Posts Tagged ‘Artistes’

Musique: des artistes ivoiriens invités au Fespam

mai 23, 2023

Les artistes ivoiriens sont invités à participer à la 11e édition du  Festival panafricain de musique (Fespam) qui aura lieu du 15 au 22 juillet prochain, à Brazzaville.

L’invitation a été transmise à la ministre ivoirienne de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, par son homologue congolaise, Lydie Pongault, en marge du Salon international du livre d’Abidjan (Sila) qui s’est tenu du 9 au 13 mai dernier et  dont la République du Congo avait été l’invitée d’honneur.

Au cours de ces retrouvailles marquées à la fois par les allocutions et les ateliers, la délégation congolaise, forte d’une dizaine d’écrivains et d’autres professionnels du livre, a eu des échanges fructueux avec tous ses partenaires. Des prises de parole des autorités ivoiriennes, il en ressort une reconnaissance du rayonnement international de la littérature congolaise ; la nécessité de penser le livre comme levier de l’inclusion sociale et du développement des économies, à travers notamment la mise en place des industries culturelles et créatives et le renforcement des liens d’amitié et de la coopération culturelle entre le Congo et la Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, les discussions entre les deux ministres, qui ont eu lieu en marge du salon, ont porté essentiellement sur la mise en application de l’Accord de coopération culturelle et artistique entre le Congo et la Côte d’Ivoire du 22 novembre 2022 ; le statut et le cadre juridique de l’artiste et des professionnels de la culture et des arts ; la restitution des œuvres d’art africain ; la réforme du corpus juridique réglementant le fonctionnement des institutions en charge de la gestion collective que sont le Bureau ivoirien du droit d’auteur et le Bureau congolais du droit d’auteur ; le développement des industries culturelles et créatives, à travers la création ou l’augmentation des fonds dédiés à la création et à l’action culturelle ; les formations professionnalisantes dans les domaines artistiques et d’expertise culturelle ; l’appui ou la relance des centres de lecture et d’animation culturelle en zones urbaines et rurales ; la construction ou la rénovation d’infrastructures culturelles ainsi que la préservation du patrimoine.

En effet, la participation du Congo au Sila constitue un premier pas dans la démarche de mise en application de l’accord susmentionné. De plus, il s’agit également de la nécessité d’un dialogue ouvert avec les experts des pays africains au sujet de la restitution des œuvres d’art, laquelle est régie par le Rapport Jean Luc Martinez, loi-cadre fixant les critères de restitution des œuvres dans le but de faire bloc et de repenser les critères jugés européo-centrés. De la même manière, la participation du Congo au Sila devrait permettre d’établir des objectifs chiffrés en termes d’organisation d’événements culturels dans les grandes villes et dans l’hinterland afin d’apporter un dynamisme aux vies culturelles nationales.      

Avec Adiac-Congo par Roger Ngombé

Passi : « Les artistes afro-urbains doivent beaucoup au Bisso Na Bisso »

juillet 3, 2022

À l’affiche du film « Le Prince », un drame social signé Lisa Bierwirth, le rappeur franco-congolais frappe par sa justesse dans le rôle d’un diamantaire sans papiers épris d’une Allemande. En parallèle, il continue de défendre la scène africaine avec ses acolytes Sarkodie et Akwaboah.

Passi, à Paris, le 10 juin 2022. © Nyima Marin pour JA

La silhouette est amaigrie, le visage, sans barbe. Oublions le rappeur à chaînette, casquette vissée sur la tête et baskets aux pieds. Oublions aussi les punchlines hardcore qu’il déversait avec le Ministère AMER, groupe culte des années 1990 fondé à Sarcelles, en banlieue parisienne. Pour ce rôle, Passi Balende a perdu environ 7 kg et enfilé un tout autre costume. Celui d’un acteur qui surprend par sa justesse et sa sobriété dans le film, tout aussi délicat, de la cinéaste allemande Lisa Bierwirth.

« Il fallait que l’on oublie Passi à l’écran », confirme le Franco-Congolais né à Brazzaville il y a quarante-neuf ans. Dans Le Prince, il trouve son premier vrai rôle en incarnant Joseph, un diamantaire congolais en attente de régularisation, embourbé dans des combines pour s’en sortir. Déambulant d’un maquis de Francfort à l’autre, il fait bientôt la rencontre de Monika, une galeriste allemande alors en pleine remise en question, personnelle comme professionnelle. Ils s’éprennent l’un de l’autre, alors que tout les oppose.

Un Congolais en Allemagne

Ce n’est pas la première fois que ce touche-à-tout, à qui l’on doit la réalisation de nombreux clips et documentaires musicaux, passe devant la caméra. Dès 2007, il joue un ex-taulard dans No Way!, un film qu’il coproduit, réalisé par l’Ivoirien Owell Brown. Puis il décroche quelques petits rôles à la télévision. Mais ce projet allemand a de quoi susciter la surprise.

« Cette histoire d’amour entre une Allemande et un Congolais m’a séduit, reconnaît Passi, pas mécontent de jouer dans un “film d’auteur” tandis qu’il sirote un mojito dans un hôtel parisien rococo. Je connaissais l’histoire de l’immigration congolaise en France, c’est la mienne, et en Belgique aussi bien sûr. Mais celle de l’Allemagne est plus confidentielle, je trouvais intéressant de la porter à l’écran à travers ces deux personnages. Et puis, j’aime la géopolitique », glisse ce fils d’une enseignante, arrivé en France à l’âge de 7 ans avec ses six frères et sœurs.

Investi, Passi a fait de nombreux aller-retours à Francfort pour repérer les lieux qui serviraient de décor au film, notamment le maquis dans lequel les deux protagonistes vivent une bonne partie de leur histoire. « C’est drôle car cet endroit s’appelle le Bisso Na Bisso Bar, mais Lisa s’est assurée que le nom n’apparaisse jamais à l’écran pour ne pas créer d’amalgame », insiste le créateur du collectif franco-congolais du même nom, qui signifie « entre nous » en lingala, élu meilleur groupe africain de l’année 1999. Une distinction remise par Nelson Mandela lors de la cérémonie des Kora Awards en Afrique du Sud, à une époque où MHD et son afro-trap n’existaient pas encore.

« On était de jeunes Afros en France, issus de la première génération de rappeurs, et on n’avait pas besoin d’aller chercher une crédibilité, se rappelle-t-il. On a voulu faire une musique qui nous ressemble en évitant de copier les rappeurs américains qui samplaient de vieux titres de soul. On a prouvé qu’on pouvait puiser dans notre patrimoine en samplant Miriam Makeba ou Koffi Olomidé et poser un rap dessus. La vague afro-urbaine française d’aujourd’hui doit beaucoup au Bisso. »

Diversité culturelle et créative

Si la double culture du rappeur nourrit sa musique, la France « black-blanc-beur » des années 1990 et le multiculturalisme de son quartier composé « de plus de 60 ethnies » influence sa manière de concevoir son travail. « Tout le monde arrivait à tirer profit des expériences des uns et des autres. On a grandi avec des Juifs autour de nous qui montaient des structures, des sociétés, et qui se levaient tôt pour aller vendre au marché. Tout le monde se bougeait, donc ça nous a donné envie de nous bouger aussi », décrypte celui qui a monté sa première association, AMER – pour Action, musique et rap –, à 15 ans seulement. Cette envie d’entreprendre et de créer n’a depuis jamais quitté ce bûcheur invétéré.

Plus de vingt ans se sont écoulés depuis Racines – premier album du Bisso vendu à environ 200 000 exemplaires qui fera bientôt l’objet d’une édition numérique. Mais, entre-temps, le boss n’a pas chômé. Il est pendant près de cinq ans directeur de label, développant ainsi le rappeur français ALP et quelques groupes ivoiriens, producteur de sept compilations estampillées Dis l’heure (de Rimes en 2009 à Afro pop en 2019), auxquelles Papa Wemba a plusieurs fois participé. Il réalise aussi une tournée mastodonte dans plusieurs Zénith de France pour les 20 ans du Secteur Ä, son collectif de hip-hop créé avec les anciens membres du Ministère AMER, qui compte son camarade de la première heure, Stomy Bugsy. « Avec le Bisso comme avec le Secteur Ä, on a des liens familiaux, de quartier ou d’amitié. Il n’a jamais été question de business. Quand on décide de faire une tournée ou un nouveau projet ensemble, c’est parce qu’on se voit au baptême de l’un, à l’anniversaire de l’autre ou encore au concert d’un autre. »

Du Congo au Ghana

Passant de l’ombre à la lumière sans jamais perdre son objectif de vue (créer des ponts entre l’Afrique et la France), c’est donc naturellement que Passi collabore aujourd’hui avec des artistes ghanéens comme Sarkodie et Akwaboah en se frottant à la dernière tendance musicale du moment, l’amapiano. Il dévoilera un album de cinq titres sobrement intitulé Afro le 2 septembre – un projet qui s’inscrit dans la continuité du concert donné à Accra à la fin de 2021 qu’il a exporté en France en mars dernier sous la bannière « Accra in Paris » – avant de dévoiler son septième album solo courant 2023.

« Ce sera mon dernier vrai album », avance-t-il, sans doute conscient que l’industrie de la musique a changé. « La génération d’aujourd’hui, c’est le rap d’Instagram, rigole-t-il. Elle veut faire de l’argent. Elle maîtrise les outils, poste des photos et fait des millions de vue, observe celui qui avoue avoir loupé le coche de l’économie du streaming. Cela traduit un grand changement dans la société, qui s’appauvrit en idées et veut juste gagner du blé. L’économie passe avant la culture et le fond », regrette-t-il.

Si Passi compte ralentir le rythme côté musique, le grand frère du rap français a encore de l’endurance. Alors qu’il confiait à Jeune Afrique en 2013 vouloir réaliser un film entre la France et le Congo, il voit enfin son rêve se concrétiser et travaille sur une comédie autour de la sape, avec le producteur Claude Fenioux et le réalisateur Gilles Porte. « Le Congo offre une diversité de paysages incroyable. Tourner là-bas est une façon de faire la promotion du pays », défend celui qui n’est pas près de rompre le lien avec son pays natal.

Avec Jeune Afrique par Eva Sauphie

Royaume-Uni: Concert géant et pluie de vedettes pour fêter Élisabeth II à Londres

juin 4, 2022
Adam Lambert sur scène avec Brian May, le guitariste de Queen.

« C’est merveilleux d’être de retour», a confié le guitariste de Queen, Brian May, sur la BBC. Photo : Reuters/Hannah Mckay

Une pléiade de vedettes, dont le légendaire groupe britannique Queen, ont enflammé les foules samedi à Londres lors d’un concert géant organisé pour célébrer les 70 ans de règne historiques de la reine Élisabeth II, mais en l’absence de la souveraine, fatiguée.

Rod Stewart, Alicia Keys, Andrea Bocelli, Duran Duran : après la pompe et le recueillement, les plus grands noms de la scène pop-rock ou classique ont défilé sur scène, devant les grilles du palais de Buckingham, pour ce spectacle qui clôturait le troisième et avant-dernier jour des festivités du jubilé de platine de la souveraine de 96 ans, à la longévité inégalée au Royaume-Uni.

Queen et Adam Lambert ont lancé la soirée avec les chansons We Will Rock You puis Don’t Stop Me Now devant 22 000 spectateurs, dont 10 000 tirés au sort et 5000 travailleurs clés de la pandémie, qui agitaient des drapeaux de l’Union Jack.

Dans le public se trouvaient aussi plusieurs membres de la famille royale, y compris le prince héritier Charles et son fils William, venu avec sa femme Kate et deux de leurs jeunes enfants, George et Charlotte.

C’est merveilleux d’être de retour, a confié le guitariste de Queen, Brian May, sur la BBC, 20 ans après avoir marqué les esprits en interprétant l’hymne national God Save the Queen perché sur le toit du palais pour le jubilé d’or de la souveraine.

Nous voulons apporter de la joie […] après tout le malheur que nous avons vécu, a confié le batteur Roger Taylor.Un homme est photographié devant la scène du palais de Buckingham.

Près de 22 000 spectateurs se sont rassemblés devant le palais de Buckingham pour assister au spectacle samedi soir à Londres. Photo: AP/Frank Augstein

Toutefois, la vraie vedette de la soirée, Élisabeth II, était absente en raison de sa santé fragile. Elle a préféré regarder le concert à la télévision, retransmis en direct sur la BBC.

Aimée pour son sens du devoir comme pour son humour pince-sans-rire, elle a toutefois fait une apparition surprise dans une courte vidéo humoristique diffusée avant le coup d’envoi, où elle prend le thé avec l’ours Paddington, maladroite icône de la littérature enfantine britannique.

Joyeux jubilé, madame, et merci, pour tout, lui dit-il. C’est très gentil, répond-elle en sortant de son inséparable sac à main une tartine à la confiture d’orange dont raffole son invité avant de taper le rythme de We Will Rock You sur sa tasse de porcelaine avec sa cuillère d’argent.

Pourtant passionnée de courses, Élisabeth II avait déjà renoncé à se rendre samedi aux célèbres courses hippiques du derby d’Epsom, à 30 km de Londres, qu’elle n’a manquées que très rarement. Elle y a été représentée par sa fille, la princesse Anne.

Vendredi, elle avait déjà manqué le service religieux à la cathédrale Saint-Paul, car elle avait souffert d’inconfort au premier jour des célébrations jeudi, quand elle était apparue au balcon du palais de Buckingham, radieuse mais frêle, en s’appuyant sur une canne, pour la parade militaire.

Parmi les absents samedi figuraient aussi le prince Harry et son épouse Meghan, venus de Californie pour participer au jubilé mais qui avaient choisi de fêter dans l’intimité le premier anniversaire de leur fille Lilibet, que la reine aurait rencontrée pour la première fois.

Moment historique pour les Britanniques

La diva américaine Diana Ross, 78 ans, absolument ravie d’avoir été invitée à se produire pour une occasion aussi importante, a clos cette soirée de deux heures et demie qui célébrait la contribution du Royaume-Uni et des pays du Commonwealth à la musique, à l’environnement, au sport et à la comédie musicale au cours des 70 dernières années.

Joyeuse parenthèse d’unité patriotique dans la crise du coût de la vie, les fêtes du jubilé durent jusqu’à dimanche, à la faveur d’un long week-end férié de quatre jours.Un homme drapé du drapeau britannique enlace une femme habillée en reine Élisabeth II dans une foule à Londres.

Des milliers de spectateurs se sont rassemblés à Londres pour le concert géant qui a souligné le jubilé de platine de la reine Élisabeth II devant le palais de Buckingham. Photo: AP/Frank Augstein

Jusqu’à présent, les conditions météorologiques ont coopéré. Cependant, on attend de la pluie dimanche, alors que sont prévus des dizaines de milliers de déjeuners en plein air entre voisins.

Une grande parade doit clôturer les célébrations en fin d’après-midi à Londres avec quelque 10 000 participants.

Elle se terminera devant le palais de Buckingham, où Ed Sheeran devrait chanter en l’honneur de la reine et du prince Philippe, son époux décédé l’an dernier, sa célèbre ballade Perfect.

Symbole de stabilité au cours d’un siècle de grands bouleversements, Élisabeth II est montée sur le trône à l’âge de 25 ans le 6 février 1952. Elle a traversé l’histoire avec une constance et un dévouement dont les Britanniques lui sont reconnaissants.

Beaucoup de participants aux fêtes du jubilé avaient conscience que c’était peut-être la dernière fois qu’ils verraient leur souveraine.

C’est notre histoire et nous ne reverrons jamais cela, car évidemment, la prochaine fois, ce sera un roi, c’est notre dernière reine. Et je pense que c’est une merveilleuse reine, a confié à l’AFP Wendy Flynn, une mère au foyer qui participait à une fête de rue à Londres.

Par Radio-Canada avec Agence France-Presse

Droits d’auteur : les artistes congolais invités à déclarer leurs œuvres

avril 15, 2022

Réuni le 14 avril à Brazzaville en session inaugurale, le Comité de direction du Bureau congolais des droits d’auteur (BCDA) a demandé aux créateurs et inventeurs d’œuvres d’esprit de les protéger afin de profiter des acquis en vigueur.

Les membres du Comité de direction/Adiac

La place et le rôle des artistes ont été évoqués à la session inaugurale du Comité de direction du BCDA. Selon son président, Philippe Kanga, il est nécessaire que toutes les conditions soient réunies pour garantir un bon fonctionnement à cette structure.

 « Nous invitons les artistes congolais à se faire enregistrer et à déclarer leurs œuvres au BCDA. Toutefois, ils doivent travailler et toujours travailler pour produire des œuvres susceptibles de contribuer à l’épanouissement de notre société. Ce n’est qu’au prix du travail bien fait qu’ils bénéficieront des droits d’auteur », a-t-il signifié.

Philippe Kanga a aussi invité les utilisateurs des œuvres d’esprit à payer régulièrement les droits d’auteur.  Une manière de permettre aux créateurs de tirer profit du fruit de leur travail. D’ailleurs, dans les prochains jours, un répertoire des partenaires du BCDA sera publié afin de les pousser à payer les droits d’auteur.

Au cours des débats, les participants ont abordé plusieurs points portant, entre autres, sur le programme d’activité et le budget de l’années en cours.  Selon le communiqué final, le budget du BCDA est arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 322 115 000 FCFA.

Les participants ont profité de l’occasion pour faire des recommandations concernant la mutation du BCDA tout en l’adaptant à l’évolution du monde. « Eriger le BCDA en une direction générale, mener un plaidoyer auprès des ministères en charge des enseignements en vue de percevoir les redevances des droits d’auteur en faveur des écrivains, engager une perception forcée de la redevance des droits d’auteur et des droits voisins auprès des usagers réfractaires puis exiger des agents déserteurs la reprise de service sous peine d’une sanction  disciplinaire», sont parmi les recommandations contenues dans le communiqué final.

Notons que le BCDA n’est pas seulement l’exclusivité des artistes musiciens mais s’ouvre aussi à toutes les catégories d’artistes littéraires, graphistes, plasticiens, logiciels, quelle que soit leur forme orale ou écrite.

Avec Adiac-Congo par Rude Ngoma

Québec: Culture Trois-Rivières lance un appel de projets en arts visuels

avril 7, 2021

Les artistes professionnels et émergents résidant à Trois-Rivières ou étant membres actifs d’un atelier d’artistes ayant son lieu de production à Trois-Rivières sont invités à soumettre leur projet d’intervention artistique éphémère pour la période estivale 2021. Les artistes ont jusqu’au 14 mai pour déposer leur demande auprès de Culture Trois-Rivières.

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Il s’agit d’un appel qui répond à une volonté d’encourager la création artistique et d’intégrer des interventions surprenantes et singulières dans l’espace urbain trifluvien par le biais d’une œuvre éphémère.

Pour ce faire, cet appel est ouvert aux propositions provenant de toutes pratiques en arts visuels, qu’elles soient sculpturales, picturales, lumineuses ou autres.

L’artiste peut ainsi suggérer un espace de réalisation dans son dossier.

À cet effet, chaque dossier présenté doit inclure la démarche artistique, une description détaillée de l’intervention artistique éphémère, un croquis préliminaire (images sur support numérique), la durée de vie de l’intervention artistique, une proposition d’espace de réalisation (non obligatoire), un échéancier de réalisation, un budget préliminaire comprenant une prévision budgétaire de matériaux, une liste de matériaux utilisés, ainsi qu’un curriculum vitae à jour.

Culture Trois-Rivières se réserve toutefois le droit de déterminer un emplacement avec l’artiste afin de permettre la réalisation d’interventions sur tout le territoire de la Ville de Trois-Rivières.

Évidemment, les projets proposés doivent répondre aux normes de sécurité dans les édifices et terrains publics.

Rappelons que la réalisation des interventions sur le territoire est prévue pour le mois de juillet 2021 et que ces dernières doivent être complètement réversibles et démontées par les artistes une fois l’exposition terminée.

Pour plus d’informations ou pour soumettre un dossier, il suffit de contacter Geneviève Guillemette, coordonnatrice des arts visuels à l’adresse gguillemette@v3r.net ou au 819 372-4614, poste 1616.

Avec  Amélie Houle – Le Nouvelliste 

France: Trois personnes interpellées devant l’Élysée avec un tissu enflammé

avril 3, 2021
Trois personnes interpellees devant l'Elysee avec un tissu enflamme
Trois personnes interpellées devant l’Élysée avec un tissu enflammé© AFP/Archives/Ludovic MARIN

Deux personnes interpellées devant l’Elysée jeudi soir parmi lesquelles un artiste biélorusse qui détenait une bouteille avec un tissu préalablement enflammé sur lui, ont écopé d’un rappel à la loi pour une action présentée comme politico-artistique, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Paris.

Ces deux personnes, interpellées avec une troisième jeudi soir devant l’Elysée, avaient été placées en garde à vue pour « violences volontaires avec arme ».closevolume_off

Selon les premiers éléments de l’enquête dévoilés par le ministère public, « l’homme s’est présenté jeudi soir devant l’Élysée en tenant à la main une bouteille contenant un liquide (identifié comme n’étant pas un hydrocarbure) et une pièce de tissu préalablement enflammée. »

« Devant la présence policière, il a jeté sa bouteille en direction du sol », a précisé la même source.

Selon une source proche du dossier, confirmant une information du Point, il s’agit d’un artiste biélorusse de 33 ans, Alexei Kuzmich.

Il a été déféré pour un rappel à la loi, selon le parquet de Paris.

Sur son compte Instagram, l’artiste assure dans une publication intitulée « Lettre à Macron. Président. France » être venu « accomplir une révolution », dans un pays qui « fraie aujourd’hui avec le fascisme ».

L’artiste compare le président français à Alexandre Loukachenko, qui fait l’objet d’un grand mouvement de contestation depuis 2020 qu’il tente d’affaiblir par des arrestations massives, des violences ayant fait au moins quatre morts et de lourdes peines de prison qui continuent de tomber.

Les deux autres personnes avec lui, un homme et une femme, « prenaient des photographies et des vidéos de la scène », a précisé le parquet de Paris.

La femme a aussi fait l’objet d’un rappel à la loi par officier de police judiciaire, selon le parquet de Paris, tandis que l’homme prenant des photographies, a été admis à l’Infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (I3P) et sera reconvoqué ultérieurement.

L’enquête a été confiée à la brigade criminelle.

Par Le Point avec AFP

Congo: Le SOS des musiciens congolais face à la maladie grave de plusieurs des leurs et particulièrement pour deux, jugés préoccupants : – Michel BOYIBADA – Auguste Fall PANDZOU

février 2, 2021

Le SOS des musiciens congolais face à la maladie grave de plusieurs des leurs et particulièrement pour deux d’entre eux, jugés préoccupants :
-  Michel BOYIBADA
-  Auguste Fall PANDZOU
En effet, la crise sanitaire liée au Covid-19 à particulièrement touché les artistes-auteurs compositeurs dans leur activité quotidienne de création ou d’animation et a engendré pour tous une situation sociale et économique très critique.
Dans ce contexte très particulier, il serait urgent que le Ministère de la culture et des arts, la Société civile, se mobilisent pour soutenir l’ensemble du secteur et en particulier les artistes musiciens qui ne produisent plus depuis une année.
Pour ce faire deux suggestions sont urgentes :
-  Avances exceptionnelles de droits d’auteurs
-  Création d’un fond de solidarité ou d’un fond de secours du gouvernement en faveur des artistes meurtris.

A Propos de BOYIBANDA et AUGUSTE FALL trois numéros de téléphone sont disponibles : UMC +242 055255210 –

BOYIBANDA : +242 055218908 –

AUGUSTE FALL : +242 055155251 ou 069403017

Ces numéros de téléphone sont à la disposition de toutes personnes de bonne volonté qui voudront apporter une aide directe.

Avec Congopage par Clément Ossinondé

Coopération culturelle : l’OIF prévoit de soutenir les artistes et écrivains congolais

octobre 27, 2020

En visite  à Brazzaville, la secrétaire générale de l’organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, a eu, le 25 octobre, une séance de travail avec les artistes et  écrivains congolais.  

A travers les échanges inter actifs avec ses interlocuteurs, la secrétaire générale de l’OIF a voulu rendre hommage à la créativité culturelle  congolaise. Ces retrouvailles avaient pour objectif de trouver un terrain d’entente sur les activités prioritaires entre l’OIF et les femmes et les hommes de lettres et de culture congolaises.

Photo 1 : la SG de l’OIF échangeant avec les écrivains (crédit photo/ ADIAC)

La secrétaire générale de l’OIF  a déclaré:  « Je ne suis pas du tout étrangère ni à ce pays, ni à  sa richesse littéraire et culturelle. Depuis mon enfance, j’ai des liens personnels avec son monde littéraire, puisque le grand  écrivain congolais Tchicaya Utamsi était un ami de mon oncle qui était lui  aussi un grand écrivain rwandais, l’Abbé Alexis Kagamé. Ils ont fait beaucoup de bonnes choses ensemble sur le continent africain et même en Europe. Ce sont des hommes qui s’entendaient sur la nécessité de la présence littéraire et historique de l’Afrique sur l’échiquier mondial », a-t-elle témoigné.

Sur la revalorisation des langues africaines, la secrétaire générale  de l’OIF pense qu’il n’y a aucun doute dans son esprit et pour le mandat de la francophonie que la langue française qui est le ciment qui unit tous les membres de l’OIF, doit exister en coexistence harmonieuse et en complémentarité des langues nationales et locales.

La secrétaire générale de l’OIF a émis le voeu de voir son institution  collaborer avec les artistes et  écrivains congolais. De son côté, la  directrice de la langue française et de la  diversité culturelle, Nivine Khaled, a reconnu que le Congo Brazzaville est une terre riche en plumes, foisonnante d’artistes, terroir et réservoir des femmes et des  hommes qui savent écrire, sculpter, dessiner, peindre, chanter, danser et s’habiller.

Remerciant la secrétaire générale de l’OIF, le ministre de la Culture et des Arts, Dieudonné Moyongo,  a déclaré, « Brazzaville est une ville que vous connaissez  bien. Ici à Brazzaville, vous êtes chez vous. Brazzaville qui est le foyer de la littérature, de la francophonie, des arts plastiques est le berceau de la musique; parce qu’elle fait partie des villes créatives de l’Unesco  ».

 

Photo 2 : Fortuné Bateza lors de sa prestation (crédit photo/ ADIAC)

Photo 3 : remise du tableau de l’Ecole de peinture de Poto-Poto à la SG de l’OIF (crédit photo/ ADIAC

Intervenant à leur tour, les écrivains ont exprimé leur souhait de voir l’OIF accompagner les éditeurs et écrivains ; trouver des solutions pour permettre aux malvoyants de pouvoir transcrire les œuvres littéraires en écriture braille ; aider les jeunes filles à avoir accès aux livres et faciliter la diversité linguistique.

Le  ministre de la Culture et des Arts a remis à la secrétaire générale de l’OIF une oeuvre d’art de l’Ecole de peinture de Poto-Poto.

Avec Adiac-Congo par  Bruno Okokana

Congo/LEGENDES: LA CUVÉE DES ARTISTES ET ÉCRIVAINS LÉGENDAIRES (2)

octobre 16, 2020

 

LEGENDES : La cuvée des artistes et écrivains légendaires (2)

Comme promis, La Semaine Africaine poursuit l’évocation des artistes et écrivains légendaires de ces soixante dernières années. Les critères qui ont présidé au choix de ces légendes sont dans leur talent à la fois individuel ou collectif, la longévité et la popularité.

Sebastien Kamba

Le premier film long-métrage congolais porte le titre de ‘’La Chapelle’’. Il est l’œuvre de Sébastien Kamba, le premier cinéaste congolais qui figure aussi parmi les cinéastes africains des années 60. Il a consacré plus de 50 ans à la caméra et a réalisé plusieurs courts métrages et documentaires. Durant sa carrière, il a arraché diverses distinctions. De nombreux jeunes talentueux suivent ses pas, malgré le manque de soutien. Il s’agit de Claudia Haidara, Rufin Mbou, Amour Sauveur, Alain Nkodia…
Les peintres ont également joué leur partition aux côtés d’autres artistes. Ils ont pour la plupart affûtés leurs pinceaux à la célèbre Ecole de peinture de Poto-Poto. Hilarion Ndinga alias ‘’Magicien des couleurs’’ est sans doute l’un des rares artistes-peintres à avoir contribué au rayonnement de l’art dans sa dimension diversifiée à travers le monde.
On peut aussi parler d’Eugène Malonga, né en 1930 et décédé en 2005. Il est considéré comme l’un des cinq fondateurs de la peinture congolaise, inexistante avant 1940. Il a exposé dans de nombreux pays ; son œuvre compte plusieurs paysages et des portraits.
Avec lui Marcel Gotène, peintre, sérigraphe, né en 1939 et décédé en 2013. Navigant entre le figuratif et l’abstrait, il crée des personnages, des paysages, des atmosphères au surréalisme déroutant. A travers son art, il dénonce ce qu’il y a de négatif dans la vie quotidienne. Au cours de sa longue carrière, il a beaucoup exposé et vendu de nombreux tableaux. Dans cette liste, on peut aussi se référer à Iloki, Bernard Mouanga-Kodia, Michel Hengo, Emile Mokoko.
Après Jean Malonga (1907-1985), reconnu comme le doyen des écrivains congolais, il y a eu une panoplie d’écrivains dont beaucoup de renom. Henri Lopès (82 ans) en fait partie. Il est considéré comme l’un des représentants les plus connus de la littérature africaine moderne. En 1972, il est lauréat du Grand prix littéraire d’Afrique noire, pour son livre ‘’Tribaliques’’. En 1993, l’Académie française lui décerne le Grand prix de la Francophonie.

Emmanuel Boundzéki-Dongala

Alain Mabanckou, né en 1966, écrivain internationalement reconnu et prolifique. Il a remporté en 2006, le prix Renaudot pour son roman ‘’Mémoire de porc-épic’’. En 2012, il est récompensé par l’Académie française (Grand prix de littérature Henri-Gal). Installé aux Etats-Unis depuis bientôt quinze ans, il enseigne la littérature francophone à l’université de Los Angeles.

Emmanuel Boundzéki- Dongala (79 ans) a une bibliographie très fournie, avec des œuvres remarquables. Il a glané plusieurs prix et récompenses. Au nombre de ses romans figurent: ‘’Un fusil dans la main, un poème dans la poche’’ ; ‘’Le feu des origines’’, Grand prix littéraire d’Afrique noire en 1988; Prix Vinilo (2010).
Jean-Baptiste Tati Loutard. Né en 1938 à Ngoyo et décédé en 2009 à Paris. Il est considéré comme l’une des voix majeures de l’Afrique francophone. Il a publié une dizaine de recueils de poésie et obtenu divers prix.
Les artistes-musiciens ! Kosmos Moutouari (…). S’il y a une voix, une musique que l’histoire congolaise retiendra ces soixante dernières années, c’est bien celle de Kosmos. Auteur-compositeur renommé et musicien remarquable, il a marqué des générations par son talent. Issu de la grande école des Bantous de la capitale sous la protection des maîtres Nino Malapet (décédé en 2012 à 77 ans), Jean-Serge Essous et Célio Nkouka (décédé en 2016). Il a aussi fait partie du célèbre Trio CEPAKOS (Célio Nkouka, Pamélo, Kosmos) de l’orchestre Le Peuple.
Recruté dans le TP OK Jazz de Kinshasa en 1963, Youlou Mabiala (73 ans) y perfectionne son art grâce aux anciens du groupe. Sa voix, son talent et ses grandes compositions accrocheuses deviennent un de ses atouts majeurs. Durant sa longue et riche carrière, il enregistre plusieurs chansons et gagne de nombreux prix. Aux côtés de Loko Massengo, un transfuge du Trio Madjesi de l’orchestre Sosoliso, et de Michel Boyibanda, du TP OK Jazz, il crée Les Trois Frères en 1977, avant de fonder son groupe Kamikaze Loninguissa en 1980.

Mamhy Klaudia

Un chanteur à la voix captivante, Ange Linaud Djendo, décédé en 1999 à 50 ans. Il était l’un des plus féconds compositeurs congolais de musique à partir des années 70. Il est allé si loin dans la création personnelle qu’il était sur la voie d’une certaine assimilation de la rumba, lorsqu’il n’oblique pas avec élégance dans la composition en français.
Théo Blaise Kounkou, un chanteur légendaire à l’aise dans toutes les formes de la rumba, de l’expression soliste au grand orchestre d’accompagnement. Il s’exprime d’une voix limpide et profonde, pleine de conviction et de jovialité communicative. Il a écrit et interprété nombres de classiques de la rumba avec le mythique African all stars.
La voix féminine s’est aussi fait entendre avec notamment, Mamhy Klaudia décédée brutalement en 1998 à Abidjan. Chanteuse exceptionnelle, elle a connu des meilleurs moments. Elle a été l’une des plus remarquables chanteuses de la musique du Congo.
La comédie et la danse sont une affaire des initiées. Dans ce domaine, Pascal Nzonzi, Mbouta Loumingou, Fortuné Batéza ont su tirer leur épingle du jeu. Et du côté de la danse moderne, des figures se sont aussi illustrées comme Emile Gentil Okemba décédé en 2018 et Chiwawa encore en activité.

Avec La Semaine Africaine par Alain-Patrick MASSAMBA

Kim Jong Un assiste à un concert d’artistes sud-coréens à Pyongyang

avril 1, 2018

Des artistes sud-coréens lors des répétitions du concert à Pyongyang le 1er avril 2018. / © KOREA POOL/AFP / –

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et son épouse ont assisté dimanche au premier concert d’artistes sud-coréens à Pyongyang en plus d’une décennie, selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap citant le ministère de la Culture.

Le concert survient en pleine période de détente sur la péninsule après deux années de tensions dues aux essais nucléaires et balistiques de la Corée du Nord.

Cent-vingt Sud-Coréens, y compris des stars de la K-pop, représentant 11 groupes, des danseurs, des techniciens, sont arrivés samedi à Pyongyang.

Leur concert dimanche soir s’est déroulé dans le grand théâtre de Pyongyang Est, d’une capacité de 1.500 places.

C’est la première fois qu’un dirigeant nord-coréen assiste à un concert d’artistes du Sud. La soeur de Kim Jong Un ainsi que Kim Yong Nam, le chef de l’Etat aux fonctions largement honorifiques, y ont également assisté.

Des athlètes sud-coréens ont pour leur part donné une démonstration de taekwondo devant 2.300 personnes dimanche avant de retrouver des adeptes de ce sport en Corée du Nord lundi.

Mardi, les artistes sud-coréens se produiront ensemble avec des artistes nord-coréens au Gymnase de Ryugyong Jong Ju Yong qui peut accueillir 12.000 spectateurs.

Les jeux Olympiques d’hiver qui se sont déroulés en Corée du Sud ont été le catalyseur d’une détente extrêmement rapide entre le Nord et le Sud.

Kim Jong Un avait dépêché dans le Sud des athlètes, des pom-pom girls et sa soeur cadette.

Ont suivi des contacts diplomatiques tous azimuts, débouchant sur des propositions de sommets, entre les deux Corées mais aussi entre Pyongyang et Washington.

Le sommet intercoréen entre Kim Jong Un et Moon Jae-in, le troisième du genre après ceux de 2000 et 2007, aura lieu le 27 avril à Panmunjom, dans la zone démilitarisée qui divise la péninsule, là où avait été signé l’armistice du 27 juillet 1953 ayant mis fin à la guerre de Corée.

Aucune date n’a en revanche été fixée pour une rencontre entre le président américain Donald Trump et M. Kim, qui a fait ses débuts sur la scène diplomatique internationale la semaine dernière en rencontrant à Pékin le président chinois Xi Jinping.

Autre signe de détente, les exercices militaires annuels conjoints de la Corée du Sud et des Etats-Unis, qui ont débuté dimanche et qui chaque année irritent Pyongyang au plus haut point, ont été raccourcis d’un mois. Cette année, les deux alliés se sont abstenus de déployer des armes stratégiques tandis que Kim Jong Un a affirmé qu’il « comprenait » le besoin de Séoul et de Washington d’effectuer ces manoeuvres militaires.

Dimanche, le groupe le plus en vue à se produire devant le dirigeant nord-coréen est Red Velvet, girls band de la vague K-pop qui enchante l’Asie et au-delà. Red Velvet est connu pour des tubes comme « Ice Cream Cake », « Peek-A-Boo » et « Russian Roulette », mélange d’électro pop, de disco, de R&B et de guimauve.

La Corée du Nord est très isolée. L’accès à la culture en provenance de l’étranger y est sévèrement restreint, peines de prison à l’appui, mais la K-pop y est également populaire grâce aux clés USB importées illégalement de Chine.

Parmi les artistes sud-coréens qui se sont rendus en Corée du Nord figure aussi Cho Yong-pil, 68 ans, un chanteur qui s’était déjà produit à guichets fermés à Pyongyang en 2005.

Romandie.com avec(©AFP / 01 avril 2018 16h27)