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France: Laurence Chirac, la fille aînée de Jacques Chirac, est morte

avril 14, 2016

Jacques Chirac avec sa fille aînée Laurence en avril 1981. Celle-ci s'est éteinte à 58 ans ce jeudi.

Jacques Chirac avec sa fille aînée Laurence en avril 1981. Celle-ci s’est éteinte à 58 ans ce jeudi.AFP/Georges Bendrhiem

La fille aînée de Jacques Chirac, Laurence, vient de s’éteindre ce jeudi. Elle venait d’avoir 58 ans et souffrait d’anorexie.

Le clan Chirac est en deuil. Laurence, la fille aînée de Jacques et Bernadette Chirac, est décédée ce jeudi. Elle avait été hospitalisée en début de semaine.

Laurence Chirac est toujours restée méconnue du grand public, contrairement à sa petite soeur Claude et sa mère qui, elles, gravitaient dans la sphère professionnelle de l’ancien président de la République. Pour ce dernier, sa fille aînée, atteinte d’anorexie à l’adolescence, a souvent été un sujet douloureux et n’a jamais été mêlée à sa carrière politique.

 Début 2007, quelques mois avant la fin de son quinquennat à l’Elysée, l’ex-maire de Paris se livrait pour la première fois et expliquait au journaliste Pierre Péan qu’elle était « le drame de [sa] vie ». Une anecdote que l’auteur rapportait dans son livre L’inconnu de l’Elysée.

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Née le 4 mars 1958, Laurence Chirac s’est très vite révélée douée pour les études, celles de médecine qu’elle a commencées. Mais à la fin des années 70, elle développe des troubles alimentaires – de l’anorexie mentale, soit le refus de s’alimenter – alors que son père est Premier ministre puis chef de l’opposition. Les dernières photos d’elle dans la presse remontent à cette époque: une jeune fille brune et souriante est immortalisée dans les jardins de l’Hôtel de Ville de Paris.

Tentatives de suicide

Puis, au début des années 90, elle fait une tentative de suicide. Jacques Chirac l’apprend le 13 avril 1990, alors qu’il est en Thaïlande. Sa fille s’est défenestrée. Une seule de ses tentatives est rendue publique mais la jeune fille en aurait fait une quinzaine, assure le site du Point.

Après cet épisode, elle disparaît totalement de la sphère médiatique et ne fera qu’un très bref retour pour les 80 ans de son père, dans Paris Match, en 2012. Une première en trente ans d’absence. Sur un cliché d’un photographe de l’hebdomadaire, elle apparaît voûtée dans de grosses baskets bicolores, mais souriante, le regard perdu sous les boucles.

Le choix de la maison

Lorsque la maladie de Laurence est diagnostiquée, le couple Chirac prend contact avec différents centres spécialisés dans le traitement de l’anorexie, en France et en Europe. Mais Jacques et Bernadette Chirac se heurtent à une solution qu’ils refusent: le placement dans un centre fermé. Le couple veut garder leur fille près d’eux.

Lorsqu’il accède à Matignon, Jacques Chirac s’impose de déjeuner très régulièrement avec Laurence, écrit Le Point. Après sa tentative de suicide, en avril 1990, le couple l’installe dans un appartement parisien en rez-de-chaussée où Bernadette se rend souvent.

Parallèlement, la Première dame de France d’alors organise une levée de fonds avec l’envie de voir ouvrir dans l’Hexagone des centres spécialisés pour accueillir les personnes anorexiques. Alors qu’elle a toujours fait preuve d’une grande discrétion sur la maladie de sa fille, Bernadette Chirac évoquer le sujet en 2004, lors de l’inauguration d’une maison des adolescents de l’hôpital Cochin, à Paris.

Lexpress.fr par

Dépas­sée par sa célé­brité soudaine, la chan­teuse Ke$ha raconte sa chute dans l’ano­rexie

mai 15, 2015
Kesha

Kesha

« J’étais très malheu­reuse »

Entrée en rehab il y a un an de cela pour troubles du compor­te­ment alimen­taire, la chan­teuse Ke$ha revient sur cette sombre période.

Au début de l’an­née 2014, la chan­teuse Ke$ha annonçait rentrer de son plein gré en rehab pour soigner des troubles du compor­te­ment alimen­taire. Une déci­sion qu’elle avait expliquée à nos confrères de TMZ : « Je milite pour que chacun puisse être soi-même et s’ai­­mer, décla­rait-elle. Mais je me suis rendu compte que c’était diffi­­cile à mettre en pratique. Je serai indis­­po­­nible pour les 30 prochains jours car je soigne­­rai mes troubles alimen­­tai­­res… Pour apprendre à m’ai­­mer à nouveau, telle que je suis. » Son mal-être de l’époque, la chan­teuse vient de le décor­tiquer auprès des jour­na­listes de Vogue. Au détour d’une inter­view sur son chan­ge­ment physique et ses looks (bien plus sages qu’a­vant), l’in­ter­prète de TiK ToK s’est souve­nue : « D’un seul coup, j’ai eu beau­coup de fans mais aussi beau­coup de critiques. Peu à peu, mon estime de soi s’est dété­rio­rée. »

Après une longue période faite de hauts et de bas, la chan­teuse s’est lais­sée sombrer dans l’ano­rexie. « J’étais enva­hie d’idées noires, a-t-elle raconté. Il y a telle­ment de fois où je ne mangeais pas. J’étais si affa­mée que tomber dans les pommes en était presque deve­nue une bonne chose. » Sa douleur, personne d’autre qu’elle ne pouvait la perce­voir : « Inté­rieu­re­ment, j’étais très malheu­reuse, a-t-elle avoué. Mais tout le monde me disait que j’avais l’air en pleine forme. »

Cons­ciente de la mauvaise pente sur laquelle elle glis­sait, Ke$ha a fini par deman­der de l’aide. « Un nutri­tion­niste m’a appris que la nour­ri­ture était une bonne chose pour mon corps, a-t-elle déclaré. J’ai compris qu’être en bonne santé, c’était ce que je pouvais faire de mieux pour moi. » Même si elle avoue toujours avoir des problèmes à appré­cier son reflet dans le miroir, la chan­teuse pop a conclu : « J’es­saie d’être recon­nais­sante pour ce que je suis, pour mon corps et mon visage, aussi impar­faits puissent-ils être. »

Voici.fr par Anthony Martin