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Covid-19: l’UE approuve un contrat pour le vaccin Pfizer/BioNTech

novembre 11, 2020

Le contrat prévoit l’achat de 300 millions de doses. Les premières pourraient être livrées d’ici à la fin de l’année 2020.

La Commission européenne a annoncé mercredi avoir approuvé un contrat avec l’américain Pfizer et l’allemand BioNTech, pour acheter jusqu’à 300 millions de doses de leur vaccin contre la Covid-19. Il s’agit du quatrième contrat de ce type entre l’Union européenne et des groupes pharmaceutiques.

Pfizer et BioNTech ont annoncé dans un communiqué qu’ils prévoyaient les premières livraisons de leur vaccin «fin 2020, sous réserve du succès clinique et de l’obtention des autorisations des régulateurs».

Portefeuille diversifié

Les deux laboratoires avaient annoncé lundi que leur vaccin était «efficace à 90%» contre les infections au Covid-19. «La Commission a travaillé à construire un portefeuille diversifié de vaccins potentiels basés sur différentes technologies», a expliqué mercredi un porte-parole de la Commission, lors d’une conférence de presse. Il a souligné que les livraisons interviendraient seulement quand le vaccin aura prouvé qu’il est «sûr et efficace».

L’UE a déjà signé trois contrats pour précommander d’éventuels vaccins: avec le suédo-britannique AstraZenaca et l’américain Johnson & Johnson (jusqu’à 400 millions de doses auprès de chacun), ainsi qu’avec le duo franco-britannique Sanofi-GSK (jusqu’à 300 millions de doses). L’UE a également conclu des accords préliminaires avec l’allemand CureVac et l’américain Moderna.

La Commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, a expliqué mercredi qu’elle n’était pas en mesure d’indiquer une date pour l’arrivée des premiers vaccins. «Il y a encore plusieurs étapes à franchir avant de pouvoir annoncer un calendrier», a-t-elle déclaré à la presse. La distribution de tout vaccin sera notamment suspendue au feu vert du régulateur, l’Agence européenne des médicaments (EMA). L’UE a jusqu’ici évoqué «début 2021» pour la disponibilité des premières doses.

Mais Mme Kyriakides a souligné que l’arrivée d’un «vaccin sûr et efficace ne sera pas une solution miracle qui fera disparaître la Covid-19 du jour au lendemain (…) Il faudra encore continuer avec les mesures (de gestes barrières ou restrictions, NDLR) jusqu’à ce qu’on ait atteint une part significative de la population» vaccinée.

Par Le Figaro avec AFP

Jermaine Jackson veut changer de nom

novembre 9, 2012

Le frère du roi de la pop a déposé un dossier à Los Angeles

<p>Jermaine Jackson</p>

 
  • Jermaine Jackson interview NBCJermaine Jackson triomphant

Le grand frère de Michael Jackson, Jermaine, aurait rempli des documents officiels à Los Angeles pour transformer d’une lettre son nom de famille, à des fins « artistiques ».

Ne l’appelez plus Jackson. Jermaine, frère aîné de Michael décédé voilà 3 ans, vient de remplir un dossier officiel pour changer son nom de famille. Un caprice très sérieux que rapporte le LA Times.

L’ex-chanteur des Jackson Five opterait maintenant pour « Jacksun » et avance des « raisons artistiques ». Sa demande reste soumise à l’approbation d’un juge. Jermaine pourrait donc se lancer dans une carrière solo. Ce nouveau patronyme plus « ensoleillé » pourrait être un moyen de sortir de l’ombre de son frère Michael et de sa soeur Janet, afin de voler de ses propres ailes.

Une démarche qui ne lui permettra pourtant pas de se débarrasser de la mauvaise réputation que traîne la famille Jackson, en proie à de fortes rivalités depuis la disparition du roi de la pop.

Gala.fr par par Fanny Abouaf

Egypte: en rétablissant le Parlement, Morsi provoque un « séisme politique »

juillet 9, 2012
Egypte: en rétablissant le Parlement, Morsi provoque un 'séisme politique' Egypte: en rétablissant le Parlement, Morsi provoque un « séisme politique » © AFP

La décision du président égyptien de rétablir le Parlement dissous a déclenché un séisme politique en Egypte, où certains saluent ce défi à l’égard de l’armée, tandis que d’autres regrettent un « coup d’Etat constitutionnel » témoignant d’un manque de respect pour la démocratie.

Mohamed Morsi a annulé dimanche par décret la décision de justice dissolvant l’Assemblée du peuple, dominée par les islamistes, et invité la chambre à se réunir de nouveau et à exercer ses prérogatives.

L’Assemblée avait été dissoute après un arrêt de la Haute cour constitutionnelle la déclarant invalide en raison d’un vice juridique dans la loi ayant régi les législatives de l’hiver.

Sur la base de ce jugement, le Conseil suprême des forces armées (CSFA), à qui Hosni Moubarak avait remis le pouvoir en démissionnant sous la pression de la rue en février 2011, a annoncé dans une « Déclaration constitutionnelle complémentaire » qu’il exercerait le pouvoir législatif jusqu’à l’élection d’une nouvelle Assemblée.

« La décision de Morsi de rétablir le Parlement jusqu’à la tenue de nouvelles élections est la première étape dans l’inversion de la Déclaration constitutionnelle », estime le militant de gauche Waël Khalil, appelant à d’autres mesures pour « restaurer toute l’autorité des élus ».

Le décret de M. Morsi a été salué par ceux qui veulent voir l’armée sortir de la politique et regrettent que la Déclaration constitutionnelle ait considérablement affaibli la fonction de président.

« Comment certains peuvent-ils être opposés à la déclaration constitutionnelle (. . . ) et quand (le président) commence à reprendre son pouvoir de l’armée, se mettre en colère? », s’interroge l’écrivain Alaa al-Aswany.

Le décret présidentiel prévoit aussi « l’organisation d’élections anticipées pour la Chambre, 60 jours après l’approbation par référendum de la nouvelle Constitution du pays, et l’adoption d’une nouvelle loi régissant le Parlement ».

Des journaux ont décrit la décision de M. Morsi comme un « séisme politique » forçant l’armée à la confrontation avec le président.

« Morsi a dit au CSFA échec et mat », écrit en Une le quotidien indépendant Al-Watan, tandis qu’un autre quotidien, Al-Tahrir, titre « Morsi a battu le CSFA ».

La Haute cour constitutionnelle a rejeté le décret, soulignant que ses jugements étaient « définitifs (. . . ) et contraignants », tout en disant n’être partie prenante dans aucune lutte politique.

Et pour certains, la décision du président est un « coup d’Etat constitutionnel ».

Selon le prix Nobel et opposant Mohamed ElBaradei, elle montre « un mépris pour l’autorité judiciaire et place l’Egypte dans un coma constitutionnel et un conflit entre les institutions ».

Des hommes politiques laïques ont de leur côté critiqué le monopole du pouvoir par les Frères musulmans.

« Le CSFA doit agir contre ce coup d’Etat constitutionnel, l’Egypte n’est pas dirigée par le bureau de guidance des Frères musulmans », a dit le député libéral Mohammed Abou Hamed.

« Dans un pays démocratique, un président ne peut manquer de respect à la justice », affirme Rifaat al-Saïd, chef du parti de gauche Al-Tagammu. « Qu’il le veuille ou non, Morsi doit respecter les décisions de la justice », a-t-il ajouté.

La Déclaration constitutionnelle avait été qualifiée de « coup d’Etat » par les Frères musulmans, faisant monter d’un cran les tensions politiques entre les islamistes et les militaires, rivaux historiques.

Certains, comme le candidat malheureux à la présidence Abdel Moneim Aboul Foutouh, ont estimé que la décision de M. Morsi pouvait être le moyen de sortir de la confrontation.

« Le respect de la volonté populaire par le biais du rétablissement du Parlement élu et le respect de la justice par le biais de la tenue d’élections législatives est le moyen de sortir de cette crise », a-t-il écrit sur Twitter.

Jeuneafrique.com avec AFP