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A 35 ans, l’ex-chancelier autrichien Kurz prend congé de la politique

décembre 2, 2021
A 35 ans, l'ex-chancelier autrichien Kurz prend conge de la politique
A 35 ans, l’ex-chancelier autrichien Kurz prend congé de la politique© AFP/Joe Klamar

Deux mois à peine après sa démission de la chancellerie sur des soupçons de corruption, Sebastian Kurz, présenté hier comme « l’enfant prodige » de la politique autrichienne, tire à 35 ans sa révérence.

« C’est un nouveau chapitre de ma vie qui s’ouvre aujourd’hui », a-t-il déclaré aux journalistes jeudi à Vienne, disant vouloir consacrer du temps à son fils Konstantin, né le week-end dernier.

Il a également évoqué un nouveau « défi professionnel » dans les mois à venir, sans donner de détails.

Sebastian Kurz avait quitté son poste de chancelier en octobre à la suite du lancement d’une enquête à son encontre, tout en restant à la tête du parti conservateur ÖVP dont il présidait aussi le groupe parlementaire.

Une réunion du bureau fédéral se tiendra vendredi et « je remettrai mes fonctions », a-t-il précisé. « Cette décision n’a pas été facile à prendre mais malgré tout, je ne ressens aucune amertume », a ajouté l’ex-chancelier.

Il a expliqué avoir été « usé » par les récentes accusations du parquet, qu’il rejette et qui ont « entamé son enthousiasme ». « Je ne suis ni un saint ni un criminel, je suis un être humain avec des forces et des faiblesses », a-t-il encore souligné.

Scandales en série

Le scandale a éclaté en octobre, lorsque plusieurs lieux, dont la chancellerie et le ministère des Finances, ont été perquisitionnés dans le cadre d’une enquête portant sur des soupçons de détournement de fonds publics entre 2016 et 2018.

Ce détournement présumé avait pour but de financer la parution de sondages falsifiés et une couverture médiatique élogieuse à l’égard de Sebastian Kurz dans les médias d’un influent groupe de presse autrichien, Österreich.

En échange, ce dernier était récompensé via l’achat de lucratifs encarts publicitaires, selon les éléments du parquet.

M. Kurz était le plus jeune chef de gouvernement du monde quand il a accédé à la chancellerie à l’âge de 31 ans.

La coalition qu’il avait formée avec l’extrême droite s’était effondrée en 2019 lorsque son allié s’était retrouvé, déjà, au coeur d’une autre affaire de corruption.

De nouvelles élections lui avaient permis de retrouver son poste jusqu’à sa démission en octobre.

Clamant son innocence, Sebastian Kurz avait demandé à un proche, le ministre des Affaires étrangères Alexander Schallenberg, de lui succéder.

Mais mi-novembre, le Parlement avait levé l’immunité parlementaire du jeune chancelier.

De l’extrême droite aux écolos

Né en 1986 d’un père technicien et d’une mère enseignante, le Viennois a connu avant cette chute brutale une carrière fulgurante.

Il devient secrétaire d’Etat à seulement 24 ans, sans avoir achevé son cursus de droit. Il est ensuite nommé ministre des Affaires étrangères à 27 ans puis devient chancelier en 2017.

Il devait alors sa popularité jusqu’en Allemagne voisine à son opposition à l’accueil des réfugiés et à des promesses de baisses massives d’impôts pour les classes moyennes.

A une Autriche prospère mais déstabilisée par l’afflux migratoire, le jeune dirigeant propose la fermeture des frontières.

La rafale de mesures anti-immigration votées sous son premier mandat et ses relations tendues avec les médias ou des pays comme la Turquie ont fait de lui une personnalité clivante.

Sebastian Kurz a certes toujours revendiqué ses convictions pro-européennes et pro-israéliennes. Mais il a rarement recadré le FPÖ, alors que les provocations xénophobes de l’extrême droite ont écorné l’image de l’Autriche en Europe et aux Etats-Unis.

En janvier 2020, il s’était allié aux Verts, une première pour sa famille politique. Ces derniers, qui avaient obtenu le portefeuille de la Justice, avaient menacé de faire tomber la coalition si Sebastian Kurz restait.

Ils excluent aujourd’hui de nouvelles élections, malgré des sondages en forte baisse pour la droite en manque d’incarnation et les pressions de l’opposition.

Les sociaux-démocrates (SPÖ), sur qui s’est reportée une partie des intentions de vote, ont estimé jeudi qu’avec cette crise politique, le gouvernement « avait été entravé dans son action ces dernières semaines ».

« Nous assurons la stabilité dans ce pays », a tranché le vice-chancelier écologiste Werner Kogler, alors que l’Autriche a dû se reconfiner face à la nouvelle vague de la pandémie de Covid-19.

Par Le Point avec AFP

Covid-19 : vers un confinement en Autriche des personnes non vaccinées

novembre 12, 2021

Le chancelier autrichien, Alexander Schallenberg, a annoncé qu’il attendait l’aval du Parlement, dimanche, pour un confinement national des personnes non vaccinées ou non guéries du Covid-19.

L’Etat régional de Haute-Autriche et la ville-Etat de Salzbourg (ici, le 10 novembre), qui ont connu certains des taux de contamination les plus élevés, ont déjà décidé de ce confinement à partir de lundi.
L’Etat régional de Haute-Autriche et la ville-Etat de Salzbourg (ici, le 10 novembre), qui ont connu certains des taux de contamination les plus élevés, ont déjà décidé de ce confinement à partir de lundi. BARBARA GINDL / AFP

L’Europe est redevenue l’épicentre de la pandémie de Covid-19, à tel point que des gouvernements envisagent de revenir à des mesures de confinement, rejetées par les populations à l’approche des fêtes de Noël. Le regain des cas de contamination alimente de fait le débat sur l’insuffisance présumée des seules campagnes de vaccination pour contrer le virus.

L’Autriche devrait décider dimanche d’imposer un confinement aux personnes qui n’ont pas été vaccinées, en réponse à des niveaux record d’infections quotidiennes.

La pandémie a fait au moins 5 078 000 morts dans le monde depuis que le bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles vendredi 12 novembre.

Dans l’Union européenne, l’épidémie est considérée comme « très inquiétante » dans dix pays et « inquiétante » dans dix autres, a déclaré vendredi le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). Parmi les 27 Etats membres, la Belgique, la Pologne, les Pays-Bas, la Bulgarie, la Croatie, la République tchèque, l’Estonie, la Grèce, la Hongrie et la Slovénie sont dans la catégorie de préoccupation la plus élevée, selon la dernière évaluation des risques de l’ECDC, sis à Stockholm.

  • Le chancelier autrichien veut confiner les non-vaccinés

Le chancelier autrichien, Alexander Schallenberg, a annoncé vendredi qu’il attendait l’accord du Parlement, dimanche, pour un confinement national des personnes non vaccinées ou non guéries du Covid-19, alors que le pays est confronté à une augmentation rapide des cas. Il n’a toutefois pas précisé la date d’entrée en vigueur de la mesure.

L’Etat régional de Haute-Autriche et la ville-Etat de Salzbourg, qui ont connu certains des taux de contamination les plus élevés, ont déjà décidé de ce confinement à partir de lundi. Pour que la mesure s’applique à l’ensemble du pays, elle devra être approuvée par le Parlement et par une réunion des chefs de gouvernement régionaux au cours du week-end.

Le ministre de la santé, Wolfgang Mückstein, a par ailleurs annoncé vendredi qu’il allait ordonner la vaccination obligatoire du personnel de santé. Environ 64 % de la population a reçu les deux doses de vaccin en Autriche, ce qui est inférieur à la moyenne européenne de 67 %. M. Schallenberg a qualifié ce taux de vaccination de « honteusement bas ».

  • De nouvelles restrictions en Norvège…

Norvège : où en est l’épidémie de Covid-191 506 cas et 4 morts en moyenne chaque jour pendant la semaine du vendredi 5 au jeudi 11 novembre 2021.70,9 % de la population complètement vaccinée (au 10 novembre 2021, source JHU).nov. 20jan. 21marsmaijuil.sep.nov. 215001 0001 5002 000 cas50100 morts

Face à la forte reprise de l’épidémie, la Norvège va réintroduire des restrictions anti-Covid au niveau national, en autorisant notamment les communes à avoir recours au passe sanitaire, a annoncé le gouvernement vendredi. « On ne parle toutefois pas de confinements ou de mesures aussi strictes que celles nous avons vues précédemment lors de la pandémie », a précisé le premier ministre, Jonas Gahr Store.

Le pays scandinave, qui avait levé toutes ses restrictions fin septembre, va également proposer une troisième dose de vaccin pour tous les plus de 18 ans, a annoncé le nouveau chef de gouvernement. Des restrictions locales sont réapparues ces derniers jours en Norvège, alors que le nombre quotidien de contaminations avoisine actuellement 1 500, dans un pays de 5,4 millions d’habitants.

  • … ainsi qu’à l’île Maurice

L’île Maurice, dans l’océan Indien, a imposé vendredi une série de nouvelles mesures de restriction pour faire face à une recrudescence des cas de contamination, malgré un taux de vaccination élevé. Le premier ministre, Pravind Jugnauth, a annoncé ces restrictions lors d’une allocution télévisée à la nation, la veille, accusant les personnes qui ne respectent pas les protocoles sanitaires d’être responsables de l’augmentation du nombre de contaminations. « L’Etat ne pourra pas lutter seul contre la propagation du Covid-19 », a-t-il déclaré.

Les écoles de l’île Maurice ont été fermées en début de semaine, tous les cours devant être dispensés en ligne, tandis que les bars et les discothèques ont reçu l’ordre de fermer et que les concerts et les compétitions sportives ont été suspendus. Le gouvernement limite également le nombre de participants à des rassemblements tels que les mariages et les funérailles, mais les plages restent ouvertes – bien que les pique-niques y soient interdits.

L’île Maurice avait pleinement rouvert ses frontières aux touristes internationaux au début du mois d’octobre, dans l’espoir de relancer son activité touristique, vitale pour son économie, après de longs mois d’arrêt en raison de la pandémie.

  • « Des mois difficiles » à venir en Allemagne

Allemagne : où en est l’épidémie de Covid-1932 011 cas et 144 morts en moyenne chaque jour pendant la semaine du vendredi 5 au jeudi 11 novembre 2021.67,6 % de la population complètement vaccinée (au 11 novembre 2021, source JHU).Ouverture de la vaccination à la populationgénéralenov. 20jan. 21marsmaijuil.sep.nov. 2110 00020 00030 000 cas250500750 morts.

L’Allemagne, frappée « de plein fouet » par une quatrième vague de Covid-19, doit se préparer à des « semaines et des mois difficiles », a prévenu vendredi Lothar Wieler, le président de l’institut de veille sanitaire Robert Koch, qui plaide pour durcir les restrictions.

Alors que les cas d’infection sont montés en flèche ces derniers jours dans de nombreuses régions du pays, M. Wieler a tiré la sonnette d’alarme : « Nous devons partir du principe que la situation va continuer de s’aggraver partout en Allemagne » et que cette évolution « ne pourra pas être arrêtée sans de nouvelles mesures », a-t-il prévenu.

M. Koch s’inquiéte également d’une situation déjà tendue dans certains hôpitaux, qui souffrent de surcroît d’un manque de personnel soignant. Il souhaite une limitation des contacts dans les lieux publics et exhorte les Allemands non vaccinés – il n’y a pas d’obligation vaccinale en Allemagne – à enfin sauter le pas. Environ 67,4 % de la population a reçu deux doses de vaccin dans le pays, loin des 75 % visés.

  • Un « confinement partiel » attendu aux Pays-Bas

Confronté à un nombre record de cas de contamination, le premier ministre néerlandais, Mark Rutte, doit annoncer vendredi de nouvelles mesures de restriction, dont l’introduction du premier « confinement partiel » de cet hiver en Europe occidentale.

Parmi les mesures attendues, et qui courront sur trois semaines, les bars, les restaurants et les magasins non essentiels devraient fermer à 19 heures, heure locale, tandis que le télétravail devrait être favorisé, selon les médias locaux.

Les manifestations publiques seront supprimées et les matchs de football devront être joués à huis clos, y compris le match de qualification pour la Coupe du monde qui opposera les Pays-Bas et la Norvège la semaine prochaine, ont-ils ajouté. Les écoles devraient toutefois rester ouvertes et les sorties hors du domicile autorisées.

Avec Le Monde avec AFP

Troisième confinement strict après Noël en Autriche

décembre 18, 2020

L’Autriche va instaurer un troisième confinement généralisé à partir du 26 décembre et sanctionner les récalcitrants aux tests pour tenter d’endiguer la pandémie de coronavirus, a indiqué vendredi le gouvernement.

Le chancelier autrichien Sebastian Kurz le 18 décembre 2020 à Vienne

© ALEX HALADA Le chancelier autrichien Sebastian Kurz le 18 décembre 2020 à Vienne

« Du 26 décembre au 24 janvier, un couvre-feu s’appliquera à nouveau toute la journée » et non plus uniquement la nuit, a écrit le gouvernement dans un communiqué.

Après le 18 janvier, seuls les résidents s’étant pliés à un test antigénique pourront reprendre une vie sociale avant la levée générale des restrictions prévue à ce stade pour tous le 24 janvier, a précisé le gouvernement.

Le chancelier autrichien Sebastian Kurz le 18 décembre 2020 à Vienne

© ALEX HALADA Le chancelier autrichien Sebastian Kurz le 18 décembre 2020 à Vienne

« C’est la seule façon de rouvrir le tourisme, la culture et la gastronomie en temps de pandémie et en même temps d’éviter que les chiffres n’explosent à nouveau », a déclaré le chancelier conservateur Sebastian Kurz lors d’une conférence de presse.

Le chancelier autrichien Sebastian Kurz, à droite, et le vice-chancelier Werner Kogler le 18 décembre 2020 à Vienne© ALEX HALADA Le chancelier autrichien Sebastian Kurz, à droite, et le vice-chancelier Werner Kogler le 18 décembre 2020 à Vienne

« Pendant la semaine du 18 au 24 janvier, les écoles, les magasins et les restaurants seront ouverts à tous ceux qui ont subi un test antigénique de dépistage datant de moins d’une semaine », peut-on lire dans le communiqué.

Les enseignants, les commerçants en contact avec la clientèle et les conducteurs de transports en commun seront testés toutes les semaines à partir du 18 janvier. 

Les magasins, les librairies, les musées et les écoles, qui avaient rouvert le 7 décembre, vont à nouveau fermer jusqu’au 18 janvier. 

Les hôtels, les restaurants, les salles de sport et les salles de spectacle, qui eux n’avaient pas été autorisés à rouvrir, resteront aussi fermés jusqu’à cette date.

Le maintien de l’ouverture des sports en plein air, donc des remontées mécaniques pour le ski alpin, à partir du 24 décembre, est laissé à l’appréciation des autorités locales et régionales.

Le 7 décembre, l’Autriche avait assoupli le deuxième confinement après trois semaines de restrictions, en autorisant les retour en classes et l’ouverture des magasins, ainsi que l’activité de services à la personne (coiffeurs, masseurs etc).

Elle avait prévu de nouvelles mesures d’ouverture mais vendredi, on comptait environ 2.600 nouvelles infections et près de 120 nouveaux décès et le gouvernement a donc préféré faire marche arrière.

Plutôt épargnée par la première vague après s’être confinée tôt, l’Autriche qui compte 8,9 millions d’habitants enregistrait vendredi 5.127 décès imputés à la maladie Covid-19 depuis le début de la pandémie.

La campagne de vaccination doit commencer progressivement dans ce pays, comme dans le reste de l’Union européenne, le 27 janvier. 

Avec AFP par bg/ial/

Autriche: le président placé en lieu sûr après une alerte à la bombe

avril 29, 2020

Une alerte à la bombe visant les locaux de la présidence autrichienne a conduit mercredi 29 avril à la mise en sécurité du chef de l’Etat Alexander Van der Bellen et à l’évacuation des lieux, ont indiqué les autorités à l’AFP.

«Le président était sur place, il a été prévenu et il a été placé en sécurité», a expliqué un porte-parole de la présidence, Reinhard Pickl-Herk. «Toutes les personnes qui se trouvaient dans les locaux de la présidence ont été évacuées», a précisé un porte-parole de la police de Vienne, destinataire de la menace reçue par courriel. Le quartier du palais de la Hofburg, où se trouve la présidence et la chancellerie, au coeur de la capitale, a été bouclé et des équipes mobiles ont été déployées.

Elles comprennent des forces d’intervention d’urgence accompagnées de chiens renifleurs, des ambulances et des sapeurs pompiers, a indiqué la police.

Élu en 2016 contre l’extrême droite, Alexander Van der Bellen est issu des rangs des écologistes.

Avec Le Figaro avec AFP

Ces pays qui commencent à «déconfiner»

avril 14, 2020

Après la Chine, berceau de l’épidémie du nouveau coronavirus, plusieurs pays commencent à envisager un déconfinement progressif :

Chine : la province du Hubei, hormis son chef-lieu Wuhan, a démarré son déconfinement le 25 mars. Le bouclage de Wuhan, où le nouveau coronavirus a surgi en décembre, a été levé le 8 avril, mais la mairie a replacé en confinement 70 quartiers résidentiels sur 7.000, après la découverte de porteurs «asymptomatiques». Dans toute la province, les habitants doivent produire sur leur téléphone portable un code QR vert prouvant qu’ils sont en bonne santé.

République tchèque : le gouvernement tchèque a présenté mardi un plan visant à lever progressivement les mesures de confinement imposées au pays depuis la mi-mars, en cinq étapes du 20 avril au 8 juin. Les marchés en plein air et les artisans ou petits commerçants pourraient rouvrir à partir du 20 avril, ainsi que les écoles et universités, petit à petit. L’ensemble de l’économie reprendrait son rythme normal, de semaine en semaine jusqu’au 8 juin. Depuis mardi, les Tchèques sont libres d’aller à l’étranger pour des voyages d’affaires ou pour voir leurs proches à condition de subir une quarantaine à leur retour.

– Autriche : l’Autriche a rouvert mardi ses petits commerces non alimentaires, avec des aménagements pour respecter les distances de précaution. Ecoles, cafés et restaurants resteront fermés jusqu’à la mi-mai au moins. Les déplacements restent limités à l’essentiel jusqu’à fin avril. Manifestations culturelles et rassemblements publics sont bannis au moins jusqu’en juillet.

– Danemark : le Danemark rouvre mercredi crèches, écoles maternelles et primaires, puis les établissements du secondaire le 10 mai. Les bars, restaurants, centres commerciaux, coiffeurs et salons de massages resteront clos. Aucun rassemblement de plus de 10 personnes. Les frontières demeurent fermées, les voyages à l’étranger déconseillés.

– Espagne : en Espagne, confinée depuis le 14 mars et au moins jusqu’au 25 avril, une partie des travailleurs ont néanmoins repris le chemin des usines et des chantiers. Plusieurs millions de masques leur ont été distribués. Depuis le 30 mars, toutes les activités économiques non essentielles étaient à l’arrêt. La phase de déconfinement «commencera au plus tôt dans deux semaines et sera très progressive», a souligné dimanche le Premier ministre Pedro Sanchez.

– France : en France, le 11 mai marquera le début d’un déconfinement partiel avec la réouverture progressive des écoles, collèges et lycées. Universités, bars, restaurants ou cinémas resteront fermés, tout comme les frontières avec les pays non européens. Les personnes âgées et fragiles ont été priées de rester confinées. Les festivals ne seront pas autorisés avant au moins mi-juillet.

– Norvège : la Norvège prévoit d’alléger progressivement ses mesures à compter du 20 avril, rouvrant les crèches et levant l’interdiction des séjours en résidence secondaire. A partir du 27 avril, réouverture partielle des collèges, lycées et universités, ainsi que des salons de coiffure, de massage et de dermatologie. Les événements culturels et sportifs restent interdits et les frontières fermées.

– Portugal : au Portugal, en état d’urgence depuis le 19 mars, les autorités espèrent un retour progressif à la normalité en mai. Crèches et écoles ne rouvriront pas d’ici la fin de l’année scolaire.

– Grèce : la Grèce table sur un retour «à la normalité» en mai, à condition que le confinement soit strictement respecté d’ici là. Mais «toute discussion sur la levée graduelle des mesures est prématurée», a prévenu le gouvernement le 6 avril.

– Italie : en Italie, confinée sur tout le territoire depuis le 10 mars, quelques commerces, comme les librairies ou les laveries, ont rouvert mardi dans certaines régions.

– Allemagne : l’Allemagne doit annoncer mercredi un allègement des mesures coercitives, qui varient d’une région à l’autre. Les stades et les salles de concert devraient toutefois rester vides pendant encore plusieurs mois.

– Suisse : les autorités suisses doivent annoncer jeudi les «premiers assouplissements» prévus d’ici fin avril. Mais les précautions d’hygiène et la distanciation sociale resteront en place «pendant longtemps», ont-elles souligné.

Avec Le Figaro

Autriche: un homme tue son ex-petite amie et quatre autres personnes

octobre 6, 2019

 

Un Autrichien a tué à l’aube son ex-compagne âgée de 19 ans, les parents, le frère et le nouveau petit ami de cette dernière à Kitzbühel, dans le Tyrol, avant de se rendre aux autorités, a indiqué la police dimanche.

L’homme âgé de 25 ans s’est présenté vers quatre heures du matin au chalet des victimes, qui habitaient toutes sous le même toit, dans cette station huppée de 8000 habitants. Le père de la jeune fille l’a renvoyé. L’homme est alors rentré chez lui, s’est saisi du pistolet de son frère, que celui-ci possédait légalement puis est retourné sur les lieux.

Alors que le père lui ouvrait de nouveau la porte vers 5h30, il lui a tiré dessus, s’est rendu dans la chambre du frère de son ancienne petite amie et l’a également abattu. Il a ensuite tué la mère, selon ses propres déclarations aux forces de l’ordre.

Colis piégé

Comme la jeune fille, dont il était séparé depuis deux mois, et son nouveau petit-ami dormaient dans un appartement fermé à clé à l’intérieur de la maison familiale, il a escaladé le balcon pour les tuer, avant d’aller se rendre au poste de police le plus proche et de dire : «J’ai tué cinq personnes.»

Jeudi, un homme de 28 ans avait tenté de tuer son ex-femme en fabriquant un colis piégé qui a explosé au visage de cette dernière, la blessant grièvement.

Sur 73 victimes d’homicides en Autriche en 2018, 41 étaient des femmes, selon les statistiques du ministère de l’Intérieur de ce pays de 8,8 millions d’habitants. Pour la moitié de l’ensemble des homicides

Par Le Figaro.fr avec AFP

Damian Warner réalise le 100 m le plus rapide de l’histoire du décathlon

mai 26, 2019

 

© Jason O’Brien
 

Le Canadien Damian Warner a pulvérisé samedi le record mondial sur 100 m pour un décathlonien, à l’Hypo Meeting de Gotzis, en Autriche.

Warner a couru la distance en 10,12 secondes, avec un facteur vent de +0,9  m/s. C’est aussi lui qui détenait le précédent record (10,15 s) depuis 2017.

À titre comparatif, le sprinteur canadien Andre De Grasse a réalisé plus tôt cette semaine son meilleur chrono en deux ans sur 100 m, en 10,09 s (+0,2 m/s).

Chez les spécialistes du 100 m, le record (9,58 s) est toujours détenu par le Jamaïcain Usain Bolt depuis les Championnats du monde de Berlin en 2009.

Il mène au classement après la première journée de compétition avec 4596 points. L’événement prend fin dimanche.

L’Ontarien de 29 ans a remporté les trois dernières éditions de l’Hypo-Meeting, en plus de gagner celle de 2013.

Warner avait récolté la médaille de bronze du décathlon aux Jeux olympiques de Rio en 2016.

CBC/Radio-Canada

Autriche: il monte dans le train avec son cheval

août 22, 2018

Vienne – Un passager est monté à bord d’un train autrichien accompagné d’un cheval, selon des photos prises par des voyageurs et relayées sur les réseaux sociaux par la compagnie nationale de chemins de fer ÖBB.

Les images montrent un jeune homme coiffé d’un chapeau à large bord tenant par la bride un cheval bai, sur la plateforme d’entrée d’une voiture de voyageurs, parmi des passagers hilares.

Elles ont été prises en gare de Bad Mitterndorf (centre), sur une ligne des Alpes autrichiennes, a indiqué l’ÖBB, qui dans un premier temps avait évoqué la localité voisine de Bad Goisern.

Le couple insolite a été identifié par le médias autrichiens: le cheval, une jument nommée Frieda, était conduite par un certain Benni.

L’ÖBB a précisé que le cavalier et sa monture ont été immédiatement priés de sortir du train par le conducteur, qui a refusé de démarrer tant qu’ils étaient à bord. Ils avaient auparavant essayé d’embarquer dans deux autres trains.

La compagnie a pris la chose avec humour, multipliant sur Twitter les jeux de mots équins. Elle a toutefois précisé souhaiter que cet incident ne se répète pas.

Seuls les animaux « de petite taille et sans dangerosité » sont autorisés à bord des trains autrichiens, les chiens devant notamment être munis d’une muselière et d’un ticket, a rappelé l’ÖBB.

Romanmdie.com avec(©AFP / 22 août 2018 16h04)                                                        

Autriche: la venue de Poutine au mariage d’une ministre sème le trouble

août 17, 2018

Vienne – La venue attendue samedi du président russe Vladimir Poutine au mariage de la ministre autrichienne des Affaires étrangères, Karin Kneissl (apparentée FPÖ, extrême droite), sème le trouble en Autriche, en pleine présidence tournante de l’UE par ce pays.

« Comment la présidence autrichienne de l’UE peut-elle jouer comme elle le prétend un rôle d’intermédiaire honnête (entre les 28 et Moscou) si la ministre des Affaires étrangères et le chancelier se placent aussi clairement d’un côté? » s’est interrogé vendredi le ténor social-démocrate (SPÖ, opposition) Andreas Schieder.

« Il s’agit d’une provocation de dimension européenne », a ajouté l’eurodéputée SPÖ Evelyn Reger, dénonçant une « honte pour l’image de l’Autriche ».

Le parti Vert (opposition) a pour sa part demandé la « démission immédiate » de la ministre, soulignant que « Vladimir Poutine est l’adversaire le plus agressif de l’UE en matière de politique étrangère ».

Karin Kneissl, 53 ans, nommée à la tête de la diplomatie autrichienne par le parti d’extrême droite FPÖ, dont elle n’est formellement pas membre, doit épouser samedi l’homme d’affaires Wolfgang Meilinger dans un village viticole des environs de Graz, dans le sud-est de l’Autriche.

Le Kremlin avait confirmé mercredi que M. Poutine avait accepté d’assister à ce mariage, avant une rencontre programmée plus tard dans la soirée avec la chancelière allemande Angela Merkel près de Berlin.

D’abord désignée comme un « événement privé » par le ministère autrichien, la venue du président russe, qui doit mobiliser plusieurs centaines de policiers, a entre-temps été requalifiée en « visite de travail » par Vienne. Aucun rendez-vous avec la presse n’est prévu à ce stade.

Outre le président russe, le chancelier conservateur Sebastian Kurz et le vice-chancelier FPÖ Heinz-Christian Strache sont attendus au mariage. Le FPÖ a noué en 2016 un accord de coopération avec le parti Russie unie de M. Poutine.

Cette venue a été vivement dénoncée par Kiev, qui a estimé qu’elle excluait désormais l’Autriche du processus du Minsk sur l’Ukraine.

Le ministère autrichien des Affaires étrangères a assuré que cette visite « ne changerait rien au positionnement de l’Autriche en matière de politique étrangère ».

« Poutine ne vient pas parce qu’il serait un proche ami de la ministre des Affaires étrangères, mais par pur calcul politique » pour affaiblir l’UE, a cependant estimé le quotidien populaire Kronen Zeitung, le tabloïd Österreich n’hésitant pas à évoquer une « affaire d’Etat ».

Selon ce quotidien, M. Poutine doit venir à la noce accompagné d’une troupe de chanteurs cosaques.

Le FPÖ a formé en décembre une coalition de gouvernement avec l’ÖVP de M. Kurz, autour d’un programme anti-immigration.

La venue de M. Poutine a semé le trouble jusqu’au sein du parti conservateur, dont un dirigeant, Othmar Karas, a jugé « totalement incompréhensible la logique et la finalité » de l’invitation.

L’extrême droite autrichienne a approuvé l’annexion de la Crimée par la Russie, et le FPÖ est partisan de l’abrogation des sanctions européennes liées au conflit ukrainien.

Le président russe est régulièrement accusé de chercher à diviser les Vingt-Huit, notamment en cultivant ses liens avec les partis populistes de plusieurs pays européens.

Romandie.com avec(©AFP / 17 août 2018 13h31)                                                        

Autriche: il n’agit « pas comme un gay », l’asile refusé à un Afghan

août 15, 2018

Vienne – Les autorités autrichiennes ont rejeté la demande d’asile d’un Afghan se disant homosexuel, car il n' »agissait » ou ne « s’habillait » pas comme une personne gay, selon l’hebdomadaire Falter.

Un fonctionnaire de Basse-Autriche (Etat du nord) a estimé que cet Afghan de 18 ans n’encourait pas de représailles dans son pays en raison de son orientation sexuelle, détaille le média autrichien.

« Ni la façon dont vous marchez, ni la manière dont vous agissez ou vous êtes habillé ne révèlent que vous pouvez être homosexuel », a écrit le responsable dans son rapport justifiant le rejet de la demande d’asile.

Le responsable a également souligné un « potentiel d’agression » chez l’homme auquel on « ne s’attendrait pas de la part d’un homosexuel », car l’adolescent s’était battu avec d’autres personnes du centre d’hébergement où il logeait.

Le jeune Afghan avait apparemment peu d’amis et aimait passer du temps seul ou accompagné de petits groupes, ce qui a amené, selon l’hebdomadaire, le fonctionnaire à s’interroger : « les homosexuels ne sont-ils pas plus sociables ? « .

L’Afghan a raconté avoir pris conscience de sa sexualité à l’âge de 12 ans, mais le responsable a trouvé que cela était « plutôt précoce », et donc peu probable, particulièrement dans une société comme l’Afghanistan où « il n’existe pas de stimulation sexuelle publique à travers la mode et la publicité ».

L’homme, arrivé seul en Autriche lorsqu’il était mineur, a fait appel de cette décision, d’après Falter.

Le ministère de l’Intérieur a expliqué mercredi qu’il ne pouvait pas commenter ce cas spécifique, mais qu’il ne reflétait pas la (plus large) réalité ». Quelque 120.000 demandes d’asile ont été traitées en Autriche ces deux dernières années.

« Les demandeurs d’asile doivent justifier les raisons de leur fuite. Il n’y a pas de règles concernant les preuves mais les autorités doivent montrer si et pourquoi une demande d’asile est infondée », ajoute le ministère dans un communiqué.

« Il est très important de prendre des mesures pour sensibiliser (les responsables)… Ce cas se distingue par son intensité, mais il y a régulièrement des déclarations, questions, idées et hypothèses (émises) sur la manière dont la personne devrait se comporter », a pour sa part déclaré à l’AFP Marty Huber, du groupe Queer Base qui soutient quelque 400 demandeurs d’asile LGBT.

En Afghanistan, l’homosexualité est considérée comme un comportement sexuel déviant, interdit par l’islam.

Romandie.com avec(©AFP / 15 août 2018 13h24)