Grédy, avait 89 ans.

Retirée de la scène depuis les années 90, Sophie Desmarets s’était déclarée « lasse de jouer au théâtre« . Elle aspirait alors « au repos et au bonheur de voir les jours s’écouler paisiblement« . Passionnée de jardinage, elle était aussi la propriétaire d’une boutique d’antiquités.

Née le 7 avril 1922 à Paris dans le XVIe arrondissement d’une mère bretonne et d’un père lorrain, directeur du Vélodrome d’hiver, Jacqueline Desmarets – de son vrai nom – fréquente les meilleures institutions. « J’ai fait de sages études au cours Maintenon, puis au collège de Neauphle et enfin à Gstaad, en Suisse. Une stabilité raisonnable qui m’a marquée toute mon existence« , disait-elle. Grande sportive, elle rate cependant son bac, rappelle l’AFP qui lui consacre ce matin un portrait.

Attirée par le théâtre, elle rencontre le maître Louis Jouvet à l’occasion de la vente d’une maison par ses parents. Il lui conseille de tenter sa chance. Sophie Desmarets entre au Conservatoire et en sort avec un premier prix de comédie en juin 1944. C’est pourtant au cinéma que débute sa carrière dès 1940 grâce au cinéaste Henri Decoin. Suivront une cinquantaine de films marqués par ses rencontres avec Sacha Guitry, Yves Robert, Gérard Oury. Elle aura réservé sa dernière apparition à Gérard Jugnot dans son film Fallait pas !, en 1996. En parallèle, s’est dessinée une formidable carrière théâtrale.

Sophie Desmarets se spécialise dans les pièces de boulevard souvent signées Barillet et Grédy. Elle triomphe en 1960 dans Adieu prudence, puis dans le cultissime Fleur de cactus. « C’était le personnage qui me collait le mieux à la peau« , disait-elle. La pièce est donnée de 1964 à 1967 puis en province. Elle la reprend en 1987.

Elle doit une partie de sa popularité à sa participation, dans les années 60 et 70, aux émissions de variétés de Maritie et Gilbert Carpentier, puis aux Grosses Têtes de Philipe Bouvard sur RTL.

Côté vie privée, Sophie Desmarets s’est mariée deux fois. La première en 1942 avec René Froissant, avec lequel elle a une fille, Catherine. Elle divorce en 1949 et épouse l’année suivante Jean de Baroncelli, critique cinématographique au Monde et écrivain, avec qui elle a sa seconde fille, Caroline.

Au début des années 2000, elle raconte son formidable destin dans un livre : Les Mémoires de Sophie.

Toutes nos condoléances à sa famille.

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