Posts Tagged ‘Baisers’

Le jour de la Saint-Valentin

février 13, 2018

 

Valentin

 

Le jour je me lève sur la Saint-Valentin

Égrenant des lèvres mon chapelet de baratin

Quand mon souffle dégage des pétales de rose

Qui s’envolent de mes mains à peine éclosent

 

La glue de mes mots accroche une femme

Auprès de laquelle je déclare ma flamme

Qui fait trembler les boutons de son chemisier

Révélant sous sa poitrine ses seins de pommier

 

Mon regard scrute les durillons de ses tétons

Quand la pulpe de sa bouche à l’orient du désir

Avale les soupirs fantasmés des baisers lénifiants

Savoureusement délectés avec bonheur et plaisir.

 

Bernard NKOUNKOU

Au bord du lac du printemps

octobre 15, 2016

 

Sur le lit des feuilles du printemps

Dans la douceur fraîche du vent

Nos mains aux doigts entremêlés

Se frottent de notre sang coagulé

Quand soudain dans la fougue animale

Elles reprennent leur élan de pieuvre bestiale

Qui enlace sa proie avec ses douces ventouses

Épiant sa victime qui gémit de chaudes partouses

Elle tombe à la renverse ivre d’un vrai bon plaisir

De cette alchimie qui maintient la soif du désir

Quand nos langues au confluent de nos bouches

Savourent la succulence de nos baisers de mouches

Elle me serre à la ceinture plate de son vaste bassin

Pour m’étreindre d’affection contre la poitrine de ses seins.

 

Bernard NKOUNKOU

Dans sa belle guêpière de la Saint Valentin

février 4, 2016

 

Guêpière

 

Un peu de vin à la Saint Valentin

Fait du bien tel un festin de câlins

D’une grasse nuit de joie sans fin

Vécue comme deux beaux lapins

 

Avec ma coupe luisante de Bacchus

Je trinquerai à celle de ma gentille Vénus

Avant de porter à ma petite bouche

Le vin pétillant qui nous conduit à la douche

 

Devant le miroir dans sa belle guêpière

Elle brille comme un rayon de lumière

Approchant à mon nez la rose de sa main

Au parfum qui s’exhale jusqu’au matin

 

Les pétales ont la forme de ses lèvres

Qui peu à peu s’ouvrent et me couvrent

D’un long baiser succulent et fruité

Qui devient croquant et aimanté

 

A la nuit de Saint Valentin sous les draps

Nous avons perdu la force de nos bras

Pour avoir savouré les délices de l’amour

Sous le battement nocturne du tambour

 

Bernard NKOUNKOU

Albert et Charlene, mariage en danger de baisers biaisés sur lune de miel agitée

juillet 12, 2011

« Vous pouvez MIEUX embrasser la mariée, monseigneur », auraient peut-être dû exhorter Son Excellence Monsieur Philippe Narmino et l’archevêque monégasque Bernard Barsi, vendredi 1er et samedi 2 juillet derniers.

A peine le prince Albert et la princesse Charlene de Monaco sont-ils unis par les liens sacrés du mariage qu’ils doivent déjà s’employer à le défendre, et à « prouver » leur amour – à défaut de démonstrations spontanées de passion. Et là, c’est le drame : leurs baisers, presque autant que les attaques dont ils sont la cible, font le buzz.

Baisers malaisés

Au mieux maladroits, au pire désincarnés ou même suspicieux, les différents baisers échangés par les jeunes mariés lors de leur union et depuis n’ont pas calmé le vent de la tempête : ils l’auraient même attisé. Pour nous, dans le feu de l’action, le baiser d’Albert et Charlene au balcon devant quelques milliers de personnes n’avait rien en commun avec celui, frais et intense, de William et Kate devant un million de communiants et deux milliards de téléspectateurs ; c’est plutôt l’image de celui, bancal et inégal, de Diana et Charles en 1981 qui nous revenait en mémoire.

Simples curieux ou comportementalistes, chacun a son avis sur la question. Le fait est que les images parlent d’elles-mêmes : baiser de guingois au balcon (une presbytie à déplorer du côté du souverain monégasque serait la raison la moins douloureuse…), baiser le regard en coin sur le parvis du palais après la cérémonie civile, baiser peu appuyé et toujours mal cadré au terme de la cérémonie religieuse, baiser l’oeil mi-ouvert (instinct de possession ?) à Sainte-Dévote, le buste perpendiculaire à la mariée de surcroît… Et toujours les bras le long du corps, les corps fuyant les points de contact, les lèvres hermétiquement serrées, symbole de l’anti-désir… Le peu de fougue, au vu des images, est semble-t-il à imputer au prince, Charlene jouant son rôle avec une mièvrerie de bon aloi (la poitrine et les épaules tirées vers le haut, comme exaltée, lors de l’épisode au balcon, les paupières closes et le visage offert les autres fois…). Le tout renforcé par l’inénarrable moment d’émotion unilatérale en l’église Sainte-Dévote, lorsque Charlene, après tant de contenance lors de la cérémonie religieuse devant 800 invités de prestige, craqua et pleura à chaudes larmes sous l’oeil stoïque du prince.

Les pros du décryptage du langage corporel auront-ils également relevé les étonnantes postures de la princesse Charlene ? Pourtant sculpturale, la mariée a souvent (au balcon, sur scène lors du concert de Jean-Michel Jarre, etc.) tendance à se recroqueviller au creux de l’épaule de son époux. Refuge contre l’agression médiatique ? Signe de soumission ?

Une lune de miel qui attire les mouches

Une semaine après la fugue supposée prêtée à la mariée, c’est à deux que le prince Albert, 53 ans, et la princesse Charlene de Monaco, 33 ans, ont décollé à destination de l’Afrique du Sud, pays d’origine de l’ancienne nageuse de haut niveau. Et tandis que le couple atterrissait à Durban mardi 5 juillet, on ne tardait à apprendre que Charlene s’était élevée contre les rumeurs l’assaillant. La première lame, venue de l’annonce par l’hebdomadaire L’Express d’une fugue supposée de la future mariée dans la semaine précédant la noce, a été suivie de répliques : l’information d’une « probable » nouvelle demande de reconnaissance en paternité d’un troisième enfant illégitime, la « véracité » d’un « couac », d’une « querelle d’amoureux » dans les jours précédant le mariage… De jour en jour, même après l’union des intéressés, l’idée d’un malaise profond au sein du couple a repris de l’ampleur, venant se fracasser contre le Rocher et ébranlant le palais princier, qui s’est décidé, une nouvelle fois, à réagir avec fermeté, promettant désormais de « donner des suites juridiques » si des « allégations mensongères et des fausses informations » comme celles « diffusées par VSD et France Soir » venaient à se répéter.

Charlene pensait avoir la parade

A contre-temps ressortait alors, en fin de semaine, une interview accordée en début de mois à Vogue par Charlene Wittstock, fiancée jusqu’alors muette, à deux heures de son union civile avec le prince : « Quel dommage que ces rumeurs sortent au plus mauvais moment, je crois qu’elles étaient programmées pour saboter un si bel événement. Ce sont de parfaits mensonges. Je ne leur ferai pas l’honneur d’y répondre autrement qu’en disant que les photos d’Albert et moi amoureux et en train de nous marier étoufferont ces ragots vicieux et ces rumeurs infondées », déclarait la Sud-Africaine, dans sa suite de l’Hôtel Hermitage où elle s’apprêtait à passer sa tenue bleu ciel coréalisée avec Karl Lagerfeld. Mauvaise pioche : les photos sont une plaidoirie bien terne. Elle aurait aussi pu dire : « Je n’ai jamais cherché à fuir », mais bon, l’essentiel est sans doute qu’elle se soit exprimée, de sa propre voix.

Enfin un ‘vrai’ baiser ?

Dans le même temps, c’est en images et en actes qu’Albert et Charlene espéraient circonscrire l’incendie menaçant leur bonheur : à Durban, sur le sol qui vit grandir Charlene, ils ajoutaient un baiser public à la saga, exposé par nos confrères du Daily Mail. Un baiser un peu plus convaincant, cette fois : les bras noués, les visages inclinés, les paupières fermées… Un bon présage ?

Pas si sûr, car si les jeunes mariés monégasques ont bien donné une somptueuse réception dans les fastes de l’Oyster Box pour célébrer une fois encore leur union, hors les murs du palace de la région de Durban (sis à Uhmlanga, au nord de la ville), la déferlante ne tarissait pas. A l’intérieur pourtant, près de 500 convives de marque, dont les amis d’Albert au CIO, qu’il avait retrouvés pour statuer entre autres sur l’attribution des JO d’hiver 2018 (à Pyeongchang), étaient présents pour porter un toast à leur bonheur, pendant que les conseillers du prince, au palais à Monaco, s’employait à scruter les assauts et à ériger un rempart autour du mariage du souverain.

Un voyage de noces… chambre à part ?

Certes, à l’occasion de cette lune de miel entrecoupée de secousses et sur fond d’expertise ADN, la princesse Charlene est apparue rayonnante, puisant dans ses racines et dans son pays natal des couleurs qu’elle avait un peu perdues. On l’a vue enthousiaste, rayonnante, exaltée même… mais pas avec son prince. Sa rencontre avec Desmond Tutu lui a bien plus donné le sourire que son mariage, ses ateliers dessin avec des enfants l’ont plus émerveillée que les fastes de sa noce consommée.

Et voilà que les médias locaux, alors que le prince et la princesse de Monaco ont abrégé vendredi dernier leur séjour en raison d’affaires à régler à Monaco, en remettent une couche, à charge : pour eux, il ne fait aucun doute qu’Albert et Charlene ont logé dans des hôtels séparés ! City Press, l’un des journaux les plus importants du pays, affirmait dernièrement que la suite nuptiale à 5 000 la nuit réservée à l’Oyster Box n’avait pas été utilisée, la princesse Charlene logeant dans une suite plus « normale » (la suite Buthelezi, selon un employé de l’Oyster Box) de l’établissement tandis que le prince Albert aurait checké au Hilton Hotel, à une quinzaine de kilomètres de là. Une agence de presse locale souligne que les jeunes mariés sont partis dans deux voitures séparées après leur rencontre avec le président Jacob Zuma. Elément qui pourrait toutefois avoir bien d’autres explications moins tendancieuses. Nouvelle alerte sur le mariage ou nouvelle campagne de déstabilisation ?

William et Kate vainqueurs par KO technique

L’image offerte par le couple monégasque et le traitement médiatique qui en découle, peu flatteurs, n’en finissent plus, par surcroît, de souffrir de la concurrence frontale opposée, contexte oblige, par le prince William et la duchesse Catherine de Cambridge. Déjà, le timing fixé par les Anglais avait brûlé la politesse au couple du Rocher (ayant annoncé leurs fiançailles cinq mois après, Kate et William s’étaient unis deux mois plus tôt). Puis leur mariage archi-médiatique s’était naturellement octroyé le titre de « mariage du siècle », sans l’ombre d’un duel, le prince Albert cultivant avec son l’image d’un mariage « populaire » au sens quasi-villageois – les Monégasques étaient symboliquement conviés à la noce (concert des Eagles, cocktail sur la place du palais princier, concert de Jean-Michel Jarre sur le port Hercule, portes ouvertes lors des cérémonies civile et religieuse). Certes, Monaco, 2km² et quelques milliers de résidents, n’est pas la pierre angulaire d’un Commonwealth comptant des centaines de millions de sujets de la Couronne. Mais ce n’est pas la seule explication… Et pendant que le public s’extasie devant les « adorables » William et Kate lors de leur première visite officielle à l’étranger qui vient de s’achever (le seul signal d’alarme concernait la minceur – maigreur ? – de la duchesse de Cambridge), s’entichant immanquablement de leur fraîcheur et leur évidente complicité mue par la passion amoureuse, il entretient une fascination presque morbide à voir Albert et Charlene se débattre.

Guillaume Joffroy

Les baisers dans le jardin

juin 11, 2011

Cueillez les bons baisers du jardin
Comme des fruits mûrs du matin
Remplissez la poche de la bouche
Avec des lèvres à touche-touche


Goûtez-en un peu le suc savoureux
Comme un doux miel merveilleux
Asseyez-vous les jambes en cuve
Et les genoux en voûte d’ogives


Donnez-vous les doigts de la main
En esquissant des regards divins
Femme! Souriez la langue en lézard
Homme! Déposez-vous en têtard.

 

Bernard NKOUNKOU

Au salon de la vie

mai 4, 2011

Je te prends
tu me tiens
au salon de la vie

Je t’embrasse
tu m’arroses
de tes baisers à l’envie

Quand les hanches
du fût de ton corps
enlacent ma chair

Je réponds doucement
au parcours de mes doigts
au contact de ta chair

Jamais un flux d’énergie
n’a aussi bien transité
du relief de ta plage corporelle

D’où le plasir de mon être
ne trouve satisfaction
sur ton ventre verticale.

Bernard NKOUNKOU