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Canada-Québec: L’artiste peintre Sœur Jeanne Vanasse décède à 100 ans

octobre 13, 2022
Le visage de Soeur Jeanne Vanasse.

Sœur Jeanne Vanasse est née en 1921 (archives). Photo : Centre Funéraire J.N. Rousseau

Sœur Jeanne Vanasse s’est éteinte la semaine dernière à Nicolet. Elle avait 100 ans. L’artiste peintre originaire de Saint-Germain-de-Grantham laisse derrière elle un vaste héritage culturel.

Dédiée à la vie religieuse depuis 78 ans avec les Sœurs de l’Assomption de la Sainte Vierge, Sœur Jean Vanasse se consacrait aussi à la peinture.

Sœur Jeanne Vanasse a notamment participé à la création du département des Arts plastiques au Cégep de Trois-Rivières en 1968, qui s’appelle aujourd’hui Arts visuels. Une salle d’exposition porte d’ailleurs son nom au cégep.

Les élus de Nicolet ont tenu à rendre hommage à la dame. Elle était sans équivoque une grande femme et grande artiste qui aura marqué Nicolet, indique la Ville par voie de communiqué.

Sœur Jeanne Vanasse a obtenu la nomination de Grande Nicolétaine, a remporté le prix international Mère Teresa en 2006 et le prix hommage du Gal’art en 2910, souligne la Ville. Sœur Vanasse n’a jamais négligé de s’impliquer dans sa communauté, tout en appartenant à une congrégation religieuse, peut-on lire.

« À l’âge de 100 ans, elle participait même à l’exposition Les peintres du couvent des sœurs de l’Assomption à l’hôtel de ville de Nicolet en septembre dernier. Elle aura su inspirer une population jusqu’à la fin. »— Une citation de  Ville de Nicolet

La mairesse de Nicolet Geneviève Dubois, Soeur Muriel Lemoine et Soeur Jeanne Vanasse avec son prix.

En 2019, Sœur Jeanne Vanasse a reçu le titre de Grande Nicolétaine (archive). On la voit entourée de la mairesse de Nicolet, Geneviève Dubois et Sœur Muriel Lemoine. Photo : Ville de Nicolet

L’artiste de Trois-Rivières, Guy Langevin, affirme que c’était une des pionnières du milieu culturel, dit-il. Il a vu Sœur Jeanne Vanasse dans les dernières années et il raconte qu’elle était encore très allumée, très consciente.

Elle avait une soif de voir et de rendre le monde meilleur, affirme Guy Langevin.

Une photo du Nouvelliste avec Soeur Jeanne Vanasse et Guy Langevin.

Guy Langevin (à droite) et Sœur Jeanne Vanasse (à gauche) en 1984. Photo : Nouvelliste/Courtoisie De Guy Langevin

Les œuvres de Sœur Jeanne Vanasse sont exposées au Musée des cultures du monde, à Nicolet jusqu’en mars 2022. Il s’agit de sa troisième exposition dans ce lieu. Ayant participé à plus d’une trentaine d’expositions collectives et réalisé une quinzaine d’expositions individuelles, Sœur Jeanne Vanasse revient au Musée des cultures du monde pour réussir un tour du chapeau, avait indiqué le musée en novembre 2021 au moment d’annoncer sa programmation.

L’artiste avait créé une trentaine d’œuvres pour sa nouvelle exposition-vente intitulée La Genèse, un début sans fin.

Une brève rétrospective a aussi été réalisée par le musée. Cette section permet d’aborder son riche parcours dont ses années d’enseignement au Collège Notre‐Dame‐de‐l’Assomption et sa participation à la création du département des Arts plastiques au Cégep de Trois-Rivières, souligne le musée. 

Les funérailles de Sœur Jeanne Vanasse auront lieu le 20 octobre prochain, à Nicolet.

Avec Radio-Canada

Canada-Québec: Décès de l’artiste Karim Ouellet

janvier 18, 2022

Karim Ouellet avec son prix Juno de l’album francophone de l’année en 2014. Photo: La Presse Canadienne/Jonathan Hayvard

L’auteur-compositeur-interprète Karim Ouellet s’est éteint. L’artiste a été trouvé mort lundi soir à Québec. La cause et la date de son décès ne sont pas connues pour le moment.

Son corps inanimé a été découvert un peu avant 22 h à l’intérieur du studio L’Unisson, rue Saint-Anselme, dans le quartier Saint-Roch, selon nos sources.

Le Service de police de la Ville de Québec écarte la thèse criminelle pour expliquer la mort de Karim Ouellet. Il était vraisemblablement décédé depuis plusieurs heures au moment de la découverte de son corps, selon nos informations. Aucune manoeuvre de réanimation n’aurait donc été entreprise.Une bâtisse avec des graffitis et l'inscription Unisson.

Le corps de Karim Ouellet a découvert à l’intérieur du studio L’Unisson, dans le quartier Saint-Roch, à Québec. Photo: Radio-Canada/Sébastien Vachon

Proches et communauté des artistes sont sous le choc à la suite de cette triste nouvelle. Karim Ouellet s’était replié sur lui-même ces dernières années.

Il était beaucoup plus reclus qu’à l’époque où moi je l’ai côtoyé, a confié Stéfane Campbell, relationniste de presse de Karim Ouellet durant plusieurs années, à l’animatrice en information Julie Drolet sur les ondes de RDI.

Né à Dakar, au Sénégal, Karim Ouellet avait récemment célébré son 37e anniversaire. Ayant grandi au Québec après avoir été adopté, il se fait d’abord connaître dans la capitale à partir de 2007 en multipliant les collaborations avec CEA, Webster et Limoilou Starz, notamment.

Il se fait remarquer à plus grande échelle lors du Festival international de la chanson de Granby en 2009.Sarahmée et Karim Ouellet.

Karim Ouellet et sa soeur Sarahmée Photo: Instagram.Com/Sarahmeeo

Distinctions

Son second album remporte le prestigieux prix de l’album francophone de l’année aux Junos en 2014. Fox s’écoule à plus de 33 000 exemplaires.

Il obtient le prix Félix-Leclerc pour sa chanson L’amour, qui l’a fait connaître du grand public québécois.

En 2013, Karim Ouellet est nommé quatre fois à l’ADISQ, puis devient Révélation Radio-Canada en 2012-2013.

En février 2018, pour le 27e Mois de l’histoire des Noirs, le chanteur est choisi comme porte-parole francophone de cet événement national.Karim Ouellet est debout sur une scène et il joue de la guitare

L’animateur d’ICI Musique, Philippe Fehmiu, rend un vibrant hommage à Karim Ouellet Photo : Radio-Canada

Il fait aussi des premières parties lors de concerts du célèbre Stromae et participe souvent à des célébrations de grande envergure, comme la fête du Canada.

Peu avant sa mort, il travaillait sur son quatrième album, selon sa biographie sur Spotify. Il était aussi juge pour le concours de chant Anjou Star.

Consternation

La classe politique est également sous le choc. Le premier ministre du Québec, François Legault, lui a rendu hommage sur son compte Twitter.

Mes condoléances à la famille et aux proches de Karim Ouellet, un jeune artiste qui a amené un nouveau style à la musique québécoise, a écrit le politicien.

Le maire de Québec, Bruno Marchand, a également exprimé son chagrin.

Un homme, un auteur, un interprète hors du commun qui a su redonner goût a la musique francophone s’envole aujourd’hui, a-t-il rédigé sur son compte Twitter.

« Sa douceur et sa plume continueront de vivre par sa musique qui restera gravée dans le paysage musical des Québécoises et des Québécois à jamais. […] À toi, cher Karim, passionné, je te souhaite un bon voyage. »— Une citation de  Bruno Marchand, maire de Québec.

La cheffe de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale, Dominique Anglade, a pour sa part cité des paroles de la plus célèbre chanson de Karim Ouellet.

Je suis sous le choc. Karim Ouellet est décédé à 37 ans. J’envoie mes plus sincères condoléances à la famille et aux proches. Dans L’amour, Karim nous chante : « allons voir s’il nous est permis de garder l’espoir ». Que ces paroles continuent de résonner dans nos cœurs.

Il laisse notamment dans le deuil sa soeur, la rappeuse Sarahmée.

Radio-Canada avec

Alain Rochefort

Alain Rochefort et la collaboration de Hadi Hassin, Eloïse Léveillé-Chagnon, Édith Hammond et Steve Jolicoeur

Congo: Décès de l’artiste musicien Jacques Koyo

septembre 21, 2021

 »La nouvelle vient de tomber Chairman Jacques Koyo, artiste musicien de renom est décédé.

Connu particulièrement grâce à sa dance « ENGONDZA » vient de rendre l’âme  ».

Chairman: repose en paix !

Avec Brazzanews

Les quatre années de calvaire d’un Français harcelé par une Russe

août 21, 2021

Un artiste français est devenu la victime d’une Russe érotomane. Depuis près de quatre ans, elle le poursuit et le persécute, rapporte « Le Parisien ».

Les interpellations s'enchainent - une cinquantaine selon Guillaume - mais a chaque fois, elle est liberee. (Photo d'illustration)
Les interpellations s’enchaînent – une cinquantaine selon Guillaume – mais à chaque fois, elle est libérée. (Photo d’illustration)© BERTRAND GUAY / AFP

Un harcèlement hors-norme. L’histoire commence en 2018. Guillaume Chenier met alors en scène un spectacle à Goa, en Inde. Il va très rapidement devenir l’obsession d’une Russe prénommée Jiulia, rapporte Le Parisien. Pour cette femme, atteinte d’érotomanie, une pathologie psychiatrique délirante, Guillaume est l’homme de sa vie. Une psychose qui a transformé la vie du Français en véritable cauchemar. Et qui pourrait lui coûter la vie.

D’abord, ce ne sont que des messages sur Facebook. Puis, une semaine plus tard, le début d’une traque. Alors que Guillaume rejoint le Rajasthan, Jiulia le poursuit. En retournant en France pour s’illustrer dans des festivals, le trentenaire va s’apercevoir qu’à chaque ville où il pose ses bagages, la ressortissante russe est présente. Cette chasse dure désormais depuis près de quatre ans.

« Je n’arrête pas de me demander lequel de nous deux mourra en premier »

Plus les années passent, plus Jiulia, 36 ans, devient insistante et agressive. En raison de son métier, Guillaume partage ses destinations sur les réseaux sociaux. Une aubaine pour la Russe, pour qui la traque est facilitée. Sur Internet, elle le harcèle, ajoute ses amis, crée de multiples faux comptes, lui envoie des centaines de mails. Et elle ne s’arrête pas là : elle contacte également ses proches, ment pour leur soutirer des renseignements.

La pathologie de la jeune femme empire. Alors que Guillaume séjourne au Rajasthan, Jiulia va jusqu’à fouiller ses poubelles, dans l’espoir de trouver des préservatifs usagers pour s’inséminer. Les interpellations s’enchaînent – une cinquantaine selon Guillaume –, mais, à chaque fois, elle est libérée. Jusqu’au printemps 2020, où les gendarmes prennent pour la première fois l’affaire au sérieux. La trentenaire est internée en psychiatrie à Rennes. Mais le harcèlement ne s’arrête pas et les agressions continuent. « Tous mes lieux de vie sont comme profanés par elle. Ça me bouffe de l’intérieur. C’est comme un viol. Un viol psychique », avoue Guillaume à nos confrères du Parisien.

Jusqu’à la dernière apparition de Jiulia, plus violente et inquiétante que toutes les autres. Le 14 juillet 2021, alors qu’il vit à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, avec sa compagne, la ressortissante russe tente de le tuer en le poussant dans les escaliers. Son amie filme la scène. Guillaume réussit finalement à la maîtriser et Jiulia est prise en charge par les pompiers, puis hospitalisée. La police intervient. « J’ai peur que ça finisse très mal. Je n’arrête pas de me demander lequel de nous deux mourra en premier, elle ou moi parce que j’aurai tenté de défendre ma vie », confie-t-il.

Par Le Point

Côte d’Ivoire: Message de l’artiste musicien Meiway à Son Excellence monsieur le président de la République Alassane Ouattara

août 7, 2020

 

Hommage des artistes congolais à Fernand Mabala

août 26, 2019

Cameroun: le Congolais Strauss Serpent reçu par la première dame Chantal Biya

décembre 22, 2017

Talentueux avec une habilité et agilité, hors-classe, Strauss Serpent a été reçu par Chantal Biya, la première dame du Cameroun, pour le remercier, le féliciter et le récompenser pour son immense talent et ses prouesses inégalées.

Ce Congolais de Brazzaville qui vit actuellement au Cameroun fait l’honneur et la fierté de son pays d’accueil et de résidence mais aussi de toute l’Afrique.

Récipiendaire de l' »Afrique a un incroyable Talent 2017« , il a été lauréat, il y a peu, d’un Prix d’une valeur de 10 millions de FCFA.

Homme élastique, aux multiples facettes, tordant et pliant ses membres et son corps, à souhait, il a va faire des merveilles, à travers le monde, avec son art qui suscite autant l’admiration, les interrogations, l’étonnement que la peur.

Strauss Serpent a un bel avenir devant lui.

Photo de BrazzaNews.
Photo de BrazzaNews.
Photo de BrazzaNews.
Avec Brazzanews.fr

 

 

France: Un artiste contestataire russe demande l’asile

janvier 16, 2017

L’artiste contestataire russe Piotr Pavlenski, réfugié à Paris depuis deux jours, a annoncé lundi à l’AFP qu’il allait demander l’asile politique en France. Piotr Pavlenski a fui la Russie après avoir été interrogé par la police, qui l’accuse de violences sexuelles, qu’il nie avoir commises.

« Nous avons l’intention de demander l’asile politique en France dans les prochains jours », a déclaré Piotr Pavlenski, qui est arrivé samedi à Paris avec sa compagne Oksana Chaliguina et ses deux enfants. « Si nous étions restés en Russie, Oksana et moi, nous aurions été envoyés dans un camp, pendant jusqu’à dix ans », sur la foi des accusations de la police, a-t-il ajouté.

Piotr Pavlenski est coutumier des « performances » à connotation politique. Il s’était notamment cloué en 2013 à travers le scrotum – la peau des testicules – sur les pavés de la place Rouge devant la muraille du Kremlin. L’année précédente, il s’était cousu les lèvres en soutien au groupe contestataire Pussy Riot dont les membres avaient été condamnées à deux ans de détention pour une « prière punk » contre le président Vladimir Poutine dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou.

En juin 2016, il a été condamné à une amende par la justice russe pour avoir arrosé d’essence et incendié les portes du siège de l’ex-KGB en plein centre de Moscou, le tout étant filmé et diffusé sur l’internet. Il avait fait sept mois de détention préventive, puis, exigeant en vain d’être jugé pour « terrorisme », avait été condamné à une amende et libéré.

Barbara Kanam : meilleure artiste féminine africaine

août 21, 2016

 

Barbara Kanam a été plébiscitée « meilleure artiste féminine africaine » lors de la 2ème édition de l’Afroca Music Awards 2016 dont la soirée de remise des oscars s’est déroulée le week-end dernier, à Brazzaville, en présence des autorités congolaises et mélomanes venus de quatre coins du monde.

Barbara Kanam : meilleure artiste féminine africaine


De retour à Kinshasa, la diva de la musique africaine qui, malgré ses multiples occupations, a accordé une interview, à votre journal, au cours de laquelle la chanteuse Rd-congolaise, exprime sa gratitude aux personnes qui l’ont soutenue durant ses 15 ans de carrière musicale. Voici ses réponses à nos questions.

Vous venez encore de gagner le trophée de la « Meilleure artiste féminine africaine », à l’AFROCA MUSIC AWARD 2016, à Brazzaville. Que représente cette récompense pour vous ?

BARBARA KANAM : Ce prix représente la valeur de plus de 10 années de carrière affranchie. Je me suis battue pour que ma musique trouve réellement sa place. C’est aussi l’expression d’une voix féminine engagée pour valoriser la femme artiste et africaine, en général. C’est le fruit d’un travail de longue haleine d’une artiste visionnaire. Mais, par-dessus tout, puisse gloire, honneur et louanges soient rendus à Dieu Tout-Puissant, qui permet que je tienne bon jusqu’à ce jour. Merci! Que vive l’Afrique ! Que vivent les Caraïbes.

Sur quelle base avez-vous été sélectionnée à la 2ème édition de l’AFROCA MUSIC AWARD ?

BK : Je n’étais pas seule dans la catégorie de la «meilleure artiste féminine». Il y avait des camerounaises, nigérianes ainsi qu’une ivoirienne. Mais, je crois être la plus expérimentée parce beaucoup parmi eux n’avaient pas encore commencé la musique lorsque j’avais déjà affronté le premier Kora Awards en Afrique du Sud. Je crois que c’est grâce à mon album «Zawadi», qui fait un parcours excellent en Afrique avec de très belles chansons telles que «La vie», « La danse du Président »…, que j’ai été répertoriée parmi les nominées pour le compte de l’Afrique et des Caraïbes. Je vous ai dit que «ZAWADI» est un cadeau précieux pour ceux qui adorent ma musique. Quand vous donnez, il y a toujours plus le plaisir de recevoir. Comme aujourd’hui, je commence à recevoir des honneurs partout grâce à ce disque qui semble être mon porte-bonheur. Vraiment, cette œuvre m’a ouvert plusieurs portes. Merci au public. Déjà, il y a encore une nouvelle danse intitulée «Mela mayi» : « bois de l’eau », qui s’annonce déjà fracassante !

A qui dédiez-vous cette médaille ?

BK: Je la dédie à vous tous ! Aux médias et à mes fanatiques africains que j’appelle affectueusement des «kanamiennes » et « kanamiens », sans oublier mon groupe Kanam Music ainsi que toute ma famille qui ne cesse de me soutenir dans cette aventure, car c’est grâce à vous que j’obtiens ces mérites.

A quoi servent tous ces trophées dans votre carrière ?

BK: Lorsqu’un artiste est récompensé, c’est toujours encourageant, ça permet d’aller de l’avant, mais aussi une grande responsabilité. J’ai pu transcender du côté artistique, en valorisant mon métier. Une fierté pour la femme congolaise, en général. Pour vous dire qu’on peut être femme artiste mais avec une touche d’élégance, de l’excellence, qui vous donne de la valeur !

Où en êtes-vous avec le projet de rendre hommage à Mpongo Love, qui a quitté la terre des hommes, il y a 20 ans ?

BK: Je sais que les fans de la bonne musique, vous êtes nombreux à m’écrire pour avoir une place au concert hommage à Mpongo Love que je compte immortaliser à Kinshasa et à Brazzaville. Evidemment, prévu pour mi-août, je vous annonce que l’évènement est reporté à une date ultérieure. Nous sommes en train de le préparer minutieusement, dans le but de réunir tous les ingrédients qui feront de cet événement un moment inoubliable et riche en couleurs, à la hauteur de l’artiste que je souhaite honorer. Donc, l’événement aura bel et bien lieu au cours d’une date qui vous sera communiquée très prochainement.

Comment pouvez-vous justifier votre participation dans l’actuelle campagne de lutte contre le paludisme en RDC ?

BK : Je suis une artiste engagée. Au-delà des rythmes, ma musique est un canal pour passer des messages, pour réveiller les consciences, pour donner de l’espoir aux Congolais, à la jeunesse africaine. Ma voix doit être au profit de la nation, et de toute l’Afrique. Je suis une femme avertie, la voix des sans voix. A travers ma musique, je me sens dans l’obligation de contribuer au développement et au bien-être de la communauté. J’ai été contactée par le Ministère de la Santé publique et de l’ASF pour accompagner la campagne de distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide, dans le cadre de la lutte contre le paludisme dans mon pays. Je ne pouvais que soutenir ce programme dont l’objectif consiste à éradiquer la malaria qui tue plus que le Vih-Sida, ici chez nous. A part ce programme de santé, je fais aussi partie de l’équipe du jury de l’élection Miss Congo-RDC 2016 dont la finale aura lieu le week-end prochain, à Kinshasa.

Vous êtes une artiste intelligente, qui défend souvent les causes et les valeurs de la femme à travers ses chansons. Pourquoi ne pas faire la politique ?

BK : Loin de moi, pour l’instant, toute idée de faire la politique au risque d’entacher ma carrière et surtout de diviser mes fanatiques. Je ne veux pas avoir une couleur politique maintenant. Je suis ni de l’opposition, ni de la majorité. Barbara est une chanteuse, simple, qui appartient au Congo et l’Afrique. J’ai la grâce d’avoir une voix et une notoriété pour procurer la joie et la paix au public.

Starducongo.com propos recueillis par Jordache Diala

États-Unis: Pas de signe de suicide ni de traumatisme, la mort de Prince toujours inexpliquée

avril 23, 2016

Devant la propriété de Prince à Chanhassen dans le Minnesota le 22 avril 2016.

Devant la propriété de Prince à Chanhassen dans le Minnesota le 22 avril 2016. SCOTT OLSON / AFP
Le mystère entourant la mort à 57 ans du génie de la pop s’amenuise. La police n’a relevé « aucun signe de traumatisme » sur la dépouille de Prince, a déclaré vendredi 22 avril le shérif du comté de Carver, Jim Olson, au cours d’une conférence de presse. « Nous n’avons aucune raison de croire à l’heure actuelle qu’il s’agit d’un suicide, le reste entre dans le cadre de l’enquête », a-t-il souligné.

« Il n’y a aucune information à ce stade » concernant une éventuelle overdose, a également ajouté Martha Weaver, porte-parole du bureau du médecin légiste. Mme Weaver a fait savoir que le corps du chanteur avait été remis à ses proches à l’issue d’une autopsie d’environ quatre heures, dont les résultats devraient être connus dans plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

Lire aussi :   Prince, « un esprit romantique et punk »

Plusieurs jours avant d’avoir des résultats

Le musicien avait été retrouvé dans l’ascenseur de sa propriété de Paisley Park, inconscient. Les services d’urgence ont reçu un appel dont la transcription a été diffusée par la police. Il y a « quelqu’un qui est inconscient », dit la personne qui appelle. Avant d’affirmer « la personne est morte », puis de dire « c’est Prince ». L’artiste a été déclaré mort à 10 h 7, heure locale, jeudi, a précisé le shérif, sans pour l’instant donner d’explication de cette mort soudaine.

Construit près de Minneapolis après l’énorme succès de Purple Rain, en 1984, Paisley Park était devenu le centre de création de Prince, comprenant studios, salle de concert et chambre forte pour ses enregistrements originaux.

Lire aussi :   Le temple de Paisley Park, principal lieu de création de Prince

Pour tenter d’élucider les circonstances de sa mort, toutes les informations relevant du « passé médical et social » de Prince Rogers Nelson, de son vrai nom, seront prises en compte, ont précisé les services de médecine légale de la région du Midwest, dans le nord des Etats-Unis.

Lemonde.fr