Trois sorciers en provenance de Mouyondzi et à destination de Pointe-Noire où ils se rendaient en mission de service ont été retrouvés dans la forêt du Mayombe après que l’avion qui les transportait a procédé à un atterrissage d’urgence. Interrogés par les habitants d’un village non loin de Les Saras, ces trois sorciers affirment que leur avion a dû atterrir d’urgence à cause d’une grosse panne technique.
L’histoire d’Air Makana s’est répétée dans le Mayombe avec, pour l’occasion, un avion ayant décollé de Mouyondzi dans la Bouenza avec à son bord trois passagers. Ces derniers se sont avérés être des sorciers qui partaient pour Pointe-Noire ensorceler le fils de l’un d’eux.
L’un de sorciers qui devrait livrer son fils aurait éprouvé d’énormes difficultés à le sacrifier depuis Mouyondzi, d’où, ce déplacement de Pointe-Noire. Malheureusement pour eux, l’avion qui les transportait a fini son vol dans la grande forêt à cause d’une panne technique.
Mais, d’aucuns évoquent la foi chrétienne de la victime de Pointe-Noire qui a mis fin au voyage de ses bourreaux. Les riverains de ce village du Mayombe ont reproché à ces trois sorciers leur mauvaise foi qui consiste à mettre fin à la vie des autres.
Entre les riverains , il y a eu des mésententes sur la décision de livrer à la police ces trois sorciers. Certains vieux du village ont protégé les sorciers béembés qui ont été priés de rebrousser chemin vers Mouyondzi par voie terrestre.
L’aéroport de Yellowknife (archives) Photo : GOUVERNEMENT DES TERRITOIRES DU NORD-OUEST
Un avion transportant des Russes en route vers l’Arctique a été obligé d’atterrir mardi à Yellowknife, selon la ministre de l’Infrastructure des Territoires du Nord-Ouest, Diane Archie.
Il semble que l’avion et ses passagers étaient en route vers Resolute, au Nunavut, avec l’intention de participer à une expédition terrestre planifiée dans l’Arctique dans un véhicule utilitaire tout-terrain, a déclaré Diane Archie mercredi à la Chambre des communes.
Transports Canada travaille maintenant avec les services frontaliers du Canada pour évaluer la situation, a indiqué Mme Archie.
Le ministre canadien des Transports a annoncé le 27 février qu’il fermait l’espace aérien aux exploitants d’aéronefs russes dans la foulée des sanctions imposées à la Russie.
Lundi, Transports Canada a accusé un vol de la compagnie russe Aeroflot d’avoir violé cette interdiction. Les conséquences potentielles et les mesures d’exécution seront déterminées une fois que les faits seront clarifiés, a déclaré Mme Archie à propos de l’avion qui a atterri à Yellowknife.
La ministre n’a pas dit ce qui était arrivé aux passagers à bord de l’avion.
Nous sommes tous conscients de la terrible et injustifiée invasion de l’Ukraine, et j’apprécie que nous soyons tous très vigilants dans ce monde, y compris ceux d’entre nous dans les Territoires du Nord-Ouest [qui] restent préoccupés par l’agression du gouvernement russe envers ses paisibles voisins, a déclaré Mme Archie.
Répondant au député de Hay River South, Rocky Simpson, qui se demandait si cela ressemble au film Les Russes arrivent, car le problème est sérieux, la ministre a répondu : Je tremble, décrivant sa réaction quand elle a reçu l’appel concernant le vol mardi.
Il s’agissait du deuxième vol habité de la fusée de l’entreprise du milliardaire Jeff Bezos, qui entend s’imposer comme un acteur incontournable dans le secteur convoité du tourisme spatial. Mercredi 13 octobre, la capsule de Blue Origin a réussi son atterrissage, dans l’ouest du Texas, après un voyage de quelques minutes dans l’espace. À bord de l’appareil se trouvaient quatre passagers, parmi lesquels William Shatner, qui a incarné le capitaine Kirk dans la série culte Star Trek.
L’acteur canadien est devenu à 90 ans la personne la plus âgée à atteindre l’ultime frontière. Deux entrepreneurs ayant payé pour le voyage et une responsable de Blue Origin étaient aussi du voyage.
Le vol a duré une dizaine de minutes
Le fondateur d’Amazon était présent sur place mercredi matin. Il avait serré la main de chacun des passagers avant qu’ils ne montent à bord de la fusée, nommée New Shepard, et avait lui-même fermé l’écoutille de la capsule. Jeff Bezos a lui aussi fait le voyage vers l’espace à bord de ce véhicule en juillet.
La fusée a décollé mercredi à la verticale, puis la capsule s’est détachée en vol, et ainsi propulsée, a dépassé la ligne de Karman qui marque, à 100 kilomètres d’altitude, la frontière de l’espace selon la convention internationale. Elle a ensuite entamé une chute libre pour retomber sur Terre, freinée notamment par trois immenses parachutes. Le vol a, au total, duré seulement une dizaine de minutes.
Star Trek, diffusée à partir de 1966 pour seulement trois saisons, relatait les aventures du vaisseau USS Enterprise, lancé dans une mission d’exploration interstellaire. La série est devenue culte pour les amateurs de science-fiction, dont Jeff Bezos. Diffusée au moment des débuts de la conquête spatiale, avant que les Américains ne mettent le pied sur la Lune, elle avait également permis de susciter l’intérêt de la nation – et du monde – pour le programme de la Nasa.
Un premier vol commercial en provenance du Pakistan s’est posé lundi à Kaboul, l’un des premiers signes de normalisation du pays près d’un mois après le retour des talibans au pouvoir, et alors que l’ONU s’alarme de la pauvreté galopante qui s’étend dans le pays.
L’appareil de la compagnie aérienne publique pakistanaise PIA en provenance d’Islamabad a atterri dans la matinée à l’aéroport de la capitale afghane, contrôlé depuis deux semaines par les talibans et remis progressivement en état, avec l’aide du Qatar notamment, après le départ précipité et sous haute tension des forces américaines le 30 août.
La capacité des islamistes à relancer le trafic international à Kaboul va être un test pour leur régime, qui après avoir annoncé son gouvernement, consolide son emprise sur le pays sans résistance notable à ce stade, sauf dans la petite province enclavée du Panchir (Nord-Est).
Les Américains et leurs alliés occidentaux avaient quitté l’Afghanistan au terme de 20 ans de guerre infructueuse contre les talibans, organisant dans les ultimes semaines un gigantesque pont aérien qui a permis d’évacuer 123.000 personnes, des étrangers et des Afghans craignant les représailles des talibans ou en quête d’une vie meilleure à l’étranger.
L’appareil de PIA qui a atterri lundi ne transportait que de très rares passagers, moins nombreux que les membres d’équipage, ont constaté des journalistes de l’AFP à bord.
« C’est un moment important, un jour d’espoir », a déclaré à l’AFP un employé de l’aéroport de Kaboul, vêtu d’une longue chemise traditionnelle bleue, en espérant que d’autres compagnies allaient suivre rapidement l’exemple de PIA, qui n’a toutefois pas encore établi un programme de vols réguliers.
« L’heure la plus grave »
L’avion devait repartir plus chargé vers Islamabad avec près de 70 passagers, dont des Afghans ayant travaillé avec des organisations internationales et leurs proches.
« Je suis évacuée, je vais au Tadjikistan » après Islamabad, a déclaré à l’AFP dans la file d’attente à Kaboul une femme de 35 ans employée par la Banque Mondiale. Elle compte revenir en Afghanistan, mais « une fois que les hommes et les femmes pourront de nouveau travailler et se déplacer librement ».
Au niveau économique, la situation devient critique pour des millions d’Afghans, déjà affectés par une sécheresse aigüe et les conséquences de la pandémie du Covid.
Depuis le soudain retour au pouvoir des talibans à la mi-août, l’Afghanistan est en partie à l’arrêt, notamment en raison de l’interruption des flux financiers avec l’étranger qui perfusaient une économie sinistrée par 40 ans de guerres. Les Afghans ne peuvent retirer plus de l’équivalent de 200 dollars par semaine, et à Kaboul, de plus en plus d’habitants sont obligés de vendre leurs biens sur les marchés aux puces pour avoir de quoi survivre.
Le chef de l’ONU Antonio Guterres a tiré la sonnette d’alarme. « Les Afghans ont besoin d’une bouée de sauvetage » pour faire face à ce qui est peut-être leur « heure la plus grave », a-t-il lancé, au début d’une réunion ministérielle à Genève qui doit permettre de lever plus de 600 millions de dollars d’aide pour 11 millions d’Afghans (sur une trentaine de millions au total) particulièrement vulnérables.
« Fausse propagande »
Selon l’ONU, en l’absence de soutien, la quasi-totalité de la population afghane (97 %) risque de basculer sous le seuil de pauvreté l’an prochain, contre 72 % aujourd’hui.
Les talibans ont annoncé la semaine dernière leur gouvernement, marqué par la présence de nombreux caciques de leur régime fondamentaliste des années 90.
Ils se sont engagés à gouverner de façon moins brutale et rigoriste que lors de leur premier règne entre 1996 et 2001, lorsque les femmes ne pouvaient pas travailler ou étudier. L’une de leurs premières mesures a été la semaine dernière d’autoriser les étudiantes à retourner à l’université sous certaines conditions, la non mixité des cours notamment.
Mais ils ont également violemment réprimé, puis interdit, des manifestations organisées dans plusieurs grandes villes du pays, auxquelles participaient de nombreuses femmes réclamant notamment de pouvoir continuer à travailler pour nourrir leurs familles.
A Genève, la Haute-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU Michelle Bachelet s’est dite « déçue » du manque de diversité du gouvernement des talibans, et s’est inquiétée du traitement des femmes et de la répression de plus en plus violente des voix dissidentes.
Côté taliban, le vice-Premier ministre et cofondateur du mouvement, Abdul Ghani Baradar, a publié dans la journée un message audio pour démentir des rumeurs qui le disaient mort, tué lors d’une fusillade entre clans talibans rivaux au palais présidentiel de Kaboul. Il a dénoncé de la « fausse propagande » et des « mensonges » destinés à nuire au nouveau régime.
Le vol 80 de la compagnie American Airlines, qui effectuait une liaison de Dallas-Fort Worth vers Heathrow à Londres, a été détourné vers Ottawa en raison d’un passager malade.
Le vol a atterri à 2 h 28, où les paramédics d’Ottawa ont été à la rencontre du passager.
Ce dernier a subi un arrêt cardiaque en vol. Le décès de l’homme de 52 ans a été constaté sur place.
Les membres de l’équipage avaient tenté de le réanimer en vol.
L’avion a pu reprendre son itinéraire vers l’Europe deux heures plus tard.
Un appareil A380 d’Air France qui assurait la liaison Paris-Los Angeles a dû se poser en urgence au Canada en raison d’une importante panne sur l’un de ses moteurs, sans dommages pour ses 520 occupants.
Pour une cause encore inconnue, l’appareil, un très gros porteur A380 construit par l’avionneur européen Airbus, qui avait décollé à 11H30 de Paris, a subi un « grave dommage » sur l’un de ses quatre réacteurs, a indiqué un porte-parole de la compagnie à l’AFP, et les pilotes ont alors décidé de le dérouter.
Il a atterri sur l’aéroport militaire de Goose Bay au Canada et « l’ensemble des 520 personnes à bord (496 passagers et 24 membres d’équipage, NDR) ont été évacués sans dommages ni blessés », a poursuivi le porte-parole.
Le déroutage a eu lieu alors que le vol passait au-dessus du Groenland, l’avion s’est posé à Goose Bay à 15H42 GMT, soit 17H42 heure française, a précisé le porte-parole.
L’atterrissage s’est passé « normalement » sur cette base militaire, qui est un aéroport dit de dégagement sur les routes aériennes transatlantiques.
Air France a immédiatement envoyé du personnel depuis Montréal et New York sur place pour s’occuper des passagers.
La compagnie est en train « d’examiner toutes les solutions » pour acheminer les passagers au plus vite vers les Etats-Unis, a ajouté le porte-parole. Aucune explication sur la cause de l’avarie moteur n’a pu être donnée dans un premier temps.
Les images diffusées par les internautes sont assez spectaculaires, l’enveloppe entourant le réacteur ayant totalement disparu.
– Un oiseau ? –
« Les passagers du vol #AF66 Paris-Los Angeles du jour vont se souvenir de leur voyage longtemps », a tweeté Iskandar (@AlexBeaurepaire) en montrant deux photos d’un réacteur dénudé, son capot arraché, avec la partie avant (soufflante) disparue.
Dans un autre tweet, Miguel Amador (@theamadoor) a aussi posté un petite vidéo apparemment filmée en vol par le hublot, où l’on voit le réacteur dénudé par l’arrière, avec le texte « avarie de moteur à mi-chemin au dessus de l’Atlantique #airfrance #airfrance66 #AF66 », et où il évoque la possibilité de la rencontre avec un oiseau.
Les A380 d’Air France sont équipés de réacteurs GP7200, spécialement conçus pour ces énormes oiseaux des airs et réalisés par l’association des deux motoristes américains General Electric et Pratt and Whitney (United Technologies Corp).
Le GP7200 est issu des programmes de réacteurs à grande capacité GE90 de General Electric et PW4000 de Pratt and Whitney. Air France a été la première compagnie a choisir ce réacteur en 2001 lorsqu’elle a commandé ses gros porteurs. Il est entré en service en 2009 dans la compagnie.
Air France exploite au total 10 A380, des très gros porteurs équipés de quatre réacteurs.
Airbus a présenté au salon du Bourget en juin dernier une version améliorée de son avion emblématique, appelée « A380Plus », destinée à optimiser sa rentabilité pour tenter de relancer les ventes.
L’A380 est en panne de commandes depuis près de deux ans et le constructeur européen a annoncé que les livraisons seraient ramenées à 8 avions en 2019. Malgré cela, le patron d’Airbus Tom Ender, a indiqué récemment qu’il croyait toujours à l’avenir du gros porteur qui « sera avec nous pour de très longues années ».
En 2016, le groupe avait déjà annoncé une réduction de la cadence de production du géant des airs à un exemplaire par mois à partir de 2018, contre 27 au total en 2015.
Dubaï – Le pilote d’un avion de chasse américain a dû s’éjecter en effectuant samedi un atterrissage d’urgence à l’aéroport international de Bahreïn, un incident qui a provoqué des perturbations dans le trafic, a indiqué un porte-parole de la marine américaine.
Un avion de combat F/A 18E « a connu un dysfonctionnement au niveau du moteur et a tenté de se diriger vers la base militaire Cheikh Issa », a déclaré le commandant William Urban, porte-parole de la Ve flotte américaine basée à Bahreïn.
Mais il n’a pas été en mesure de le faire et « le pilote a été contraint d’atterrir en urgence à l’aéroport international de Bahreïn ».
En raison du problème technique, l’appareil n’a pas pu être stoppé sur la piste et le pilote s’est éjecté lorsque l’avion a quitté la piste », a indiqué M. Urban, précisant que le pilote s’en était sorti indemne.
La piste a été fermée à tous les décollages et atterrissages pendant deux heures, selon l’agence officielle bahreïnie BNA. Le trafic est ensuite revenu à la normale dans l’après-midi, pouvait-on lire sur le compte Twitter de l’aéroport.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l’incident, a souligné M. Urban, qui a précisé que l’appareil avait décollé du porte-avions USS Nimitz.
Situé entre l’Arabie saoudite et l’Iran, le royaume de Bahreïn abrite le siège de la Ve flotte américaine. Celle-ci a une importance stratégique pour les opérations américaines dans le cadre de la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI) dans la région.
Washington – Un homme protestant contre la corruption du système politique américain a été arrêté mercredi après avoir atterri avec un mini-hélicoptère sur une pelouse en contrebas du Capitole, siège du Congrès à Washington, déclenchant une alerte de sécurité.
La police du Capitole a confirmé qu’elle avait arrêté le pilote. Une équipe de déminage avec un robot a brièvement examiné le petit engin, de type girodyne, qui n’a qu’un simple siège avec une hélice et un rotor.
Le survol de la zone entourant le Capitole, au coeur de la capitale des Etats-Unis, est strictement interdit, et le reste de la région fait l’objet de fortes restrictions, les avions devant obtenir une autorisation préalable.
C’est la seconde alerte aérienne semblant surprendre les forces de l’ordre en trois mois dans la capitale.
En janvier, un homme a perdu le contrôle de son drone d’environ 60 centimètres, qui s’est écrasé dans les jardins de la Maison Blanche. Le Capitole et la Maison Blanche sont situés à environ deux kilomètres de distance.
Selon le journal de Floride (sud-est) Tampa Bay Times, qui a interviewé en longueur et filmé le pilote avant son acte, il s’agit d’un facteur de Floride de 61 ans, nommé Doug Hughes, qui avait détaillé son projet au cas où il serait tué dans l’incident.
L’objectif était de commettre un acte de désobéissance civile et d’interpeller les parlementaires américains sur la corruption suscitée par la dérèglementation croissante du financement électoral.
Il entendait livrer une lettre à chacun des 535 élus américains. Le Congrès est en session cette semaine.
Le but principal, plutôt que d’alerter le Congrès qui est déjà au courant de tout ça, était d’attirer l’attention des Américains pour qu’ils réfléchissent à quoi faire, a expliqué à CNN un homme présenté comme un ami de Doug Hughes, Michael Shanahan.
J’exige une réforme et je déclare une rébellion d’électeur d’une manière conforme à la description par Jefferson des droits dans la déclaration d’indépendance, a écrit l’homme dans ses lettres, selon le Tampa Bay Times.
Sur un site présenté comme le sien, thedemocracyclub.org, Doug Hughes avait annoncé ses intentions. Je n’ai aucune tentation ou intention violente. Un avion ultra-léger ne pose aucune menace physique majeure.
Au journal local, l’homme avait également expliqué qu’il prévoyait de prévenir les autorités en avance. Sur son site, il affirme en fait avoir envoyé un message à info@barackobama.com, qui n’est pas géré par la Maison Blanche mais par l’organisation héritière de la campagne de Barack Obama.
La police du Capitole n’a ni confirmé ni infirmé avoir été mise au courant en avance.
L’engin semble être du type Bensen, un appareil ultra-léger qui ne requiert pas d’immatriculation par l’aviation civile américaine (FAA). Il peut voler à 105 km/h, mais son autonomie en vol est limitée à environ 90 minutes.
Il est créé expressément pour des vols de loisirs à basse altitude, a expliqué à l’AFP Dick Knapinski, porte-parole de l’Association des aéronefs expérimentaux (Experimental Aircraft Association), dans le Wisconsin (nord).
Tokyo – Un Airbus A320 de la compagnie sud-coréenne Asiana Airlines a connu un atterrissage mouvementé mardi soir à l’aéroport de Hiroshima, dans l’ouest du Japon, faisant 27 blessés parmi les 81 personnes à bord, a-t-on appris de source officielle.
Selon les premiers éléments, l’appareil a heurté de plein fouet, à 20H05 heure locale (11H05 GMT), une antenne de communication en amont du tarmac avant de déraper sur plusieurs centaines de mètres et de pivoter à plus de 90 degrés, cela dans des conditions météorologiques défavorables (pluie et brouillard).
D’après les images diffusées mercredi par la télévision nippone, des débris de cette installation de 6 mètres de haut, qui a volé en éclats, étaient dispersés sur le sol et l’aile gauche de l’Airbus apparaissait endommagée.
Les passagers ont évoqué un climat de panique à bord du vol OZ162. Il y avait de la fumée et des masques à oxygène sont tombés. Le personnel de cabine était tout affolé et j’ai pensé que nous allions mourir, a raconté une femme aux médias.
L’ensemble des 73 passagers et les huit membres d’équipage ont été évacués par les toboggans de sécurité. Aucun décès n’est à déplorer, mais 25 voyageurs et deux membres d’équipage ont été blessés, a indiqué le gouvernement japonais.
Asiana Airlines a fait état pour sa part dans un communiqué de 18 blessés (14 Japonais, deux Coréens et deux Chinois).
Selon des informations de presse, l’avion, qui arrivait de l’aéroport d’Incheon près de Séoul, volait à une altitude trop basse à l’approche de l’aéroport, mais le ministère des Transports à Tokyo n’a pas confirmé cette information.
Les circonstances de l’accident devraient été éclaircies par les investigations du Bureau japonais de sécurité des transports, qui a dépêché sur place trois personnes, a déclaré un fonctionnaire à l’AFP.
Une équipe de huit enquêteurs sud-coréens devait par ailleurs arriver en renfort dans la journée.
De son côté, la compagnie a promis de coopérer étroitement avec les autorités compétentes pour déterminer la cause de l’incident, tout en présentant ses excuses.
L’aéroport de Hiroshima a été fermé au trafic dans la foulée et quasiment tous les vols annulés.
Dans un accident similaire, un Boeing 777 d’Asiana Airlines s’était écrasé en juillet 2013 à San Francisco, après que la queue de l’appareil eut heurté une digue séparant la piste d’atterrissage d’un plan d’eau.
L’accident avait fait 182 blessés et trois morts, dont une adolescente chinoise qui avait survécu au crash mais avait été écrasée par un camion de pompiers pendant les opérations de secours.
L’agence américaine de sécurité des transports (NTSB) avait pointé une mauvaise gestion dans le cockpit et un système automatisé mal compris des pilotes.
L’aviation civile a démenti jeudi à Kinshasa s’opposer à l’atterrissage d’un avion devant ramener en République démocratique du Congo l’opposant Etienne Tshisekedi, candidat à la présidentielle prévue le 28 novembre.
M. Tshisekedi, actuellement en Afrique du Sud où il a terminé une tournée à l’étranger, aurait dû arriver mercredi à Kisangani pour y débuter une série de déplacements dans l’est de la RDC, selon son parti, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
« Je répète, je persiste, je réitère qu’il n’y avait pas de demande de l’UDPS » d’autorisation d’atterrissage en RDC, a déclaré à la presse le directeur général de l’autorité de l’aviation civile (AAC), Richard Nyangwile.
Le secrétaire général de l’UDPS Jacquemin Shabani avait dit mercredi à l’AFP que le parti avait fait appel à une compagnie sud-africaine habituée à atterrir en RDC pour y ramener M. Tshisekedi.
« Nous ne comprenons pas pourquoi les services de l’aviation civile refusent de le laisser atterrir cette fois », avait-il ajouté, avant d’accuser le chef de l’Etat Joseph Kabila, candidat à la présidentielle, de chercher à « décourager ses adversaires ».
Alors que l’UDPS se prépare à apporter des « preuves » de ses démarches auprès de l’AAC, le porte-parole du gouvernement Lambert Mende a dénoncé jeudi ses « accusations graves qui se fondent sur absolument rien ». Richard Nyangwile de l’aviation civile s’est pour sa part dit « surpris » par les allégations.
« L’UDPS n’était pas apparente dans la demande (d’autorisation d’atterrir): alors comment voulez-vous que nous nous bloquions ces demandes parce que c’est l’UDPS? », a-t-il réagi.
Il a ajouté que son institution n’avait « pas de considération politique (. . . ) pour discriminer le traitement des dossiers ».
« Nous ne pouvons que supposer qu?il s?agit d?un échappatoire » de l’UDPS pour masquer ses « difficultés logistiques » de campagne, estimé Lambert Mende, qui n’exclut pas qu’Etienne Tshisekedi essaie de mobiliser l’électorat en « se posant en victime ».
L’UDPS a refusé jeudi de signer comme prévu le code de bonne conduite pour des élections présidentielle et législatives « apaisées » prévues le 28 novembre.
« Nous n’avons pas signé! Nous voulons d’abord trouver des solutions aux problèmes politiques qui se posent », a déclaré jeudi à l’AFP l’avocat Serge Mayamba, secrétaire de du parti.
Il a dénoncé l’arrestation « injuste » de militants, les entraves violentes à la campagne d’Etienne Tshisekedi et les affiches de Joseph Kabila sur les édifices publics qui « violent » de la loi électorale.