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CAN : stades déserts, bagarre, mauvais hymne… Les petites et grosses polémiques de la compétition

janvier 19, 2022
La sélection mauritanienne, au stade de Limbe, le 12 janvier 2022. © Issouf Sanogo/AFP

Comme chaque grande compétition, la CAN connaît quelques couacs. Alors que la première phase ne touche à sa fin, retour sur les principaux « bad buzz » de cette 33e édition, qui se tient au Cameroun.

Hormis l’affaire de l’arbitre zambien Janny Sikazwe, déjà évoquée dans ces colonnes, d’autres couacs ont émaillé la compétition phare du football africain. Des stades longtemps vides, des pelouses qui se dégradent rapidement, l’hymne mauritanien diffusé lors d’un match qui n’était pas le bon, des échauffourées à l’issue de la rencontre entre le Ghana et le Gabon (1-1)… Retour sur les quelques incidents qui ont marqué le premier tour de la compétition.

Mauritanie : l’hymne n’était pas le bon

Était-ce un signe ? La deuxième participation de la Mauritanie à une phase finale de la CAN risque, comme en 2019, de s’achever au premier tour après les deux défaites du pays face à la Gambie (0-1) et à la Tunisie (0-4). Avant leur premier match face aux Scorpions gambiens à Limbe, le 12 janvier, les Mourabitounes n’ont jamais pu entendre leur hymne national. Quelques notes de musique ont retenti pendant quelques secondes, avant d’être brutalement interrompues. Les joueurs mauritaniens, d’abord perplexes, n’ont pas eu plus de chance lors de la deuxième tentative.

Le speaker du stade s’est alors excusé platement, promettant la diffusion rapide de l’hymne. Après une longue minute d’attente, les mêmes notes de l’ancien hymne mauritanien (en vigueur de 1960 à 2017) ont résonné brièvement avant que les organisateurs, sans doute par souci d’éviter le running-gag, ont renoncé, et diffusé le (bon) hymne gambien. La CAF a ensuite expliqué qu’« un problème technique avait empêché l’ingénieur du son d’accéder au fichier audio correspondant. »

Stades désertés

En 2019, lors de la CAN en Égypte, trop de matchs s’étaient déroulés devant des tribunes largement dégarnies. Le problème s’est répété au Cameroun, au moins durant les premiers jours. Aucun stade n’a fait le plein, pas même celui d’Olembé pour le match d’ouverture opposant le Cameroun au Burkina Faso (2-1), le 9 janvier. Celui entre le Maroc et le Ghana, programmé le 10 janvier au stade Amadou-Ahidjo, à Yaoundé, n’a attiré tout au plus que 1 500 spectateurs, alors qu’il peut en accueillir 42 500.

Les raisons de cette désaffection massive sont multiples. Le prix des places (de 4 à 31 euros) est jugé trop élevé. Par ailleurs, le protocole sanitaire très strict qu’ont imposé la Confédération africaine de football (CAF) et l’État camerounais pour lutter contre les risques de propagation du Covid-19, dans un pays où environ 6% de la population serait vaccinée, n’a pas favorisé la fréquentation des stades, puisque toute personne souhaitant assister à un match doit présenter un passe vaccinal et un test PCR datant de moins de 48 heures.

Le gouvernement a donc décidé, non pas d’assouplir les règles, mais de modifier les horaires des activités scolaires, académiques et professionnelles, qui s’achèveront au plus tard à 14 heures. Une décision prise par Paul Biya, le chef de l’État, « pour permettre aux Camerounais de prendre une part active à cet événement continental d’envergure. » Depuis, les enceintes sont beaucoup plus garnies et vivantes…

À Douala, gazon pourri

Le stade Japoma de Douala est récent, sa pelouse est toute fraîche, mais elle ne ressemble déjà à plus grand-chose, alors que seulement quatre matchs y ont été disputés. De la teinture verte a beau avoir été appliquée sur l’aire de jeu pour cacher la misère, le résultat est là : la pelouse se détériore à vue d’œil, ce qui ne favorise pas les équipes qui essaient de développer un beau jeu.

Djamel Belmadi, le sélectionneur de l’Algérie, y a fait allusion, mais sans pour autant en faire une circonstance atténuante expliquant les piètres performances de ses joueurs face à la Sierra Leone (0-0) et la Guinée Équatoriale (0-1). Son équipe devait affronter les Équato-Guinéens sur un terrain déjà bien abimé après la rencontre entre la Côte d’Ivoire et la Sierra Leone (2-2), qui s’était achevée une heure plus tôt.

C’est dans le Stade Japoma qu’aura lieu le choc décisif entre les Fennecs et les Éléphants, le 20 janvier. Patrice Beaumelle, le coach français des Ivoiriens, a bien tenté de nuancer les nombreuses critiques, en affirmant que la pelouse « est plus que correcte » et qu’ « on a vu pire lors de certaines CAN ». Certes, mais pas sûr que cet argument suffise à atténuer un sentiment quasi-général…

Bagarre générale entre le Gabon et le Ghana

Le match entre le Ghana et le Gabon, le 14 janvier à Yaoundé, s’est terminé par une bagarre générale. Les Black Stars, qui menaient depuis la 18e minute grâce à un but d’André Ayew, ont été rejoints au score dans les dernières secondes après l’égalisation de Jim Allevinah. Alors que les Gabonais manifestaient leur joie, certains joueurs ghanéens ont disjoncté, notamment Benjamin Tetteh, auteur de plusieurs coups.

Le Ghana n’a pas digéré l’attitude des Gabonais, qui n’avaient pas rendu à leurs adversaires un ballon que ceux-ci avaient mis en touche volontairement après la blessure de l’un des leurs. André Ayew a parlé d’un comportement « très petit, une marque de petits joueurs ». La CAF, de son côté, a décidé de suspendre Tetteh pour trois matchs, et d’adresser un avertissement aux deux équipes pour « comportement antisportif. »

Avec l’élimination du Ghana et la qualification du Gabon, il n’y a heureusement plus aucun risque pour que les deux équipes se retrouvent lors des tours à élimination directe.

Avec Jeune Afrique par Alexis Billebault

Gabon-Famille Bongo : bagarre à Paris entre l’oncle Omar Denis et les nièces Ondzounga

novembre 15, 2021

Rapportée ce lundi 15 novembre par Africa Intelligence, une altercation aurait éclaté vendredi dernier dans un restaurant parisien entre Omar Denis Jr Bongo et ses nièces Lucie et Marie Ondzounga. Les deux sœurs, filles d’une demi-sœur d’Ali Bongo, ont l’intention de porter plainte contre le petit-fils de Sassou Nguesso.

Après l’incident du 12 novembre à Paris, la relation déjà conflictuelle entre Ali Bongo et son demi-frère Omar Denis Jr Bongo ne devrait pas améliorer les choses. © Montage/Gabonreview

Omar Denis Jr Bongo fera-t-il bientôt face à la justice française ? Si rien n’est moins sûr à l’heure actuelle, selon Africa Intelligence, Lucie Ondzounga et Marie Ondzounga comptent bien lui faire payer son écart de comportement à leur endroit vendredi dernier au Dinand by Ferdi, un petit restaurant parisien. Nos confrères révèlent en effet que les deux sœurs, filles de Betty Bongo, demi-sœur d’Ali Bongo, ont été agressées verbalement par le fils d’Omar Bongo avant de se voir cogner les têtes l’une contre l’autre par Hugues-Henry Ngouélondélé, fils du ministre des Sports congolais, qui accompagnait le petit-fils de Denis Sassou Nguesso ce soir-là.

Selon le témoignage que les deux sœurs ont fait à la police parisienne, tout serait parti d’un geste pour le moins inconvenant de leur oncle. Omar Denis Jr les aurait filmées avec son téléphone sans leur consentement, mais surtout, comme en état d’ébriété, il aurait proféré des injures à leur endroit. L’incident aurait dégénéré quand les deux jeunes femmes ont arraché le téléphone. C’est donc pour le récupérer que Hugues-Henry Ngouélondélé les aurait violentées physiquement.

Lucie et Marie Ondzounga seraient déjà en contact avec plusieurs pénalistes parisiens, dont un ancien ministre de la Justice français, Dominique Perben. Leur ferme intention est se porter plainte contre leurs deux agresseurs. L’affaire pourrait prendre un tournant diplomatique entre le Congo, le Gabon et la France.

Après l’incident du 12 novembre à Paris, l’on doute que la relation déjà conflictuelle entre Ali Bongo et son demi-frère Omar Denis Jr Bongo devrait s’apaiser. Affaire à suivre.

Avec Gabon Review par Griffin Ondo Nzuey

Congo/Pointe-Noire: Une bagarre entre lycéens après les épreuves du bac blanc

juin 7, 2021

avec Lewis Brown Promo242

Au Parlement panafricain, francophones et anglophones en viennent aux mains

juin 3, 2021
Lundi 31 mai, à Midrand en Afrique du Sud, l’élection des dirigeants du Parlement panafricain a tourné à la bagarre générale.

Les députés de cet organe consultatif de l’Union africaine, réunis à Midrand en Afrique du Sud, se déchirent à propos du mode de scrutin pour élire leur nouveau président.

Et l’hémicycle se transforma en arène. Un coup de pied s’élève au niveau du visage d’une parlementaire qui tentait de séparer deux députés. Une élue zimbabwéenne jette une bouteille d’eau sur un confrère. « Nous sommes agressés par l’Afrique du Sud ! » hurle une femme dans son micro. Le chaos. Par chance, le high-kick envoyé par le Sénégalais Djibril War au nez de sa consoeur sud-africaine Pemmy Majodina a manqué sa cible, et le coup de poing vengeur que celle-ci lui a adressé en retour ne l’a pas blessé. Une seule victime est à déplorer : la réputation du Parlement panafricain.

Fronde de l’Afrique australe

Cet organe de l’Union africaine, inconnu du grand public et sans pouvoir, doit renouveler son bureau composé d’un président et de quatre vice-présidents. Chacun de ces cinq élus sont issus d’une région différente (Afrique du Nord, de l’Ouest, de l’Est, centrale et australe) pour assurer une représentation équitable du continent. Cependant, le mode de scrutin (un parlementaire, un bulletin) ne garantit pas la présidence aux différents caucus. Depuis la création du Parlement en 2004, aucune élection n’a été remportée par l’Afrique australe. D’où la fronde des députés de cette région.

JE VAIS TE TUER QUAND ON SERA DEHORS, MENACE JULIUS MALEMA À L’ATTENTION D’UN HOMOLOGUE MALIEN

« C’est vrai que l’Afrique de l’Ouest est puissante », admet Haidara Aissata Cissé, candidate malienne à la présidence. Sans la suspension du Mali par l’Union africaine synonyme de disqualification, la députée se voyait déjà élue : « avec l’Afrique centrale et quelques pays d’Afrique du Nord, on gagne, c’est clair, affirme-t-elle. C’est la règle du jeu et c’est ça la démocratie. » Mais ce processus électoral déplaît aux députés d’Afrique australe, qui font de l’obstruction pour exiger une réforme du scrutin. Ils réclament une présidence tournante, comme cela se fait à l’Union africaine. « No rotation, no election », scandent-ils.

Premier blocage jeudi 27 mai, après l’annonce d’une contamination au Covid-19 d’un membre du personnel de l’Assemblée. Une fausse excuse pour repousser le vote, s’insurgent plusieurs députés francophones. « Les élections auront lieu, on ne va pas accepter ce report ! » défie l’un d’eux sous les applaudissements. Le Zimbabwéen Chief Fortune Charumbira, président par intérim et candidat à sa succession, appelle au respect des protocoles sanitaires et à la suspension de la séance. Les francophones lui reprochent une solidarité régionale avec les pays qui bloquent le processus électoral. « J’ai l’impression que tout est fait pour empêcher la tenue des élections », déplore un francophone.

La tension monte. Quelques rangs derrière, deux députés ont quitté leur siège et se pointent du doigt comme des escrimeurs. « Je vais te tuer quand on sera dehors », menace Julius Malema, leader du parti sud-africain des Combattants pour la liberté économique (EFF) à l’attention d’un homologue malien. Prêt à bondir, ce dernier finira par descendre quelques rangs plus bas pour se soustraire aux provocations de Malema. Un avant-goût des altercations à venir. La séance est levée, jusqu’à la semaine suivante.

Deux blocs linguistiques et culturels

Inlassablement, le lundi 31 mai et le mardi 1er juin, le sujet de la présidence tournante revient sur la table et envenime les débats. « On nous avait promis de mettre en place le principe de la rotation en 2015, puis en 2018 », s’agace un représentant de l’Afrique australe qui qualifie la situation de « crise ». « Les ennuis ont commencé quand Roger [le Camerounais Roger Nkodo Dang] a été réélu pour un deuxième mandat, souligne par téléphone Chief Fortune Charumbira. Ils nous promettent toujours que la prochaine fois sera celle de la rotation, mais c’est sans fin ! »

NOUS, LES AFRICAINS DE L’OUEST, ON VA VOUS MONTRER, NOUS AVONS UNE TRADITION DE BATAILLE

À mesure que la tension monte, le débat prend la forme d’une confrontation entre deux blocs linguistiques et culturels. « On ne va pas toujours avoir des élections francophones ici ! Ce n’est pas un Parlement francophone, c’est un Parlement africain », s’insurge un député dans l’angle mort d’une caméra. Interrogé par une télévision locale, Julius Malema allume une nouvelle mèche : « Les francophones admirent toujours leurs colonisateurs, ils continuent de vénérer les symboles de la France. D’ailleurs ils se perçoivent comme français. Ils nous voient comme leurs ennemis, mais nous on ne les voit pas comme ça. »

Retourné à son hôtel, le député sénégalais Djibril War se dit victime d’insultes. « Ils nous prennent pour des petits sauvageons, mais nous on a notre dignité. Ils nous traitent de tous les noms avec leurs vassaux. » Auteur du coup de pied (il s’est excusé auprès de la députée sud-africaine et a affirmé qu’il ne voulait pas la viser), War ne verse pas dans la repentance : « Nous, les Africains de l’Ouest, on va vous montrer, nous avons une tradition de bataille. »

« Appelez la police, c’est urgent ! »

Symbole de cette confrontation, la bagarre générale du 1er juin pour arracher l’urne en plastique censée recueillir les bulletins de vote. Effrayé par la tournure des événements, un député lusophone s’en remet aux forces de l’ordre : « Appelez la police s’il vous plaît, c’est urgent ! On n’est pas venu ici pour assister à une bagarre. » La police n’interviendra pas. Son mandat est de protéger le Parlement des agressions venues… de l’extérieur. Sur Twitter, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, dénonce « des scènes de violence choquantes ». Dans une lettre envoyée aux parlementaires, il suggère de suspendre toute activité pendant un mois.

« Aucun député n’est prêt à revenir en Afrique du Sud », prévient le Camerounais Roger Nkodo Dang, qui dénonce un climat d’insécurité. « On peut faire la session dans n’importe quel autre pays », ajoute la Malienne Haidara Aissata Cissé. De son côté, Julius Malema demande l’intervention de l’UA et requiert une suspension de séance jusqu’en octobre prochain.

Déjà fortement ralentie par la pandémie, l’activité du Parlement risque de s’enliser. « Notre mandat, ce n’est pas la rotation, ce n’est pas la présidence, c’est s’attaquer aux problèmes des peuples africains », martèle Roger Nkodo Dang. À la radio sud-africaine, les auditeurs se passionnent pour ce Parlement dont ils ignoraient pourtant tout la veille. Étonné par cette soudaine popularité, le présentateur interroge : « On sait ce qu’a déjà réalisé ce Parlement ? Va falloir creuser ce sujet ! »

Avec Jeune Afrique par Romain Chanson

Bagarre dans un vol Ethiopian: un Congolais a appuyé le nez d’un Indien qui ronflait

avril 28, 2021

Le vol Ethiopian ET861 reliant Addis Abeba a à Brazzaville a vécu un épisode digne d’un film comique. Un passager d’origine Congolais en provenance de la France et qui a transité par la capitale éthiopienne s’est affronté avec un autre d’origine Indienne, créant une panique dans l’avion. Le Congolais semble-t-il ne supportait pas les ronflements agaçants de l’Indien et a fini par appuyer son nez. L’asiatique a mal pris cet acte et a insulté de singe le Congolais qui l’aurait giflé avant la bagarre n’éclate.

Si certains passagers voyagent stressés dans l’avion, d’autres sont complètement à l’aise et se permettent même de ronfler comme s’ils étaient dans leur lit. C’est le cas d’un sujet Indien, en provenance de son pays pour la RDC où parait-il se trouverait son domicile.

Le Hub de la compagnie aérienne éthiopienne est la plus importante d’Afrique où se croisent chaque jour des milliers des passagers en provenance des quatre coins du monde. Dans le vol qui a décollé de l’aéroport Bole tôt le matin en ce jour du mardi 20 avril voyageaient aussi un Indien et un Congolais.

Le Congolais en provenance de la France s’est vu assigner un siège à côté d’un Indien en provenance de l’Inde. Quelques minutes juste après le décollage, le Congolais a commencé à se plaindre des ronflements de l’Indien. L’avion étant complet, il n’a pu changer de place et s’est vu obliger de supporter les ronflements de l’asiatique. Même les autres passagers proches d’eux ont boudé.

Au fur et à mesure que les ronflements devenaient insupportable, le Congolais, énervé, a décidé d’appuyer le nez de l’Indien afin de les arrêter. Un geste que l’asiatique n’a pas apprécié et dans les échanges postérieurs, il aurait traité de singe le Congolais. Aussitôt ce dernier, déjà très remonté contre la présence de ces racistes asiatiques en Afrique, lui a donne une gifle bien appliquée qui a dégénéré en une bagarre.

Le personnel de bord a été obligé d’intervenir et de séparer les deux passagers. Le Congolais s’est vu offrir un autre siège en première classe et le ronfleur Indien est resté seul. Une fois l’avion posé sur la piste de l’aéroport de Maya Maya, le Congolais qui a bien voulu dire un dernier mot à l’Indien en a été empêché par les hôtesses de l’air.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

RDC: Bagarre entre députés de l’UDPS et FCC, à l’Assemblée nationale, après la destitution de Jean-Marc Kabund

mai 25, 2020

 

 

Avec Vitrine RDC

France/Bagarre à Orly : Booba et Kaaris condamnés à payer plus de 45.000 euros pour les dégâts

décembre 19, 2019

 

Les rappeurs Booba et Kaaris ont été condamnés à payer plus de 45.000 euros pour les dégâts occasionnés par la bagarre générale dont ils avaient été les protagonistes à l’aéroport d’Orly, en août 2018, a-t-on appris jeudi auprès du tribunal de Créteil.

Les deux hommes avaient été condamnés au pénal en octobre 2018 à 18 mois de prison avec sursis et 50.000 euros d’amende. La décision sur les intérêts demandés par les parties civiles a elle été rendue ce jeudi, après une audience le mois dernier. Booba, Kaaris et leurs camarades, qui s’étaient violemment affrontés devant des passagers éberlués, devront payer -ensemble- 30.000 euros de préjudice matériel à la société qui détient la boutique de duty-free dans laquelle ils s’étaient envoyés bouteilles de parfum, d’alcool et autres objets à la figure.

La société, qui avait demandé plus de 700.000 euros pour compenser, selon elle, la perte de chiffre d’affaires après la bagarre, a en revanche été déboutée de cette demande. Les deux rappeurs et leurs camarades doivent par ailleurs dédommager le groupe Aéroports de Paris (ADP) de 5.500 euros au titre du préjudice matériel, et de 10.000 pour le préjudice d’image.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Pays-Bas: un avion de ligne escorté par deux F-6 après une bagarre à bord

octobre 6, 2018

La Haye – L’armée de l’air néerlandaise a dépêché deux chasseurs F-16 pour escorter un avion de la compagnie KLM reliant Abou Dhabi à Amsterdam dans lequel un passager au comportement agressif avait déclenché une bagarre, a indiqué samedi une porte-parole.

« Un Américain de 29 ans est devenu agressif après avoir été prié par le chef de cabine de regagner son siège », a expliqué cette porte-parole, Joanna Helmonds, à l’AFP.

« Une bagarre a ensuite éclaté et les membres de l’équipage, avec des passagers, ont réussi à maîtriser l’homme », a-t-elle ajouté.

Plusieurs passagers ont été légèrement blessés. Deux d’entre eux ont eu un œil au beurre noir, selon la même source.

L’airbus A330-200 a eu l’autorisation d’atterrir à l’aéroport d’Amsterdam-Schipol et la police a arrêté le fauteur de troubles. L’homme a été admis dans un service psychiatrique pour observation.

Une porte-parole de KLM a déclaré à l’AFP que la compagnie néerlandaise « regrettait cet incident désagréable », et que le personnel de cabine avait suivi la procédure dans ce type de situation.

« Des passagers et l’équipage ont porté plainte contre cet homme », a indiqué Heleen Makkinga.

Les avions de chasse néerlandais, armés de missiles, ne sont dépêchés que dans des cas très exceptionnels, a précisé l’armée de l’air.

Les Airbus A300-200 peuvent accueillir près de 250 passagers.

Romandie.com avecd(©AFP / 06 octobre 2018 15h41)                                                        

Chris Brown met Rihanna à la porte… de son album

juin 23, 2013

Il veut supprimer leur chanson de son nouvel opus

Nouvelle bagarre pour Chris Brown Pas un jour ne se passe sans qu’ils ne se narguent en public. Quelques semaines à peine après leur rupture, Chris Brown a choisi de se venger sur Rihanna en retirant l’un de leur duo de son album, X. Un coup de nerfs qui ne surprend pas mais qui risque bien de mettre un point final à sa love story chaotique avec la Barbadienne.

Cette année, en plus de l’album de Kanye West, de Beyoncé ou de Jay-Z, les fans de hip-hop pourront aussi s’offrir celui de Chris Brown (ou pas). Le mauvais garçon prépare toujours son nouvel opus depuis des mois, et compte y apporter les modifications nécessaires jusqu’à sa sortie. C’est ainsi que le rappeur de 24 ans a décidé cette semaine d’évincer Rihanna du disque intitulé X. Encore sous le coup de leur rupture, le vilain rappeur a estimé que le titre Put it up, enregistré au mois de mars n’avait plus sa place dans son album. Et, pour être certain de marquer le coup, le chanteur menace d’annuler la sortie de l’enregistrement, prévue pour le 16 juillet.

Une nouvelle qui ne fait pas plaisir aux producteurs. En effet, face au carton plein de la chanteuse pop dans les charts, les patrons de sa maison de disque RCA (filiale de Sony) ne sont pas prêts à écouter les caprices de Chris Brown. Selon Hollywoodlife.com, l’équipe espère « encore le faire changer d’avis, quitte à lui donner plus d’argent ». Et d’ajouter: « La chanson a tout d’un hit et ils le savent ». Et on comprend bien pourquoi: l’idylle dangereuse de ces jeunes gens passionne les foules et tout ce qui s’y rapporte connait toujours un très large succès commercial. De son côté Rihanna a déjà chanté son amour pour le chanteur dans Diamonds et son dernier album sorti à l’automne 2012 s’était naturellement vendu comme des petits pains. D’ailleurs, sur Unapologetic, les fans découvraient aussi Nobody’s business, en duo avec un certain… Chris Brown.

Aujourd’hui, la flamme s’est éteinte entre ces anciens partenaires de business. Les ex se taquinent sur les réseaux sociaux et se transmettent des piques à travers les médias. Rihanna et Chris Brown avaient pourtant repris leur relation sur des bases plus saines, selon leur propre aveu. Depuis des mois, l’amoureuse militait pour la réinsertion de son chéri, s’affichant à beaucoup d’événements mondains avec lui, et faisant des plans sur la comète. En effet, quatre ans après le scandale du passage à tabac de Riri, le public essayait tant bien que mal d’oublier les images chocs du visage tuméfié de la jeune chanteuse, en pleurs après une violente dispute avec Breezy. A présent, les amants terribles semblent être revenus à la case départ depuis leur rupture. Souhaitons maintenant qu’ils y restent pour de bon.

Gala.fr par Fanny Abouaf