Posts Tagged ‘Audrey Pulvar’

France-Pulvar attaquée par Darmanin : une plainte déposée devant la CJR

mai 24, 2021

Le ministre a porté plainte contre la candidate aux régionales en Île-de-France pour des propos sur la police. Les avocats de sa liste contre-attaquent.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a annoncé, dans la soirée du dimanche 23 mai sur Twitter, qu’il portait plainte contre Audrey Pulvar, candidate aux élections régionales en Île-de-Francequi avait jugé « assez glaçante » la manifestation des policiers mercredi devant l’Assemblée nationale. Dès le lendemain, les avocats de la liste socialiste ont contre-attaqué en annonçant le dépôt d’une plainte devant la Cour de justice de la République pour dénonciation calomnieuse, ainsi qu’une plainte au civil pour diffamation et des recours administratifs. 

« Vous avez un ministre de l’Intérieur qui porte plainte en diffamation contre une candidate à des élections dont il a la charge » et tente ainsi de l’« assigner au silence », s’est insurgé l’avocat Patrick Klugman, qui a dénoncé une « grossière manœuvre d’intimidation » sur BFMTV. « Gérald Darmanin a une seule responsabilité comme ministre de l’Intérieur, en charge entre autres de l’organisation des élections, c’est de garantir le pluralisme démocratique (…) et donc de garantir la liberté d’expression d’Audrey Pulvar au lieu de tenter de l’assigner au silence », a aussi cinglé l’avocat.

Des propos qui « viennent profondément diffamer la police »

« Les propos de Madame Pulvar dépassent le simple cadre d’une campagne électorale et viennent profondément diffamer la police de la République. Je porte plainte au nom du ministère de l’Intérieur », avait tweeté le ministre, vivement critiqué par l’opposition pour avoir salué les policiers au début du rassemblement. Il s’agit d’une plainte pour « diffamation » qui vise « une succession de propos », a précisé à l’Agence France-Presse l’entourage de Gérald Darmanin, lui-même candidat aux régionales dans les Hauts-de-France et aux départementales dans le Nord.

Une manifestation « soutenue par l’extrême droite, à laquelle participe un ministre de l’Intérieur, qui marche sur l’Assemblée nationale pour faire pression sur les députés en train d’examiner un texte de loi concernant la justice, c’est une image qui, pour moi, était assez glaçante », avait expliqué l’ancienne journaliste samedi sur France Info.

« Tentative d’intimidation »

La plainte vise également une vidéo de juin 2020, exhumée samedi sur Twitter par Pierre Liscia, porte-parole de Libres !, le mouvement de Valérie Pécresse, candidate à sa réélection en Île-de-France, a précisé l’entourage du ministre. Audrey Pulvar y dénonce « le racisme dans la police » en France, lors d’une manifestation à Paris en hommage à George Floyd, cet Afro-Américain tué par un policier à Minneapolis.

Interrogé par l’Agence France-Presse sur la prescription frappant ces propos – le délai est de trois mois en matière de diffamation –, l’entourage de Gérald Darmanin a répondu qu’ils pouvaient « être versés en accompagnement de la plainte pour l’étayer ».

La liste d’Audrey Pulvar, Île-de-France en commun, avait déjà réagi en fustigeant « une atteinte à la liberté d’expression d’une extrême gravité ». « Cette tentative d’intimidation d’une candidate d’opposition, par un ministre de l’Intérieur, par ailleurs en charge de l’organisation des élections (…) est sans précédent sous la Ve République », écrit la liste dans un communiqué. « Jusqu’ici, dans une démocratie, on pouvait encore exprimer une opinion sans que le ministre chargé des élections ne se sente autorisé à intimider une adversaire politique. Total soutien à Audrey Pulvar », a tweeté de son côté le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure dans la nuit de dimanche à lundi.

Des responsables politiques de tous bords présents à la manifestation

Plusieurs responsables politiques de gauche, dont la maire de Paris Anne Hidalgo, le patron des députés PS Olivier Faure et l’écologiste Yannick Jadot, se sont joints à ce rassemblement organisé par les syndicats de policiers, ainsi que des élus de tous bords politiques, du Rassemblement national au Parti communiste. Seuls les responsables de La France insoumise se sont abstenus d’y participer. 

« Pleine solidarité avec Audrey Pulvar », a tweeté dans la soirée le dirigeant Insoumis Jean-Luc Mélenchon : « Darmanin joue les gros bras. Il veut intimider. Sa plainte montre sa faiblesse et sa peur des organisations policières qui font la loi dans son ministère. »

Par Le Point avec AFP

France: Audrey Pulvar, une journaliste devenue « citoyenne engagée » à gauche

mai 7, 2021
Audrey Pulvar, une journaliste devenue "citoyenne engagee" a gauche
Audrey Pulvar, une journaliste devenue « citoyenne engagée » à gauche© AFP/Archives/JOEL SAGET

Ancienne journaliste vedette, Audrey Pulvar a franchi le pas vers la politique lors des municipales de 2020: propulsée par le PS pour mener la campagne régionale en Île-de-France, la néophyte met en avant un profil « écologiste-social » pour ramener la région à gauche.

« Aujourd’hui, les gens me considèrent comme une femme politique. Ce n’est pas mon cas: je me considère comme une citoyenne engagée. » Sur le fond comme sur la forme, la candidate d' »Ile-de-France en commun », 49 ans, cultive sa différence.

Son look casual chic, avec ses t-shirts féministes « Woman at war » ? « Je ne vais pas, si je suis présidente, brusquement, me mettre à porter des demi-talons, à être en tailleur pantalon… », répond-elle à l’AFP.

Sur le fond, l’adjointe à l’alimentation durable et à l’agriculture de la maire PS de Paris Anne Hidalgo se revendique « écologiste sociale », dans cet ordre.

« Je suis une écologiste qui veut réussir la transition écologique à travers les questions de justice sociale. Je ne suis pas quelqu’un qui fait du social et qui met de l’écologie dedans. C’est très différent », assure-t-elle.

Bien qu’elle n’ait pas sa carte au PS, son profil s’imposait pour le sénateur Rémi Féraud, chef de file des socialistes au Conseil de Paris: « Une femme, de gauche, très écologiste, adhérente d’aucun parti et pouvant du coup rassembler la gauche ».

A l’épreuve du feu

Sa première campagne comme tête de liste lui laisse déjà deux mauvais souvenirs. Mi-février, elle se retrouve en larmes au micro de France Inter, forcée de réagir aux révélations sur son père, figure du syndicalisme martiniquais décédé en 2008, et accusé par ses cousines de pédocriminalité. Elle se présente alors comme la « fille d’un monstre ».

Fin mars, ce sont ses propos sur les « réunions non-mixtes » qui lui attirent les foudres à droite, mais aussi à gauche. Elle reconnaît un propos « peut-être maladroit ».

Celle qui fut la compagne, au début des années 2010, d’Arnaud Montebourg n’avait pendant longtemps « pas du tout l’intention de faire de la politique ». Mais la présidentielle de 2017 a changé la donne, dit-elle.

« La décision que j’ai prise de quitter le métier de journaliste a été motivée par le score du FN et le traitement médiatique de la campagne », dit celle qui revendique un « cheminement » personnel à travers sa présidence de la Fondation Hulot (2017-2019). « Je ne suis pas passée de journaliste à femme politique du jour au lendemain », fait-elle encore valoir.

Des JT « à son image »

De sa première carrière, Audrey Pulvar restera comme la première femme noire à avoir présenté un JT sur une chaîne hertzienne. Son ex-collègue à France 3 Francis Letellier retient d’elle « sa force de caractère ». « Elle ne se laissait pas dicter la conduite de son journal. Le 19/20 qu’elle faisait était à son image. »

Quitte à se fâcher avec ses supérieurs, se souvient M. Letellier, pour qui cette indocilité a privé Audrey Pulvar de la présentation d’un 20H00. « Cela restera parmi les quelques petites blessures narcissiques », concède-t-elle.

Si la nomination de M. Montebourg dans le gouvernement Ayrault en 2012 lui coûte sa place à France Inter et dans l’émission « On n’est pas couché », elle rebondit aux Inrocks où elle est nommée directrice de la rédaction. Elle ne tient que 6 mois face au patron Matthieu Pigasse qu’elle avait défié d’entrée en clamant son indépendance.

« Elle avait plein de défauts, elle n’était pas forcément faite pour gérer un journal, mais par contre elle était très courageuse », se souvient un ancien journaliste de la rédaction.

Courtes nuits

Et une bosseuse, relève Ariel Weil, le maire de Paris Centre qu’elle secondait sur sa liste: « Quand je la taquine, je lui dis: tu es une polarde ».

Cette résidente de la rive gauche dort peu. Aux aurores, elle se rend sur les quais de Seine pour son footing. Son besoin de se défouler – course à pied, yoga, gym, aviron, boxe -, est tout de même freiné par un Covid long remontant au printemps 2020.

« Présidente de région, j’aurais peut-être un petit peu moins de temps… », sourit-elle.

Par Le Point avec AFP

France/Audrey Pulvar insul­tée sur Twit­ter : elle emm*** ses détrac­teurs

mai 30, 2017

Elle se défend et cite Aimé Césaire

Audrey Pulvar a pris posi­tion contre le festi­val Nyan­sapo « non-mixte », réservé aux personnes noires qui devrait avoir lieu du 28 au 30 juillet. Insul­tée sur les réseaux sociaux, la jour­na­liste s’est défen­due avec beau­coup de convic­tion.

 

La polé­mique autour du festi­val afro-fémi­niste Nyan­sapo ne se calme pas. Sur les quatre espaces prévus pour l’évé­ne­ments, trois sont acces­sibles aux femmes noires et aux femmes « raci­sées ». Après la demande d’an­nu­la­tion de l’évé­ne­ment par la maire de Paris Anne Hidalgo, puis la réac­tion de SOS racisme, c’est Audrey Pulvar qui a mis en exergue le carac­tère discri­mi­na­toire du festi­val.

 Insul­tée sur les réseaux sociaux pour sa prise de posi­tion, la jour­na­liste à répliqué sans prendre de pincettes.  Elle avait tweeté une première fois : »J’ima­gine qu’un salon à l’ac­cès inter­dit aux noir(e)s ça vous irait aussi ?« . Une ironie qui a déclen­ché une vague d’in­sultes sur Twit­ter. Quali­fiée de « traitre », Audrey Pulvar a ensuite subi les insultes racistes d’un petit groupe d’in­ter­nautes.

Des messages qu’ils ont vite supprimé, mais auxquels la jour­na­liste de Cnews c’est permis de répondre, sans mâcher ses mots. »La classe inter­na­tio­nale, ou pas. (BTW les nègres de maison n’étaient pas moins esclaves que leurs frères et sœurs des champs)« , déclare-t-elle en premier lieu. Elle est ensuite montée au créneau sans mâcher ses mots, faisant réfé­rence aux propos de l’écri­vain Aimé Césaire : »Par ailleurs, au cas où certains en doute­raient encore, la négresse-de-maison-black­geoise-bounty-trai­tresse #AudreyPul­var,elle vous emmerde »L’écri­vain s’était défendu face à une insulte avec cette trempe :« Et bien le nègre, il t’em­merde« .

Des propos que les inter­nautes ont jugé mépri­sant : »Arrê­tez de penser que vous êtes la seule à avoir lu et compris notre cher Césaire. Votre condes­cen­dance devient exas­pé­rante« , répond un inter­naute. »Citer Césaire qui a soutenu et parti­cipé au Congrès des écri­vains et artistes noirs en 56, c’est n’avoir rien compris« , ajoute un autre. Certaines person­na­li­tés comme David Assou­line, séna­teur Ps de Paris ou l’an­cienne conseillère au secré­taire d’Etat chargé de la Famille, Domi­nique Bouis­sou, ont cepen­dant pris la défense d’Au­drey Pulvar, affi­chant leur soli­da­rité sur les réseaux sociaux.

Ce n’est pas la première fois que la jour­na­liste origi­naire de Fort-de-France crée la polé­mique avec ses prises de posi­tion. Elle avait notam­ment été critiquée pour ne pas avoir soutenu la rédac­tion d’iTélé lors des cinq semaines de grève qui ont amené des dizaines de jour­na­listes à quit­ter la chaîne. Plus récem­ment, elle a été suspen­due d’an­tenne pour avoir signé une péti­tion anti Marine Le Pen en pleine campagne prési­den­tielle.

Gala.fr par Laurie-Anne Lecerf

France/Rencontres littéraires: Flammarion, star des Editeuriales

mars 10, 2017

La journaliste Audrey Pulvar, l'un des dix auteurs emmenés à Poitiers par son éditeur, Flammarion, dans le cadre des 3e Editeuriales.

La journaliste Audrey Pulvar, l’un des dix auteurs emmenés à Poitiers par son éditeur, Flammarion, dans le cadre des 3e Editeuriales. afp.com/CHARLY TRIBALLEAU

Organisé depuis trois ans par la médiathèque de Poitiers sur un concept original, ce rendez-vous littéraire propose, du 7 au 18 mars, dix rencontres entre auteur et éditeur. Pour mieux connaître les coulisses de l’édition.

Le concept est simple, mais original. Il s’agit de donner carte blanche à un éditeur, afin de mettre en valeur son travail, parfois mal connu.

Flammarion en vedette

Après Julliard en 2015 et Actes Sud en 2016, c’est Flammarion qui reprend cette année le flambeau. Pour ces 3e Editeuriales, du 7 au 18 mars 2017, l’illustre maison, créée en 1875, a convié dix de ses auteurs, aussi différents que talentueux, conformément au credo de son fondateur Ernest Flammarion: « Proposer le meilleur contenu au plus grand nombre ».

Pour Gilles Haéri, PDG des éditions Flammarion, pas de doute, il s’agit là « d’une formidable occasion de faire rencontrer au public des auteurs incarnant parfaitement la diversité de notre maison et de plonger ce même public dans les coulisses de la création! »

Le casting

Ils seront donc dix, accompagnés chacun de leur éditeur, à prendre la route de la médiathèque François-Mitterrand de Poitiers: Gilles Legardinier dès le 7 mars, en compagnie de son éditrice et directrice du département Littérature Anna Pavlowitch. Suivi le 8 mars de l’historien Pascal Picq et de son éditrice Mary Leroy et, le 9, de la chanteuse-actrice et romancière Héléna Noguerra, épaulée par son éditeur Guillaume Robert.

Viendront ensuite la romancière et essayiste Diane Ducret, l’écrivain Jean-Luc Seigle, l’historien Franck Ferrand, l’auteur et médecin Laurent Seksik, le romancier Serge Joncour, le mathématicien Mickaël Launay et enfin, le samedi 18 mars, la journaliste et auteure Audrey Pulvar.

Tous parleront de leurs relations de travail, de confiance, mais de crispation aussi avec les hommes et les femmes chargés de les aider à enchanter le lecteur. « Car si publier c’est rendre public et donc prendre le risque de s’exposer, tout commence dans l’intimité et la solitude à deux, celle que partagent l’auteur et son tout premier lecteur », note Anna Pavlowitch. Comme un parfum de rébellion face au phénomène croissant de l’auto-édition…

Sans oublier, le 11 mars, à 20h30 au cinéma TAP Castille, un hommage à l’Américain Jim Harrison, avec la projection de Légendes d’automne, réalisé par Edward Zwick (1994), en présence de Patrice Hoffmann, l’éditeur français de l’auteur de Retour en terre.

Lexpress.fr par Marianne Payot

Audrey Pulvar, sa fille Charis : Rares confidences d’une « maman poule »

janvier 19, 2016

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Portrait de Audrey Pulvar à Paris le 17 décembre 2015 Audrey Pulvar - Radio France fête le livre, du 28 au 30 novembre 2014, à la Maison de la Radio à Paris. Audrey Pulvar - Avant-Premiere du film "12 Years a Slave" a l'UGC Normandie a Paris le 11 decembre 2013.
Au micro de l’émission « Je suis d’ou je viens », la célèbre journaliste est revenue sur un sujet qu’elle évoque rarement : sa fille, prénommée Charis.

Invitée de l’émission de Faustine Bollaert sur France Bleu, dimanche 17 janvier, Audrey Pulvar, d’ordinaire très discrète sur sa vie privée, a fait une exception. L’ancienne chroniqueuse du Grand 8 s’est confiée à coeur ouvert sur sa fille, prénommée Charis et âgée de 18 ans.

Quand elle était petite, j’étais très présente

La journaliste de 43 ans a assuré avoir toujours été une maman très impliquée dans l’éducation de sa fille, et ce, malgré une carrière sous le feu des projecteurs. « Elle a 18 ans aujourd’hui, donc elle prend son envol, mais quand elle était petite, j’étais très présente« , a-t-elle assuré. Et de revenir sur les nombreuses valeurs qu’elle a souhaité lui inculquer. « J’ai essayé de lui éduquer un certain nombre de principes : le goût des autres, l’honnêteté, l’exigence vis-à-vis de soi-même, l’ouverture d’esprit, la curiosité… Elle est en train de devenir adulte, je suis évidemment très fière de ma fille, que je trouve extraordinaire« , a-t-elle rajouté.

Une notoriété pas toujours évidente à gérer

Si les deux femmes sont visiblement très proches, l’ex-compagne d’Arnaud Montebourg s’est réjouie que, contrairement à beaucoup d’autres, sa fille ne souhaite pas suivre ses traces. En effet, ce n’est pas vers le journalisme que Charis s’est tournée, puisque son coeur bat pour le septième art. « Elle veut être réalisatrice de cinéma. Elle ne veut surtout pas être actrice », a-t-elle expliqué. Et d’ajouter : « Je suis assez contente qu’elle n’ait pas eu envie de devenir journaliste. » Un choix qui s’explique peut-être par la grande notoriété de sa mère, qui est sans doute « pénible à vivre« . « Parce que, évidemment, elle ne me voit pas comme Audrey Pulvar de la télé. J’ai vraiment veillé à dédramatiser les choses, à relativiser le fait que je passe à la télévision« , a-t-elle expliqué.

Les angoisses d’une maman poule

Si le succès d’Audrey a parfois pu être difficile à vivre pour Charis, aujourd’hui les rôles s’inversent puisque la mère doit faire face au départ de sa fille, partie vivre un an aux États-Unis. Un envol qui ne s’est pas fait sans inquiétude, notamment suite aux attentats du 13 novembre qui ont touché Paris. « Si elle avait été à Paris, vu son style de vie et ses amis, elle aurait très bien pu être dans ce quartier, où l’on a vécu pendant quatre ans« , a-t-elle assuré. Des angoisses que partagent bien d’ autres mamans poules !

Gala.fr par Coline Chavaroche

Audrey Pulvar critique les débuts de mannequin de son ex, Arnaud Monte­bourg

mai 28, 2015

Audrey Pulvar

Audrey Pulvar

« Un petit flop »

Hier, sur les réseaux sociaux, nous décou­vrions qu’Arnaud Monte­bourg avait posé pour la marque de costumes française Smug­gler. Le shoo­ting a eu lieu au pres­ti­gieux studio Harcourt et le résul­tat a été dévoilé par l’agence de commu­ni­ca­tion en charge du créa­teur.

Bien que retiré de la vie poli­tique depuis son départ du minis­tère du Redres­se­ment produc­tif, Arnaud Monte­bourg n’en reste pas moins le porte-drapeau du made in France. Invi­tée à commen­ter cette séance photo hier dans le Grand 8, son ex-compagne Audrey Pulvar n’y est pas allée par quatre chemins. Selon elle, Arnaud Monte­bourg mannequin, c’est un « petit flop » : « Je trouve que le portrait Harcourt, c’est pas lui, a-t-elle déclaré. Arnaud Monte­bourg est un peu plus foutraque que ça, il est plus désor­donné dans sa façon de se mouvoir. Je trouve que ça fait trop posé.»

Arnaud Montebourg: mannequin!

Arnaud Montebourg: mannequin!

Souli­gnant le manque de natu­rel dans le cliché, la jour­na­liste d’iTélé a égale­ment douté du retrait « défi­ni­tif » de la vie poli­tique de son ex : « Je ne crois pas qu’il a aban­donné la vie poli­tique, a-t-elle ajouté. Souvent homme varie. C’est quelqu’un qui est assez cyclo­thy­mique. Je pense que, plusieurs fois par jour, il se dit qu’il va reve­nir en poli­tique et que, plusieurs fois par jour, il se dit que sa vie, la vraie vie, est ailleurs. » Fine analyste du monde poli­tique depuis des années, Audrey Pulvar a conclu : « Nous sommes bien placés pour savoir que les poli­tiques, une fois qu’ils ont le virus, c’est diffi­cile de les débran­cher, d’en­le­ver la seringue. » Voilà notre mannequin made in France rhabillé pour l’été !

Voici.fr par Anthony Martin

Audrey Pulvar critique l’attitude « rancunière » de Valérie Trierweiler

septembre 8, 2014

 

« Ce n’est pas dans ma nature d’être vengeresse »

Merci pour ce moment, le livre de Valérie Trierweiler sur sa relation avec François Hollande, a chiffonné Audrey Pulvar, qui trouve que celle-ci « a eu tort » de le sortir aussi tôt. Si elle comprend l’ex première dame, la journaliste a précisé que de son côté, elle n’en aurait jamais écrit un sur son histoire avec Arnaud Montebourg.

Depuis un peu moins d’une semaine, le livre de Valérie Trierweiler, Merci pour ce moment, n’en finit pas d’agiter le petit monde de la politique. Rempli d’anecdotes croustillantes, de « révélations » et de souvenirs intimes de la vie de l’ex première dame aux cotés de François Hollande, il déchaîne les passions et explose en termes de ventes dans les librairies. Audrey Pulvar, journaliste et ancienne compagne d’Arnaud Montebourg, l’a lu, et a confié ses doutes au Parisien. « Elle a eu tort de le [sortir] maintenant, a-t-elle expliqué ce dimanche au quotidien. Si elle voulait échapper à l’accusation d’avoir écrit ce livre dans le but de nuire et de gagner de l’argent, il fallait attendre que François Hollande ne soit plus au pouvoir. »

Si elle éprouve « de la compassion » pour cette femme qui « cherche à se réhabiliter » après avoir « beaucoup souffert », elle a toutefois critiqué son geste. Selon Audrey Pulvar, la sortie de Merci pour ce moment ne va pas faire du bien à l’image déjà bien écornée de Valérie Trierweiler : « Elle n’a pas compris que, quoi qu’elle dise, tout sera retenu contre elle. J’ai lu ce livre en me disant : “C’est une journaliste, donc il y aura une analyse de la façon dont François Hollande a vécu les primaires, la campagne, l’accession au pouvoir.” Mais c’est surtout le portrait d’une femme blessée. Or, on ne peut pas être sur la photo et commenter ce qu’il s’y passe. » En tout cas, Audrey Pulvar, elle, ne l’aurait pas fait : « Je n’aurais jamais écrit un livre comme celui-là ! », a-t-elle assuré, faisait référence à sa propre relation avec Arnaud Montebourg, qui s’est terminée fin 2012.

L’idée d’écrire un ouvrage sur son histoire avec l’ex ministre du Redressement productif ne lui a en tout cas pas effleuré l’esprit : « Ce n’est pas dans ma nature d’être rancunière ou vengeresse. Ce qui s’est passé avec Arnaud Montebourg, cela nous regarde. On a parlé, on a soldé nos comptes, a-t-elle expliqué au Parisien. Je n’ai aucun esprit de revanche, de sentiment de jubilation quand j’évoque son départ du gouvernement. Je parle de lui comme de n’importe quel autre homme politique, avec, j’espère, la même rigueur, et parfois, la même ironie. » La plupart du temps, en tout cas.

Voici.fr par M.A.

Natacha Polony devrait quitter « On n’est pas couché » la saison prochaine

février 23, 2014

Natacha Polony

Natacha Polony

Bonne nuit !

Laurent Ruquier va devoir trouver un nouveau chroniqueur pour son émission hebdomadaire sur France 2. Natacha Polony aurait décidé de ne pas renouveler son contrat pour l’année prochaine.

Remplacer le duo de snipers Eric Naulleau et Eric Zemmour dans On n’est pas couché, le défi n’était pas facile à relever. Et pourtant, au fil des années, on a fini par s’attacher à Natacha Polony et ses piques, toujours subtiles, mais bien placées. La première saison, elle était aux côtés d’une autre femme de caractère : Audrey Pulvar. Et depuis deux ans, la prof de lettres devenue journaliste partage le rôle du méchant personnage avec Aymeric Caron. Le duo est redouté par les invités, la mission est donc accomplie. Natacha peut quitter son siège sereinement.

Selon l’émission Le Tube diffusée sur Canal +, le public ne retrouvera pas Natacha Polony pour une nouvelle saison de On n’est pas couché à la rentrée de septembre. Hier, Daphné Bürki a annoncé que la mère de famille de 38 ans allait désormais se consacrer à un nouveau projet solo. Natacha s’était déjà confiée dans cette même émission en décembre dernier, elle avait dit que la télévision n’était « qu’une étape dans sa vie » et qu’elle savait quand elle s’arrêterait. Une déclaration qui mettait déjà la puce à l’oreille sur son avenir dans le talk show de Laurent Ruquier.

Cependant, la journaliste avait aussi confié son envie d’animer sa propre émission et qu’elle n’arrivait pas à se décider entre un programme sur la politique ou la culture. Daphné Bürki a évoqué une nouvelle aventure solo, il s’agit peut-être de celle-là… On ne devrait pas tarder à le savoir.

Voici.fr par L.B

Audrey Pulvar défend Valérie Trierweiler et tacle François Hollande

janvier 20, 2014

V

Valérie Trierweiler et Audrey Pulvar

« C’est un choc extrêmement violent »

Lorsque François Hollande demande le respect de sa vie privée, cela fait doucement rire Audrey Pulvar, dont les premières pensées se dirigent d’abord vers Valérie Trierweiler.

Si Carla Bruni a refusé de « faire partie de la meute » et de s’exprimer sur l’affaire Hollande-Gayet, comme elle l’a expliqué au journal allemand Welt am sonntag, Audrey Pulvar, elle, ne se prive pas. Dans une interview accordée au quotidien France Antilles, la chroniqueuse du Grand 8 reconnaît qu’ « un président ou un ministre a le droit d’avoir une vie privée » : « Mais s’il s’attend à ce que personne ne la viole, c’est qu’il vit au pays de Oui-Oui. Face à cela, soit il prend les mesures nécessaires pour ne pas se faire attraper au petit matin, soit il en subit les conséquences. Mais il est clair qu’aujourd’hui, à ce niveau de notoriété, on ne peut pas totalement séparer vie privée et vie publique. »

D’autant plus que le président de la République s’est toujours largement servi des médias pour afficher ses amours. On se souvient de photos dans Paris Match avec Ségolène Royal et leurs enfants et, plus récemment, d’une couverture de Gala en 2010, François Hollande présentait Valérie Trierweiler comme étant « la femme de sa vie ». « C’est à double tranchant. On ne peut pas s’afficher avec sa femme […] et s’insurger ensuite parce que des photos volées révèlent l’existence d’une maîtresse », a assuré Audrey Pulvar.

Mais la journaliste pense avant tout à Valérie Trierweiler, sortie samedi après-midi de la Pitié-Salpêtrière où elle est restée hospitalisée neuf jours. « Cette affaire est sans doute horripilante pour François Hollande, a-t-elle reconnu, mais elle doit surtout représenter un choc extrêmement violent pour Valérie Trierweiler. » La première dame, partie se reposer à La Lanterne, l’une des résidences du président de la République à Versailles, « va mieux », a assuré aujourd’hui François Hollande.

Voici.fr par M-A.K.

Audrey Pulvar répond à ceux qui l’accusent de descendre Arnaud Montebourg

mai 7, 2013

« Ni « femme de » ni « ex de » »

 
Audrey Pulvar répond à ceux qui l’accusent de descendre Arnaud Montebourg  Audrey Pulvar répond à ceux qui l’accusent de descendre Arnaud MontebourgAudrey Pulvar répond à ceux qui l’accusent de descendre Arnaud MontebourgAudrey Pulvar répond à ceux qui l’accusent de descendre Arnaud MontebourgAudrey Pulvar

Audrey Pulvar vient de craquer. Un grand coup. Excédée par les critiques qui lui repochent d’avoir égratigné son ex -ompagnon, elle vient de publier une longue tribune pour exprimer son ras-le-bol. 

Vendredi dernier, une petite tirade bien sentie d’Audrey Pulvar a mis la sphère médiatique et politique en émoi. « On m’explique qu’Arnaud Montebourg est indispensable au gouvernement. Il n’a plus sa place. Il n’est plus symbolique. Il est un trublion, de ceux qui font le plus de bruit, et qui gêne l’action de François Hollande manifestement, ou en tout cas celle de Jean-Marc Ayrault », déclarait-elle sur le plateau du Grand Journal.

Suite aux nombreuses réactions pointant la subjectivité de sa prise de position à l’égard de son ex-compagnon, Audrey Pulvar a tenu à réagir aujourd’hui dans une tribune ouverte publiée par Libération.

Après avoir rappelé les grand combats du féminisme des années 70, Audrey Pulvar déplore avoir été réduite à un rôle de faire-valoir à l’époque de sa relation avec le ministre du redressement productif. « Du jour au lendemain, ne plus exister qu’assignée au rôle – subalterne, soumis, forcément soumis – de « femme de », explique-t-elle. Se voir démentie la possibilité de penser seule ou de défendre des idées, qu’elles fussent identiques ou pas à celles de l’être aimé. Demander à être jugée sur pièce ? Drôle d’idée ! Vouloir être évaluée pour ses (in)compétences réelles, ses erreurs ou ses succès professionnels ? N’y pensez pas ! »

Un procès en intention qu’elle estime avoir subi une deuxième fois lorsqu’elle s’est séparée d’Arnaud Montebourg : « Après m’être vu reprocher en tant que « femme de » de jeter le discrédit sur toute une profession, me voilà frappée du sceau « d’ex-femme de », qui à en croire certains, oblitère tout autant ma clairvoyance. Sous la plume de ceux-là mêmes qui, pendant trois ans, ont quotidiennement instruit mon procès en conjugale partialité, je me découvre une sujétion à des instincts vengeurs de simple femelle, dont chaque propos ou attitude – et pas seulement concernant l’actualité politique – ne devraient être interprétés qu’à travers le prisme de la “femme bafouée” »

Voilà, voilà, vous l’aurez compris, Audrey Pulvar en a marre qu’on lui reproche d’être l’ex d’Arnaud  Montebourg lorsqu’elle parle d’Arnaud de Montebourg. Et si Audrey Pulvar arrêtait tout simplement de parler d’Arnaud Montebourg ? Oui, un peu comme quand elle était avec Arnaud Montebourg justement et qu’on ne l’entendait pas trop critiquer Arnaud Montebourg. On pourrait tous passer à autre chose…

Voici.fr par P.S.B.