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Le Qatar paiera 8 milliards de dollars pour24 avions de chasse britanniques

décembre 10, 2017

Le ministre de la Défense britannique, Gavin Williamson (G) avec son homologue qatari Khalid ben Mohamed al-Atiya, le 10 décembre 2017 à Doha / © AFP / STRINGER

Le Qatar paiera huit milliards de dollars (6,8 milliards d’euros) pour l’achat de 24 avions de chasse Typhoon britanniques, a-t-il indiqué dimanche lors de la signature finale de ce contrat à Doha par les ministres de la Défense des deux pays.

Le Qatar, qui est actuellement isolé par l’Arabie saoudite et ses alliés, avait annoncé en septembre un accord avec la Grande-Bretagne pour l’achat de ces 24 avions de chasse, un des plus gros contrats de défense signé par l’émirat depuis le début de la crise du Golfe le 5 juin. Il n’avait jusqu’alors pas précisé le montant de la transaction.

Selon le ministre de la Défense britannique, Gavin Williamson, il s’agit de la plus grosse commande d’avions de chasse Typhoon depuis une décennie.

« Ces formidables avions vont renforcer les moyens militaires du Qatar pour faire face aux défis que nous partageons au Moyen-Orient », a-t-il déclaré lors de la signature avec son homologue qatari Khalid ben Mohamed al-Atiya.

Les deux ministres ont également signé un accord sur la mise en place d’un escadron aérien conjoint pour garantir la sécurité lors de la Coupe du monde 2022 de football organisée dans l’émirat gazier, selon un communiqué de l’armée qatarie.

L’émirat a par ailleurs exprimé son intention d’acheter d’autres équipements militaires auprès de la Grande-Bretagne, des contrats bienvenus pour ce pays négociant actuellement une sortie de l’Union européenne avec une facture estimée à des dizaines de milliards d’euros.

Le 7 décembre, Doha avait signé un contrat pour l’achat de 12 avions de chasse Rafale français lors d’une visite du président Emmanuel Macron.

Le 5 juin, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l’Egypte ont coupé toutes leurs relations diplomatiques ainsi que leurs liaisons aériennes avec le Qatar en l’accusant de soutenir des mouvements extrémistes et de se rapprocher de l’Iran, grand rival régional de Ryad. Doha nie soutenir des mouvements extrémistes.

Romandie.com avec(©AFP / 10 décembre 2017 21h44)                

Les Etats-Unis placent un destroyer près des côtes de la Corée du Nord

avril 1, 2013

SEOUL – Les Etats-Unis ont positionné près des côtes de la Corée du Sud un destroyer capable d’intercepter des missiles, nouveau déploiement rendu public par Washington, qui veut ainsi souligner son soutien à Séoul face aux menaces de Pyongyang.

L’USS Fitzgerald, qui venait de prendre part à des manoeuvres militaires, a été envoyé au sud-ouest de la péninsule au lieu de rentrer vers son port d’attache au Japon, a indiqué un responsable américain lundi, sous couvert de l’anonymat.

Ce déploiement, une initiative de prudence, permet d’offrir plus d’options en matière de défense antimissiles si cela devenait nécessaire, a ajouté cette source.

Plus tôt lundi, les Etats-Unis avaient annoncé avoir déployé des avions de chasse furtifs F-22 dans le cadre des manoeuvres américano-sud-coréennes qui se déroulent actuellement comme tous les ans, mais sur fond de très vives tensions cette fois.

Deux F-22 Raptor sont ainsi arrivés dimanche en Corée du Sud pour participer aux exercices annuels Foal Eagle, qui doivent durer jusqu’au 30 avril.

Des forteresses volantes américaines B-52 et des bombardiers furtifs B-2 ont également effectué des vols d’entraînement au-dessus de la Corée du Sud ces derniers jours, déclenchant l’ire du régime de Pyongyang.

Le ministre des Affaires étrangères de la Corée du Sud, Yun Byung-se, doit rencontrer le secrétaire d’Etat américain John Kerry à Washington mardi pour s’entretenir des tensions croissantes dans la péninsule.

M. Kerry se rendra également en Asie la semaine prochaine, et notamment en Corée du Sud.

La Maison Blanche a déclaré lundi que la rhétorique belliqueuse de Pyongyang n’était accompagnée d’aucune action militaire, que ce soit par une mobilisation à grande échelle ou dans le positionnement de ses forces.

Des analystes notent que la dernière vague de menaces nord-coréennes, bien que très vives dans la forme, soulignent que Pyongyang ne réagira qu’en cas d’attaque militaire de la part de Séoul ou de Washington.

Comme une frappe militaire américaine ou sud-coréenne est peu probable, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un dispose ainsi d’une porte de sortie honorable, estime Stephen Haggard, expert sur la Corée du Nord à l’Institut Peterson à Washington.

Kim peut se targuer du fait que ses menaces et inspections auprès des troupes ont été couronnées de succès puisqu’il n’y a pas eu d’attaque, bien que de toute façon il n’y en aurait pas eu, déclare l’analyste. Le régime peut donc se prévaloir d’un succès et reculer doucement.

Romandie.com avec (©AFP / 02 avril 2013 04h06)