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Le Canadien qui s’envolera vers la Lune annoncé lundi

avril 1, 2023

Le Canada deviendra le deuxième pays, après les États-Unis, à envoyer un astronaute vers la Lune.

Une combinaison spatiale arborant le drapeau canadien.

Le Canadien qui participera à la mission Artemis II sera connu le lundi 3 avril. Photo : ASC/Radio-Canada

La NASA et l’Agence spatiale canadienne (ASC) dévoileront lundi matin les noms des quatre astronautes – dont un Canadien – qui participeront à la première mission lunaire habitée depuis la fin du programme Apollo en 1972.

Lors de la mission Artemis II, la capsule Orion atteindra l’orbite de la Lune, mais aucun membre de l’équipage ne foulera sa surface.

On est très fiers et on ressent beaucoup de fébrilité, affirme Mathieu Caron, directeur Astronautes, sciences de la vie et médecine spatiale à l’ASC, qui participera à l’annonce au cours d’une conférence de presse qui se tiendra à 11 h (HAE) au centre spatial Johnson de Houston, au Texas.

La dernière fois qu’un Canadien est allé dans l’espace remonte déjà à 2018-19 avec David Saint-Jacques lors d’une mission à la Station spatiale internationale, rappelle M. Caron.

« C’est la première fois qu’un non-Américain va aller plus loin que l’altitude de la SSI. On a bien hâte de voir cette mission-là se réaliser. »— Une citation de  Mathieu Caron, ASC

L'équipe d'astronautes de l'Agence spatiale canadienne en 2017.

L’équipe d’astronautes de l’Agence spatiale canadienne en 2017. De gauche à droite : Jeremy Hansen, Jenni Sidey-Gibbons, Joshua Kutryk et David Saint-Jacques. Photo: NASA/Bill Stafford

Une affectation de rêve

La prochaine mission lunaire est certainement une affectation rêvée pour les astronautes canadiens actifs. Et les quatre sont prêts pour la mission, assure Mathieu Caron.

Les candidats :

Jeremy Hansen.

Jeremy Hansen Photo : Radio-Canada

Jeremy Hansen

  • Né en janvier 1976 à London, en Ontario
  • Physicien
  • Pilote de chasse de CF-18
  • En attente d’une première mission
L'astronaute Joshua Kutryk.

Joshua Kutryk Photo: Radio-Canada/Ivanoh Demers

Joshua Kutryk

  • Né en mars 1982 à Fort Saskatchewan, en Alberta
  • Pilote de chasse, ingénieur, lieutenant-colonel dans l’Aviation royale canadienne
  • En attente d’une première mission
L'astronaute Jennifer Sidey.

Jennifer Sidey Photo: ASC

Jennifer Sidey

  • Née en août 1988 à Calgary, en Alberta
  • Ingénieure en mécanique, chercheuse spécialisée en combustion, professeure adjointe
  • En attente d’une première mission
David Saint-Jacques, astronaute, Agence spatiale canadienne.

David Saint-Jacques Photo: Radio-Canada/Ivanoh Demers

David Saint-Jacques

  • Né en 1970 à Québec, au Québec
  • Ingénieur en physique
  • Docteur en astrophysique
  • Médecin
  • Mission : du 3 décembre 2018 à début juin 2019 (Soyouz)

La formation de base

Les astronautes canadiens présentent des parcours variés. Ils ont suivi une formation de base d’environ deux ans qui vise à les élever à un même niveau de connaissances et de compétences sur une foule de sujets, dont : l’histoire des vols spatiaux, les principes fondamentaux des vols spatiaux, les procédures et opérations spatiales, l’observation de la Terre, la robotique spatiale, le comportement humain, les premiers soins et des notions de survie.

Direction Lune

Les quatre sont qualifiés sur les plans médical et technique pour participer à la mission, explique M. Caron, qui ajoute qu’ils sont déjà intégrés à l’équipe d’astronautes de la NASA.

L’ASC et la NASA ont choisi ensemble la personne qui participera à Artemis II. C’est un processus de sélection interne qui s’est fait sur plusieurs années au fur et à mesure qu’on développait les systèmes d’Artemis. Cela a permis de s’assurer qu’on a la bonne équipe dans la capsule, ajoute M. Caron.

L’astronaute canadien sera ingénieur de vol durant la mission Artemis II. Il devra suivre une formation supplémentaire qui s’échelonnera sur 18 mois.

Cette formation sera différente de celle que suivent les astronautes qui se rendent à la SSI. Si une partie de l’apprentissage des différents systèmes et instruments de la capsule Orion se déroulera dans une salle de cours, les quatre astronautes sélectionnés devront se soumettre à de nombreuses simulations.

Ils se familiariseront avec les systèmes de la capsule Orion, mais aussi avec des aspects cruciaux de la mission, comme le lancement et le retour sur Terre – l’amerrissage dans l’océan Pacifique.

La capsule Orion.

Le retour de la capsule Orion lors d’Artemis I, le 11 décembre 2022. Photo: Reuters/Mario Tama

Les astronautes s’exerceront à des évacuations d’urgence pour s’extraire rapidement de la capsule en cas de problème, mentionne M. Caron.

« Il y aura aussi beaucoup de formations sur les actions à prendre selon différents scénarios de retour. Par exemple, que faire si de l’eau s’infiltre dans la capsule au moment de l’amerrissage? »— Une citation de  Mathieu Caron, Agence spatiale canadienne

Tous les scénarios seront ainsi étudiés, de quand tout va bien jusqu’à quand tout va mal! souligne M. Caron.

Cette présence canadienne dans la capsule Orion n’est pas un cadeau du ciel. Le Canada conçoit le système robotisé intelligent Canadarm 3 qui sera installé sur la future station spatiale lunaire Gateway.

Illustration artistique du Canadarm 3 devant la Lune.

Illustration artistique du Canadarm 3, le système robotisé intelligent canadien qui sera installé à la station lunaire Gateway. Photo: NASA/ESA

Grâce à cette participation au programme Artemis, le Canada se voit accorder deux places à bord de vols à destination de la Lune et d’éventuelles expériences scientifiques à bord de Gateway. L’autre Canadien prendra part à une mission plus tard dans le programme.

Des étapes préparatoires

Le programme Artemis comporte trois volets. Le premier, qui s’est déroulé à la fin de 2022, a permis de mettre à l’épreuve la fusée SLS et le vaisseau Orion sans astronaute à bord. En outre, Artemis I a été l’occasion de tester avec succès le bouclier thermique d’Orion, le plus grand jamais construit avec ses 5 mètres de diamètre.

Le second volet se déroulera à partir de novembre 2024. Artemis II reprendra le parcours du premier vol, mais cette fois avec un équipage. Les ingénieurs de la NASA analyseront les données recueillies concernant tous les systèmes et les instruments de vol, afin d’assurer la réussite du troisième volet, qui atteindra un plus haut niveau de complexité.

Selon les plans actuels du programme, deux des quatre astronautes de l’équipage de la mission Artemis III atteindront la surface lunaire à partir de 2025. Une première femme et une première personne de couleur devraient fouler le sol lunaire à ce moment ou au cours de futures missions qui seront éventuellement annoncées.

Illustration artistique de la station spatiale Gateway autour de la Lune.

La station spatiale lunaire Gateway (illustration artistique). Photo : NASA

En outre, la NASA prévoit construire Gateway, une station orbitale lunaire dont les premiers modules pourraient être assemblés dès 2026. À plus long terme, l’agence spatiale espère construire une base permanente directement sur la Lune.

Toutes ces missions de la NASA s’inscrivent dans une volonté, à plus long terme, d’envoyer des missions habitées dans l’espace lointain. L’agence a d’ailleurs annoncé le 30 mars la création d’un programme dont l’objectif est de préparer une présence lunaire à long terme, nécessaire au prochain grand défi de l’humanité : atteindre la surface de Mars.

Illustration artistique montrant la surface de la Lune et la planète Mars en arrière-plan.

La NASA espère envoyer des missions vers Mars dans les prochaines décennies. Photo: NASA

Avec Radio-Canada

Espace : le retour de Thomas Pesquet reporté à mardi

novembre 7, 2021

En raison de « vents violents à proximité de la zone d’amerrissage », l’astronaute français et ses trois coéquipiers ne quitteront l’ISS que lundi.

La mission Crew-2 quittera la Station spatiale internationale lundi 8 novembre pour amerrir au large de la Floride mardi.
La mission Crew-2 quittera la Station spatiale internationale lundi 8 novembre pour amerrir au large de la Floride mardi.© NASA / MAXPPP / ZUMA PRESS/MAXPPP/MAXPPP

Il faudra faire preuve de patiente. L’astronaute français Thomas Pesquet et ses trois coéquipiers ne pourront pas rentrer lundi, comme prévu initialement. Le retour sur Terre a en effet été retardé de plusieurs heures et aura finalement lieu mardi 9 novembre à l’aube, a annoncé dimanche 7 novembre la Nasa. En cause : des « vents violents à proximité de la zone d’amerrissage ».

La mission Crew-2 quittera la Station spatiale internationale lundi 8 novembre pour amerrir au large de la Floride mardi. L’amerrissage est prévu à 3 h 33 GMT le 9 novembre, a précisé la Nasa sur son compte Twitter. L’équipage de Crew-2, composé de Thomas Pesquet, du Japonais Akihiko Hoshide et des Américains Shane Kimbrough et Megan McArthur, rentrera sur Terre avant l’arrivée à bord de l’ISS des quatre astronautes de Crew-3, dont le décollage a été plusieurs fois retardé, notamment à cause de la météo.

Thomas Pesquet termine sa deuxième mission en orbite

L’astronaute français de 43 ans termine la deuxième mission de sa carrière en orbite, « Alpha ». Il était arrivé à bord de l’ISS avec ses coéquipiers le 24 avril. Lors de sa précédente mission « Proxima », en 2016-2017, il avait atterri dans les steppes kazakhes. L’amerrissage sera donc une première pour lui.

Par Le Point avec AFP

Russie: Poutine décore un astronaute américain rescapé de l’accident d’un Soyouz

octobre 8, 2019

 

Le président russe Vladimir Poutine a décerné l’Ordre du courage, l’une des plus hautes distinctions du pays, à un astronaute américain qui avait survécu il y a un an au décollage raté d’une fusée Soyouz.

Selon un décret présidentiel publié mardi, l’Américain Nick Hague, 44 ans, est récompensé pour «son courage et son haut degré de professionnalisme» dans des conditions périlleuses lors du lancement au cosmodrome russe de Baïkounour, situé au Kazakhstan.

Le 11 octobre 2018, la fusée Soyouz dans laquelle avaient pris place Nick Hague et le Russe Alexeï Ovtchinine s’était désagrégée quelques minutes après son décollage pour la Station spatiale internationale (ISS), un accident inédit pour le programme spatial russe depuis la fin de l’URSS.

Après avoir été éjectés avec succès par le système de sauvetage automatique, les deux hommes s’en étaient été sortis indemnes malgré la très forte pression subie. En mars, ils étaient repartis avec succès vers l’ISS, d’où ils sont rentrés la semaine dernière après une mission de six mois. Considérée comme l’une des plus hautes distinctions russes, l’Ordre du Courage est souvent remis à titre posthume. La Station spatiale internationale est un des derniers exemples de coopération active entre la Russie et les Etats-Unis, dans un contexte de tensions sans précédent depuis la Guerre froide.

Par Le Figaro.fr avec AFP

États-Unis: Un apprenti-astronaute de la Nasa renonce, le 1er en 50 ans

août 28, 2018

Robb Kulin photographie sa promotion de candidats-astronautes de la Nasa, le 7 juin 2017 / © NASA/AFP/Archives / HO

Un aspirant de la Nasa au voyage dans l’espace a démissionné pour des « raisons personnelles », devenant le premier à renoncer en cinquante ans.

Selon une porte-parole de l’agence spatiale américaine, cette démission sera effective le 31 août.

Robb Kulin, 35 ans, suivait une formation de deux ans pour devenir astronaute depuis août 2017 au Johnson Space Center à Houston (Texas).

Il avait fait partie d’environ 18.300 candidats, un record, aux douze places prévues pour cette promotion 2017. C’était la troisième fois qu’il tentait sa chance, selon le journal Anchorage Daily News, en Alaska dont il est originaire.

C’est la première fois depuis 1968 qu’un élève démissionne avant de recevoir sa qualification.

La biographie de Robb Kulin disponible mardi soir sur le site de l’agence américaine indique qu’avant sa sélection par la Nasa, il a travaillé pendant sept ans dans l’entreprise spatiale SpaceX d’Elon Musk en tant que chef ingénieur, travaillant notamment sur la fusée Falcon 9. Il a également travaillé sur les glaces de l’Antarctique.

Lors d’un entretien en juin 2017, il avait expliqué d’où lui était venue l’envie d’aller dans l’espace: « Peut-être qu’on pourrait dire que je ne suis pas très malin parce que ce qui m’a donné le virus de l’espace, c’est de travailler sur la catastrophe de (la navette) Columbia quand j’étais étudiant ».

Romandie.com avec(©AFP / (29 août 2018 04h35)

Décès d’Edgar Mitchell, sixième astronaute américain à marcher sur la Lune

février 5, 2016

US-SPACE-ASTRONAUT-MITCHELL

This undated NASA image obtained February 5, 2016 shows Apollo Astronaut Edgar D. Mitchell, posing in front of a graphic of the Apollo 13 mission patch. US astronaut Edgar Mitchell, one of just 12 people to have walked on the Moon, has died aged 85 on February 4, 2016, his family and NASA said Friday, calling him a « pioneer. »NASA paid glowing tribute to Mitchell, who died in Florida after a brief illness late Thursday, the eve of the 45th anniversary of his lunar landing. / AFP / nasa / NASA / == RESTRICTED TO EDITORIAL USE / MANDATORY CREDIT: « AFP PHOTO / HANDOUT / NASA « / NO MARKETING / NO ADVERTISING CAMPAIGNS / DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS ==

Miami – L’astronaute américain Edgar Mitchell, l’un des rares hommes à avoir jamais marché sur la Lune, est décédé à 85 ans en Floride, a annoncé la Nasa vendredi.

L’astronaute Edgar Mitchell, pilote du module lunaire pour Apollo 14, est décédé jeudi dans un hôpital de West Palm Beach, en Floride, à la veille du 45e anniversaire de son atterrissage sur la Lune, écrit l’Agence spatiale américaine dans un communiqué.

Edgar était l’un des douze hommes seulement à avoir marché sur la Lune et il a contribué à changer la perception que nous avons de notre place dans l’univers, a réagi le patron de la Nasa, Charles Bolden, cité dans le communiqué.

L’astronaute Buzz Aldrin, le deuxième homme à marcher sur la Lune, a rendu hommage à un autre pionnier lunaire sur Twitter.

Né au Texas le 17 septembre 1930, Edgar Mitchell est décédé après une courte maladie, a indiqué sa famille au journal Palm Beach Post.

C’est de Floride, dans le sud-est des Etats-Unis, qu’Edgar Mitchell avait décollé le 31 janvier 1971 à bord d’Apollo 14, devenant durant cette mission le sixième astronaute à marcher sur la Lune.

Il était parti du Kennedy Space Center, à Cap Canaveral, avec ses compagnons de mission, Alan Shepard et Stuart Roosa. C’est Edgar Mitchell qui fut chargé de piloter le module lunaire, Antares, qui s’est posé sur le cratère Fra Mauro le 5 février 1971.

Avec Alan Shepard, le premier Américain dans l’espace rappelle la Nasa, Edgar Mitchell avait été chargé d’arpenter la surface lunaire pour effectuer des essais de communication et photographier les lieux.

Ils avaient prélevé plus de 40 kilos d’échantillons de sol lunaire lors d’une mission qui avait battu plusieurs records à l’époque: la plus longue distance traversée sur la surface lunaire, la plus grosse charge ramenée et la plus longue durée passée sur la Lune, 33 heures, souligne la Nasa.

Les deux astronautes furent également les premiers à retransmettre des images télévisées en couleur depuis la Lune.

La mission s’était achevée avec succès le 9 février 1971.

C’est la volonté annoncée, au début des années 1960, par le président John F. Kennedy d’envoyer l’homme sur la Lune qui avait attiré Edgar Mitchell vers l’espace, selon la Nasa.

Son vol dans l’espace, le seul de sa carrière, a marqué la culmination de mon être, et que puis-je en apprendre? Qu’apprend-on’ C’est important car je crois que ce que nous tentons de faire c’est de nous découvrir nous-mêmes ainsi que notre place dans le cosmos, or nous ne savons rien. Nous cherchons encore, avait-il dit en 1997 dans un entretien donné à l’Agence spatiale.

Edgar Mitchell était le seul survivant d’Apollo 14. Stuart Roosa est décédé en 1994 et Alan Shepard en 1998.

L’astronaute avait quitté la Nasa en 1972, avant de fonder en 1973 l’Institute of Noetic Sciences, chargé d’étudier notamment les pouvoirs de la conscience, les phénomènes qui n’entrent pas forcément dans les modèles scientifiques conventionnels tout en conservant la rigueur scientifique, selon l’organisation.

Auteur de plusieurs ouvrages, ses vues hétérodoxes ont parfois été polémiques, notamment lorsqu’il assurait croire que certains objets volants non identifiés pouvaient appartenir à des visiteurs venant d’autres planètes.

Romandie.com avec(©AFP / 06 février 2016 01h43)

 

Mort de Neil Armstrong, premier homme à avoir marché sur la lune

août 25, 2012

WASHINGTON (Reuters) – L’ancien astronaute américain Neil Armstrong, le premier homme à avoir marché sur la Lune en 1969, est mort à l’âge de 82 ans, rapporte samedi la presse américaine.

Armstrong, qui vivait avec sa femme Carol près de Cincinnati (Ohio), avait subi une opération au coeur début août deux jours après avoir fêté ses 82 ans.

En tant que commandant de la mission Apollo 11, il était devenu le premier homme à fouler le sol lunaire, le 20 juillet 1969. « C’est un petit pas pour un homme mais un pas de géant pour l’humanité », avait-il alors déclaré.

Peu après cette mission, Armstrong mettait fin à sa carrière d’astronaute et était nommé en 1970 administrateur adjoint pour l’aéronautique au siège de l’agence spatiale américaine (Nasa).

Il quittait la Nasa l’année suivante pour enseigner la technologie aérospatiale à l’université de Cincinnati.

Reuters