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Voici les applications qui ont été les plus téléchargées au monde en 2022

janvier 11, 2023
Un écran d'iPhone montrant l'App Store et un téléphone Android affichant le Google Play Store côte à côte.

Apptopia dresse chaque année des palmarès des applications les plus téléchargées au monde et aux États-Unis. Photo : Getty Images/Ymgerman

TikTok trône toujours au sommet du palmarès des applications les plus téléchargées au monde, une place qu’elle occupe depuis 2020, selon la firme d’analyse de données américaine Apptopia.

Avec ses 672 millions de téléchargements, elle devance Instagram, propriété du groupe Meta, qui a été téléchargée pour sa part 548 millions de fois. 

WhatsApp et Facebook, les deux autres applications phares de Meta, figurent de leur côté aux 3e et 8e rangs, avec 424 millions et 298 millions de téléchargements, respectivement.

CapCut, une application d’édition de vidéo qui appartient au groupe chinois ByteDance, tout comme TikTok, se trouve en quatrième position de la liste d’Apptopia, cumulant 357 millions de téléchargements.

Le magasinage et les jeux vidéo ont la cote

Au rayon des applications de magasinage, le détaillant chinois de mode ultra-accélérée (fast fashion) en ligne SHEIN règne en maître, avec son application téléchargée 229 millions de fois. Suivent son concurrent sur le marché indien Meesho et l’application de Shopee, entreprise singapourienne spécialisée dans les ventes aux enchères en ligne. Le géant américain Amazon se trouve quant à lui au 4e rang de ce palmarès.

Du côté des applications mobiles de jeux vidéo, c’est le jeu de plateforme gratuit Subway Surfers, du développeur danois Kiloo Games, qui s’est illustré, avec 304 millions de téléchargements dans le monde.

Stumble Guys, un jeu mobile inspiré de Fall Guys, occupe la deuxième position, et la plateforme Roblox, très populaire auprès des jeunes joueurs et joueuses, arrive en troisième place.

Le palmarès d’Apptopia combine les données provenant des deux plus grandes boutiques d’applications, l’App Store d’Apple sur iOS et le Google Play Store sur Android.

Avec Radio-Canada

Des applications à foison pour s’orienter dans la jungle alimentaire

août 28, 2018

Paris – Manger moins gras et moins sucré, éviter les allergies, acheter plus local et durable, le tout grâce à votre téléphone portable: des dizaines d’applications s’emploient à répondre à ces attentes de plus en plus pressantes des consommateurs.

« Je conseille souvent Yuka et Open Food Facts à mes clients pour les aider à choisir leurs aliments », et la plupart du temps, « ça leur rend vraiment service », explique à l’AFP Fanny Marty, conseillère en diététique dans la Drôme.

Créé en 2012, Open Food Facts sert de socle commun à la majorité des applis nutritionnelles actuellement sur le marché, dont la populaire Yuka (5 millions d’utilisateurs), qui permet de décrypter les étiquettes en scannant leur code-barre via son smartphone.

Surnommée « le Wikipedia de l’alimentation », cette base de données est une plateforme collaborative qui « déchiffre les étiquettes des produits, les listes de leurs ingrédients et les traduit en types d’allergènes, additifs, etc. », détaille à l’AFP Pierre Slamich, son vice-président.

Plus de 370.000 produits alimentaires ont déjà été recensés et le site est désormais traduit en une cinquantaine de langues, ce qui réjouit son dirigeant: plus il y aura de personnes concernées, « plus l’impact sur la santé publique sera maximal ».

– Notes et « paniers » –

Depuis le lancement de Yuka en janvier 2017, « on observe régulièrement des changements de recettes » allant dans le bon sens, souligne à l’AFP sa cofondatrice, Julie Chapon, qui « pense » que l’application a apporté sa « pierre à l’édifice ».

Financée sur fonds propres et via des dons, elle propose déjà un « programme nutrition » (59 euros) accessible sur son blog et lancera prochainement des fonctionnalités haut de gamme payantes.

Pour Fanny Marty, un bémol doit cependant être apporté: certains aliments, comme l’huile d’olive, sont notés « rouge » (d’un point de vue calorique, NDLR), alors qu’ils sont bons pour la santé en petites quantités, ce qui peut prêter à confusion.

Autre application en vogue, TooGoodToGo (« trop bon pour être jeté ») promeut l’anti-gaspillage grâce à un principe simple: mettre en relations citoyens et commerces de bouche, afin que les premiers rachètent aux seconds leurs restes, invendus ou produits presque périmés, pour 2 à 5 euros.

Chaque jour, 10.000 « paniers », dont on ne peut choisir le contenu – problématique pour les personnes souffrant d’allergies ou d’intolérances alimentaires – sont ainsi sauvés des poubelles de 4.500 commerçants partenaires en France.

Un succès tel que l’application, créée en juin 2016, a essaimé dans huit pays européens.

« Nous fournissons un outil concret pour que chacun agisse à son échelle », indique à l’AFP Rose Boursier-Wyler, de chez TooGoodToGo, qui se rémunère en prélevant 25% sur le montant de chaque panier, le reste allant au commerçant.

– Apanage des « bobos »? –

Plus récente, Etiquettable informe sur les fruits et légumes de saison mais aussi sur les poissons menacés afin d’éviter de les acheter, renseigne sur les quelque 400 restaurants de proximité engagés dans une démarche locale ou bio, ou encore donne des recettes de cuisine « durable ». Comment par exemple « cuisiner ses épluchures »?

Les fondateurs de cette application financée à 40% par l’Ademe (Agence de l’environnement et de maîtrise de l’énergie) comptent se développer grâce à des offres de conseil aux professionnels de la restauration, notamment collective, car « c’est là où sont les vrais enjeux économiques, les besoins et les progrès à faire ».

Au-delà de ces applications, estime M. Slamich, « il est essentiel » que le Nutri-Score, l’étiquetage nutritionnel choisi par la France à l’automne 2017 mais toujours facultatif, « devienne obligatoire » pour ne pas que ce mouvement global vers le « mieux-manger » reste « l’apanage de bobos parisiens ».

Un constat partagé par Shafik Asal et Marianne Petit, les fondateurs d’Etiquettable pour qui, « afin de faire bouger les choses sur l’alimentation, il faut s’adresser directement au consommateur » lambda, « et non pas aux seuls CSP++ », d’où des applications gratuites, pour aller vers un « changement des habitudes alimentaires ».

Selon une étude révélée en juillet par le magazine Linéaires, le profil nutritionnel des paniers des clients des « drive » Leclerc testant le Nutri-Score s’est de fait amélioré de 10%.

Pourtant encouragés pas le gouvernement à adopter cet étiquetage, certains distributeurs optent pour leur propre application: Franprix lancera prochainement la sienne avec la start-up Siga et Système U présentera « Y’a quoi dedans » le 5 septembre.

Romandie.com avec(©AFP / 29 août 2018 04h00)