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Bénin : une attaque « terroriste » meurtrière dans le nord du pays

décembre 2, 2021
Désormais, des militaires patrouilleront avec les rangers dans la Pendjari, au Bénin. © STEFAN HEUNIS/AFP

Une position de l’armée béninoise, située dans l’Atacora, a été prise pour cible par des « jihadistes » dans la nuit du 1er au 2 décembre. Deux soldats et un assaillant ont été tués.

Le bilan est lourd du côté des forces armées béninoises. Deux soldats ont été tués dans la nuit de mercredi à jeudi dans une attaque menée par des assaillants qualifiés de « jihadistes » par une source militaire. Le poste de l’armée visé par cette attaque se situe près de Porga, une petite ville du département de l’Atacora, non loin de la frontière avec le Burkina Faso, en bordure du parc de la Pendjari.

Les combats ont été intenses. Outre les deux soldats tués, plusieurs ont été blessés dans l’échange de tirs entre les militaires et les membres du groupe armé, qui n’a pour l’heure pas été formellement identifié. L’un des « jihadistes » a été abattu.

« Pas une surprise »

La veille déjà, un accrochage avait eu lieu dans le département voisin de l’Alibori, également situé à la frontière avec le Burkina. Cette fois-là, c’est une patrouille de l’armée qui a été prise pour cible, alors qu’elle se trouvait à proximité du fleuve Mékrou. Aucune victime chez les soldats, mais l’un des assaillants a été tué.

Ces deux opérations qui ont visé les forces armées béninoises à quelques heures d’intervalles dans le nord du pays interviennent trois semaines après une autre attaque perpétrée dans le nord du Togo et attribuée à des jihadistes en provenance du Burkina. Selon une source sécuritaire béninoise, cette recrudescence de violences n’est « malheureusement pas une surprise ».

IL N’Y A PAS DE KATIBA AU BÉNIN. LES GENS QUI MÈNENT CES ATTAQUES DEPUIS 2019 VIENNENT D’AILLEURS

Notre source assure que des informations faisant état de mouvement de groupes armés dans le parc de la Pendjari avait conduit à un relèvement du niveau de vigilance et que, « un mois avant l’attaque qui s’est produite au Togo », le dispositif sécuritaire béninois avait été renforcé à la frontière avec le Burkina Faso. « Il n’y a pas de katiba au Bénin, assure cependant notre source sécuritaire. Les gens qui mènent ces attaques depuis 2019 viennent d’ailleurs. »

Infiltration jihadiste ?

En février dernier, Bernard Émié, le patron de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), les services de renseignements français, avait affirmé que les chefs d’Al-Qaïda avaient conçu un « projet d’expansion vers les pays du golfe de Guinée ». « Ces pays sont désormais des cibles eux aussi. Pour desserrer l’étau dans lequel ils sont pris et pour s’étendre vers le Sud, les terroristes financent déjà des hommes qui se disséminent en Côte d’Ivoire ou au Bénin », avait-il affirmé.

En juin dernier, un rapport publié par le think tank néerlandais Clingendael avait observé que, s’il n’y avait « pas de signe d’installation permanente » jihadiste dans le pays, certains groupes armés  « parcourent régulièrement les trois provinces [du nord du pays : Alibori, Atacora et Borgou], disposent de moyens logistiques et ont développé des liens avec des individus au Bénin ». Les auteurs de cette enquête s’appuyaient notamment sur les travaux de l’ONG Armed Conflict Location & Event Data Project (Acled), qui affirmait qu’« au Bénin, le GSIM [Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans] est actuellement en quête de ravitaillement pour sa base arrière de Pama », au Burkina Faso, et faisait état d’une augmentation des incidents armés depuis mars 2021.

Le rapport, dont les conclusions et la méthodologie avaient été remises en cause par les autorités béninoises, mettaient alors en garde contre une sous-évaluation de la menace terroriste.

Avec Jeune Afrique par Mathieu Millecamps

Niger: huit personnes dont six touristes français tuées dimanche par des hommes armés

août 9, 2020

Les assaillants venus à moto ont ouvert le feu dans la zone de Kouré.

Des soldats de l'armée nigérienne dans le désert de Iferouane. (Photo d'illustration)
Des soldats de l’armée nigérienne dans le désert de Iferouane. (Photo d’illustration) Souleymane Ag Anara / AFP

Huit personnes dont six Français et deux Nigériens ont été tuées dimanche par des hommes armés venus à motos dans la zone de Kouré au Niger qui abrite les derniers troupeaux de girafes d’Afrique de l’ouest, a-t-on appris de source officielle.

«Il y a huit morts : deux Nigériens dont un guide (touristique) et un chauffeur, les six autres sont des Français», a déclaré à l’AFP le gouverneur de Tillabéri, Tidjani Ibrahim Katiella. «Nous sommes en train de gérer la situation, on donnera plus d’informations après», a-t-il ajouté sans donné de détails sur les circonstances de l’attaque, ni sur l’identité des assaillants.

«L’attaque a eu lieu vers 11H30 (10H30 GMT) à 6 km à l’est de la localité de Kouré» qui se trouve à une heure de route de Niamey sur la route nationale numéro 1, a expliqué à l’AFP, de son côté, une source proche des services de l’environnement. «La plupart des victimes ont été abattues par balles et une femme qui a réussi à s’enfuir a été rattrapée et égorgée. Sur place, on a trouvé un chargeur vidé de ses cartouches», a relevé cette source. «On ne connait pas l’identité des assaillants mais ils sont venus à motos à travers la brousse et ont attendu l’arrivée des touristes. Le véhicule emprunté par les touristes appartient à l’ONG Acted».

Par Le Figaro avec AFP

Attaque Tombouctou: sept blessés français, une quinzaine d’assaillants tués

avril 15, 2018

Des Casques bleus à proximité de l’aéroport de Tombouctou, dans le nord du Mali, le 4 février 2016 / © AFP/Archives / SÉBASTIEN RIEUSSEC

Sept soldats français ont été blessés dans l’attaque qui a visé samedi les camps de la Minusma et de la force française Barkhane à Tombouctou, dans le nord du Mali, au cours de laquelle « une quinzaine » d’assaillants ont été tués, a annoncé dimanche à l’AFP l’état-major français.

L’assaut a fait au moins un mort et une dizaine de blessés parmi les Casques bleus, selon la mission de l’ONU au Mali (Minusma). Un premier bilan donné par les autorités maliennes avait fait état d' »une dizaine de blessés » parmi les troupes françaises.

« Je déplore la mort d’un Casque bleu et plusieurs blessés suite à une attaque contre à selon rapports préliminaires. Toutes mes condoléances et mon entier soutien aux collègues. Notre détermination à soutenir la paix au reste inébranlable », a réagi dimanche sur Twitter le chef du département des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix.

« Cette attaque sournoise a été contrée, l’objectif de provoquer le plus de dégâts possible a échoué », a dit le porte-parole de l’état-major français, le colonel Patrik Steiger. « Au moins une quinzaine (d’assaillants) ont été tués », dont certains à l’extérieur de l’enceinte du camp.

« Des tirs indirects de roquettes ou de mortier ont été suivis par l’explosion successive de trois véhicules piégés. Des assaillants ont réussi à entrer, dont certains déguisés en Casques bleus pour semer la confusion », a-t-il ajouté, soulignant qu' »aucun tir fratricide n’a eu lieu ».

Le ministère malien de la Sécurité avait évoqué la veille deux véhicules piégés, l’un aux couleurs des Forces armées maliennes (Fama) et l’autre portant le sigle « UN » des Nations unies. Le premier « a explosé », tandis que le second « a pu être immobilisé ».

En réaction à l’assaut, quatre avions Mirage 2000 ont été envoyés samedi depuis la base française de Niamey, au Niger, ainsi que deux hélicoptères Tigre et trois Caïman avec des commandos à leur bord, « pour contribuer à la reprise complète du contrôle » du camp et « sécuriser la piste de l’aéroport (jouxtant le camp, NDLR) afin de permettre l’évacuation sanitaire des blessés », a précisé le colonel Steiger.

« Au petit matin, la situation était stabilisée », a-t-il ajouté.

Les sept militaires français blessés ont pu être évacués vers la base de Gao.

Depuis 2013, les groupes jihadistes ont été dispersés et en grande partie chassés du nord du Mali, mais des zones entières du pays échappent toujours au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques.

Depuis 2015, ces attaques se sont étendues dans le centre et dans le sud du Mali et le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.

Romandie.com avec(©AFP / 15 avril 2018 15h27)                

Centrafrique: trois morts et vingt blessés dans des violences à Bangui

novembre 12, 2017

Bangui – Un café de Bangui a été attaqué samedi soir à la grenade, faisant plus d’une vingtaine de blessés, un incident suivi par des représailles qui ont fait trois morts, premières violences significatives dans la capitale centrafricaine depuis début 2017.

L’ attaque par des hommes non identifiés contre ce café où jouait un célèbre chanteur local, s’est produite dans un quartier qui a longtemps été l’épicentre des violences communautaires qui ont secoué Bangui ces dernières années.

Le café visé, « Au carrefour de la paix », se situe à la limite des 3ème et 5ème arrondissement, dans le quartier musulman – et poumon commercial de la ville – du « PK5 ».

« Deux individus sur une moto ont lancé samedi soir une grenade dans le café » où se produisait le chanteur centrafricain Ozaguin, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la mission de paix en RCA (Minusca), Hervé Verhoosel, joint par téléphone depuis Libreville.

Des membres du groupe du chanteur ont été blessés et emmenés à l’hôpital communautaire de Bangui, selon la même source. A ce même hôpital, un médecin a fait état de 21 blessés reçus aux urgences.

Selon une responsable locale de Médecins sans frontières (MSF), sept autres blessés ont été évacués sur un autre centre de santé, dans le quartier Sica.

Dimanche matin, la situation était très tendue aux alentours du PK5, où les corps de trois jeunes hommes ont été ramenés à la morgue de la mosquée locale, a constaté un correspondant de l’AFP.

Deux des victimes ont été égorgées, et une autre battue à mort. « Ce sont deux taxis-moto et un jeune qui se promenait dans le quartier », a expliqué sur place un notable du quartier qui a requis l’nonymat. Tous les trois auraient été tués dans la nuit en représailles après l’attaque.

« Ce sont des innocents », a condamné le même notable, appelant la population locale au calme mais disant « partager la colère » des proches des victimes. Des tirs sporadiques pouvaient être entendus dans le quartier, où patrouillaient des habitants en armes, membres de groupes « d’auto-défense ».

Un engin blindé des casques bleus de la Minusca était présent à l’entrée du PK5, sur l’avenue Koudoukou, où la circulation était très réduite.

-‘Perdre l’espoir’-

Le quartier majoritairement musulman du PK5, à Bangui, a été longtemps l’un des épicentres de la grave crise politico-militaire qui secoue la Centrafrique depuis le renversement en 2013 du président François Bozizé par l’ex-rébellion à dominante musulmane de la Séléka, et une contre-offensive des milices antibalaka pro-chrétiennes.

Les interventions armées de la France (2013-2016) et de l’ONU (environ 12.500 hommes) ont depuis lors réduit considérablement les violences, en particulier à Bangui cette année. Mais celles-ci ont repris en intensité en province depuis le départ de la force française Sangaris.

Des groupes armés et des milices s’affrontent désormais pour le contrôle des ressources dans ce pays de 4,5 millions d’habitants, l’un des plus pauvres au monde.

Dans une courte vidéo publiée sur facebook, l’artiste Ozaguin, chanteur très en vue dans son pays où il est surnommé le roi de la rumba centrafricaine, a confirmé que six de ces musiciens avaient été blessés dans l’attaque à la grenade.

Il s’est dit étonné de ne pas avoir été lui-même blessé par des éclats de grenade et a remercié Dieu et ses fans pour leur soutien.

« Ozaguin était venu se produire ici pour faire en sorte que tous les Centrafricains, musulmans et chrétiens, se retrouvent ici dans la cohésion sociale », a expliqué à l’AFP le propriétaire du café visé, Issiakou Guymba.

« Un groupe de gens non-identifiés est venu sur une moto-taxi, ils ont jeté une ou des grenades au milieu de la foule », a-t-il raconté. « Cela nous fait perdre l’espoir, quand des gens viennent semer comme ça la panique dans la population ».

Romandie.com avec(©AFP / 12 novembre 2017 14h07)                                            

Attaques au Mozambique, 14 assaillants et deux policiers tués

octobre 7, 2017

Des policiers dans la ville de Beira au Mozambique le 16 novembre 2013 / © AFP/Archives / MARIA CELESTE MAC’ARTHUR

Quatorze hommes armés et deux policiers ont été tués dans une série d’attaques lancées contre des postes de police dans le nord du Mozambique, a déclaré samedi la police.

Les attaques, apparemment coordonnées, ont visé la petite ville de Mocimboa de Praia, entre jeudi et vendredi, a déclaré à l’AFP un porte-parole de la police, Inacio Dina.

« Nous avons recensé 14 morts et plusieurs blessés parmi les bandits » et deux policiers ont également été tués, a-t-il ajouté.

Les assaillants s’en sont pris aux seuls postes de police, a-t-il ajouté. Selon des médias locaux, trois postes de police ont été attaqués dans la petite ville habituellement calme, située dans l’extrême-nord du pays près de la Tanzanie, une région riche en gaz naturel.

Une enquête est en cours, et la police a arrêté dix assaillants, récupéré quatre fusils et une centaine de munitions.

Selon Inacio Dina, cette attaque pourrait être liée à la présence « d’une secte islamiste radicale ». « Leur façon d’opérer nous porte à croire qu’il existe une structure derrière le groupe » d’assaillants.

« Les raisons de l’attaque restent encore inconnues mais, dans le passé, la police a arrêté des religieux de sectes islamistes extrémistes », a-t-il poursuivi, précisant que, « pour l’instant, il n’y a aucune indication d’une connexion entre les assaillants et des forces étrangères ».

Romandie.com avec(©AFP / 07 octobre 2017 15h42)                

Côte d’Ivoire: le ministre de l’Intérieur annonce l’arrestation des assaillants présumés de l’école de police d’Abidjan

juillet 26, 2017

Des gendarmes ivoiriens à Abidjan, en octobre 2015. © Schalk van Zuydam/AP/SIPA

Moins d’une semaine après les tirs entendus à l’école nationale de police d’Abidjan et l’attaque de la gendarmerie d’Azaguié, les autorités ivoiriennes ont annoncé ce mardi l’interpellation de cinq assaillants présumés.

Parmi eux, d’ex-combattants démobilisés et des militaires en service dans l’unité mixte d’élite dénommée le Centre de commandement des décisions opérationnelles (CCDO). À l’occasion de cette annonce, Hamed Bakayoko, le ministre de la Défense et numéro deux du gouvernement, avait réuni à son cabinet du quartier du Plateau à Abidjan, son collègue de l’Intérieur et de la Sécurité Sidiki Diakité, ainsi que Youssouf Kouyaté, commissaire divisionnaire et directeur général de la police, le général Nicolas Kouakou, commandant supérieur de la gendarmerie, et le général Sékou Touré, chef d’état major des armées.

 

Objectif : procéder au débriefing de l’enquête concernant les événements survenus le 19 et le 21 juillet face à la presse, également conviée. Et par la même occasion, permettre à Sidiki Diakité, nouveau venu dans le gouvernement, de faire son baptême du feu face aux journalistes sous le regard de son prédécesseur.

Les armes récupérées

Youssouf Kouyaté, le patron de la police, a planté le décor, avec la lecture d’un communiqué revenant sur les circonstances et le mode opératoire des assaillants. « Le 19 juillet aux alentours de 22 heures, ont profité du retour des élèves permissionnaires de l’Ecole de Police, pour s’infiltrer dans l’école et ont attaqué la base du CCDO. Ils ont emporté des armes et se sont dirigé vers Yopougon. »

Ces attaques sont le fait de nostalgies des moments de soubresauts

Puis d’une voix assurée et calme, Sidiki Diakité a annoncé que cet événement était lié à l’attaque du 21 juillet à Azaguié. « Ces attaques sont malheureusement, malgré les appels à la réconciliation, le fait de personnes nostalgiques des moments de soubresauts. Il y a eu une perte en vie humaine et un blessé. Toutes les armes emportées ont été récupérées » a précisé le ministre de la Sécurité, avant d’adresser une sévère mise en garde.

«Il y a de nouvelles mesures de sécurité, chaque problème apporte une riposte appropriée, chaque fois que des personnes voudront réagir, elles trouveront en face des réactions proportionnées. »

Jeuneafrique.com par Baudelaire Mieu

Mali: quatre assaillants tués (ministre)

juin 18, 2017

Bamako – Le ministre malien de la Sécurité, Salif Traoré, a affirmé dimanche soir que quatre des auteurs de l’attaque contre un lieu de villégiature proche de Bamako, la capitale, avaient été tués par les forces de sécurité.

« Nous avons récupéré les corps de deux assaillants abattus », a-t-il déclaré à la presse, ajoutant que pour « deux autres », les troupes étaient « en train de ratisser pour retrouver les corps », sans préciser s’il en restait d’autres en fuite.

« Nous avons pu extraire ou exfiltrer près de 36 clients ou travailleurs du campement », a-t-il ajouté, dont une quinzaine de Français et environ autant de Maliens.

La cible, le campement Kangaba, un agréable « ecolodge » et site de détente situé à la périphérie de Bamako prisé des expatriés, fondé par un Français, évoque d’autres sites attaqués par les groupes jihadistes du Sahel ces dernières années, notamment la station balnéaire ivoirienne de Grand-Bassam (mars 2016, 19 morts, dont huit étrangers).

Romandie.com avec(©AFP / 19 juin 2017 02h58)                                            

Afghanistan: fin du siège près du consulat indien, tous les assaillants tués

janvier 4, 2016

Kaboul – Les forces afghanes ont mis fin lundi soir au siège par des hommes armés d’un bâtiment proche du consulat indien à Mazar-i-Sharif (nord), entamé 25 heures plus tôt, a-t-on appris auprès des autorités locales, selon lesquelles les assaillants ont tous été tués.

L’opération est terminée et tous les terroristes ont été tués, a indiqué Sayed Kamal Sadat, le chef de la police de la province de Balkh, dont Mazar-i-Sharif est le chef-lieu.

Les trois assaillants ont été tués et leurs corps gisent sur le sol, a précisé Shir Jan Durrani, porte-parole du gouverneur de Balkh. Nous contrôlons tout le secteur.

Dans la matinée, les forces afghanes avaient débuté leur opération destinée à reprendre la maison aux insurgés qui s’y étaient retranchés dimanche soir après avoir tenté, en vain, de prendre d’assaut le consulat d’Inde, situé à proximité.

Tout au long de la journée de lundi, les assaillants et les forces de l’ordre ont échangé des coups de feu et un policier a été tué, selon Abdul Razaq Qaderi, chef-adjoint du département de la sécurité de Balkh.

L’attaque n’a été revendiquée par aucun groupe armé.

Romandie.com avec(©AFP / 04 janvier 2016 19h16)

Attentats de Paris: un passeport syrien retrouvé près d’un des assaillants

novembre 14, 2015

Paris – Un passeport syrien a été retrouvé près d’un des auteurs des attaques de Paris vendredi soir sur lequel des vérifications sont en cours, a-t-on appris samedi de sources policières.

Ce passeport a été retrouvé à proximité d’un des corps des assaillants, a affirmé l’une de ces sources.

Selon une autre source, ce document a été récupéré lors des investigations qui ont fait suite au carnage de la salle de spectacles Bataclan à Paris (au moins 82 morts).

La piste syrienne est l’une des hypothèses de travail des enquêteurs, ont dit ces sources, qui vérifient ces éléments en lien avec des services de renseignement étrangers, notamment européens.

Une source policière a indiqué samedi matin à l’AFP que les kamikazes étaient apparemment des hommes aguerris à première vue et parfaitement entraînés, que des témoins ont par ailleurs décrits comme assez jeunes et sûrs d’eux.

La question de leur entraînement et d’un éventuel séjour en zone de jihad, notamment en Syrie, s’est assez rapidement posée dans les investigations, selon des sources policières, ajoutant qu’il s’agit de premiers éléments d’enquête restant à affiner.

Romandie.com avec(©AFP / 14 novembre 2015 13h50)

RDC: deux assaillants brûlés vifs après une attaque contre la ville de Beni

décembre 20, 2014

GOMA (RDCongo) – Deux assaillants ont été brûlés vifs par la population après une attaque menée dans la nuit de vendredi à samedi contre la ville de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de sources officielle et militaire.

L’auditorat militaire a été attaqué vers 21h00 par des assaillants qui ne sont pas encore connus. Ils ont été repoussés par l’armée, a déclaré à l’AFP le maire de Beni, Bwanakawa Nyonyi.

Arrivé au petit matin, la population a brûlé deux de ces assaillants et trois sont entre les mains de l’armée. Les deux assaillants qui ont été brûlés ont été surpris dans le coin d’une parcelle par la population, a précisé le maire.

Le colonel Célestin Ngeleka, porte-parole de l’opération militaire Sokola (nettoyez, en lingala) – qui cible les groupes armés du territoire de Beni, dont les rebelles musulmans ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) -, a confirmé l’attaque de la nuit.

Les ADF ont encore fait une incursion dans la ville de Beni en voulant libérer les leurs à la prison centrale de Kangway et à l’auditorat militaire. Ils ont été repoussés par nos forces et nous sommes à leur poursuite, a-t-il affirmé.

Selon lui, deux assaillants ont été brûlés vifs par des civils et un autre a été tué par balle par l’armée, qui compte dans ses rangs un militaire blessé par arme blanche. Par ailleurs, huit [rebelles ont été] capturés avec leurs armes blanches: flèches et machettes, a-t-il souligné.

Beni est le chef-lieu du territoire de Beni. Cette importante place commerciale pour la région de l’est se situe à environ 250 km au nord de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, où de nombreux groupes armés locaux et étrangers sévissent depuis parfois 20 ans.

Ce territoire a été le théâtre d’une série de massacres qui ont fait plus de 260 morts depuis octobre. Les tueries sont attribuées à l’ADF, hostile au président ougandais Yoweri Museveni et présente depuis 1995 dans une région montagneuse de l’est congolais frontalière de leur pays d’origine.

Samedi dernier, l’armée et la Mission de l’ONU (Monusco) ont lancé une grande offensive contre l’ADF. Depuis janvier, cette rébellion avait perdu ses grands bastions mais elle a repris l’initiative suite à un relâchement des attaques des soldats congolais et des Casques bleus.

Romandie.com avec(©AFP / 20 décembre 2014 12h15)