Posts Tagged ‘Baccalauréat’

Congo-Baccalauréat général 2021 : le département du Kouilou en première position

août 18, 2021

Le jury lors de la délibération

Au baccalauréat général session 2021, le département du Kouilou a occupé le premier rang, avec un taux de réussite de 65,91%, suivi de la Cuvette-Ouest : 58,90%. Brazzaville, loin au bas du tableau, a réalisé 35,63% tandis que Pointe-Noire, en dernière position, a totalisé 28,40%.

De façon globale, sur les 93 354 candidats inscrits, l’on a noté 91 668 présents et 32 762 admis. Cette année, le taux de réussite au baccalauréat est de 35,74%, légèrement supérieur à celui de l’année passée 34, 76%.

Il est également rappelé que depuis plusieurs années déjà, Brazzaville et Pointe-Noire, qui étaient souvent en tête, peinent à se faire une place dans le carré d’as. Ce sont les localités de l’arrière-pays qui s’imposent en termes de performances à cet examen d’Etat. Les cas de la Sangha au premier rang en 2019, la Cuvette-Ouest première en 2020…

Avec Adiac-Congo par Rominique Makaya

Congo/Pointe-Noire: Une bagarre entre lycéens après les épreuves du bac blanc

juin 7, 2021

avec Lewis Brown Promo242

France/Baccalauréat: Blanquer annonce qu’il y aura plus que quatre épreuves terminales

janvier 28, 2018

 

Le reste des matières sera sanctionné par un contrôle continu, a déclaré le ministre de l’éducation nationale. La réforme du bac sera présentée le 14 février.

Des lycéens lors de l’épreuve de philosophie en 2017. FREDERICK FLORIN / AFP

Invité de l’émission « Questions politiques », sur France Inter (dont Le Monde est partenaire), le ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, a annoncé dimanche 28 janvier que le baccalauréat réformé ne comprendrait plus que « quatre épreuves terminales et le reste en contrôle continu ». A l’heure actuelle, l’examen qui sanctionne la fin du lycée compte dix à quinze épreuves.

« Ce que sera le bac de 2021, je le dirai le 14 février en conseil des ministres », à l’issue d’une concertation avec des acteurs du monde éducatif, et « des choses peuvent se discuter », a fait savoir le ministre. Mais « ce qui est certain, c’est que l’ossature est de quatre épreuves terminales et le reste en contrôle continu ».

Fin des filières L, ES et S

« La réflexion est probablement d’avoir le choix de deux disciplines que vous souhaitez passer en contrôle terminal », et de « deux autres épreuves communes à tout le monde, l’une sans doute la philosophie, dans la grande tradition française, qu’on n’a pas envie de fragiliser », a-t-il dit, défendant par ailleurs l’introduction parmi ces quatre épreuves d’un grand oral.

Les propositions du ministre puisent dans le rapport que lui a remis mercredi l’ancien directeur de Sciences Po Lille Pierre Mathiot. Il préconise la disparition des filières L, ES et S au profit du choix de deux matières « majeures » et de deux « mineures » (ainsi qu’une matière optionnelle), pour les années de première et de terminale.

A celles et ceux qui s’interrogent sur les risques de discrimination des enfants de milieux défavorisés, M. Blanquer a assuré qu’« on ne va pas accentuer les inégalités sociales mais au contraire les compenser parce qu’on va préparer tous les élèves ». Même s’il « il y a une part de vérité » dans ces critiques, « il faut éviter les clichés teintés de mépris social », a-t-il dit.

Lemonde.fr

Congo-Brazzaville : violents heurts entre jeunes et forces de l’ordre après l’annulation du baccalauréat

juin 5, 2015

La place de l'Hôtel de ville, à Brazzaville.
La place de l’Hôtel de ville, à Brazzaville. © AFP

Après d’importantes fuites de sujets, les autorités congolaises ont annoncé vendredi matin l’annulation du baccalauréat général. Une décision qui a provoqué la colère de nombreux jeunes, qui sont descendus dans les rues des grandes villes du pays et affrontent les forces de l’ordre.

Le baccalauréat général provoque des remous au Congo-Brazzaville. Après le début des premières épreuves, mardi dernier, d’importantes fuites de sujets ont été constatées un peu partout dans le pays. Plusieurs sujets d’examens étaient diffusés sur les réseaux sociaux, échangés par téléphones portables, voire vendus dans la rue.

Face à ce problème grandissant, Hellot Matson Mampuya, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire, et de l’alphabétisation, est intervenu jeudi soir à la télévision nationale pour tenter de rassurer ses compatriotes et affirmer que la situation était sous contrôle.

Quelques heures à peine plus tard, brusque changement de communication ministérielle. Vendredi 5 juin, dans la matinée, le ministre a envoyé un bref communiqué aux différents médias pour annoncer l’annulation du baccalauréat général en cours. « Il a été constaté des irrégularités graves dans son déroulement, indique le texte. Pour des raisons de crédibilité de cet examen qui sanctionne la fin du cycle secondaire, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire, et de l’alphabétisation a décidé de l’annulation de la présente session ». D’après ce communiqué, un « calendrier sera publié en vue de l’organisation de la session de remplacement ».

Affrontements avec les forces de l’ordre

Cette annonce a rapidement provoqué des violences entre jeunes et forces de l’ordre. À Brazzaville, Pointe-Noire, et les grandes villes du pays, des lycéens et étudiants sont descendus dans la rue vendredi matin, brûlant des pneus et des véhicules, poussant les policiers à faire usage de gaz lacrymogène et à mettre en place des barrages filtrants.

Ce incidents violents interviennent dans un contexte politique et pré-électoral tendu au Congo-Brazzaville. L’élection présidentielle est prévue en 2016, un scrutin auquel le président Denis Sassou-Nguesso est soupçonné par l’opposition de vouloir se présenter en modifiant l’actuelle Constitution.

Jeuneafrique.com par Benjamin Roger