Posts Tagged ‘arme blanche’

Canada-Montréal: Trois personnes tuées dans une attaque à l’arme blanche dans Rosemont

mars 17, 2023
De nombreuses voitures de police bloquent une rue de Montréal.

De nombreuses voitures de police et ambulances ont été appelées sur les lieux du drame. Photo: Radio-Canada/Mathieu Wagner

Trois personnes ont été tuées lors d’une attaque à l’arme blanche survenue vendredi matin dans un appartement de l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, à Montréal.

Les premiers répondants ont découvert les corps des victimes à leur arrivée au logement situé sur la rue Bélanger, en face de l’Institut de cardiologie de Montréal. Deux corps auraient été retrouvés à l’intérieur et le troisième, à l’extérieur de la demeure.

Un suspect dans le début de la vingtaine a été arrêté sur les lieux. Il était en crise au moment de son arrestation et plusieurs policiers sont intervenus pour le maîtriser. Il serait hospitalisé à l’Hôpital Santa Cabrini à l’heure actuelle.

Selon nos informations, le suspect et les trois victimes sont membres d’une même famille.

Vers 9 h 20, on a reçu un appel au 911 pour venir en aide à des personnes dans le besoin dans un immeuble à logements près de la rue Viau. Lorsque les policiers sont arrivés sur les lieux, ils ont localisé trois victimes de mort suspecte. Les corps portaient des marques de violence possiblement perpétrées par un objet tranchant, a indiqué Julien Lévesque, un porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal.

Un vaste périmètre de sécurité a été délimité dans le secteur, où de nombreux policiers ont été déployés. Un poste de commandement est également sur les lieux.

En entrevue à l’émission Le 15-18 sur ICI Première, M. Lévesque a également indiqué que des ressources spécialisées ont été déployées auprès des employés du 911 et des agents appelés sur place, qui ont été ébranlés.

C’est vraiment troublant

Le premier ministre du Québec, François Legault, tout juste rentré d’Amqui où une attaque au camion-bélier a fait deux morts et neuf blessés en début de semaine, s’est dit troublé par ces nouvelles violences.

On va être prudent avant de spéculer sur les raisons, mais c’est troublant. Je veux remercier les premiers répondants, les policiers. Ça ne doit pas être drôle d’arriver et de découvrir trois personnes qui ont été poignardées. C’est vraiment troublant, a dit M. Legault.

Je ne peux pas commenter spécifiquement le cas de Rosemont, mais de façon générale, partout dans le monde, c’est sûr qu’il y a de plus en plus d’événements reliés à des problèmes de santé mentale. Évidemment, dans les dernières années, suite à la pandémie, on a investi davantage en santé mentale. Il y a un défi de recrutement, que ce soit des travailleurs sociaux, des psychologues. Il y a des postes actuellement qui sont affichés, mais qui ne sont pas comblés. Mais il y a des questions à se poser.

M. Legault a réaffirmé que son gouvernement augmenterait les budgets en santé mentale pour répondre aux besoins.

Une communauté sous le choc

Député de Québec solidaire dans la circonscription de Rosemont–La Petite-Patrie, Vincent Marissal s’est rendu sur les lieux.

Je suis évidemment sous le choc, comme tout le monde dans la communauté ici. Trois vies fauchées. Je ne vais pas spéculer sur les motifs ou les circonstances du drame, mais évidemment, mes premières pensées vont aux victimes. Des victimes, ça fait d’autres victimes, c’est-à-dire les survivants, mais il y a les voisins aussi. Des gens qui perdent des voisins, qui perdent des proches, a constaté M. Marissal.

Le député dit avoir pris contact avec le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel. Il espère que les partis travailleront ensemble pour trouver des solutions à la détresse de plus en plus palpable dans la société.

Les crimes comme ça et la détresse humaine, ça touche tout le monde. Je pense qu’on doit travailler de façon non partisane le plus possible. On a beau être des adversaires politiques, on travaille sur ces choses-là ensemble, il n’y a pas de partisanerie à faire là-dessus, a déclaré M. Bonnardel. De toute évidence, il y a beaucoup de détresse psychologique dans le monde présentement. Il y a beaucoup de détresse économique aussi et de gens qui ne vont pas bien en ce moment.

Avec Radio-Canada

France-Prise d’otage à Paris : deux femmes retenues, la BRI sur place

décembre 20, 2021

Dans le 12e arrondissement parisien, un homme connu pour des troubles mentaux s’est reclus avec deux otages. Il serait en possession d’une arme blanche.

Une prise d'otage est en cours a Paris.
Une prise d’otage est en cours à Paris.© Alexandre MARCHI / MAXPPP / PHOTOPQR/L’EST REPUBLICAIN/MAXPP

Confirmant les informations d’Europe 1, l’Agence France-Presse a appris de source policière qu’un individu retiendrait deux femmes sous la menace d’une arme blanche, lundi 20 décembre, dans une échoppe de la rue d’Aligre (Paris 12e). Connu dans le quartier pour ses troubles psychiatriques, le preneur d’otage aurait demandé à voir Éric Dupond-Moretti, le ministre de la Justice. Selon Europe 1, le garde des Sceaux aurait fait savoir aux négociateurs qu’il était à leur disposition. La brigade de recherche et d’intervention est sur place. Le premier adjoint à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, a annoncé se rendre sur place.

La source policière écarte a priori la piste terroriste. Le preneur d’otage, « âgé d’une cinquantaine d’années », retient les deux femmes « dans une échoppe », dans le quartier de Bastille. « Il s’agit d’un bazar quincaillerie », selon la source policière. L’homme aurait été identifié, il se présente comme étant d’origine tunisienne. Il aurait été magistrat dans son pays jusqu’en 2011.

L’avocate d’Omar Raddad dépêchée

Un large périmètre de sécurité a été mis en place « entre le Faubourg-Saint-Antoine et la rue Crozatier », selon Samuel, un habitant du quartier interrogé par l’AFP, précisant qu’un hôtel avait fermé ses portes. Des dizaines de voitures de police, des motards, des militaires de Vigipirate et le camion de la BRI ont été mobilisés, a ajouté ce témoin.

À la demande du suspect, Sylvie Noachovitch, l’avocate d’Omar Raddad, aurait été mise en relation avec le preneur d’otage, comme le révèle BFMTV. Une enquête a été ouverte notamment du chef de « séquestration » et a été confiée au commissariat du 12e arrondissement, a confirmé le parquet de Paris.

Par Le Point avec AFP

Canada-Québec: Un enseignant agressé à l’arme blanche par un élève dans une école de Montréal

décembre 9, 2021
Deux ambulanciers en combinaison de protection.

Le professeur a subi des blessures mineures au haut du corps et a été transporté à l’hôpital. Photo: Radio–Canada/SimonI-Marc Charron

Un élève a attaqué un enseignant en classe avec une arme blanche jeudi avant-midi à l’école secondaire John F. Kennedy, dans le quartier Saint-Michel, à Montréal.

L’agression est survenue peu après 10 h à la suite d’une querelle entre un élève et son enseignant. Selon le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), on ne craint pas pour la vie de la victime, un homme d’une quarantaine d’années.

Le personnel de l’établissement et les autres élèves ont été confinés dans la foulée de l’attaque par mesure de précaution. Le groupe d’intervention tactique a ensuite fouillé les lieux pour tenter de retrouver le suspect, conformément à la procédure dans ce genre de scénario, affirme le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal SPVM, Jean-Pierre Brabant.

L’adolescent de 16 ans qui aurait commis l’agression avait pris la fuite, mais les policiers l’ont arrêté non loin de l’école dans l’heure qui a suivi.

Les agents du Service de police de la Ville de Montréal SPVM vont rencontrer des témoins, la victime et le suspect pour tenter de faire la lumière sur les circonstances des événements.

Avec Radio-Canada

Un chrétien tué à l’arme blanche au Bangladesh

juin 5, 2016

Dacca – Des inconnus ont tué à l’arme blanche dimanche un épicier chrétien de 65 ans près d’une église au Bangladesh, a annoncé la police, dans un contexte de violences contre les minorités religieuses et les militants laïcs attribuées à des extrémistes musulmans.

Dans un message diffusé peu après par son agence de presse Amaq, le groupe Etat islamique a revendiqué ce meurtre, précisant qu’il faisait partie d’une série d’opérations au Bangladesh, selon le site internet de surveillance des activités jihadistes SITE.

Sunil Gomes a été tué à l’arme blanche dans son épicerie près d’une église du village de Bonpara, a déclaré à l’AFP Shafiqul Islam, chef adjoint de la police du district de Natore, dans le nord-ouest du pays.

L’inspecteur Abdur Razzak a de son côté indiqué que le mobile de ce crime n’était pas clair. Cette attaque n’en rappelle pas moins les violences dont sont victimes depuis plusieurs mois des membres d’autres minorités religieuses dans ce pays à majorité musulmane, ainsi que des militants laïcs.

Ce meurtre est intervenu quelques heures après celui de l’épouse d’un officier de la police antiterroriste dans la ville de Chittagong, dans le sud-est du pays.

Une quarantaine de meurtres de blogueurs laïcs, d’intellectuels, d’étrangers et de membres de minorités religieuses, dont des soufis, des chiites, des hindous ou des chrétiens, ont été attribués ces dernières années à des assaillants soupçonnés d’être des islamistes extrémistes.

La plupart de ces meurtres ont été revendiqués par un groupe islamiste local, le Jamayetul Mujahideen Bangladesh (JMB) ou par des jihadistes du groupe Etat islamique (EI) ou d’Al-Qaïda en Asie du Sud-Est.

Les autorités ont attribué la plupart des attaques au JMB mais nient toute présence de l’EI ou d’Al-Qaïda dans le pays.

Romandie.com avec(©AFP / 05 juin 2016 14h37)

Israël: quatre juifs blessés par un Arabe israélien dans une attaque à l’arme blanche

octobre 11, 2015

Gan Shmuel (Israël) – Un Arabe israélien a foncé dimanche en voiture sur un groupe de juifs avant de les attaquer au couteau et d’en blesser quatre, dans le nord d’Israël, a indiqué la police israélienne.

Selon les services de secours, une femme de 19 ans est dans un état grave, une adolescente de 14 ans est modérément blessée alors que deux hommes de 20 et 45 ans sont eux légèrement touchés.

La police a indiqué que l’auteur présumé, présenté comme un Arabe israélien de 20 ans originaire d’une ville du nord du pays, a été arrêté et qu’il n’était pas blessé.

Un photographe de l’AFP arrivé sur les lieux a vu les forces de sécurité inspecter une Fiat jaune au parebrises détruit pour s’assurer qu’elle ne contenait pas d’explosifs.

L’attaque de dimanche est la quinzième à l’arme blanche contre des juifs ou des Israéliens depuis le 3 octobre en Israël, en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est occupée et annexée.

Israël et les Territoires palestiniens sont secoués depuis le 1er octobre par une vague de violences qui a coûté la vie à 24 Palestiniens, dont sept auteurs présumés d’attaques au couteau, et quatre Israéliens.

Les Arabes israéliens sont les descendants des Palestiniens restés sur leurs terres en 1948 à la création d’Israël. Ils ont la citoyenneté israélienne et représentent 17,5% de la population israélienne.

Romandie.com avec(©AFP / 11 octobre 2015 20h18)

Canada: un policier mis en examen pour homicide d’un jeune Syrien

août 20, 2013

OTTAWA (Province d’Ontario) – Un policier a été mis en examen mardi pour homicide après la mort par balles d’un jeune Syrien de 18 ans le mois dernier dans un bus de Toronto, un drame qui avait provoqué une vague d’indignation.

Le policier James Forcillo, 30 ans, qui a comparu mardi brièvement au tribunal de Toronto, s’est vu signifier sa mise en examen pour meurtre au deuxième degré, sans préméditation. Il a été remis en liberté avec une caution fixée à 500.000 dollars canadiens (360.000 euros) et interdiction de quitter la province de l’Ontario.

Le 27 juillet dans la nuit, Sammy Yatim, qui brandissait un couteau, seul dans un tramway immobilisé dans le centre-ville de Toronto, avait été mis en joue par un groupe de policiers. Ces derniers l’avaient sommé à plusieurs reprises de lâcher son arme blanche, selon des témoins et une vidéo amateur mise en ligne sur Youtube.

C’est un événement tragique pour la famille et pour l’agent de police, a déclaré son avocat Peter Brauti à l’issue de l’audience.

Lors du procès, dont la date reste à fixer, la défense avancera l’argument que ce policier n’a pas demandé à être au pied du tramway. Il était de service et avait l’obligation légale d’être là, a-t-il ajouté.

Dans la vidéo postée sur internet, les images montrent les policiers se tenant à environ cinq mètres du tramway dans lequel se tient debout le jeune homme. Neuf détonations sont ensuite entendues. Transporté dans un hôpital de la capitale économique canadienne, ce jeune Syrien arrivé cinq ans plus tôt au Canada, a succombé un peu plus tard.

Très rapidement, les médias et les amis de Sammy Yatim avaient interpellé la police pour connaître les raisons de leur décision d’ouvrir le feu à bout portant plutôt que d’utiliser des armes de défense comme le Taser.

Pour l’avocat de James Forcillo, chacun peut avoir une interprétation différente de la vidéo. Je n’ai pas vu toute la vidéo mais comme chacun sait quand vous la regardez avec une perspective, elle peut être vue sous une autre perspective et cela peut être complètement différent, a indiqué Me Brauti.

L’inspection générale de la police de la province de l’Ontario (centre-est), qui enquête sur les homicides impliquant la police, a retenu le meurtre au deuxième degré à l’encontre de James Forcillo, officier de police depuis six ans.

Dans un communiqué, la famille du jeune homme avait réclamé une enquête plus large. Plus de 20 policiers en uniforme étaient présents sur les lieux et aucun n’a cherché à éviter les tirs ou à engager une médiation, selon la famille.

Interrogé mardi sur les marches du palais de Justice, le président du syndicat des policiers Mike McCormack a estimé que James Forcillo était bouleversé et sous le choc à l’audience.

Ce leader syndical a reconnu l’impact négatif de l’affaire pour la police. Ce n’est jamais bon quand l’un de nos officiers est poursuivi et plus particulièrement quand il est poursuivi pour meurtre au deuxième degré.

Romandie.com avec (©AFP / 20 août 2013 21h44)

Canada: Émoi à Toronto après la mort d’un homme tué par la police

juillet 29, 2013

MONTREAL (Québec) – L’intervention musclée de policiers ayant entraîné la mort ce week-end à Toronto d’un homme brandissant un couteau suscitait l’émoi lundi dans la métropole canadienne, la police assurant que la lumière serait faite sur l’affaire.

Sammy Yatim, 18 ans, se trouvait seul samedi à 0H30 heures locales (4H30 GMT) dans un tramway immobilisé dans le centre-ville de la capitale économique canadienne, couteau à la main, lorsqu’un groupe de policiers, en joue, l’a sommé à plusieurs reprises de lâcher son arme blanche, selon des témoins et une vidéo amateur mise en ligne sur Youtube. Les policiers, intervenus après avoir reçu un appel d’urgence, ont finalement fait feu à neuf reprises, tuant le jeune homme sur le coup, selon les images de la scène filmée par un passant et reprises par les chaînes canadiennes.

Selon les images de la scène, les agents se trouvaient à environ cinq mètres de M. Yatim lorsqu’ils ont commencé à tirer sur le jeune homme d’origine syrienne arrivé au Canada avec sa famille il y a cinq ans.

Très rapidement, médias et Canadiens ont questionné la décision de la police d’ouvrir le feu à bout portant, poussant le chef de la police de Toronto (sud du Canada) à sortir de sa réserve lundi.

Sammy Yatim rejoint la longue liste de tous ceux qui ont été tués par la police de Toronto lors d’une confrontation, s’insurgeait le Toronto Star, l’un des grands quotidiens de la ville.

La conseillère municipale Janet Davis, connue pour militer en faveur de davantage de formation des policiers torontois, a déploré la réponse des autorités dans une interview au Star: N’était-il pas possible de procéder autrement pour sauver la vie (du jeune homme)?.

Comme plusieurs d’entre vous, j’ai vu la vidéo, a réagi Bill Blair, le chef de la police de Toronto, lors d’un point presse télévisé. Je suis conscient de l’inquiétude que cet événement tragique crée au sein de la population, a-t-il poursuivi. La population a le droit d’être inquiète.

Je cherche aussi des réponses à ces questions importantes, a expliqué M. Blair, assurant que ses services collaboraient pleinement à l’enquête sur l’incident, menée par une unité spéciale.

Dans la foulée de ces déclarations, un porte-parole de la police de Toronto, Tony Vella, a indiqué à l’AFP que l’agent ayant fait feu a été suspendu avec solde. Choqués, la famille et les amis de la victime exprimaient leur colère contre une intervention jugée disproportionnée.

Depuis quand un adolescent maigrichon de 50 kg, cerné dans un tramway vide, devient-il une menace pour une douzaine de policiers musclés qui estiment qu’ils n’ont pas d’autre choix que de recourir à la force létale?, a lancé l’oncle de la victime, Mejad Yatim, au Star. Des messages d’adieu ont été postés sur le réseau social Facebook et une marche était prévue lundi soir pour rendre hommage au jeune homme.

Romandie.com avec (©AFP / 29 juillet 2013 23h49)

Egypte: trois femmes tuées dans des affrontements entre factions rivales

juillet 19, 2013

LE CAIRE (Qahirah) – Trois femmes ont été tuée vendredi lors d’affrontements entre partisans de l’ancien président Mohamed Morsi et opposants dans la ville de Mansura dans le delta du Nil, selon une source médicale.

Trois personnes ont été tuées et sept blessées par des tirs de chevrotine et à l’arme blanche durant des affrontements entre partisans et opposants à l’ex-président Morsi, a déclaré à l’AFP Adel Saïd, un responsable de l’hôpital de Mansura, qui a donné les noms des personnes tuées, trois femmes.

Un autre responsable de l’hôpital de Mansura, Abdel Wahab Suleiman, a confirmé le bilan, disant que trois femmes avaient été tuées par balles et dix personnes blessées, l’une d’elles se trouvant dans un état critique.

Un manifestant pro-Morsi blessé dans les affrontements, joint par téléphone, a raconté que des milliers de loyalistes étaient en train de sillonner les rues étroites de la ville quand des voyous les ont attaqué avec des armes, des couteaux et des pierres.

La situation est particulièrement tendue en Egypte plus de deux semaines après que l’armée a destitué le premier président élu d’Egypte à la suite de manifestations de masse demandant son départ.

Des dizaines de milliers de partisans de Mohamed Morsi se sont rassemblés vendredi en Egypte pour réclamer le retour du président islamiste déchu, après une mise en garde de l’armée affirmant qu’elle était prête à intervenir en cas de violences.

Des cortèges partis de dix-huit mosquées du Caire à l’appel des Frères musulmans ont convergé dans l’après-midi vers deux sites que les islamistes occupent depuis près de trois semaines : la mosquée Rabaa al-Adawiya dans un faubourg de la capitale, et les abords de l’Université du Caire, plus proche du centre-ville.

Le président par intérim Adly Mansour, désigné par l’armée, a prévenu jeudi qu’il mènerait la bataille pour la sécurité jusqu’au bout face à la volonté des islamistes de continuer à mobiliser dans la rue.

Les violences depuis le renversement de M. Morsi ont fait plus de cent morts.

Nous sommes à un moment décisif de l’histoire de l’Egypte, a ajouté M. Mansour, accusant certains de vouloir entraîner dans l’inconnu le pays le plus peuplé du monde arabe (84 millions d’habitants).

Romandie.com avec (©AFP / 20 juillet 2013 02h16)

juin 26, 2013

Le corps sans vie d’un ancien commandant de la marine guinéenne a été retrouvé en état de putréfaction à Dubréka, ville située à 50 kilomètres de Conakry, a-t-on appris mercredi.

Selon des témoins, le corps a été retrouvé précisément au quartier Kagbelen Village situé dans la commune urbaine de Dubréka, gisant au bord d’une petite rivière que coupe la route nationale Boffa- Conakry.

Interrogée, l’épouse de Léno Bernard Niouma a déclaré que ce dernier avait quitté le domicile vendredi vers midi avec en poche 30 mille francs CFA et n’était plus revenu à la maison.

Pour sa part, l’inspecteur principal de la police locale, qui a constaté le drame, a indiqué que la victime avait sur elle des traces d’arme blanche, laissant présager une attaque criminelle.

Le commandant Leno Bernard Gnouma, soixante ans environ, était à la retraite, polygame et père de 7 enfants. Il était domicilié à Katoko village dans la commune de Dubréka.

APA-Conakry (Guinée)

Une femme et ses trois enfants tués à l’arme blanche dans la Drôme

juin 25, 2013

Les corps d’une femme et de ses trois enfants, tous tués à l’arme blanche, ont été retrouvés lundi et mardi dans le sud de la France, près d’Avignon. Le père est activement recherché par la gendarmerie, ont indiqué des sources concordantes.

En instance de séparation, la mère âgée de 29 ans avait déjà été retrouvée lundi en fin d’après-midi dans une mare de sang au domicile de sa propre mère, chez qui elle s’était installée.

« Elle a été tuée à l’arme blanche. Il s’agit a priori d’un couteau », a indiqué un magistrat du parquet. L’autopsie prévue mardi après-midi devait le déterminer.

Les corps des trois enfants ont été retrouvés mardi matin à Saint-Paul-Trois-Châteaux, dans le département de la Drôme, à environ un kilomètre de l’endroit où le corps de la mère a été retrouvé lundi. Il s’agit d’un garçon de 9 ans et de deux fillettes âgées de 2 et 8 ans, a indiqué le maire de la commune, Jean-Michel Catelinois.

D’après la radio « France Bleu Drôme Ardèche », les corps des enfants ont été découverts dans la voiture du père, stationnée sur un parking. Âgé de 43 ans, ce dernier, pour qui il s’agissait d’un second mariage selon des sources sur place, est porté disparu.

Violence conjugale

Un avis de recherche de la gendarmerie, publié lundi soir sur le site internet de la mairie de Saint-Paul-Trois-Châteaux, livrait d’ailleurs l’identité et trois photos du père, de face et de profil, ainsi que le numéro d’immatriculation de son véhicule.

Selon une source proche du dossier, la mère avait déjà subi des violences de la part de son compagnon. Craignant pour sa sécurité, elle avait emménagé chez sa mère, installée depuis longtemps dans la commune, de même que plusieurs membres de la famille.

Le père vivait au domicile conjugal, également situé dans cette petite ville situé géographiquement entre Grenoble et Avignon. Une voisine interrogée par l’AFP, a décrit le père comme un homme qui « n’était pas bien dans sa tête », alors que « les enfants étaient adorables ».

Romandie.com