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DiCaprio éclaboussé par un scandale de détournement d’argent public malaisien

juillet 25, 2016

Selon Libération, l’acteur Leonardo DiCaprio aurait indirectement profité d’argent public malaisien détourné, grâce à Riza Aziz, le producteur du Loup de Wall Street, film dans lequel la star hollywoodienne avait le premier rôle.

DiCaprio fait parler de lui quand il s’agit d’argent mais pas toujours en bien : après avoir touché les cœurs en annonçant un don pour soutenir les victimes des attentats de Nice, il est maintenant éclaboussé par un scandale de détournement d’argent public qui concerne à l’origine le producteur malaisien du Loup de Wall Street.

Depuis plusieurs mois, les médias américains s’intéressent à une enquête financière menée par le FBI. Dans le collimateur du bureau fédéral d’investigation : Riza Aziz, gendre du Premier ministre malaisien, fondateur de Red Granite, une boîte de production qui a financé à hauteur de 100 millions de dollars (91 millions d’euros) Le Loup de Wall Street, le projet de DiCaprio et Martin Scorsese sur le trader Jordan Belfort.

3 milliards détournés

Or cet argent n’est qu’une petite partie d’un vaste système pour soutirer de l’argent public via un fonds souverain, 1MDB, dans lequel est impliqué le Premier ministre lui-même, Najib Razak.

3 milliards d’euros auraient ainsi été détournés. Ce scandale qui secoue la Malaisie depuis un an se déploie en Asie du Sud-Est, mais aussi au Moyen-Orient, en Europe et aux Etats-Unis.

Et DiCaprio dans tout ça ?

DiCaprio a pu réaliser Le Loup de Wall Street grâce à Riza Aziz qui, à cette époque, a acquis avec de l’argent sale des lofts et maisons gigantesques et lofts à Londres, Los Angeles et New York ainsi que des quantités folles d’œuvres d’art.

Pour l’instant aucun lien évident. La star apparaît pourtant dans la plainte du FBI sous l’appellation “Hollywood actor 1″. Il l est notamment cité pour une virée à Las Vegas en compagnie de ce Riza Aziz et d’un homme d’affaires malaisien à la réputation douteuse, Jho Low.

Ils auraient profité des fonds détournés sur un compte appartenant à Low pour dépenser en un jour au Casino Venetian la modique somme de 1,5 million de dollars (1,3 million d’euros).

Des anciens liens d’amitié

Autre aspect qui intéresse les enquêteurs : les liens d’amitié de DiCaprio avec Jho Low. En effet l’homme d’affaires participe régulièrement aux fonds de charité organisés par l’acteur et il lui a même offert l’oscar gagné par Marlon Brando pour Sur les quais.

DiCaprio n’est pas poursuivi dans cette enquête mais il devrait être longuement interrogé sur les habitudes et dépenses de ses amis et partenaires.

M6.infos

Zambie : l’ex-président Rupiah Banda inculpé et arrêté

avril 15, 2013
L'ancien président zambien, Rupiah Banda, le 15 mars 2012. L’ancien président zambien, Rupiah Banda, le 15 mars 2012. © AFP

L’ex-président zambien, Rupiah Banda, déjà accusé d’abus de biens sociaux, a été de nouveau arrêté le 15 avril pour une autre affaire concernant l’acquisition de neuf camions lors de sa campagne électorale, en 2011, selon la commission d’enquête gouvernementale.

« L’ancien président [de la Zambie] Rupiah Banda a été officiellement inculpé et arrêté dans l’affaire concernant la livraison de neuf camions par une société du bâtiment chargée de la construction d’un stade », a déclaré Namukolo Kasumpa, le 15 avril. Selon la porte-parole de la commission d’enquête gouvernementale, ces camions ont été utilisés au cours de la campagne électorale, remportée par l’ancien dirigeant de l’opposition, Michael Sata.

Corruption

Rupiah Banda, 76 ans, a été au pouvoir en Zambie de 2008 à 2011.

La nouvelle arrestation de l’ex-président zambien est intervenue peu après son interrogatoire par les enquêteurs sur son rôle dans la vente de terres à un investisseur égyptien. En effet, Rupiah Banda, qui a perdu son immunité à la suite d’un vote du Parlement en mars, fait face à une série d’accusations de corruption.

Il est également jugé pour avoir détourné d’importantes sommes d’argent public, « pour son profit personnel et celui de sa famille », dans le cadre d’un contrat avec une compagnie pétrolière nigériane, des faits qualifiés de corruption, blanchiment d’argent et fraude. Il a nié toutes les accusations et invoque un procès politique, accusant le président Sata de vouloir bâillonner l’opposition avec cette campagne anti-corruption.

Dans cette précédente affaire, la justice zambienne avait fixé le procès de Rupiah Banda au 17 avril pour examiner la requête de ses avocats qui remettaient en cause la compétence du tribunal de Lusaka, soutenant qu’il ne pouvait juger une affaire concernant des délits commis au moment où leur client était encore chef de l’État.

En attendant, Rupiah Banda, de son côté, a déjà engagé une procédure pour récupérer son immunité.

Jeuneafrique.com  avec AFP

Zambie : l’ancien président Rupiah Banda inculpé d’abus de pouvoir

mars 25, 2013

L'ancien président zambien Rupiah Banda à Lusaka, le 19 mars 2013. L’ancien président zambien Rupiah Banda à Lusaka, le 19 mars 2013. © AFP

L’ancien président zambien Rupiah Banda, au pouvoir de 2008 à 2011, a été brièvement interpellé lundi 25 mars et officiellement inculpé d’abus de pouvoir. Il est convoqué mardi devant un tribunal de Lusaka.

L’ex-chef d’État zambien Rupiah Banda, 76 ans, a été interpellé par la police, lundi 25 mars. Inculpé d’abus de pouvoir dans la foulée, il a été remis immédiatement en liberté sous caution et aura à comparaître devant un juge, mardi, à Lusaka.

« L’ancien président a été officiellement inculpé et arrêté en lien avec des commandes de pétrole brut qui n’ont pas profité au pays », a déclaré Namukolo Kasumpa, une porte-parole de l’unité d’enquête spéciale de la police chargée du dossier.

Il y a dix jours, le Parlement zambien avait levé l’immunité présidentielle de Rupiah Banda, qui avait ensuite été entendu longuement par une commission d’enquête gouvernementale. L’ancien président zambien est soupçonné d’avoir détourné d’importantes sommes d’argent public en lien avec une compagnie pétrolière nigériane, des faits qualifiés de corruption, blanchiment d’argent et fraude.

Lui-même se plaint d’être persécuté par son successeur Michael Sata, vainqueur des élections de septembre 2011 et qui avait annoncé un grand ménage anti-corruption.

« Espèce menacée »

Rupiah Banda, qui s’attend à ce que l’affaire soit longue, avait lancé lundi dernier un appel au calme à ses partisans. « Je suis une espèce menacée », a-t-il plaisanté lundi, visiblement fatigué à sa sortie du bureau des enquêteurs après trois heures d’interrogatoire. « Évidemment je préférerais être assis chez moi mais je dois en passer par là », a-t-il ajouté.

De son côté, son avocat a critiqué le caractère « extrêmement vague » des poursuites. « Notre seule défense est la vérité », a déclaré Me Sakwiba Sikota. « Nous verrons quel genre de témoins ils vont amener mais nous savons qu’il est innocent », a poursuivi le conseil de Rupiah Banda.

De nombreuses personnalités d’opposition ont été arrêtées pour diverses infractions ces derniers mois en Zambie, notamment dans le cadre de la campagne anti-corruption du président Sata.

Jeuneafrique.com avec AFP

Afrique du Sud: tensions autour d’une résidence controversée du président Zuma

novembre 4, 2012
Afrique du Sud: tensions autour d'une résidence controversée du président Zuma Afrique du Sud: tensions autour d’une résidence controversée du président Zuma © AFP

Des policiers anti-émeute patrouillaient dimanche autour de la résidence privée du président sud-africain Jacob Zuma dans l’est du pays, avant une visite de la principale responsable de l’opposition qui dénonce un gaspillage « scandaleux » de l’argent public utilisé pour la rénovation de cette demeure, selon un journaliste l’AFP sur place.

La dirigeante du principal parti d’opposition sud-africain, l’Alliance démocratique (DA), Hellen Zille, va inspecter les travaux effectués sur cette résidence située dans la province du Kwazulu-Natal et dont la rénovation, aux frais de l’Etat, a coûté 23,3 millions d’euros (29 millions de dollars).

Des militants de l’ANC ont promis de défendre la maison de Jacob Zuma et ont commencé à arriver à Nkandla, village natal du président sud-africain, pour manifester. Près d’un millier d’entre eux se tenaient à environ cinq cents mètres de sa propriété, selon un journaliste de l’AFP.

Des policiers en tenue anti-émeute patrouillaient dans ce gros village du nord de la province du Kwazulu-Natal, majoritairement zoulou, ethnie à laquelle appartient lui-même M. Zuma, et un hélicoptère survolait le secteur.

Les militants de l’ANC, portant des tee-shirts jaunes aux couleurs du mouvement frappés de portraits de Jacob Zuma, scandaient des slogans en sa faveur et portaient des pancartes sur lesquelles était écrit: « Zuma président du peuple », « Zuma a droit à son intimité, « Où était la DA durant l’apartheid » ?.

L’Alliance démocratique réclame plus de transparence concernant les travaux réalisés dans cette propriété située dans la zone rurale de Nkandla et souligne que « s’agissant d’une résidence privée », elle est « opposée à un financement par des fonds publics pour cette maison ».

Selon le médiateur de la République, qui a ouvert une enquête, un héliport, des bunkers souterrains et une clinique y ont été construits.

Les révélations sur cette rénovation coûteuse ont déclenché une tempête politique dans la presse, qui parle de « Nkandlagate », et suscité des interrogations de la part de partis d’opposition qui mettent en question sa légalité.

Le Congrès National Africain (ANC, au pouvoir) a dénoncé la visite de Mme Zille, une Blanche, et de ses amis comme étant une violation des droits personnels de M. Zuma, et déclaré que la DA aurait du soumettre ses critiques directement à l’ANC.

M. Zuma, qui a quatre épouses, avait récemment justifié les travaux par la taille de sa famille et assuré qu’il avait tout payé, et que le gouvernement n’avait pris en charge que des frais liés à sa sécurité.

Selon des informations de presse, le coût des travaux a atteint près de 250 millions de rands (22,3 million euros) et le président Zuma ne réglera que 5% de la facture.

La révélation de cette coûteuse rénovation survient alors que l’Afrique du Sud, confrontée à un ralentissement de sa croissance et à une hausse de sa dette, s’efforce de maîtriser ses dépenses et que des millions de personnes vivent toujours dans des bidonvilles.

La résidence de Jacob Zuma à Nkandla est située au milieu de maisons de terre dans ce village pauvre, alors que le président sud-africain passe le plus clair de son temps dans ses résidences officielles à Pretoria et au Cap. Il dispose également d’une autre résidence officielle à Durban, sur la côte de l’Océan Indien.

Jeuneafrique.com avec AFP