D’après Bangui, l’aéronef aurait franchi les frontières du pays, au Nord, et aurait bombardé la ville de Bossangoa. L’appareil aurait pris pour cible les bases militaires centrafricaine et russe, ainsi qu’une usine de coton.
Le gouvernement centrafricain a affirmé que, le 28 novembre, un avion reparti dans un pays voisin « a largué des explosifs dans la ville » de Bossangoa (Nord-Ouest) sur des militaires centrafricains et des mercenaires russes du groupe Wagner, menaçant de représailles. L’attaque a été perpétrée en plein milieu de la nuit de dimanche à lundi, peu avant 3 h du matin, selon Bangui.
« L’appareil [a pris] pour cible la base de nos forces de Défense, celle de nos Alliés ainsi que l’usine de coton », assure dans un communiqué le gouvernement. C’est la première fois qu’une attaque présumée par un avion hostile survient au moins depuis le début de la guerre civile, en 2013.
Venu du Nord
Un aéronef « a bombardé la base des Russes à 2h50 du matin, nous avons entendu au moins quatre bombes mais comme il faisait nuit, nous n’avons pas vu l’avion qui était sans phares et faisait peu de bruit », a affirmé par téléphone Étienne Ngueretoum, directeur régional des Eaux et Forêts à Bossangoa. Deux bombes ont explosé selon lui dans son jardin, qui jouxte une usine de coton occupée par les Russes.À LIRERussie-Afrique : les mercenaires de Wagner sont-ils vraiment efficaces ?
Le maire de Bossangoa, Pierre Denamguere, a confirmé aussi l’attaque par téléphone. « C’est un avion sans lumières et que l’on n’a pu identifier, la cible était l’usine de coton que les Russes et les forces armées utilisent comme base, il n’y a pas trop de dégâts », a-t-il commenté.
« Cet aéronef, après avoir commis ces forfaits […] a pris la direction du nord […] avant de traverser nos frontières », assure le gouvernement. Encore il y a peu aux mains des rebelles, Bossangoa est située au nord de Bangui et à environ 150 kilomètres au sud du Tchad. Une enquête a été ouverte pour « situer les responsabilités » de « cet acte ignoble perpétré par les ennemis de la paix [qui] ne saurait rester impuni » et « toutes les dispositions ont déjà été prises pour faire face à toute éventualité », conclut le communiqué.
Un avion de la compagnie Precision Air s’est abîmé dans le lac Victoria, en Tanzanie, dimanche 6 novembre. Il y avait 43 personnes à son bord.
Un avion de ligne, qui se trouvait en phase d’atterrissage, s’est abîmé dans le lac Victoria, en Tanzanie, dimanche 6 novembre, à cause de la mauvaise météo. Le dernier bilan faisait état de 19 morts, sur les 43 passagers de l’appareil de type ATR 42-500 de la compagnie privée locale Precision Air. L’avion « s’est écrasé dans l’eau à environ 100 mètres de l’aéroport », a déclaré le commandant de la police régionale William Mwampaghale aux journalistes à l’aéroport de Bukoba.
Le commissaire régional Albert Chalamila a précisé que 43 personnes, dont 39 passagers, les deux pilotes et deux membres d’équipage, étaient à bord du vol parti de Dar es-Salaam, la capitale économique, jusqu’à Bukoba, une ville située au bord du lac, le plus grand en Afrique et celui où le Nil prend sa source.
« À l’heure où nous parlons, nous avons réussi à sauver 26 personnes qui ont été évacuées vers un hôpital », avait indiqué, plus tôt dans la journée, Albert Chalamila. Mais Precision Air a indiqué dans un communiqué que 24 personnes avaient survécu à l’accident, survenu peu avant 6 heures GMT. Une source au sein de la compagnie a quant à elle précisé à l’AFP que deux autres personnes hospitalisées n’étaient pas à bord de l’avion parti de Dar es-Salaam. « Il y a deux personnes qui ont été blessées lors des opérations de sauvetage qui ont été comptées parmi les survivants, mais elles n’étaient pas des passagers », a indiqué cette source sous le couvert de l’anonymat.
Des vidéos diffusées sur les médias locaux montrent l’avion en grande partie submergé alors que les sauveteurs à l’eau essaient de récupérer des survivants. Les secouristes tentent de soulever l’avion hors de l’eau à l’aide de câbles et de grues.
«Gardons notre calme »
La présidente, Samia Suluhu Hassan, a exprimé ses condoléances aux personnes touchées par l’accident. « Gardons notre calme pendant que les opérations de sauvetage se poursuivent et prions afin que Dieu nous vienne en aide », a-t-elle déclaré sur Twitter.
Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a également adressé ses condoléances, tout comme le secrétaire général du bloc régional de la Communauté de l’Afrique de l’Est, Peter Mathuki. « Nos cœurs et nos prières sont tournés vers les familles des passagers […] et nous sommes solidaires envers le gouvernement et le peuple de Tanzanie », a-t-il déclaré sur Twitter.
Precision Air, qui est la plus grande compagnie aérienne privée de Tanzanie, a publié une brève déclaration confirmant l’accident. La compagnie, qui appartient en partie à Kenya Airways, a été fondée en 1993 et exploite des vols intérieurs et régionaux ainsi que des charters privés vers des destinations touristiques populaires, telles que le parc national du Serengeti et l’archipel de Zanzibar. Sa flotte est constituée de neuf avions, dont 3 ATR 42-500, 1 ATR 42-600 et 5 ATR 72-500. On ignore lequel des ATR 42 s’est écrasé. L’ATR-42 est fabriqué par la société franco-italienne ATR et assemblé à Toulouse, dans le sud de la France.
L’accident survient cinq ans après la mort de 11 personnes lorsqu’un avion appartenant à une société de safari s’était écrasé dans le nord de la Tanzanie. En mars 2019, un vol d’Ethiopian Airlines d’Addis-Abeba à Nairobi s’est écrasé six minutes après le décollage dans un champ au sud-est de la capitale éthiopienne, tuant les 157 personnes à son bord. En 2007, un vol de la Kenya Airways entre la ville ivoirienne d’Abidjan et de Nairobi, la capitale du Kenya, s’est écrasé dans un marais après le décollage, tuant ses 114 passagers. En 2000, un autre vol de la Kenya Airways d’Abidjan à Nairobi s’est écrasé dans l’océan Atlantique quelques minutes après le décollage, tuant 169 personnes tandis que 10 autres ont survécu.
Quinze personnes ont perdu la vie à la suite du crash d’un avion militaire russe à Ieïsk, une ville du sud-ouest de la Russie, et Vladimir Poutine a présenté mardi ses condoléances aux familles endeuillées.
Les enquêteurs ont dit privilégier la piste d’un « défaut technique » sur l’appareil, un Soukhoï 34, pour expliquer l’accident survenu la veille dans cette cité de 90.000 habitants située en face du port ukrainien de Marioupol, dévasté par les forces russes au début du conflit.
« Une victime est décédée de ses brûlures », a indiqué sur Telegram Anna Minkova, vice-gouverneure de la région russe de Krasnodar, faisant passer le bilan de cette catastrophe à 15 morts.
Elle a précisé que le nombre de blessés s’élevait au total à 43 personnes dont 9 enfants. Parmi cette quarantaine de personnes, 25 se trouvent encore à l’hôpital, dont trois dans un état critique.
Vladimir Poutine « présente ses plus sincères condoléances aux familles qui ont perdu leurs proches dans cette catastrophe », a dit à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
L’accident a eu lieu lundi soir, quand le Soukhoï 34 s’est écrasé pendant un vol d’entraînement en plein milieu de barres d’immeubles.
L’avion, rempli de carburant, a rapidement pris feu, embrasant au passage, selon le ministère des Situations d’urgence, cinq niveaux d’un immeuble, couvrant quelque 2.000 m2.
Le Comité d’enquête russe a souligné que le pilote, qui a réussi à s’éjecter avant le drame, était interrogé par ses services.
Des enregistreurs de vol ont été récupérés sur le site de la catastrophe et des échantillons de carburant ont été prélevés à l’aérodrome d’où a décollé le bombardier, a poursuivi cet organisme chargé des principales investigations en Russie.
« En deuil »
L’avion est tombé sur un immeuble d’habitation comptant 600 résidents.
Vladimir Poutine avait rapidement dépêché sur place les ministres de la Santé Mikhaïl Mourachko et des Situations d’urgence Alexandre Kourenkov, selon un communiqué du Kremlin.
Le gouverneur Véniamin Kondratiev a, de son côté, décrété mardi une période de deuil dans sa région.
Les images de l’explosion et des flammes enveloppant toute la façade du bâtiment ont provoqué de vives réactions en Russie.
Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montrait des habitants d’Ieïsk retrouvant le pilote à proximité de l’immeuble. Interrogé sur le fait de savoir si son appareil avait été abattu par un missile, encore hagard, il répond simplement : « Non ».
Mardi, des Russes ont déposé des fleurs et des jouets, à la mémoire des enfants tués dans la tragédie, devant l’immeuble avec une pancarte : « Ieïsk. 17/10/2022. Nous nous souviendrons. Nous sommes en deuil ».
Interrogée à la télévision russe, Natalia Kouch, une habitante du bâtiment touché a dit « avoir entendu une terrible explosion. J’ai regardé dehors et j’ai vu le pilote voler juste à côté de moi », a-t-elle raconté.
Sur des images des débris, on voit l’avion coupé en deux, le logo de l’armée russe sur l’une de ses ailes, avec des câbles dépassant du moteur.
Au moins cinq étages de l’immeuble ont été carbonisés, avec un balcon qui s’est effondré et des voitures détruites à proximité.
Malgré les tensions diplomatiques entre la Chine et les États-Unis, la présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi, a atterri à Taipei mardi 2 août.
Omar Alghabra, ministre canadien des Transports Photo: La Presse Canadienne/Patrick Doyle
Les représentants du gouvernement fédéral se disent préoccupés par la sécurité des membres d’un équipage canadien coincés en République dominicaine depuis avril après avoir signalé la présence de cocaïne à bord de leur avion.
Les cinq membres d’équipage n’ont toujours pas été inculpés et le gouvernement fédéral tente d’obtenir une enquête accélérée et leur retour rapide à la maison si aucune accusation n’est portée.
Le 5 avril, les autorités dominicaines ont arrêté deux pilotes, deux agents de bord et un ingénieur de maintenance après que ceux-ci eurent déclaré avoir trouvé un sac caché dans un appareil de Pivot Airlines.
L’équipage de Pivot Airlines a été arrêté en République dominicaine en avril après avoir signalé aux autorités que des millions de dollars de cocaïne avaient été trouvés à bord de leur avion. Photo: CBC/Unifor/Youtube
Les responsables dominicains du contrôle des drogues ont ensuite mis en ligne une vidéo affirmant avoir trouvé à bord de l’avion huit sacs de sport noirs remplis de plus de 200 kilogrammes de cocaïne.
Le premier ministre du Canada et la ministre des Affaires étrangères ont déjà soulevé la question avec leurs homologues au Sommet des Amériques la semaine dernière. Ils ont alors reçu l’assurance que l’affaire serait traitée conformément à l’État de droit.
Le ministre des Transports, Omar Alghabra, a déclaré à CBC News que le gouvernement continuait de faire pression auprès des autorités dominicaines.
« Nous ferons tout ce qu’il faut pour trouver un moyen, premièrement, de nous assurer qu’ils bénéficient d’une procédure régulière et que leurs droits sont protégés, deuxièmement, de les voir revenir chez eux en toute sécurité. »— Une citation de Omar Alghabra, ministre canadien des Transports
L’un des pilotes, le capitaine Robert Di Venanzo, a déclaré à CBC News qu’il était reconnaissant de l’aide gouvernementale apportée, mais qu’il s’attendait à ce qu’on en fasse plus.
Nous pensions être des héros
M. Di Venanzo dit que ses collègues et lui vivent un cauchemar depuis six semaines parce qu’ils ont fait ce qu’il fallait.
Nous avons pensé que nous étions des héros, vu ce que nous avons trouvé et ce que nous avons signalé, a déclaré M. Di Venanzo lors d’un appel Zoom depuis un lieu non divulgué dans le pays.
« Nous pensions avoir fait une chose extraordinaire en ne permettant pas à ces produits de revenir au Canada. »— Une citation de Robert Di Venanzo, pilote
M. Di Venanzo a déclaré que les événements se sont enchaînés rapidement. Les cinq membres d’équipage ont été menottés avant même que les autorités dominicaines les transportent vers un centre de détention local.
Pendant les premiers neuf jours en prison, des détenus leur ont dit à plusieurs reprises que, s’ils n’appelaient pas chez eux pour demander de l’argent à leur famille, ils seraient tués, a ajouté M. Di Venanzo.
Nous avons été menacés de mort par des narcocriminels, extorqués par des détenus, et avons vécu dans des conditions inhumaines et humiliantes, a déclaré Robert Di Venanzo dans une vidéo mise en ligne avec son équipe la semaine dernière, suppliant le gouvernement canadien de leur venir en aide.
« En prison, un cadavre a été placé devant notre cellule et on nous a dit que nous serions les prochains. Nous vivons un cauchemar. »— Une citation de Robert Di Venanzo, pilote
La version des détenus et de Pivot Airlines
La compagnie, qui se spécialise dans le transport aérien régional, affirme que le calvaire a commencé lorsque l’équipage s’est rendu à Punta Cana dans la soirée du 4 avril avec une autre compagnie aérienne commerciale.
Le travail de l’équipage consistait à ramener à Toronto un jet de 50 places de Pivot qui avait été affrété par une société d’investissement immobilier de l’Alberta. L’avion avait atterri à Punta Cana le 31 mars et était resté stationné pendant cinq jours dans un endroit sécurisé, gardé par une société américaine. L’équipage initial de Pivot est rentré au Canada par avion.
Le 5 avril, un ingénieur en mécanique était en train de résoudre un problème sur l’avion avant le décollage pour Toronto lorsqu’il a repéré un sac noir dans un compartiment sous l’avant de l’appareil, rempli d’ordinateurs, de câbles et de ventilateurs.
L’équipage a immédiatement appelé la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et la police dominicaine, a déclaré M. Di Venanzo.
Nous ignorions à ce moment-là s’il s’agissait d’un engin explosif ou d’un produit de contrebande, a-t-il précisé.
La cocaïne trouvée dans l’avion de Pivot Airlines. PHOTO : CBC
Quelques heures plus tard, les autorités dominicaines ont fait sortir l’équipage. Elles avaient étalé sur le tarmac tous les sacs de voyage contenant de la drogue qui, selon elles, avaient été récupérés dans l’avion.
L’équipage a ensuite été placé en détention et entassé dans une cellule avec 26 autres détenus, selon M. Di Venanzo. Ils n’ont pas été nourris pendant trois jours et ont dû dormir sur le sol ou debout.
Dans un communiqué transmis à CBC News, un porte-parole de la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a déclaré que les agents consulaires fournissent de l’aide et sont en contact avec les familles des citoyens canadiens.
Le secrétaire parlementaire de la ministre des Affaires étrangères est également directement engagé dans ce dossier, a indiqué le bureau de Mme Joly. Il s’agit d’une priorité. Pour des raisons de protection de la vie privée, nous ne pouvons pas discuter d’autres détails.
Appel pour remettre les Canadiens en prison
Depuis leur libération en avril, les membres de l’équipage n’ont pas encore été interrogés par les enquêteurs et n’ont pas été inculpés, a déclaré M. Di Venanzo.
Les autorités dominicaines ont cependant dit à l’équipage qu’il ne pourrait pas quitter le pays avant la fin de l’enquête, ce qui pourrait prendre encore 10 mois.
Le 21 juillet, le procureur de la République dominicaine fera appel de la décision d’autoriser la libération sous caution des Canadiens.
S’adressant directement au premier ministre dans une vidéo, l’agente de bord Christina Carello a supplié elle aussi les autorités canadiennes de lui venir en aide.
« Monsieur le premier ministre, si nous retournons en prison ici, nous pourrions ne jamais rentrer chez nous. »— Une citation de Christina Carello, agente de bord
La compagnie aérienne a déclaré qu’elle logeait désormais ses employés dans des lieux non divulgués avec une sécurité privée. M. Di Venanzo a décrit les conditions de libération sous caution des membres de l’équipage comme une assignation à résidence, ajoutant qu’ils n’ont pas accès à leurs passeports ou à leurs propres téléphones et qu’ils sont sous la surveillance constante du personnel de sécurité.
Le PDG de Pivot Airlines, Eric Edmondson, se dit très reconnaissant de l’aide apportée jusqu’à présent par le ministre fédéral, mais il souhaite le rapatriement de l’équipage.
Ces gens doivent être protégés, a déclaré M. Edmondson, qui désire que l’équipage revienne au pays rapidement. Ils ont donné de l’information sur les narcocriminels, c’est public, et ils sont maintenant en danger.
Il demande également aux autorités internationales de l’aviation de les aider à obtenir des images de surveillance.
La société américaine engagée pour surveiller l’avion pendant les cinq jours ne coopère pas avec les enquêteurs de la compagnie aérienne, a déclaré M. Edmondson.
L’ambassade de la République dominicaine a déclaré à CBC News qu’elle avait besoin de plus de temps pour répondre à des questions spécifiques, mais a déclaré de manière générale que le pays est un État de droit social et démocratique, où la règle de droit prévaut.
Personne n’est au-dessus de la loi. En ce sens, ces garanties seront données à tous les citoyens en toutes circonstances, a écrit l’ambassade dans un communiqué.
Avec Radio-Canada d‘après les informations d’Ashley Burke et de Richard Raycraft, de CBC News
L’incident s’est produit vendredi 29 avril au soir lorsqu’un avion de reconnaissance russe s’est introduit dans l’espace aérien danois à l’est de Bornholm.
Copenhague a dénoncé la violation de l’espace aérien danois par un avion de reconnaissance russe et a convoqué l’ambassadeur de Russie au sujet de cet incident, a indiqué, dimanche, le chef de la diplomatie danoise. « L’ambassadeur russe est convoqué au ministère des Affaires étrangères demain. Une nouvelle violation russe de l’espace aérien danois. C’est totalement inacceptable et particulièrement inquiétant dans la situation actuelle », a écrit Jeppe Kofod sur Twitter.
L’incident s’est produit vendredi soir lorsqu’un avion de reconnaissance russe s’est introduit dans l’espace aérien danois à l’est de Bornholm (île danoise de la Baltique), avant de pénétrer dans l’espace aérien suédois, cette dernière partie de l’épisode ayant été rendue publique par la défense suédoise samedi. « Il s’agit d’un avion de reconnaissance qui s’est trouvé dans notre espace aérien un moment très court. Deux F-16 danois sont immédiatement intervenus », a indiqué à l’AFP un attaché de presse de la Défense danoise, Henrik Mortensen.
L’avion russe a ensuite quitté l’espace aérien danois. Ce type d’incident « arrive rarement », a ajouté M. Mortensen. Contrairement à la Suède où un débat sur la question est en cours, le Danemark est membre de l’Otan.
L’aéroport de Yellowknife (archives) Photo : GOUVERNEMENT DES TERRITOIRES DU NORD-OUEST
Un avion transportant des Russes en route vers l’Arctique a été obligé d’atterrir mardi à Yellowknife, selon la ministre de l’Infrastructure des Territoires du Nord-Ouest, Diane Archie.
Il semble que l’avion et ses passagers étaient en route vers Resolute, au Nunavut, avec l’intention de participer à une expédition terrestre planifiée dans l’Arctique dans un véhicule utilitaire tout-terrain, a déclaré Diane Archie mercredi à la Chambre des communes.
Transports Canada travaille maintenant avec les services frontaliers du Canada pour évaluer la situation, a indiqué Mme Archie.
Le ministre canadien des Transports a annoncé le 27 février qu’il fermait l’espace aérien aux exploitants d’aéronefs russes dans la foulée des sanctions imposées à la Russie.
Lundi, Transports Canada a accusé un vol de la compagnie russe Aeroflot d’avoir violé cette interdiction. Les conséquences potentielles et les mesures d’exécution seront déterminées une fois que les faits seront clarifiés, a déclaré Mme Archie à propos de l’avion qui a atterri à Yellowknife.
La ministre n’a pas dit ce qui était arrivé aux passagers à bord de l’avion.
Nous sommes tous conscients de la terrible et injustifiée invasion de l’Ukraine, et j’apprécie que nous soyons tous très vigilants dans ce monde, y compris ceux d’entre nous dans les Territoires du Nord-Ouest [qui] restent préoccupés par l’agression du gouvernement russe envers ses paisibles voisins, a déclaré Mme Archie.
Répondant au député de Hay River South, Rocky Simpson, qui se demandait si cela ressemble au film Les Russes arrivent, car le problème est sérieux, la ministre a répondu : Je tremble, décrivant sa réaction quand elle a reçu l’appel concernant le vol mardi.
Se comparant à l’icône Rosa Parks, un Américain de 38 ans a été expulsé d’un vol en Floride après avoir dénoncé « l’absurdité » des mesures anti-Covid.
C’est une histoire improbable dont se sont fait l’écho les médias américains. Un passager d’un vol United Airlines, « couvert » par un string rouge sur le visage en guise de masque, a été contraint de débarquer avant le décollage à l’aéroport de Fort Lauderdale, en Floride.
Cet homme de 38 ans a expliqué à la chaîne locale NBC2 avoir ainsi voulu démontrer « l’absurdité » de la règle obligeant à porter un masque pour se protéger contre le Covid-19 à bord des avions tout en autorisant les passagers à les retirer pour boire et manger. Une vidéo de l’incident survenu mercredi, filmée par un autre passager, montre l’équipage l’informer qu’il ne pourra pas rester à bord de l’appareil s’il conserve son string sur le visage. Après discussion, l’homme finit par quitter son siège, résigné.
Une comparaison avec… Rosa Parks
Lors de son entretien à NBC2, le principal intéressé s’est ensuite comparé à l’Afro-Américaine Rosa Parks, icône de la lutte pour les droits civiques aux États-Unis qui a refusé en 1955 de céder son siège à un homme blanc dans un bus, remettant en cause les lois discriminatoires en vigueur à l’époque. « Dans ce pays, chaque changement a été provoqué par des gens ordinaires », a-t-il expliqué avec sérieux. Et d’ajouter : « Rosa Parks n’était pas célèbre. Elle a changé le cours de l’Histoire. »
United Airlines a réagi dans un communiqué transmis à la presse locale. « Le client ne respectait clairement pas l’obligation fédérale de porter un masque et nous sommes reconnaissant à notre équipage de s’être occupé du problème au sol avant le décollage, évitant une quelconque interruption potentielle dans les airs », a fait savoir la compagnie aérienne.
MONTRÉAL — Un appel aux services d’urgence a été lancé samedi soir vers 18h00 pour signaler un écrasement d’avion à Montréal près du pont de la Concorde, dans le secteur de Ville-Marie.
Selon un communiqué du Bureau de la sécurité des transports (BST), une équipe d’enquêteurs a été envoyée sur les lieux où l’appareil Cessna 172 qui remorquait une bannière s’est écrasé.
Les informations recueillies par les services d’urgence portent à croire que deux personnes se trouvaient à bord.
Selon la porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal Véronique Comtois, une personne est décédée et la seconde a été transportée en centre hospitalier où son état de santé n’a pas encore été confirmé.
Les pompiers de la ville et le SPVM sont sur place. Le Bureau de la sécurité des transports a pris en charge l’enquête afin d’établir les circonstances exactes qui auraient provoqué l’écrasement.
L’avion qui a atterri d’urgence sur la route 349 jeudi soir à Saint-Alexis-des-Monts sans faire de victime a été déplacé dans un champ en bordure du chemin. La scène a des allures de carte postale insolite et attire beaucoup l’attention. De son côté, le pilote miraculé, qui s’en tire sain et sauf, «est chez lui au repos», a confié un de ses amis au Nouvelliste.
L’ami du «miraculé», qui désire conserver l’anonymat, est lui-même pilote d’avion. Il salue l’expertise de son confrère. «Faire un atterrissage de nuit c’est un exploit, pas de lumière, rien». Il concède toutefois que celui qui s’en sort indemne a été «très chanceux».
Rappelons que vers 19h50, jeudi soir, le pilote a perdu l’usage du moteur de son appareil Cessna. Il aurait plané un moment en tentant de repérer un endroit où se poser. Dans une manœuvre désespérée, il a réussi à atterrir sur la route 349, près du rang du Lac-à-Jos-Bob, en sectionnant un poteau électrique dans sa descente. L’aviateur s’est extrait lui-même de son engin et a été secouru par un couple du voisinage. Il a été transporté à l’hôpital pour y traiter des blessures légères.
À Saint-Alexis-des-Monts, l’appareil a été déplacé dans un champ, à côté d’une grange. Vendredi matin, les curieux étaient nombreux à s’arrêter en bordure de la route pour observer la scène. Deux de ceux qui contemplent le tableau sont eux-mêmes des pilotes et spéculent sur les causes de la défaillance technique.
«Ça s’est un 172, mais un vieux 172. C’est un six cylindres continental… 145-150 forces, pas plus», note l’un d’eux. «La roue de nez s’est écrasée», constate-t-il. «Il a été chanceux», reprend l’autre. «Pour moi, il a perdu son ‘nose gear’, regardez la traînée d’huile sur la route», pointe encore l’un des comparses.
Les deux aviateurs conservent les fils sectionnés, les débris de poteaux et les traces de pneus sur la chaussée, en se reconstituant la scène. «Ah oui! il a dû avoir peur», conclut-on. La paire de pilotes convient qu’à cette période de l’année, la condensation conduit parfois à de l’accumulation d’eau dans l’essence et à des pannes de carburateur.
Il faudra peut-être s’en remettre à ces vagues hypothèses. En effet, le Bureau de la sécurité des transports (BST) indique qu’aucun enquêteur ne sera dépêché sur place. «On va recueillir de l’information auprès des intervenants d’urgence et des témoins», fait valoir Chris Krepski, porte-parole de l’organisme fédéral. Ce dernier n’exclut toutefois pas qu’une enquête plus approfondie puisse éventuellement être enclenchée. Si l’on constate que certains éléments peuvent mener à des recommandations susceptibles d’empêcher qu’un tel événement ne se reproduise, le BST pourrait se raviser, explique-t-on.