Posts Tagged ‘augustin’

Côte d’Ivoire: 4e victime des caïmans de Yamoussoukro

octobre 12, 2012

Augustin Thiam, le gouverneur de la ville de Yamoussoukro décide de réduire le nombre des caïmans. La population exprime son inquiètude.

http://youtu.be/XloQnZP9f4E

Yamoussoukro : Menace des caïmans sur les populations / Thiam Augustin, gouverneur du District : « Nous allons abattre certains caïmans »

octobre 5, 2012
Economie
© Abidjan.net par Emma
Economie – La Côte d`Ivoire accueille la 45ème Assemblée annuelle de la BAD et la 36ème Assemblée annuelle du FAD, les 27 et 28 mai
Photo: le lac aux caïmans de Yamoussoukro

Le Gouverneur de Yamoussoukro, Augustin Thiam Abdoulaye Houphouët s’est prononcé, hier, sur le danger que les caïmans font planer sur la population. Mais aussi pris des mesures « Tout ce qui est arrivé, c’est des accidents. Mais nous avons pris des mesures : on a mis des panneaux pour interdire l’accès aux sites, on a fermé carrément la visite aux touristes, on a mis des gardes de la Garde républicaine pour empêcher les gens de se promener aux abords des lacs. Et j’avais demandé de mettre en prison ceux qui outre passaient ces mesures conservatoires. » Répondant à certaines rumeurs qui indiqueraient que ces sauriens sont sous alimentés, l’héritier des Boigny a révélé ceci « Contrairement à ce qu’on pense, ce n’est pas parce que les caïmans ont faim qu’ils ont mangé les gens.

Au jour d’aujourd’hui, nous sommes à 10 bœufs par mois alors qu’avant, on était à six bœufs. Sachez que les caïmans n’ont pas besoin de manger tous les jours. Un caïman peut attendre 70 jours. Mais je crois qu’un caïman est un caïman. Apprivoiser un caïman je ne crois pas que ce soit possible. Car toute espèce animale vivant a des prédateurs naturels. Et le rôle des prédateurs naturels, c’est de maintenir l’équilibre. », a-t-il signifié tout en informant l’assistance de ce que le budget pour ces bœufs est géré directement par la présidence.

En ce qui concerne les mesures qui seront prises dans un futur très proche, il a indiqué « Aujourd’hui, les caïmans qu’on élève dans ce lac-là se reproduisent à l’infini. Et je crois que nous sommes arrivés à un stade où il faut envisager d’en abattre. Dans tous les lacs il y a des caïmans et donc il va falloir envisager des mesures de recherche de dragage de ces lacs , identifier et pourquoi pas éliminer certains caïmans de ces eaux et faire en sorte qu’on les confine dans un endroit où on sait qu’ ils se trouvent afin qu’ils ne puissent pas passer d’un lac à un autre. Ce qui nous permettra de contrôler leur évolution et leur dangerosité. »

Pour y arriver, le gouverneur Thiam qui a fait savoir que cette décision ne peut être prise de façon unilatérale, a dit entamer des démarches auprès de la famille Houphouët et des villageois pour avoir leur assentiment. Aussi le président de la République a été, selon le patron du District autonome, averti de la mesure qui s’appliquera dans les jours à venir.
Nouveau Réveil par JEAN PAUL LOUKOU

Côte d`Ivoire: les légendaires caïmans de Yamoussoukro dévorent leur gardien

août 21, 2012
 
Drame:
© Autre presse par DR
Drame: Le vieux Dicko Toké, gardien du lac aux caïmans de Yamoussokro, dévoré par les sauriens.
Photo : Dicko Toké en pleine exhibition avec les caïmans.

ABIDJAN – Ils font une part de la renommée de la capitale politique ivoirienne, ils ont fait le malheur de leur gardien: les caïmans du lac de Yamoussoukro ont dévoré celui qui leur donnait à manger.

Bien connu des visiteurs de ce haut lieu touristique de Yamoussoukro, village natal du « père de la Nation » Félix Houphouët-Boigny (mort en 1993) transformé par sa volonté en capitale, le sexagénaire Toké Dicko a été emporté lundi par les sauriens alors qu`il faisait une démonstration pour des touristes.

« L`incident est arrivé après qu`un touriste a demandé à M. Dicko de descendre auprès des animaux pour des prises de vue », a raconté à l`AFP le gouverneur de la ville, Augustin Thiam.

Le gardien des caïmans « était considéré comme un membre de la famille », a souligné M. Thiam, qui s`est dit « affligé » par ce drame.

« Le corps du vieux Dicko n`a jusque-là pas été repêché », a expliqué une autre source locale, évoquant une « scène macabre et triste ».

Les autorités ont promis d`agir pour éviter un nouveau drame. « Nous allons prendre des mesures de sécurité, tant vis-à-vis des gardiens que des touristes », a affirmé le gouverneur, envisageant « d`interdire aux gardiens de descendre dans la fosse aux caïmans, même sur incitation des touristes, et de demander aux touristes de ne pas proposer cela aux gardiens ».

« Le maître incontesté des sauriens » de Yamoussoukro, comme l`appelle mardi le quotidien d`Etat Fraternité-Matin, était en train de former, après 36 ans de service, son fils et une autre personne pour qu`ils assurent la relève.

Le lac aux caïmans est, avec la basilique Notre-Dame-de-la-Paix, l`un des sites les plus fréquentés par touristes et visiteurs dans cette ville du centre du pays.

 
AFP
 

RDC : Augustin Katumba Mwanke, l’éminence grise de Kabila tué dans un accident d’avion

février 13, 2012

http://platform.twitter.com/widgets/hub.1326407570.htmlAugustin Katumba Mwanke, député du Katanga : c’est l’un des  plus proches conseillers officieux de Joseph Kabila qui est décédé dimanche dans  un accident d’avion à Bukavu (est de la RDC), ainsi que deux membres américains  de l’équipage. Plusieurs autres personnalités officielles du régime dont le  ministre des Finances Augustin Matata Ponyo ont, elles, été blessées dans le  crash.

L’éminence grise de Joseph Kabila, Augustin Katumba Mwanke, surnommé « l’autorité morale », a été tué dimanche dans le crash d’un avion  à Bukavu (est de la RDC) avec deux membres d’équipage américain. Cinq des huit  passagers ont survécu mais sont parfois grièvement blessés. On compte parmi eux  le ministre congolais des Finances, Augustin Matata Ponyo, le gouverneur du  Sud-Kivu (est), Marcelin Tshisambo, et Antoine Ghonda, ancien « ambassadeur  itinérant » du président congolais.

La présidence a précisé que le conseiller de Kabila et le pilote avaient « été tués sur le coup » vers 14 heures locales (12 heures GMT) lors  de l’atterrissage manqué de leur bi-réacteur Gulfstream 200 venant de Kinshasa  via Goma. Celui-ci s’est posé « au milieu de la piste et est allé terminer  sa course dans un ravin après la piste. L’avion est endommagé », a expliqué  un responsable de l’aéroport.

« Mauvaise appréciation de la piste »

« La météo était bonne, je pense que c’était une mauvaise appréciation  (de la piste) parce que c’est la première fois que ces pilotes arrivent ici à  Bukavu », a-t-il ajouté. Parmi les blessés, le ministre des Finances se  trouvait dans un état « grave », dit une source à la présidence tandis  que le gouverneur du Sud-Kivu a « les jambes fracturées », selon le  responsable de l’aéroport.

Âgé de 48 ans, Augustin Katumba Mwanke avait été réélu à la fin de 2011  député du Katanga, dont il était originaire, pour le Parti du peuple  pour la reconstruction et la démocratie (PPRD, au pouvoir). Au sein du cercle  étroit et discret des fidèles de Joseph Kabila, c’était sans doute le plus  influent et le plus proche du président, même s’il n’occupait aucune fonction  officielle au cabinet de ce dernier. Il lui prodiguait de nombreux conseils,  surtout en matière économique. On reconnaît son empreinte sur les contrats  passés avec la Chine, en 2007, et dans toutes les grandes décisions concernant  le secteur minier.

« Katumba a tissé autour du chef de l’État un réseau d’hommes d’affaires  efficace. Quand une décision doit être prise, il les sollicite directement et  évite les lourdeurs de l’administration des ministères », expliquait un  banquier à Jeune Afrique en 2009. Avant de servir Kabila fils, Katumba avait été  un lieutenant de Laurent-Désiré Kabila, qu’il avait rencontré lorsqu’il était  cadre dans une banque sud-africaine, peu de temps après la prise de Lubumbashi, la capitale du Katanga, en avril 1997. Dans la  foulée, il prend le jeune et encore timide Joseph Kabila sous sa protection,  avant que celui-ci n’accède au pouvoir dans après l’assassinat de son père.

« Mainmise sur les ressources »

Katumba est cité en 2002 dans un rapport des Nations unies sur le pillage des  ressources du Congo. Il y est décrit comme membre d’un « réseau d’élite  congolais et zimbabwéen ayant des intérêts politiques, militaires et commerciaux  (qui) cherche à garder la mainmise sur les principales ressources naturelles  (…) dans la zone (de la RDC) tenue par le gouvernement ».

Le rapport précisait que « ce réseau a transféré des actifs représentant  au moins 5 milliards de dollars du secteur minier public à des entreprises  privées qu’il contrôle, sans verser aucune indemnité ni prestation au Trésor  public ». Katumba était placé par les experts sur une liste de personnes  contre lesquelles était recommandé une « interdiction de déplacement » hors du Congo, le « gel de leurs avoirs personnels » et une « interdiction d’accéder au système bancaire ». Mais celui qui était à  l’époque ministre délégué à la présidence, en charge du portefeuille de l’État,  n’a jamais vraiment connu la disgrâce. Il a été simplement suspendu de ses  fonctions fin 2002 par Kabila avant d’être nommé en 2004 « ambassadeur  itinérant » à la présidence.

Jeuneafrique.com avec AFP