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Côte d’Ivoire : l’audience de confirmation des charges de Blé Goudé fixée au 18 août

mars 27, 2014
Charles Blé Goudé le 27 mars à La Haye le 27 mars 2014. © AFP

Charles Blé Goudé le 27 mars à La Haye le 27 mars 2014. © AFP

Charles Blé Goudé a comparu pour la première fois jeudi matin devant le juge unique de la Chambre préliminaire de la Cour pénale internationale (CPI), Silvia Fernandez de Gurmendi. L’audience de confirmation des charges aura lieu le 18 août.

Crâne rasé, costume anthracite, chemise blanche, cravate bleu clair et large sourire, Charles Blé Goudé a comparu jeudi 27 mars pour la première fois devant la Cour pénale internationale. Il a longuement salué ses partisans assis dans la galerie du public, séparée de la salle d’audience par une vitre insonorisant, et, tout sourire, a brandi un poing serré en leur direction.

La CPI a fixé au 18 août l’audience de confirmation des charges.

Accusé de crimes contre l’humanité, l’ex-chef des « Jeunes patriotes » a clamé son innocence. « Je sais que je repartirai chez moi ! », a lancé Blé Goudé lors de cette audience publique à la Haye, où siège la CPI : « Si je suis jugé pour ce que j’ai fait et non pour ce que je suis, que je sois déclaré innocent ».

Il était arrivé au centre de détention de la CPI dans la nuit de samedi à dimanche après l’acceptation de la Côte d’Ivoire de le livrer, une décision qui divise le pays.

Jeuneafrique.com

Kenya : la Cour suprême valide l’élection de Kenyatta à la présidence

mars 30, 2013
Uhuru Kenyatta assiste à une messe le 10 mars 2013 à Gatundu, Kiambu. Uhuru Kenyatta assiste à une messe le 10 mars 2013 à Gatundu, Kiambu. © AFP

La Cour suprême du Kenya a confirmé samedi l’élection de Uhuru Kenyatta à la présidence du pays, à l’issue d’un scrutin jugé « libre, équitable, transparent et crédible », a annoncé le président de cette cour, Willy Mutunga, lors d’une audience publique retransmise à la télévision.

Les six juges de la Cour suprême ont rejeté à l’unanimité les recours déposés par le camp de Raila Odinga, principal rival de M. Kenyatta, et par des associations citoyennes qui dénonçaient une série d’irrégularités ayant selon eux affecté la sincérité du scrutin.

« La décision, à l’unanimité de la Cour est que l’élection présidentielle tenue le 4 mars 2013 s’est déroulée de façon libre, équitable, transparente et crédible, conformément aux dispositions de la Constitution et des dispositions légales pertinentes », a déclaré solennellement M. Mutunga, donnant lecture de la décision de la Cour suprême.

La Cour a également décidé que Uhuru Kenyatta et son colistier William Ruto « avaient été valablement élus » président et vice-président de la République du Kenya, a ajouté M. Mutunga.

La Commission électorale kényane (IEBC) avait proclamé le 9 mars M. Kenyatta vainqueur avec 50,07% des suffrages au premier tour et 8.000 voix seulement au dessus de la barre de la majorité absolue des votants exigée par la Constitution.

Le camp Odinga et les associations requérantes arguaient d’irrégularités dans la liste électorale, lors du scrutin et de son dépouillement.

Les arguments de la Cour n’ont pas été dévoilés dans l’immédiat. « Le jugement détaillé contenant les raisons de la décision de la Cour sera publié dans les deux semaines », a expliqué son président.

Le scrutin et la proclamation des résultats de la présidentielle du 4 mars se sont déroulés sans incident notable, démentant les craintes d’une répétition des terribles violences (plus de 1.000 morts) provoquées fin 2007 par l’annonce de la courte défaite de M. Odinga, à l’époque face au sortant Mwai Kibaki, soutenu alors par M. Kenyatta.

La décision de la Cour, créé par la Constitution de 2010, était à ce titre guettée avec énormément d’attention au Kenya et perçue comme un test pour cette institution à la réputation encore intacte dans le pays, selon les analystes. MM. Kenyatta et Odinga, qui ont tous deux assuré qu’ils respecteraient sa décision, quelle qu’elle soit, n’avaient pas réagi dans l’immédiat.

Jeuneafrique.com avec AFP

Le détail des adieux de Benoît XVI

février 27, 2013

Le pape Benoît XVI, mercredi, au Vatican.
Le pape Benoît XVI, mercredi, au Vatican. 

Le Pape préside mercredi sa dernière audience publique, devant plus de 100.000 fidèles, avant de quitter jeudi le Vatican dans un hélicoptère blanc.

Le diable serait-il dans les détails? Ainsi la couleur des futures chaussures de Benoît XVI seront-elles «marron» et non plus «rouges»… Précision futile mais qui intéresse suffisamment pour avoir été citée, mardi, par le porte-parole du Vatican, le père Lombardi, devant une salle comble de journalistes venus du monde entier pour suivre, mercredi, la dernière audience de ce pape et, jeudi, son dernier jour de pontificat.Benoît XVI qui continuera d’ailleurs à s’appeler «Sa Sainteté le pape Benoît XVI» ou «Pape émérite» ou encore «Pontife romain émérite», a noté le jésuite, alors qu’il était question qu’il puisse s’appeler «Évêque émérite de Rome».De même, le Pape continuera à porter une soutane blanche mais «toute simple», a-t-il observé, comme celle d’un simple prélat. Sans la mantelletta, cette courte pèlerine blanche, sans manches, qui lui couvre les épaules et qui était l’un des symboles vestimentaires du pouvoir reposant sur lui. Il ne portera plus non plus l’anneau du pêcheur, symbole de sa fonction. Cette lourde bague, personnalisée et représentant une barque, avec saint Pierre jetant les filets près du Christ, qui servait jadis à sceller des documents, doit être rendue inutilisable en présence des cardinaux.

Le porte-parole a par ailleurs détaillé le programme des dernières 48 heures de Benoît XVI. Elles s’achèveront, symboliquement, jeudi soir 28 février, à 20 heures, selon la propre volonté de ce pape démissionnaire. Aucun acte formel n’interviendra à ce moment-là, sinon la fermeture des imposantes portes de sa résidence de Castel Gandolfo où il va séjourner jusqu’à la fin du mois d’avril avant de revenir – une fois le nouveau pape élu et installé – dans un petit monastère niché dans les jardins du Vatican pour mener une vie de prière. Seul détail symbolique: interviendra, à cette seconde précise, la fin du service de la Garde suisse – rigoureusement attachée au Pape – qui ne surveillera plus cette porte et celui qu’elle protège. Sa sécurité étant, dès lors, assurée par la gendarmerie pontificale.

Situation inédite

Juste avant, vers 17 heures, il aura quitté la cité du Vatican dans un hélicoptère blanc de la marine militaire italienne. Et rencontré une dernière fois, jeudi matin, les cardinaux venus le saluer dans la salle Clémentine où, le 11 février, il leur avait annoncé, contre toute attente, sa décision de démissionner, considérant qu’il n’était plus en capacité de «bien» assumer sa tâche.

L’adieu à la grande foule, lui, a commencé ce mercredi matin, à 10h30, place Saint-Pierre de Rome où plus de 100.000 pèlerins et de Romains sont venus écouter sa «catéchèse», comme ils le faisaient chaque semaine depuis sept années, dix mois et neuf jours. Hormis le dispositif pour accueillir une grande foule, rien de particulier n’a été prévu, selon la volonté du Pape sortant, pour cette audience. Beaucoup d’émotions s’en dégagent déjà avec une affluence record dont témoignent les hôtels et pensions romaines qui n’ont pas pu faire face.

De même voit-on la lourde machinerie vaticane encore à la peine pour gérer cette situation inédite. Lundi matin, dans un contexte alourdi par des polémiques médiatiques incessantes, le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’État, a écrit à tous les monastères de religieux et religieuses contemplatifs du monde pour leur demander instamment de prier pour cette succession: «Le prochain conclave pourra ainsi s’appuyer, de façon spéciale, sur la pureté limpide de votre prière et de votre louange», a-t-il observé.

Une date de conclave qui n’est toujours pas connue. Mardi, le père Lombardi a précisé que vendredi 1er mars, premier jour de la «vacance du siège apostolique» ne correspondait pas à la date de la première réunion des cardinaux à Rome mais seulement à la date d’envoi de la convocation des cardinaux à Rome par le doyen du Sacré Collège. Ce qui signifie que le résultat du premier vote des cardinaux réunis à Rome lundi prochain pour décider du jour de l’entrée en conclave dans la chapelle Sixtine ne sera connu qu’au «début» de la semaine prochaine, a-t-il insisté, et non ce vendredi, comme précédemment annoncé.

Lefigaro.fr par Jean-Marie Guénois

Côte d’Ivoire – CPI : Laurent Gbagbo reste en détention

octobre 26, 2012
Laurent Gbagbo, le 5 décembre 2011, à La Haye, devant la Cour pénale internationale. Laurent Gbagbo, le 5 décembre 2011, à La Haye, devant la Cour pénale internationale. © AFP

La demande de remise en liberté provisoire déposée le 1er mai par la défense de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a été de nouveau rejetée par la Cour pénale internationale (CPI), vendredi 26 octobre, lors d’une audience publique à la Haye.

Pour la Cour pénale internationale (CPI), Laurent Gbagbo est en assez bonne santé pour assister à son procès. La demande de remise en liberté provisoire déposée le 1er mai par la défense de l’ancien président ivoirien, âgé de 67 ans, a été de nouveau rejetée par la cour, vendredi 26 octobre, lors d’une audience publique à la Haye.

« Il est approprié de confirmer la décision contestée car elle n’a été affectée d’aucune erreur », a déclaré la juge Sanji Mmasenono Monageng. Celle-ci a notamment indiqué que la CPI avait reçu des preuves montrant que des avoirs de Laurent Gbagbo ou de sa femme n’avaient pas été gelés, contestant un des arguments – l’indigence – avancés par la défense.

Confirmation des charges

La défense assurait également que la remise en liberté provisoire de Laurent Ggagbo lui permettrait de « récupérer physiquement et moralement, ce qui lui permettra d’être en forme pour participer à la procédure judiciaire ». La même requête avait déjà été réfutée en juillet par les juges, mais Laurent Gbagbo avait interjeté appel.

Initialement prévue le 18 juin puis reprogrammée au 13 août, l’audience de confirmation des charges pesant contre l’ancien président ivoirien, préalable à la tenue d’un éventuel procès, a été reportée sine die dans l’attente d’une évaluation médicale.

Jeuneafrique.com avec AFP 

Justice internationale : Charles Taylor condamné à 50 ans de prison par le TSSL

mai 30, 2012

Reconnu coupable le 26 avril de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, l’ancien président du Liberia Charles Taylor a été condamné ce 30 mai à 50 ans de prison par le TSSL. Il peut encore faire appel.

C’est entendu : à moins d’un coup de théâtre à la suite d’un nouveau procès, ou de bénéficier d’une longévité exceptionnelle et d’une libération anticipée, Charles Taylor finira ses jours en prison. Le jugement rendu par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) mercredi 30 mai au matin laisse peu d’espoir à l’ancien président du Liberia, âgé de 64 ans, de recouvrer un jour la liberté. « La chambre vous condamne unanimement à une peine unique de 50 ans d’emprisonnement », a déclaré le juge samoan Richard Lussick en audience publique à Leidschendam, dans la banlieue de La Haye, où le procès avait été délocalisé en 2006.

–> Lire ici notre dossier « Charles Taylor, itinéraire d’un tueur »

La peine fixée est donc inférieure à celle de 80 ans d’emprisonnement réclamée par le procureur, le 3 mai dernier. Charles Taylor avait été précédemment reconnu coupable le 26 avril de onze chefs de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, dont viol meurtre et pillage, commis entre 1996 et 2002 en Sierra Leone. Son procès s’était ouvert le 4 juin 2007 et achevé le 11 mars 2011.

Campagne de terreur

Selon ses juges, Taylor a « aidé et encouragé » une campagne de terreur en Sierra Leone pendant la guerre civile qui a fait 120 000 morts entre 1991 et 2001, avec pour objectif d’obtenir le contrôle de l’exploitation des diamants du pays.

S’il souhaite faire appel du jugement et/ou de la peine infligée, Charles Taylor pourra le faire au plus tard quatorze jours après avoir reçu le texte complet du jugement. Un processus qui pourrait prendre plusieurs semaines.

Jeuneafrique.com avec AFP 

L’accusation « recommande » une peine de 80 ans de prison contre Charles Taylor

mai 3, 2012

L’accusation « recommande » une peine de 80 ans de prison contre l’ancien président du Liberia Charles Taylor, reconnu coupable le 26 avril de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre commis en Sierra Leone, a annoncé jeudi le bureau du procureur.

« L’accusation recommande une peine globale de 80 ans de prison », a indiqué le bureau du procureur du Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) dans un document rendu public jeudi, rappelant que la peine à l’encontre de M. Taylor sera prononcée par les juges le 30 mai au cours d’une audience publique.

« La peine recommandée est appropriée pour refléter le rôle essentiel que M. Taylor a joué dans des crimes d’une portée et d’une gravité extrêmes », a ajouté la même source, énumérant les 11 chefs d’accusation, meurtre, viol, pillage, notamment, dont l’ex-président a été reconnu coupable.

Charles Taylor, 64 ans, qui plaidait non coupable, purgera sa peine en Grande-Bretagne en vertu d’un accord avec le TSSL. L’accusation et la défense doivent exprimer leur opinion sur la peine de M. Taylor au cours d’une audience publique le 16 mai devant le TSSL.

L’ancien président du Liberia était devenu le 26 avril le premier ex-chef d’Etat condamné par la justice internationale depuis qu’après la Seconde Guerre mondiale le tribunal militaire international de Nuremberg avait jugé 24 des principaux responsables nazis, en étant reconnu coupable de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre commis en Sierra Leone entre 1996 et 2002.

Président du Liberia de 1997 à 2003, Charles Taylor a selon les juges « aidé et encouragé » une campagne de terreur ayant visé à obtenir le contrôle de la Sierra Leone, dans le but d’exploiter ses diamants, pendant une guerre civile qui a fait 120. 000 morts dans ce pays entre 1991 et 2001.

L’ex-président libérien a joué un rôle « crucial » dans les viols, meurtres et actes inhumains, notamment, commis en Sierra Leone par les rebelles sierra-léonais du Front révolutionnaire uni (RUF), en leur fournissant armes et munitions en échange de diamants.

Les juges ont toutefois estimé que s’il avait eu « une influence significative » sur le commandement du RUF, cette « influence significative ne signifie pas qu’il avait le commandement ou le contrôle effectif ».

« Sans la conduite criminelle de Charles Taylor, des milliers de gens n’auraient pas eu les membres amputés, n’auraient pas été violés, n’auraient pas été tués », a cependant soutenu le bureau du procureur.

Le TSSL ne prononce pas de peine de prison à vie, mais fixe un certain nombre d’années de prison. Le tribunal a déjà condamné à Freetown huit accusés pour des crimes commis en Sierra Leone à des peines allant de 15 à 52 ans de prison.

Le procès de M. Taylor, interpellé en 2006 au Nigeria, s’était ouvert le 4 juin 2007 et achevé le 11 mars 2011.

« La peine recommandée fournit une réponse juste et appropriée aux outrages subis par les victimes, leurs familles et proches, le peuple sierra-léonais et le monde, en raison de ces crimes », a conclu l’accusation.

Le procès de M. Taylor avait été délocalisé à Leidschendam, près de La Haye, par le Conseil de sécurité des Nations unies, qui craignait que la présence de l’ex-président dans la capitale sierra-léonaise ne soit une menace pour la stabilité de la région.

Jeuneafrique.com avec AFP

Charles Taylor reconnu « pénalement responsable »

avril 26, 2012

L’ancien président du Liberia Charles Taylor a été reconnu jeudi « pénalement responsable » de crimes contre l’humanité durant la guerre en Sierra Leone (1991-2001), devenant ainsi le premier ex-chef d’Etat condamné par la justice internationale.

« La chambre conclut que l’accusé est pénalement responsable (. . . ) d’avoir aidé et encouragé la commission des crimes 1 à 11 compris dans l’acte de l’accusation », a déclaré le juge samoan Richard Lussick lors d’une audience publique à Leidschendam, dans la banlieue de La Haye, devant le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL).

Jeuneafrique.com