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Qatar 2022 : Royal Air Maroc mobilise 30 avions pour la demi-finale

décembre 12, 2022

La compagnie nationale assurera 30 vols spéciaux Casablanca-Doha pour les supporters désirant assister à la demi-finale de la Coupe du Monde, le 14 décembre prochain. D’autres facilités de déplacement sont mises en place pour les fans déjà présents au Qatar.

Des supporters marocains dans la fan zone de la FIFA à Doha, le 6 décembre 2022. © MAHMUD HAMS/AFP

Suite à la qualification du Maroc pour les demi-finales de la Coupe du monde, Royal Air Maroc (RAM) a annoncé la mobilisation d’environ 30 avions gros porteurs pour assurer le transport des supporters marocains. Ces vols spéciaux reliant Casablanca-Doha seront programmés les 13 et 14 décembre prochains pour le match opposant le Maroc à la France.

Même si la compagnie aérienne n’a pas encore dévoilé le nombre exact de billets mis en vente, plusieurs médias marocains parlent déjà d’environ 9000 billets. Les différents avions affrétés dans les opérations précédentes ont une capacité allant de 274 à 340 places.

« Tous derrière les Lions de l’Atlas »

Le dispositif aérien qui a été mis en place en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale et des sports et la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) est exceptionnel. « De par notre mission de service public et dans le but de faire rayonner le Maroc et soutenir notre équipe nationale, Royal Air Maroc ne lésinera pas en moyens techniques et humains. Nous sommes tous derrière les Lions de l’Atlas », a d’ailleurs déclaré le président-directeur général de RAM, Abdelhamid Addou dans un communiqué officiel.

La commercialisation de ces billets au tarif spécial de 5 000 dirhams l’aller-retour (environ 450 euros), débute ce lundi 12 décembre. Elle se fera via le réseau officiel de RAM, auprès d’agences commerciales, centres d’appels et site officiel. Mais également au travers d’agences indépendantes de voyages.

En parallèle, la compagnie nationale a annoncé également qu’elle offrait des « facilités de déplacements » aux supporters de l’équipe nationale déjà présents au Qatar et ayant empruntés les vols de la compagnie. Ainsi, le communiqué de RAM informe du maintien des vols programmés dans la nuit du 10 au 11 décembre permettant aux supporters qui le souhaitent de rentrer au Maroc.

Modifications sans frais ni pénalité

Dans le cas où les supporters voudraient rester plus longtemps à Doha, RAM facilite le changement de leurs dates de retour. Toute modification sur les vols programmés les 19, 20 et 21 décembre se fera sans frais ni pénalité.

Pour rappel, un dispositif similaire avait été mis en place pour le match Maroc-Portugal en quarts de finale. Entre vendredi 9 décembre et samedi 10 décembre, 2 500 premiers billets avaient été mis en vente. Puis 1250 tickets supplémentaires, après que la plateforme informatique de RAM avait été prise d’assaut et que les bugs s’accumulaient.

Cette première opération commerciale, bien que présentée comme « réussie » par RAM, avait déçu beaucoup de supporters qui n’avaient pas réussi à réserver leurs billets, ni en ligne ni auprès d’une agence RAM. Cette fois, le nombre de vols mis à dispositions ainsi que l’implication des agences de voyages devraient permettre de satisfaire le plus grand nombre.

Avec Jeune Afrique par Rym Bousmid

68 avions et 13 navires chinois ont franchi la « ligne médiane », selon Taïwan

août 5, 2022
Un avion dans le ciel.

Un avion de guerre chinois a été aperçu notamment au-dessus de l’île Pingtan, à Taïwan, vendredi. Photo: Reuters/Aly Song

La visite de Nancy Pelosi à Taïwan continue de faire des vagues. Vendredi, la Chine a annoncé mettre fin à la coopération avec les États-Unis sur plusieurs dossiers, dont celui sur les changements climatiques, et continue ses manœuvres militaires de grande envergure autour de Taïwan.

Le gouvernement taïwanais affirme que 68 avions et 13 navires de guerre chinois ont franchi vendredi la ligne médiane du détroit. Il s’agit d’une frontière informelle, en mer, qui sépare les deux voisins.

La veille, des opérations militaires chinoises s’étaient déroulées tout autour de l’île, s’approchant à environ 20 km des côtes. L’ambassade du Japon à Washington a même déclaré qu’elle pensait que quatre missiles tirés par la Chine étaient passés au-dessus de Taipei pour atteindre des cibles virtuelles en mer, environ 250 km plus loin. La Chine a refusé de confirmer ces affirmations.

Une carte montrant la proximité entre Taïwan et la Chine, ainsi que les six zones concernées par les exercices militaires.

Jeudi 4 août 2022, Pékin a tiré une dizaine de missiles balistiques et déployé son aviation et sa marine dans les six zones maritimes autour de Taïwan Photo : Radio-Canada

Sur la scène diplomatique, c’est aussi l’escalade.

Pékin a annoncé aujourd’hui suspendre les négociations sino-américaines sur le changement climatique et annuler un entretien entre les dirigeants militaires ainsi que deux réunions sur la sécurité, a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères, invoquant le mépris dont a fait preuve Mme Pelosi en visitant Taïwan malgré la forte opposition de la Chine.

Parmi les autres mesures annoncées vendredi, le ministère des Affaires étrangères a dit suspendre la coopération avec Washington sur le rapatriement des migrants illégaux, ainsi qu’en matière de justice, de criminalité transnationale et de lutte contre la drogue.

Sanctions chinoises contre Pelosi

Un peu plus tôt, le ministère chinois avait indiqué imposer des sanctions à la cheffe des démocrates au Congrès et à sa famille proche, sans détailler en quoi elles consistaient.

Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a déclaré dans un communiqué de presse que Mme Pelosi s’était sérieusement ingérée dans les affaires intérieures de la Chine, avait gravement porté atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Chine, avait gravement bafoué le principe d’une seule Chine et gravement menacé la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan.

Nancy Pelosi avant de quitter Taipei.

La présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, et d’autres membres de sa délégation saluent les dignitaires avant de quitter Taipei. Photo : AP

La Chine, qui considère Taïwan comme étant partie intégrante de son territoire, a lancé jeudi, en réaction à la visite de l’élue américaine, les plus importants exercices militaires de son histoire autour de l’île, qui vont durer jusqu’à dimanche.

Les États-Unis ne sont pas en reste et ont convoqué l’ambassadeur de Chine aux États-Unis, Qin Gang, jeudi à la Maison-Blanche, afin de recevoir des explications au sujet des actions provocatrices de la Chine, mentionne le Washington Post reprenant les propos de l’administration Biden.

Dans ce contexte, l’optimisme des résidents de Taïwan s’effrite. Selon un sondage réalisé par le groupe de réflexion Taiwanese Public Opinion Foundation, environ 78 % des 19 500 personnes interrogées se sont dites peu ou pas convaincues que les États-Unis porteraient assistance à leur île en cas d’attaque de la Chine. En mars, ils n’étaient que 29 % à penser ainsi.

Par Radio-Canada avec les informations de Agence France-Presse, BBC et Washington Post

Deux avions d’Afghanistan sont arrivés au Canada

août 17, 2021

Les premiers réfugiés afghans fuyant les talibans depuis la chute de Kaboul commencent à arriver au Canada. Deux avions d’Afghanistan, l’un avec à son bord des diplomates et des miliaires, et l’autre, des réfugiés, ont atterri à Ottawa et à Toronto dans la nuit de lundi à mardi.

Le Canada s'est engagé à accueillir quelque 20 000 réfugiés afghans qui ont collaboré avec les Forces canadiennes (archives).

© Justin Tang/La Presse canadienne Le Canada s’est engagé à accueillir quelque 20 000 réfugiés afghans qui ont collaboré avec les Forces canadiennes (archives).

Jusqu’à maintenant, cinq vols transportant des réfugiés ont décollé d’Afghanistan depuis que le fédéral a annoncé, fin juillet, qu’il allait offrir l’asile aux Afghans qui sont menacés par les talibans pour avoir aidé le Canada.

Si le gouvernement fédéral s’est fixé comme objectif d’accueillir 20 000 de ces réfugiés, certains croient qu’il a l’obligation morale et politique d’en faire davantage.

Une bonne partie des Afghans qui sont ciblés par le rapatriement sont déjà à l’extérieur de l’Afghanistan», indique le directeur de l’Observatoire canadien sur les crises et l’aide humanitaire, François Audet, mais un nombre important de personnes ciblées par les efforts d’évacuation canadiens sont toujours prises en Afghanistan.

Ce sont aussi celles qui se sont associées à l’effort de la société civile, et puis il y a les minorités religieuses, certaines minorités ethniques, les personnes LGBTQ, et cætera», souligne pour sa part Frédéric Mégret, professeur à la Faculté de droit de l’Université McGill.

Les deux spécialistes des questions humanitaires s’entendent pour dire que le gouvernement canadien doit en faire plus pour aider le plus d’Afghans possible, qu’ils aient collaboré ou non à la plus longue mission militaire du Canada de 2001 à 2014.

L’essentiel du fardeau de l’accueil des réfugiés est loin d’être assumé par les États-Unis ou le Canada», ajoute M. Mégret. Il est injuste que ce soit toujours les pays limitrophes, les pays les plus proches, qui n’ont rien eu à voir dans certains cas – ou relativement peu – avec l’énorme déstabilisation de l’Afghanistan» qui doivent prendre en charge le plus grand nombre de réfugiés, dénonce-t-il.

Les Afghans ont été nombreux à se diriger vers la frontière avec le Pakistan dans la foulée de la prise de pouvoir des talibans.

© STRINGER/Reuters Les Afghans ont été nombreux à se diriger vers la frontière avec le Pakistan dans la foulée de la prise de pouvoir des talibans.

Depuis une dizaine d’années, le gouvernement canadien a réinstallé plus de 800 interprètes et employés de soutien. Ottawa n’a pas précisé dans l’immédiat le nombre d’Afghans ramenés à bord du plus récent vol.

Des opérations complexes

Les vols en provenance de l’Afghanistan au Canada ont pu reprendre lundi, alors qu’un certain ordre régnait à l’aéroport de Kaboul, après deux jours dramatiques de chaos pendant lesquels les talibans s’emparaient de la capitale et des rênes du pays.

La situation demeure néanmoins tendue, car le nombre d’Afghans qui veulent migrer d’urgence est toujours colossal. Le plus crucial, c’est sans doute que l’aéroport tienne, parce que c’est la seule porte de sortie pour les Afghans qui veulent quitter le pays», insiste le professeur Mégret.

Difficile de savoir comment se positionne le nouveau régime taliban quant à l’exode qui se déroule dans le pays, mais la meilleure issue» serait que le gouvernement ferme l’œil sur l’émigration, croit-il.Des milliers d'Afghans ont mis le cap vers l'aéroport de Kaboul pour tenter de fuir l'Afghanistan.

© STRINGER/Reuters Des milliers d’Afghans ont mis le cap vers l’aéroport de Kaboul pour tenter de fuir l’Afghanistan.

Entre-temps, la suite des évacuations vers le Canada s’annonce excessivement complexe», estime François Audet.

L’Armée canadienne n’a pas la capacité aérienne de pouvoir rapidement faire un pont aérien», note-t-il. Il y aura sûrement des avions de l’armée, mais aussi des avions civils qui seront nolisés ou bien […] que l’armée américaine aussi puisse permettre l’évacuation dans une base limitrophe.»

D’anciens combattants canadiens et les partis d’opposition à Ottawa ont accusé le gouvernement libéral d’avoir tardé à aider les anciens interprètes au cours des derniers mois, alors qu’on savait depuis le printemps que les États-Unis allaient retirer leurs soldats d’Afghanistan.

Il est vrai que la rapidité avec laquelle les talibans ont pris le contrôle du pays en a surpris plus d’un. La crise humanitaire qui se déroule en Afghanistan s’est néanmoins imposée dans la campagne électorale fédérale déclenchée dimanche au Canada.

Le fondateur de Not Left Behind, Andrew Rusk, estime qu’au moins 2000 d’entre eux attendent d’être évacués.

Quand M. Trudeau a été interrogé lundi sur les raisons pour lesquelles son gouvernement n’avait pas agi plus tôt, il a soutenu qu’il avait commencé à travailler sur cette opération au printemps.

Avec CBC/Radio-Canada 

Catastrophe évitée après la dispute en plein ciel de deux pilotes irakiens

juillet 26, 2018

Les 150 passagers ont bien failli ne jamais arriver à Bagdad, à cause d’une dispute entre pilote et co-pilote / © AFP/Archives / SABAH ARAR

L’avion d’Iraqi Airways a décollé sans encombre de Machhad en Iran. Mais ses 150 passagers ont bien failli ne jamais arriver à Bagdad, à cause d’une dispute entre pilote et co-pilote, apparemment… pour un plateau-repas!

Médias et réseaux sociaux irakiens se sont immédiatement saisis de l’affaire, avec horreur ou ironie, poussant la compagnie nationale à se fendre d’un communiqué d’explication.

« Ce sont des pilotes ou des chauffeurs de minibus? », faisait mine de s’interroger une internaute, en référence à ces conducteurs connus pour rouler à toute allure et qui sont le cauchemar des autres automobilistes.

« Le ministère des Transports a ouvert une enquête avec les deux pilotes qui se sont disputés en vol », a indiqué Iraqi Airways mercredi soir dans un communiqué qui ne précise pas quand l’incident a eu lieu.

La compagnie ne donne pas non plus la raison de la discorde sur ce vol qui avait à son bord 157 passagers ainsi que les membres d’équipage.

Mais dans une lettre adressée à sa hiérarchie consultée par l’AFP, le co-pilote affirme que, alors que l’avion était en vol, « le ton est monté avec le pilote parce qu’il refusait qu’une hôtesse m’amène un plateau-repas sous prétexte que je ne lui en avais pas demandé l’autorisation ».

Après avoir pris son propre repas, poursuit-il, le pilote « a utilisé un vocabulaire inapproprié » puis l’a « frappé et insulté, ce qui a provoqué la venue d’un membre de la sécurité ».

Les deux hommes ont cependant réussi à faire atterrir l’avion mais une fois l’appareil posé à Bagdad, « le pilote a de nouveau porté coups et insultes ». Face à cela, plaide-t-il, « j’ai dû me défendre ».

Iraqi Airlines indique avoir suspendu les deux hommes et promet qu’ils « ne pourront échapper aux sanctions les plus dures (…) comme l’interdiction de voler à vie ».

Romandie.com avec(©AFP / 26 juillet 2018 14h49)

Les accidents d’avions les plus meurtriers en Russie depuis 2000

février 11, 2018

Des policiers près du lieu du crash d’un avion militaire russe dans la mer Noire près de Sotchi, dans le sud de la Russie, le 27 décembre 2016 / © AFP/Archives / VASILY MAXIMOV

Voici un rappel des accidents d’avion les plus meurtriers intervenus depuis 2000 en Russie, après qu’un avion de ligne russe transportant 71 personnes s’est écrasé dimanche peu après son décollage de l’aéroport Domodedovo de Moscou.

– 2016 –

Le 25 décembre, 92 morts dans la chute en mer Noire d’un avion militaire russe peu après son décollage d’Adler, au sud de la station balnéaire de Sotchi. Le Tupolev Tu-154 effectuait un vol de routine à destination de la base aérienne russe de Hmeimim, dans le nord-ouest de la Syrie. Parmi les victimes figuraient plus de 60 membres des choeurs de l’Armée Rouge.

Le 19 mars, 62 morts lors du crash à l’atterrissage d’un Boeing 737-800 de la compagnie émiratie flydubai à l’aéroport de Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie. L’avion en était à sa seconde tentative d’atterrissage dans de mauvaises conditions de visibilité quand il s’est écrasé.

– 2013 –

Le 17 novembre, 50 morts dans le crash d’un Boeing 737 de la compagnie russe Tatarstan, en provenance de Moscou, à l’aéroport de Kazan, dans la république russe du Tatarstan (Volga). L’avion était entré en service en 1990 et avait été exploité par sept compagnies au total, mais une erreur de pilotage est évoquée par les autorités russes.

– 2010 –

Le 10 avril, 96 morts dont le président polonais Lech Kaczynski et des hauts responsables politiques et militaires polonais se rendant aux cérémonies du 70e anniversaire du massacre de Katyn, lorsqu’un Tupolev-154 s’écrase en tentant d’atterrir près de Smolensk (ouest de la Russie). Le crash est attribué aux mauvaises conditions météorologiques ainsi qu’à des erreurs des pilotes polonais et des contrôleurs aériens russes.

– 2008 –

Le 14 septembre, 88 morts lorsqu’un Boeing-737-500 de la compagnie Aeroflot s’écrase dans l’Oural russe peu avant d’atterrir à Perm. L’agence fédérale russe du transport aérien annonce onze jours après l’accident la suspension de l’exploitation des Boeing de ce type en raison des difficultés de navigation rencontrées par les pilotes.

– 2006 –

Le 9 juillet, 125 morts dans l’accident à l’atterrissage d’un Airbus A310 de la compagnie aérienne russe Sibir à Irkoutsk (Sibérie). L’hypothèse d’une panne du système hydraulique de commande des freins de l’Airbus est évoquée.

Le 3 mai, 113 morts dans la chute en mer Noire d’un Airbus A320 de la compagnie arménienne Armavia peu avant l’atterrissage à l’aéroport de Sotchi (sud de la Russie) dans des conditions météorologiques mauvaises.

– 2001 –

Le 3 juillet, 145 morts lors de la chute d’un TU-154 de la compagnie VladivostokAvia près d’Irkoutsk (Sibérie orientale) à la suite d’une erreur de pilotage.

Romandie.com avec(©AFP / 11 février 2018 16h27)

2017, année la plus sûre pour le transport aérien (études)

janvier 2, 2018

Washington (Pays-Bas) – L’année 2017 a été la plus sûre pour le transport aérien mondial depuis 1946 et l’établissement de statistiques sur les accidents d’avions, ont indiqué deux agences spécialisées dans ce type de catastrophes dans leurs rapports publiés lundi.

Avec un total de dix accidents impliquant des avions de transport de passagers civils, qui ont fait 44 morts, 2017 « est l’année la plus sûre de tous les temps tant par le nombre d’accidents qu’en termes de victimes », indique l’Aviation Safety Network (ASN), un site spécialisé dans ce type de catastrophes, rappelant qu’en 2016 il y avait eu un total de 16 accidents pour 303 victimes.

Les statistiques de l’ASN publiées lundi ne concernent toutefois que les appareils commerciaux civils de transport de passagers et de fret homologués pour transporter au moins 14 passagers ou plus. L’accident du 7 juin dernier impliquant un avion de transport militaire de l’armée birmane qui a fait 122 morts n’est ainsi pas inclus dans ces statistiques.

L’accident le plus meurtrier pour un avion de transport civil est celui qui a fait 12 morts au Costa Rica le 31 décembre, le dernier jour de l’année considérée.

Cinq des accidents recensés concernaient des avions de transport de fret et cinq des avions de transport de passagers. L’ASN précise que, selon ses chiffres provisoires, il y a eu 36,8 millions de vols en 2017, ce qui aboutit à un ratio d’un accident d’avion mortel pour 7,360 millions de vols de transport de passagers.

Si l’ensemble des accidents incluant les appareils militaires et les vols non commerciaux sont pris en compte, le nombre de victimes grimpe à 230 avec un total de 24 accidents, indique-t-on de même source, ce qui en fait toujours l’année la plus sûre dans l’histoire de l’aviation, selon l’ASN.

Aviation Safety Network fait partie de la Flight Safety Foundation (Fondation pour la sécurité du transport aérien), une association à but non lucratif qui depuis 1947 oeuvre à l’amélioration de la sécurité du transport aérien.

– Année ‘exceptionnelle

« L’année écoulée a encore été exceptionnelle pour la sécurité dans l’aviation civile », a par ailleurs souligné Adrian Young, chercheur de l’agence néerlandaise To70, spécialisée dans l’aviation, qui a publié une autre étude concentrée sur les appareils de plus de 5,7 tonnes transportant des passagers.

L’avion reste donc le moyen de transport le plus sûr: la probabilité de mourir dans un accident d’un avion commercial est désormais d' »une chance sur 16 millions », selon M. Young, alors que le trafic aérien a grimpé de 3% en 2017 par rapport à 2016.

Le rapport de l’agence To70, présente en Europe, Australie, Asie et Amérique Latine, a toutefois souligné que malgré les « bonnes nouvelles », le taux d’accidents mortels extrêmement bas de cette année doit être considéré comme un « coup de chance ».

« Statistiquement, sur plus de trente millions de vols, il y a peu de différence entre deux ou dix accidents », a souligné Adrian Young, pour qui les nombreux appareils électroniques dans les valises des voyageurs sont sources d’inquiétude à cause du risque d’inflammation ou d’explosion des batteries lithium-ion.

Romandie.com avec (©AFP / 02 janvier 2018 13h04)

Les avions Joon d’Air France s’envolent pour barrer le ciel à la concurrence

novembre 30, 2017

Un Airbus A320 de Joon, la nouvelle filiale d’Air France, qui lance vendredi ses premiers vols, le 30 novembre 2017 à Roissy / © AFP / ERIC PIERMONT

Joon, la nouvelle filiale d’Air France, lancera vendredi ses premiers vols avec pour mission de reconquérir les lignes confisquées à sa maison mère par ses concurrents du Golfe ou low-cost, dans un esprit d’innovation et à des coûts réduits.

Cette nouvelle compagnie, qui se veut ni classique ni low-cost, voit le jour dans un contexte de concurrence de plus en plus vive et un paysage aérien en plein bouleversement. Les low-cost ont ainsi débarqué sur le long-courrier, y compris à Paris avec Norwegian depuis l’été 2016 et Level – la low-cost long-courrier d’IAG (International Airlines Group, maison mère d’Iberia et de British Airways) – à partir de l’été 2018.

A partir de vendredi, Joon desservira en moyen-courrier Barcelone, Berlin, Porto et Lisbonne, des destinations auxquelles viendront s’ajouter au printemps Istanbul, Naples, Oslo et Rome.

En mars, démarreront les opérations long-courrier avec Fortaleza au Brésil, Mahé aux Seychelles, Le Caire, Le Cap et Téhéran.

Les tarifs sont « attractifs » selon la direction, sans être au niveau des ultra low-cost comme Ryanair. Une multitude d’options sont proposées – bagage en soute, repas, divertissement… – permettant de dégager des revenus annexes, une part croissante du chiffre d’affaires de nombreuses compagnies aériennes.

Joon « permet d’exploiter un certain nombre de lignes très fortement concurrencées avec des coûts d’exploitation plus faibles que ceux d’Air France », a expliqué le directeur général d’Air France, Franck Terner.

L’idée d’une nouvelle compagnie créée de toute pièce avait été lancée il y a un an par le PDG du groupe Air France-KLM, Jean-Marc Janaillac, dans le cadre de son plan stratégique Trust Together destiné à permettre à Air France de reprendre l’offensive face à la concurrence.

Ce plan passe également par le renforcement des alliances avec d’autres compagnies et des prises de participations.

– ‘Réenchanter le voyage aérien’ –

Aujourd’hui, selon M. Terner, « Air France va plutôt bien » mais « pour autant Air France doit encore travailler dans tous les domaines. Sur ses produits, continuer sa montée en gamme » et « continuer à travailler inlassablement sur les coûts parce que si Air France va bien, Air France n’est pas au niveau de ses compétiteurs ».

Pour regagner le terrain perdu face à la concurrence – 10% des lignes long-courrier et 20% des lignes moyen-courrier sont considérées comme ultra-déficitaires – Joon a recruté du personnel de bord (120 hôtesses et stewards) à un coût inférieur de 40% comparé à celui d’Air France et demandé des efforts de productivité à tous les pilotes.

Basés à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle, les avions de Joon doivent aussi permettre d’alimenter le « hub » (plateforme de connexion) d’Air France.

La filiale d’Air France a vu le jour à l’issue d’âpres négociations avec les syndicats, qui ont obtenu que sa flotte soit limitée à 28 appareils, 10 sur le long-courrier et 18 sur le moyen-courrier.

Une taille relativement modeste finalement considérée par la direction comme un atout car elle lui donne l’agilité nécessaire pour servir de « laboratoire d’innovation » pour tester de « nouveaux produits, de nouvelles expériences clients » ou encore « des simplifications de process pour gagner en ponctualité ou en coûts d’opérations », selon Jean-Michel Mathieu, directeur général de Joon.

Pour Hugo Azerad, expert en transport aérien au sein du cabinet de conseil A.T. Kearney, Joon est une « zone d’expérimentation où on peut incuber de nouvelles idées » mais aussi le moyen de « réenchanter le voyage aérien », galvaudé par le low-cost.

Mais pour l’expert, l’autre challenge sera d’être en « mode start up et de le rester » en gardant toujours une longueur d’avance pour « maintenir la différenciation ».

« On s’est mis en ordre de marche pour pouvoir, en rythme de croisière, toujours innover », explique M. Mathieu.

Et si l’idée des couchettes en soute un temps évoquée reste encore au stade du concept, il promet « d’autres projets » pour « toujours plus d’innovations ».

Romandie.com avec(©AFP / 30 novembre 2017 15h30)

Syrie: des avions de la base frappée par les États-Unis ont mené des raids (OSDH)

avril 7, 2017

Beyrouth – Deux avions militaires ont décollé de la base aérienne syrienne frappée vendredi par les Etats-Unis et ont mené des raids dans les environs, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Les appareils « ont décollé depuis la base d’Al-Chaayrate, qui est de nouveau en partie en service, et ont frappé des cibles près de Palmyre » dans le centre de la Syrie, selon l’OSDH.

Le directeur de l’Observatoire, Rami Abdel Rahmane, n’était pas en mesure d’indiquer si les avions étaient syriens ou russes, mais il a assuré qu’ils avaient visé des zones contrôlées par les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) dans la province centrale de Homs.

Réagissant à une attaque chimique présumée imputée au régime syrien qui a fait 86 morts mardi dans la localité rebelle de Khan Cheikhoun, au nord-ouest de la Syrie, les Etats-Unis ont tiré tôt vendredi 59 missiles de croisière Tomahawk vers la base d’Al-Chaayrate depuis deux navires américains en Méditerranée.

Les services de renseignement des Etats-Unis avaient établi que les avions syriens ayant mené l’attaque étaient partis de cette base, connue comme un lieu de stockage d’armes chimiques avant 2013, selon le Pentagone.

Une source militaire syrienne avait indiqué à l’AFP que l’armée avait eu vent de l’action américaine et avait « pris des précautions » notamment en déplaçant des avions de la base aérienne visée.

Selon le Pentagone, environ 20 avions ont été détruit mais la piste est restée intacte.

Romandie.com avec(©AFP / 07 avril 2017 21h50)

Québec: 1 mort, 3 blessés dans une collision aérienne au-dessus des Promenades Saint-Bruno

mars 17, 2017

États-Unis/Blocage du décret Trump: les ressortissants des 7 pays de nouveau admis dans les avions

février 4, 2017

Doha – La compagnie Qatar Airways a annoncé samedi, après le blocage par un juge fédéral américain du décret anti-immigration de Donald Trump, qu’elle transporterait vers les Etats-Unis les ressortissants des sept pays interdits ces derniers jours d’entrée aux Etats-Unis.

En Egypte, un responsable à l’aéroport du Caire a indiqué que les compagnies aériennes avaient reçu un avis de l’aéroport JFK à New York sur l’arrêt de l’application du décret du président américain qui interdit l’entrée des Etats-Unis aux ressortissants d’Irak, d’Iran, de Libye, de Somalie, du Soudan, de Syrie et du Yémen, ainsi qu’à tous les réfugiés.

L’avis concerne tous les passagers en possession d’un visa d’immigration ou de tourisme, qu’ils prennent un vol direct vers les Etats-Unis ou transitent par un autre aéroport, a ajouté ce responsable à l’aéroport du Caire sous le couvert de l’anonymat.

Sur son site, Qatar Airways indique qu’elle va se conformer aux nouvelles directives, du moment que les passagers possèdent un visa en règle.

« Les ressortissants des sept pays, ainsi que tous les réfugiés en possession d’un visa en règle ou d’une résidence permanente (green card) seront autorisés à se rendre aux Etats-Unis », ajoute la compagnie.

Le juge fédéral de Seattle a bloqué vendredi le décret de M. Trump qui avait suscité de vives protestations internationales et la condamnation des organisations de défense des droits de l’Homme. De nombreux ressortissants des sept pays visés ont été retenus ces derniers jours dans les aéroports américains à leur arrivée ou empêchés d’embarquer au départ d’autres pays.

Qatar Airways qui dessert au moins 15 villes américaines dont New York, Atlanta et Chicago, s’était dans un premier temps conformé à l’interdiction.

A Téhéran, une agence de voyage a conseillé aux Iraniens qui souhaitaient se rendre aux Etats-Unis de le faire le plus vite possible.

« A tous ceux qui ont un visa, d’immigration ou autre, (…) prenez un avion pour n’importe quelle ville (des Etats-Unis) ce soir », a affirmé le conseiller de cette agence sous le couvert de l’anonymat. La décision du juge fédéral peut « être rejetée en appel », a-t-il prévenu, conseillant aux Iraniens de ne signer aucun document s’ils étaient empêchés d’entrer sur le sol américain à leur arrivée à l’aéroport.

La Maison Blanche a promis de répliquer au blocage en affirmant que le ministre de la Justice entendait « déposer une injonction d’urgence pour » faire appliquer le décret et annuler la décision du juge fédéral.

Romandie.com avec(©AFP / 04 février 2017 13h06)