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La police italienne saisit une enveloppe contenant des balles envoyée au pape

août 9, 2021

LA POLICE ITALIENNE SAISIT UNE ENVELOPPE CONTENANT DES BALLES ENVOYÉE AU PAPE

© Reuters/REMO CASILLI 

ROME (Reuters) – La police italienne a annoncé lundi qu’une enveloppe adressée au pape François contenant trois balles de pistolet avait été saisie dans un centre de tri postal près de Milan.

Les postiers ont appelé la police après avoir intercepté l’enveloppe durant la nuit de dimanche à lundi dans la ville de Peschiera Borromeo.

La police a déclaré à Reuters que l’enveloppe, envoyée de France, était adressée au « Pape, Vatican, Place Saint-Pierre ».

Aucun commentaire n’a été obtenu dans l’immédiat auprès d’un porte-parole du Vatican.

Avec Reuters (Reportage Angelo Amante et Philip Pullella, version française Valentine Baldassari, édité par Marc Angrand)

Afrique du Sud: la police tire des balles en caoutchouc contre des opposants devant la présidence

novembre 2, 2016

Pretoria – La police sud-africaine a tiré mercredi des balles en caoutchouc et utilisé des canons à eau contre plusieurs milliers de manifestants réunis devant le palais présidentiel à Pretoria pour réclamer le départ du chef de l’Etat Jacob Zuma, a constaté un photographe de l’AFP.

Après cet incident, les manifestants de l’opposition continuaient cependant à se masser devant les grilles de la résidence du président Zuma, gardées par des policiers anti-émeute.

Les opposants, dont la majorité sont des militants des Combattants pour la liberté économique (EFF, gauche radicale), se sont rendus à la présidence après une décision de justice ordonnant la publication immédiate d’un rapport potentiellement accablant pour le chef de l’Etat.

Le document consacré à la corruption au sommet de l’Etat porte principalement sur des soupçons d’influence de la sulfureuse famille d’hommes d’affaires Gupta sur M. Zuma, au point de lui imposer la nomination de certains ministres pour favoriser leurs intérêts.

Le président avait lancé un action en justice pour interdire sa parution, mais il a finalement fait volte face mercredi matin en retirant son recours.

Dans la foulée, le tribunal de Pretoria a ordonné la publication immédiate du rapport qui doit être mis en ligne avant 17h00 (15h00 GMT).

Si M. Zuma a survécu à de nombreux scandales depuis sa prise de fonctions en 2009, il est aujourd’hui de plus en plus critiqué, y compris au sein de son propre parti, le Congrès national africain, après le revers historique de l’ANC aux municipales d’août.

Romandie.com avec(©AFP / 02 novembre 2016 14h34)

Un opposant congolais en exil blessé par balles près de Paris

novembre 12, 2015

Cergy-Pontoise (France) – Un opposant congolais en exil en France, Ferdinand Mbaou, a été blessé par balles mardi alors qu’il sortait de son domicile à Bessancourt, en banlieue parisienne, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

Ce général de 59 ans a été blessé mardi après-midi par un individu qui lui a tiré dans le dos à proximité de son domicile, a indiqué à l’AFP le procureur de Pontoise, Yves Jannier, confirmant une information du journal Le Parisien.

Blessé à l’épaule, Ferdinand Mbaou avait été hospitalisé dans un état sérieux mais son état s’est amélioré, il devrait sortir de l’hôpital, a précisé en fin de journée le procureur, prudent quant aux motivations de l’auteur de cette tentative d’homicide, qui a pris la fuite.

Nous n’avons toujours pas de revendication. Est-ce lié à son activité politique ou est-ce complètement étranger? Rien ne permet de le dire à ce stade, toutes les hypothèses sont envisageables, a souligné Yves Jannier.

La victime n’avait pas fait l’objet de menaces précises contre sa sécurité ces derniers temps, a-t-il ajouté.

Ancien directeur de la sécurité présidentielle du président Pascal Lissouba (1992-1997), Ferdinand Mbaou est parti en exil avec ce dernier en 1997 quand Denis Sassou Nguesso a pris le pouvoir par les armes à l’issue de la guerre civile.

Il est décrit comme l’un des plus ardents opposants au régime de Brazzaville, par un membre de la diaspora congolaise en France, qui a requis l’anonymat. Ferdinand Mbaou est retourné à plusieurs reprises ces dernières années au Congo, où il a été emprisonné au moins deux fois, selon cet interlocuteur, qui se dit très inquiet.

S’il est avéré que c’est une tentative d’assassinat politique, c’est très grave, a-t-il dit.

Nous sommes pantois et inquiets, a également confié à l’AFP Jean-Luc Malekat, ancien ministre de l’Economie (1991-92), responsable des Assises nationales du Congo, rassemblement des partis d’opposition et de la société civile de la diaspora congolaise dans le monde.

Nous nous posons la question: est-ce que ce n’est pas le début d’une chasse à l’homme par le pouvoir de Brazzaville ?, a-t-il ajouté.

Âgé de 72 ans cette année, M. Sassou Nguesso, qui cumule plus de 30 ans au pouvoir, a dirigé le Congo sous le régime du parti unique (1979-1992). Après avoir perdu les premières élections pluralistes en 1992, il est revenu au pouvoir par les armes en 1997 à l’issue d’une guerre civile, avant d’être élu en 2002 et réélu en 2009.

Il a fait approuver fin octobre par référendum, qualifié de mascarade par l’opposition, une nouvelle constitution qui lui permet de briguer un nouveau mandat en 2016.

Le 20 octobre, la répression de manifestations contre le référendum à Brazzaville et à Pointe-Noire (sud), la capitale économique du pays, avait fait 17 morts selon l’opposition, quatre selon les autorités.

Romandie.com avec(©AFP / 12 novembre 2015 19h16)

Sur le sable de la mort

juin 29, 2015

Sur le sable du désir
Je fumais un fin plaisir
Dans la tendresse du loisir
Loin du rêve d’en mourir

Nos visages collés face à l’océan
Goûtaient à la fraîcheur du moment
Quand soudain crépitèrent des balles
Assassines qui nous coupèrent des ailes

Maculés du sang innocent des touristes
La mer et le sable pleuraient leurs amis
Qui ont rendu brutalement l’âme si vite
Au cœur ou à la fin de la visite de la vie

Bernard NKOUNKOU

Niger : les six otages et leurs ravisseurs localisés dans le Nord-Ouest

octobre 16, 2012
De nombreuses zones d'ombre subsistent quant aux motivations des ravisseurs. De nombreuses zones d’ombre subsistent quant aux motivations des ravisseurs. © AFP

Les six otages enlevés dimanche soir à Dakoro ont été localisés dans le nord-ouest du Niger en compagnie de leurs ravisseurs. « Tous les moyens aériens et terrestre sont mis en branle [par les forces de sécurités nigériennes] pour les trouver », a affirmé, mardi 16 octobre, un élu d’Agadez joint par téléphone depuis Niamey.

« Localisés dans le nord-ouest du Niger », dans la zone entre Agadez, principale ville du nord, et la frontière malienne, les ravisseurs des six otages enlevés dimanche soir étaient toujours traqués, mardi 16 octobre, par les forces de sécurité nigériennes, a affirmé à l’AFP un élu d’Agadez joint par téléphone depuis Niamey. « Tous les moyens aériens et terrestres sont mis en branle pour les trouver », a-t-il assuré.

Dans le même temps, on en a appris un peu plus sur les conditions dans lesquelles cinq Nigériens et un Tchadien ont été enlevés. Ils appartiennent à l’ONG nigérienne Befen (Bien-être de la femme et de l’enfant au Niger) et à l’ONG tchadienne Alerte-santé. Selon un responsable de la préfecture de Dakoro, les ravisseurs recherchaient un anthropologue italien ayant travaillé pour Médecins sans frontières (MSF). « Tous les témoignages concordent : les ravisseurs, au nombre de onze, sont allés directement dans la maison où l’Italien devait passer la nuit ce dimanche. Dès qu’ils ont débarqué, ils ont discuté en arabe avec le gardien, lui demandant où était le Blanc », absent de son logement ce soir-là, a-t-il déclaré.

En djellabas, gilets pare-balles et turbans, les hommes armés se sont « rués dans la maison voisine où ils sont tombés sur les humanitaires, qu’ils ont embarqués manu militari », a ajouté ce responsable. Qui précise que l’Italien a été transféré dans un « lieu sûr » à Maradi, 3e ville du pays ville située au sud de Dakoro.

« Règlement de comptes »

La piste jihadiste semble écartée par les autorités nigériennes. Le cabinet du Premier ministre Brigi Rafini a affirmé lundi que « cet acte s’apparente plus à un règlement de comptes qu’à un enlèvement », a affirmé lundi le cabinet du Premier ministre Brigi Rafini. Mais Sanoussi Jackou, homme politique et ressortissant de Dakoro, a évoqué sur une radio locale une possible « infiltration d’éléments terroristes » pendant la « Cure salée », fête des éleveurs célébrée fin septembre à Ingal, dans la région d’Agadez.

La nouvelle du rapt des humanitaires préoccupe les ONG opérant dans la zone. « Il faut reconnaître tout de même que le phénomène de rapt prend désormais une nouvelle tournure. On sent maintenant que personne n’est épargné », a estimé source au sein d’une ONG étrangère opérant dans le secteur de Dakor. L’heure n’était pas venue de fermer son bureau sur place, a-t-il toutefois souligné.

Les agences locales des Nations unies « ont ordonné lundi à leur personnel à travers le pays de suspendre, pour 72 heures, tous leurs mouvements sur le terrain et de regagner les chefs-lieux de régions pour plus de sécurité », a indiqué une source onusienne à Niamey.

Jeuneafrique.com avec AFP

Bingu wa Mutharika est décédé ou la dérive autoritaire du président du Malawi usé par le pouvoir

avril 6, 2012

Le président du Malawi Bingu wa Mutharika, décédé vendredi à  l’âge de 78 ans, fut d’abord loué pour sa lutte anti-corruption et son action  efficace contre la famine, avant d’être fustigé pour la dérive autoritaire et  brutale de son régime après huit ans de pouvoir.

Cet économiste, ayant travaillé pour plusieurs organisations internationales  dont la Banque mondiale, avait accordé un entretien à l’AFP le 18 juillet 2011,  deux jours avant le déclenchement d’émeutes meurtrières dans les grandes villes  du pays.

« Je suis une personne très ouverte.  Je consulte tout le monde », disait de  lui-même ce fervent catholique, père de quatre enfants.  « Mais il faut aussi de  la discipline.  Aucune nation sur cette terre ne peut fonctionner sans  discipline (. . . ) La dictature n’est pas dans ma nature.  Je suis un démocrate  pur et dur.  »

Beaucoup, pourtant, on fait l’expérience de sa rigidité face à la  contestation.  En juillet 2011, des manifestations populaires tournent à  l’affrontement et au pillage.  La police tire à balles réelles: 19 morts.

En mars cette année, un comité d’opposants et personnalités de la société  civile appelle à la démission du chef de l’Etat, dénonçant sa dérive autoritaire  et sa mauvaise gestion économique.

Interdits de rassemblement par le pouvoir, les opposants doivent trouver  refuge dans une église pour échapper à la police.

« Je tiens à informer le Malawi que Bingu ne démissionnera pas d’ici 2014 »,  leur répond publiquement M.  Mutharika, en ajoutant: « Bingu ne lâche pas  l’affaire, il est responsable et ne déserte pas même si les choses deviennent  difficiles.  »

Fils d’un directeur d’école, né dans un village du district de Thyolo (sud)  perdu dans des plantations de thé, M.  Mutharika avait débuté sa carrière  politique en luttant contre la dictature de Hastings Kamuzu Banda (1964-1994).

Il co-fonda dans la clandestinité un mouvement pro-démocratie, le Front  démocratique uni (UDF), qu’il quitta ensuite en 1999.

Ses loyautés à géométrie variable ont d’ailleurs été souvent considérées  comme des trahisons par ceux qui en furent les victimes.  Choisi à la fin des  années 1990 pour succéder au président Bakili Muluzi, Mutharika préféra fonder  son propre parti pour défier son mentor, avant de le faire poursuivre en justice  pour corruption.

Elu une première fois président en 2004, il s’est targué d’avoir « éliminé la  faim au Malawi », après une terrible famine en 2005.  Et son programme en faveur  des agriculteurs locaux lui a valu une réélection facile en 2009, avec 66% des  voix.

Mais, à peine réélu, il a fait exclure du parti au pouvoir sa populaire  vice-présidente Joyce Banda, et voulait installer son propre frère, Peter, dans  le fauteuil présidentiel en 2014, la Constitution lui interdisant de briguer un  troisième mandat.

De son bilan depuis 2009, ses détracteurs retiennent surtout qu’il a fait  fuir les donateurs internationaux par sa mauvaise gestion, provoqué une pénurie  chronique de carburant dans le pays et fait reculer les libertés fondamentales.

De fait, au début de son second mandat, le chef de l’Etat a fait adopter des  lois limitant la liberté de la presse, la possibilité de poursuivre  l’administration en justice, et le droit de manifestation.  « Il est en train de  se transformer en dictateur », disait de lui récemment Friday Jumbe, un leader de  l’opposition.

M.  Mutharika affirmait après les violences de juillet 2011 vouloir discuter  avec l’opposition, tout en désignant « Satan » comme le responsable des émeutes.   Il était pourtant fondamentalement fier de son oeuvre à la tête du petit pays  d’Afrique australe, l’un des plus pauvres du monde: « Le Malawi est une +success  story+ (un succès) », affirmait-il, soulignant les années de forte croissance que  vient de connaître le pays.

« Si vous étiez là il y a sept ou dix ans, vous constateriez maintenant, vous  voyez que les choses changent, que le développement progresse », proclamait-il  quelques semaines encore avant sa mort.

Jeuneafrique.com avec AFP

Élections en RDC : un rapport de l’ONU accuse les forces de sécurité de graves violations

mars 20, 2012

Un rapport de l’ONU publié mardi 20 mars accuse des membres des  forces de défense et de sécurité de la République démocratique du Congo (RDC) de  « graves violations » des droits de l’homme pendant la période électorale qui a  abouti à la réelection de Joseph Kabila.

Dans un rapport qui souligne « la gravité des violations des droits de  l’homme enregistrées », le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de  l’homme dresse le bilan des violences électorales qui ont touché la RDC entre le 26  novembre et le 25 décembre 2011. Au moins 33 personnes ont été tuées, dont  22 par balles, et 83 autres blessées, dont 61 par balles, tandis que 16  personnes sont toujours portées disparues, affirme le document. Encore ces  chiffres ne concernent-ils que Kinshasa, où les enquêteurs ont concentré leurs  investigations.

Dans le même rapport, des membres des forces de défense et de sécurité en République démocratique du Congo (RDC) sont accusés de « grave violations » des droits de l’homme, comprenant des tueries et des  détentions arbitraires lors des semaines qui ont suivi la réélection contestée  du président Joseph Kabila, en novembre dernier.

La Garde républicaine, la police et l’ANR visées

En effet selon les enquêteurs de l’ONU, au moins 265 civils ont été arrêtés, « dont la majorité aurait été maintenue en détention de manière illégale et/ou  arbitraire, pour la plupart en raison de leur appartenance, réelle ou présumée,  à un parti de l’opposition ou pour leur appartenance à la province d’origine du  candidat M. Étienne Tshisekedi, ou à des provinces dans lesquelles il  bénéficie d’un soutien important ». Le rapport impute la responsabilité  de « plusieurs cas d’arrestations arbitraire et détention illégale » à « des  agences de l’Agence nationale de renseignements (ANR) ».

Mais les enquêteurs de l’ONU attribuent la plupart des exactions à des  éléments de la Garde républicaine et à des unités spécialisées de la Police  nationale congolaise (PNC), telles que la Légion nationale d’intervention  (Leni), la brigade d’investigations criminelles et le Groupe mobile  d’intervention (GMI). « Des militaires des Forces armées de la République  démocratique du Congo (FARDC) n’appartenant pas à la GR » se sont aussi rendus  coupables, « dans une moindre mesure », de violations, selon l’ONU.

Jeuneafrique.com avec AFP