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Congo/Blaise Adoua : Un officier de haut rang rompu à la tâche

avril 15, 2013

La force publique congolaise vient de perdre l’un de ses vaillants officiers de haut rang en l’occurrence le directeur général de la sécurité présidentielle le général de division Blaise Adoua, décédé le 14 avril à Rabat au Maroc des suites d’une longue maladie.


Le général de division Blaise Adoua

Le général de division Blaise Adoua
Cette disparition laisse un grand vide au sein des Forces armées congolaises (FAC) qui avaient encore besoin de ce grand officier rompu à la tâche, dans leur processus de restructuration.Conseiller spécial du chef de l’Etat, le général Blaise Adoua est né le 25 août 1956 à Liranga, dans le département de la Likouala. Il a réalisé une carrière militaire remarquable et occupé plusieurs fonctions au niveau des FAC.

Cet officier artilleur a été chef de corps du 1er groupe d’artillerie à réaction (1989-1991), commandant en second de l’Ecole nationale des sous-officiers de Gamboma (1991-1993), officier de liaison du président Denis Sassou N’Guesso auprès du chef d’état-major général des FAC (1993-1997), chef de la garde républicaine (1997-2002), commandant de la zone militaire de défense n°9 Brazzaville (2002-2007) et directeur général de la sécurité présidentielle (2007 à 2013).

Blaise Adoua a fréquenté à l’Ecole inter armes d’Odessa en ex-URSS (1975-1979) d’où il obtient un diplôme de commandant de batterie d’artillerie de compagne. En 1980, il décroche un diplôme d’état-major de régiment d’infanterie à l’Académie militaire Maxico Gomez à Cuba et effectue une formation spéciale à Atlanta aux Etats-Unis d’Amérique. Son séjour à l’Académie militaire d’artillerie de Leningrad en ex-URSS (1985 à 1989) a été sanctionné par une maîtrise en sciences militaires.

Au plan scolaire, entre 1962 et 1968, Blaise Adoua a fait ses études primaires à Liranga, Ekongo (Cuvette) et Ewo (Cuvette-ouest). L’Ecole militaire préparatoire général Leclerc l’accueilli d’abord de 1968 à 1972 puis de 1974 à 1975, après un bref séjour au lycée Victor Augagneur à Pointe-Noire (1972-1974).

Marié et père de plusieurs enfants, il a glané des distinctions honorifiques de grand officier dans l’ordre du mérite congolais, de croix de la valeur militaire et de commandeur dans l’ordre du mérite congolais.

 

Congo-site.com par (Lundi 15 Avril 2013 – 21:23)

RDC : 3069 hommes pour la brigade d’intervention de l’ONU dans l’Est

avril 13, 2013
 

Des Casques bleus de l'ONU près de Goma, dans l'est du Congo, le 18 novembre 2012. Des Casques bleus de l’ONU près de Goma, dans l’est du Congo, le 18 novembre 2012. © AFP/Phil Moore

La brigade d’intervention de l’ONU qui doit être déployée pour combattre les groupes armés actifs dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) comptera 3.069 hommes, a-t-on appris samedi auprès de Mission de la l’ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco).

La brigade d’intervention de l’ONU qui doit être déployée pour combattre les groupes armés actifs dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) comptera 3.069 hommes, a-t-on appris samedi auprès de Mission de la l’ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco).

La brigade comptera « 3.069 hommes, c’est le chiffre officiel » a déclaré à l’AFP Madnodje Mounoubai, porte-parole de la Monusco, chargée de la protection des civils et à laquelle sera intégrée la brigade onusienne. L’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Malawi doivent fournir des troupes.

« Chaque pays va contribuer à envoyer un bataillon d’infanterie de 850 soldats, ce qui fait 2.550 hommes. Il reste 519. Ces 519 sont répartis en une compagnie d’artillerie, une compagnie de forces spéciales et une compagnie de reconnaissance », a expliqué M. Mounoubai. Il a précisé que la brigade opèrerait sous le commandement d’un général tanzanien.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté le 28 mars une résolution créant une brigade d’intervention chargée de lutter contre les groupes armés dans l’Est, en tête desquels le Mouvement du 23 mars (M23) – une rébellion que des experts de l’ONU disent soutenus par le Rwanda et l’Ouganda voisins, ce que ces deux pays réfutent.

Ainsi renforcée, la Monusco se voit confier la tâche supplémentaire de « mener des opérations offensives et ciblées » – seule ou avec l’armée congolaise – pour « stopper le développement de tous les groupes armés, les neutraliser et les désarmer ».

Vendredi, le M23 a déclaré à l’AFP qu’il s’accorderait « le droit de riposter » en cas d’attaque de la brigade d’intervention. Il a par ailleurs écrit aux parlements d’Afrique du Sud et de Tanzanie afin qu’ils poussent leur gouvernement à annuler l’envoi de soldats dans l’Est congolais.

Le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, avait annoncé que la brigade serait déployée d’ici « la fin du mois d’avril ». De son côté, l’ONU a indiqué que les premières troupes seraient en place d’ici quelques semaines.

Jeuneafrique.com avec AFP

Le Soudan du Sud abat un hélicoptère de l’ONU, quatre morts

décembre 22, 2012

Le Soudan du Sud a reconnu avoir abattu vendredi un hélicoptère de l’ONU, tuant les quatre membres d’équipage, et expliqué avoir pris par erreur l’appareil pour un engin ennemi, selon un porte-parole de l’armée.

« L’unité d’artillerie a malheureusement tiré sur l’hélicoptère, pensant qu’il s’agissait d’un appareil ennemi, car l’ONU n’avait pas prévenu de ce vol dans cette zone », a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’armée sud-soudanaise Philip Aguer. « Quinze minutes après avoir tiré (…), nous avons appris que l’ONU avait envoyé un appareil » dans la zone, a-t-il ajouté.

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a réagi vendredi dans un communiqué en « condamnant fermement » l’incident, affirmant que l’appareil était « clairement » identifiable et réclamant que les responsables rendent des comptes. M. Aguer a indiqué que l’armée avait utilisé des armes antiaériennes pour abattre l’engin alors qu’il volait au-dessus de l’Etat de Jonglei, dans l’est du Soudan du Sud. Cet Etat a longtemps été le théâtre de massacres ethniques et des ONG ont dénoncé les exactions contre les civils qui accompagnent la répression de la rébellion par les forces de sécurité sud-soudanaises.

Les militaires du Soudan du Sud ont déclaré à la Mission de l’ONU au Soudan du Sud (Minuss) qu’ils « avaient abattu l’hélicoptère » de la Minuss, a précisé à la presse le porte-parole adjoint de l’ONU Eduardo del Buey. L’hélicoptère de type MI-8 effectuait un « vol de reconnaissance » dans le Jonglei quand il a été attaqué. « Selon des premières informations, l’hélicoptère s’est écrasé et a brûlé. La Mission a aussitôt envoyé une équipe de recherche et de secours, qui a confirmé la mort des quatre membres d’équipage », a précisé le porte-parole.

De nationalité russe

Le vice-ministre sud-soudanais de la Défense, Majak D’Agoot, avait de son côté indiqué que les quatre membres d’équipage « étaient tous de nationalité russe ». « L’hélicoptère de la Minuss s’est écrasé à 10H00 locales (07H00 GMT) entre notre garnison de Likuangole et une zone appartenant au chef rebelle David Yau Yau, appelée Nyarkech, dans le Jonglei », avait-il précisé.

Ancien professeur de théologie et fonctionnaire, David Yau Yau a pris les armes contre Juba après avoir été battu en avril 2010 aux élections locales dans le Jonglei par un candidat du Mouvement pour la libération des Peuples du Soudan (SPLM), l’ex-rébellion sudiste ayant combattu Khartoum durant la guerre civile et désormais au pouvoir à Juba. Le Jonglei fut l’un des principaux champs de bataille de la guerre civile soudanaise qui a opposé entre 1983 et 2005 le pouvoir de Khartoum à la rébellion sud-soudanaise et qui a abouti en juillet 2011 à la partition du Soudan et à l’indépendance du Soudan du Sud.

Jeuneafrique.com avec AFP