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Côte d’Ivoire : Hamed Bakayoko au centre d’une vive polémique

décembre 10, 2012
Hamed Bakayoko, ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité. Hamed Bakayoko, ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité. © DR

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, a créé une vive polémique en offrant publiquement douze millions de F CFA à la direction de la police criminelle après que ses agents aient abattu des malfaiteurs. Un exemple qui, selon certains, pourraient donner de mauvaises idées à des policiers peu scrupuleux.

Le ministre d’État, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, a crée un vif émoi, vendredi 7 décembre, lorsqu’il a décidé d’octroyer publiquement, au nom du gouvernement, 12 millions de F CFA (19 000 euros) à la direction de la police criminelle qui venait de faire avorter le braquage d’une agence de la Banque nationale d’investissement (BNI), dans le quartier des affaires du Plateau, à Abidjan.

Le 7 décembre, les fins limiers de la police criminelle avaient tué, après un échange de coups de feu, trois présumés braqueurs et mis aux arrêts deux de leurs complices. Exultant et heureux dans les locaux de la police criminelle quelques temps après les faits, Hamed Bakayoko a distribué du cash aux policiers devant les appareils photos et des cameras de la presse médusée.

Pour de nombreux Ivoiriens et au sein des milieux diplomatiques, le geste du ministre est incompréhensible. « La lutte contre le grand banditisme est salutaire, mais c’est indécent d’octroyer plusieurs millions à des policiers pour avoir accompli le travail pour lequel ils sont payés », explique un sociologue local. L’action du ministre, dont l’objectif était de créer de l’émulation, a au mieux été perçu comme un coup de communication mal ficelé. Et des voix s’élèvent désormais pour mettre en garde contre de possibles bavures à venir, en cette période de fin année en Côte d’Ivoire.

« Mauvais signal »

« Ça fait désordre, c’est un mauvais signal. C’est une forme de prime au crime. Nous avons applaudi le renforcement de la sécurité intérieure, mais nous craignons que ce genre d’actions donnent des idées à certaines brebis galeuses des forces de sécurité, qui pourraient s’adonner à des exécutions sommaires en espérant toucher des sous », explique un diplomate basé à Abidjan.

Selon des sources proches de la police, les malfrats tués le 7 décembre ne faisaient pas l’objet de recherches et leurs têtes n’étaient pas mises à pris. En interne, la police criminelle est assez gênée, même si lors de l’annonce du ministre, des cris de joie ont fusé dans les rangs des policiers.

«  Dans toutes les corporations, il y a des primes de rendement et cela est une règle au niveau des ressources humaines. Mais c’était un peu maladroit d’annoncer publiquement qu’on recevait 12 millions de F CFA. Car ça n’est pas bon d’abattre des criminels. Il faut qu’ils répondent de leurs actes devant la justice », confie une source proche de la police criminelle.

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Jeuneafrique.com par Baudelaire Mieu, à Abidjan

Côte d’Ivoire/Frci : Toutes les casernes en alerte maximale

octobre 29, 2012
 
Défense
© Ministères par BIPA
Défense : le Général de corps d’armée Babacar Guèye, Conseiller militaire du Secrétaire Général de l’ONU chez le Général Soumaïla Bakayoko
Lundi 6 janvier 2012. Abidjan. Etat-major général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire. Visite de courtoisie du Général de corps d’armée Babacar Guèye, Conseiller militaire du Secrétaire Général de l’ONU

Les ennemis veulent encore faire couler le sang des Ivoiriens. Mais Abidjan est sous contrôle. Et, ce depuis mercredi dernier. Toutes les casernes des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), de la gendarmerie et de la police sont en état d’alerte maximale. Selon les services de Renseignements généraux, des individus mal intentionnés s’apprêtent à lancer de nouvelles attaques d’envergure contre les positions de l’armée à travers la capitale économique.

Les sites névralgiques tels que la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) et la Maison d’arrêt militaire d’Abidjan (Mama). Il s’agit pour ces derniers d’attaquer ces deux prisons en vue de libérer les détenus civils et militaires pro-Gbagbo. Pour ensuite leur remettre des armes pour continuer les attaques contre les Frci. C’est donc en connaissance de cause que des dispositions sécuritaires ont été arrêtées. Ainsi, le général de corps d’armée, Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major des Frci, a émis un message n°3654-12/EMG/ DEO en date du 24 octobre 2012, autorisant le transfèrement immédiat à la Maison d’arrêt et de correction de Korhogo des 51 militaires pro-Gbagbo précédemment détenus à la Maca. «Nous avons renforcé la garde. Nous avons demandé aux éléments d’être beaucoup vigilants.

Des informations nous parviennent selon lesquelles des individus ont infiltré Abidjan depuis le mois d’octobre. Ils s’apprêtent à endeuiller le peuple ivoirien. Nous sommes informés de leur présence. Nos hommes sont sur le terrain afin de les démasquer.

Des personnes ont été déjà arrêtées. Elles sont à la disposition de la justice», a indiqué un officier supérieur proche de l’état-major général des Frci. D’après nos sources, ces assaillants veulent libérer Vagba Faussignaux, Bruno Dogbo Blé, Kipré Yagba pour ne citer que ces noms.

Par ailleurs, nos interlocuteurs toujours sous le sceau de l’anonymat, indiquent que les agresseurs veulent aussi attaquer les villes de Bouna, de Katiola, de Boundiali, d’Odienné pour libérer les détenus tels que Affi N’Guessan, Bro Grébré, Jean Jacques Béchio, Aké N’Gbo, Alcide Djédjé, Simone Gbagbo. Une opération titanesque.

Nord-Sud par Bahi K.

Hamed Bakayoko révèle : «Blé Goudé m’appelle»

septembre 10, 2012
 
Décrispation:
© Ministères par DR
Décrispation: le ministre Hamed Bakayoko répond à l`invitation d`une coalition de jeunes patriotes
Samedi 8 septembre 2012. Abidjan, commune de Yopougon. Le ministre d`Etat, ministre de l`Intérieur Hamed Bakayoko répond à l`invitation de la Coalition de la jeunesse patriotique pour la paix et la réconciliation

Contre du boulot ou des financements pour leur formation, le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko a proposé à d’anciens compagnons de Charles Blé Goudé de s’engager sur la voie de la paix.

Le combat contre la déstabilisation du pays doit aussi se mener en amont, en occupant sainement les désœuvrés, candidats aux actions subversives. C’est le sens de la démarche entreprise par le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko.

Samedi, au Baron-bar de Yopougon, il a rencontré un groupe de ‘’jeunes patriotes’’ proches de Charles Blé Goudé pour les encourager à se détourner de la voie de la belligérance, sans issue, selon M. Bakayoko. Et, pour démontrer la nécessité de revenir sur le bon chemin avant qu’il ne soit trop tard, Hamed Bakayoko a évoqué le cas de Charles Blé Goudé qui l’appellerait régulièrement. «Je ne cherche pas à ce que vous changiez de leader mais, je suis venu voir comment vous aider. Ce que vous devez savoir, c’est que le temps des coups d’Etat est passé. Et, plutôt que de rêver à des choses compliquées, engageons en même temps le dialogue pour trouver des solutions aux problèmes des jeunes car, je vous fais une révélation. Blé Goudé m’appelle et on se parle au téléphone», a soutenu le patron de la sécurité, face à ces pro-Gbagbo regroupés au sein de la Coalition de la jeunesse patriotique pour la paix et la réconciliation (Cjppr).

Le ministre de l’Intérieur s’est toutefois refusé à en dire davantage sur le contenu de ces échanges. «S’il y a des jeunes qui sont devenus miliciens, c’est parce qu’ils n’ont pas d’autres choix et, en plus, on a bourré leur tête. Je suis donc venu vous tendre la main, prolonger la main-tendue du président de la République. On ne peut pas être en conflit tout le temps. Il faut qu’on sorte de ça. On perd le temps à se mesurer», ajoutant, à l’égard de ses interlocuteurs que : «Si on ne vous approche pas, on risque de vous laisser à la merci de gens qui font des jeunes en difficultés, un fonds de commerce. Je ne veux plus qu’on prenne la jeunesse en otage». Tout en précisant que la réconciliation doit venir des hommes politiques, le ministre de l’Intérieur a encouragé les membres du Cjppr à sensibiliser leurs camarades. «Je compte sur vous pour désarmer leurs cœurs», a-t-il exhorté avant de dévoiler ses ambitions pour les jeunes de Yopougon. «Je vous demande donc de vous organiser et, essayons de vivre en paix, dans un environnement dans lequel chacun s’en sort. Faisons en sorte de rassembler tous les jeunes qui ont milité dans les organisations dites patriotiques et qui sont aujourd’hui sur le carreau. Ensemble, on va vous donner un avenir», a-t-il assuré.

Pour sa part, Zadi Djédjé, le président de la Cjppr, a invité ses camarades à s’engager résolument dans le processus de paix. «Un pays ne peut pas aller de guerre en guerre, c’est pourquoi je veux dialoguer avec le ministre Hamed Bakayoko. La jeunesse veut aller à la paix», a soutenu l’ancien bras droit de Blé Goudé, tout en réaffirmant leur attachement à Laurent Gbagbo.

Pour démontrer la portée du deal qu’il veut passer avec les jeunes disciples de l’ancien dirigeant, Hamed Bakayoko a promis trouver un emploi à Zadi Djédjé. Et, comme lui, dix autres ‘’jeunes patriotes’’ devraient se voir embaucher à la mairie de Yopougon.

Nord-Sud par Marc Dossa

Côte d’Ivoire/ Amos Béonaho est rentré d’exil : Il a été reçu par le ministre Hamed Bakayoko

août 27, 2012
 
Fin
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Fin d`exil pour Amos Béonaho: l`ancien président des journalistes a été reçu par le Ministre Hamed Bakayoko
Lundi 27 août 2012. Abidjan. Cabinet du ministre d`Etat, ministre de l`intérieur. Hamed Bakayoko reçoit l`ancien président de l`UNJCI, Amos Béonaho, de retour au pays depuis la veille. Il était en exil au Maroc depuis l`arrestation de l`ancien Président Laurent Gbagbo.

Amos Béonaho, est rentré dans la nuit du dimanche à lundi 26 août 2012 aux environs de 1 heure du matin. A son arrivée à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, il a été accueilli par le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Traoré Moussa, accompagné de quelques membres de son bureau sans oublier, le médiateur Blaise Sahiri et César Etou, pour ce qui concerne la délégation des journalistes. Son petit frère Ambroise Béonaho et son épouse ont représenté la famille à cette heure tardive. Le colonel Gaoudi Oulata a également fait le déplacement en tant qu’élu du département dont Amos Béonaho est originaire.

Hier lundi 27 août, l’ancien président de l’Unjci a été reçu par le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko. Au sortir de l’audience, M. Béonaho a dit sa joie de retrouver son pays ainsi que les seins après plusieurs mois d’absence.  »C’est toujours un plaisir de retrouver son pays », a-t-il déclaré. Avant dire sa reconnaissance à l’endroit de tous ceux qui ont favorisé son retour. A savoir, le président de l’UNJCI, Traoré Moussa et toutes les autorités ivoiriennes, avec à la tête le Président de la République, Alassane Ouattara, le Premier ministre Ahoussou Kouadio et le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko. Il a terminé par un appel à la réconciliation et à la paix.  »On a qu’un seul pays qui est la Côte d’Ivoire qui mérite de connaître la paix après plusieurs années de tribulations. Comme le dit les Saintes écritures, il y a un temps pour la guerre et un temps pour la paix et la réconciliation. Je pense que le temps de la réconciliation a sonné », a exhorté M. Béonaho. Le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko qui partage sa joie a salué sa décision de rentrer au pays maintenant et a réitéré que le Président de la République a toujours tendu la main aux exilés.

Le ministre a , à cet effet rassuré que tous ceux qui sont rentrés dans un esprit de paix, de réconciliation ont été bien accueillis et bénéficient d’un traitement particulier.  »Je demande à ceux qui hésitent, à ceux qui œuvrent à la déstabilisation du pays de surseoir à ces projets malsains et se mettre au service de la nation pour apporter leur pierre à la construction du pays. »

L’Inter par Marcelle AKA

code photo : voir Barbara
légende : Le ministre Hamed Bakayoko, encadré de Amos Béonaho à gauche, et Traoré Moussa, au sortir de l’audience. (photo DR)

Côte d’Ivoire: Ouverture de trois concours de la Police nationale

juillet 18, 2012
Communiqué du Ministre Hamed Bakayako(Ministères)
 
IHambak Interpol81 Ouverture de trois concours directs d’accès à la Police Nationale: le communiqué du ministre Hamed Bakayoko (Ministères)l est ouvert, au titre de l’année 2012, trois (03) Concours directs d’accès aux corps des personnels de la Police Nationale :

• Un concours direct de recrutement d’élèves Commissaires ;

• Un concours direct de recrutement d’élèves Officiers ;

• Un concours direct de recrutement d’élèves Sous officiers.

Le nombre de places mises à chacun des concours sera déterminé ultérieurement par arrêté ministériel.

Toutes les informations relatives aux conditions de candidature et aux différents chronogrammes seront disponibles à partir du Mercredi 11 Juillet 2012 aux lieux suivants :

➢ Bureau Concours sis à Adjamé
➢ Ecole Nationale de Police, sise à Cocody route de Bingerville.

Le Ministre de l’Intérieur,
Hamed BAKAYOKO