Posts Tagged ‘Ban Ki Moon’

Ban ki Moon: Les œufs congolais, si fragiles et si précieux

janvier 3, 2017

A Kinshasa, en RDC, le mardi 20 décembre 2016. © John Bompengo/AP/SIPA

Il y a dix ans, l’Assemblée générale des Nations unies m’élisait au poste de secrétaire général.

Quelques semaines auparavant, au terme de deux guerres, de laborieux pourparlers et d’accords de paix, la RD Congo avait organisé, avec le soutien de l’ONU, ses premières élections libres depuis les années 1960. Après les affres de la guerre, faisant des millions de morts et de déplacés et laissant un tissu économique en lambeaux, l’État se dotait, en cette année 2006, d’institutions légitimes pour relever les défis de la stabilité et du développement.

Un vent nouveau, mêlé d’espoir et de fierté, soufflait sur le pays. Je pus m’en rendre compte en janvier 2007, quelques jours après mon entrée en fonction. Car c’est en RD Congo que j’effectuai mon premier voyage officiel en ma qualité de secrétaire général.

Pendant dix ans, j’ai été le témoin privilégié des progrès réalisés par le pays. Le débat politique s’est plus souvent effectué dans l’espace public que sur le terrain militaire. Les violations massives des droits de l’homme ont connu un net recul. La machine économique a redémarré. Mais, au fil des visites, j’ai aussi mesuré l’ampleur des défis persistant. Celui de l’instauration d’un État de droit, celui de la consolidation d’institutions démocratiques, celui de la promotion et du respect des droits de l’homme ou encore celui de l’amélioration des relations entre la RD Congo et ses voisins.

En cette année 2016, censée marquer la fin du deuxième et dernier mandat du président Joseph Kabila, tous ces enjeux sont devenus plus que jamais décisifs. La crise politique causée par le report des élections présidentielle et législatives prévues en novembre 2016 menace de compliquer davantage les défis à relever et de remettre en cause les progrès enregistrés depuis dix ans.

Plus grave, des tendances longtemps positives s’inversent. Les allégations de violations des droits de l’homme, notamment des droits civils et politiques, sont de nouveau en hausse. Dans certaines zones du Nord-Kivu, les activités des groupes armés sont en recrudescence. Ailleurs, de nouveaux foyers de tension entre communautés voient le jour. Les risques d’instrumentalisation politique sont réels. Celui d’un retour à de grandes violences aussi, d’autant que les positions des acteurs politiques se radicalisent.

Au moment où je quitte l’ONU, en RD Congo, l’espoir d’il y a dix ans a cédé le pas à l’appréhension. Mais il n’est pas trop tard pour préserver la stabilité. Trois conditions doivent être remplies.

  1. Les acteurs politiques congolais doivent d’abord parvenir à un consensus négocié sur la tenue des élections et sur la période transitoire devant y mener. C’est à eux seuls qu’incombe cette responsabilité historique. Ils doivent faire le choix du dialogue et décider des étapes vers l’élection de nouveaux dirigeants, dans le respect de l’esprit et de la lettre de la Constitution.
  2. Ensuite, des élections libres et crédibles doivent avoir lieu dans les meilleurs délais, conformément à un calendrier électoral qu’il faudra respecter scrupuleusement. C’est au peuple congolais que revient le droit de choisir ses dirigeants. Rien ni personne ne devrait l’en priver, ainsi que le stipule la Constitution.
  3. Enfin, au cœur du processus politique et électoral, la promotion et la protection des droits de l’homme doivent demeurer des objectifs essentiels. L’État doit y veiller, et tous les Congolais doivent en bénéficier, quelle que soit leur affiliation politique. Cela implique le respect de leur liberté d’expression et de réunion pacifique, conformément, une fois encore, à la Constitution.

C’est à ces trois conditions que la RD Congo préservera les gains si précieux mais toujours fragiles qu’elle a réalisés ces dernières années. Des gains que seul un dialogue inclusif – et non la violence – pourra garantir, car, ainsi que le dit la sagesse congolaise, « celui qui transporte des œufs ne se bagarre pas ».

Jeuneafrique.com par Ban ki Moon, ancien secrétaire général de l’ONU

Gambie : A l’unisson, la société civile et Ban Ki-moon félicitent le président élu Adama Barrow

décembre 30, 2016

Le secrétaire général de l’ONU a téléphoné au président élu et s’engage à « soutenir une passation de pouvoirs pacifique »

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, lors d’une conférence de presse à Juba, Soudan du Sud, le 25 février 2016. Crédits : Uncredited / ASSOCIATED PRESS
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a félicité Adama Barrow pour sa victoire à l’élection présidentielle en Gambie, a indiqué l’ONU jeudi 29 décembre.

M. Ban a téléphoné jeudi à M. Barrow, dont l’élection est contestée par le président sortant Yahya Jammeh, et a « confirmé que les Nations unies soutiennent pleinement la décision de la Cédéao du 17 décembre ».

Le secrétaire général, qui quitte ses fonctions dans quelques jours, avait tenté en vain, jusqu’à présent, d’entrer en contact par téléphone avec M. Jammeh.

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), réunie à Abuja le 17 décembre, avait demandé à M. Jammeh de reconnaître sa défaite et décidé que M. Barrow serait investi normalement le 19 janvier. Les chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest se sont engagés à être présents le jour de l’investiture du président élu, alors que le président sortant, Yahya Jammeh, a déclaré sur la télévision nationale fin décembre que cette inauguration n’aurait pas lieu.

Selon le communiqué onusien, M. Ban a « réaffirmé l’engagement de l’ONU à soutenir une passation de pouvoirs pacifique, ordonnée et dans les délais prévus ». M. Ban « encourage » M. Barrow à « demander à ses partisans de faire preuve de retenue et de ne pas recourir à la violence ».

Yahya Jammeh, qui avait dans un premier temps reconnu sa défaite et félicité Adama Barrow, a ensuite fait volte-face le 9 décembre, rejetant les résultats et réclamant un nouveau scrutin. Depuis, il a affirmé qu’il demeurerait à la tête du pays tant que la Cour suprême ne se serait pas prononcée sur son recours. D’après la Constitution, son mandat expire le 19 janvier.

Soutien majeur de la société civile

Outre le secrétaire général de l’ONU, l’immense majorité de la société civile gambienne s’est prononcée ces derniers jours en faveur d’une transition démocratique en Gambie. Le dernier en date à avoir apporté son soutien à Barrow est le maire de Banjul, Abdoulie Bah. « Ce n’est pas surprenant, il n’a jamais été dans le camp Jammeh, c’est l’un des rares officiels de Gambie à s’être présenté face aux urnes sous une étiquette indépendante », explique un observateur de la politique gambienne. Son soutien n’en est pas moins important, et s’ajoute à une litanie de déclarations en faveur d’Adama Barrow.

Depuis le 1er décembre, les appels au président sortant de se retirer le 19 janvier se multiplient. Le 18, onze ambassadeurs de Gambie, aux États-Unis comme en Russie ou à Cuba, ont ensemble signé une lettre ouverte appelant à « une transition démocratique » et « un respect de la Constitution ».

Dans la foulée, l’association des avocats gambiens, l’Université de Banjul, l’union des enseignants, le syndicat de la presse, les syndicats de médecins, la fédération des handicapés de Gambie, entre autres, se sont ensemble déclarés pour le respect de la Constitution, multipliant les visites au domicile du président élu et renforçant l’image d’un Yahya Jammeh toujours plus isolé en son palais présidentiel.

Enfin, à Banjul et Serekunda (la seconde ville du pays), un drôle de manège se passe depuis quelques jours. A l’appel des Gambiens de la diaspora, des dizaines de panneaux « Gambia has decided » ont été installés en lieu et place des portraits de Yahya Jammeh, autrefois omniprésents dans les rues gambiennes et enlevés dès l’annonce officielle des résultats par des Gambiens en liesse. Mais l’armée, toujours acquise au président sortant, enlève un à un les panneaux installés, déchirant les affiches aussi vite qu’elles ont été installées.

Lemonde.fr par Amaury Hauchard (contributeur Le Monde Afrique) avec AFP

Ban Ki-moon dit son « espoir » que Trump entende l’urgence

novembre 15, 2016

Ban Ki-moon a exprimé son « espoir » que Donald Trump « comprenne l’urgence » de l’action contre le réchauffement. Le secrétaire général de l’ONU s’exprimait mardi à la conférence de Marrakech (COP22) où sont attendus des dizaines de chefs d’Etat et de gouvernement.

« Notre espoir est que le président nouvellement élu aux Etats-Unis, M. Trump, entende et comprenne le sérieux et l’urgence de l’action climatique », a déclaré mardi à la presse Ban Ki-moon, « convaincu » que le futur président américain « prendra une décision sage ».

« Je pense qu’en tant qu’homme d’affaires avisé, il comprend que les forces du marché sont déjà à l’oeuvre dans ce dossier », a encore souligné M. Ban.

Le responsable de l’ONU a aussi appelé les autres pays à ratifier l’accord de Paris, et l’ensemble des Etats à accroître leurs ambitions en matière de réduction des gaz à effet de serre.

Sont attendus mardi au Maroc une cinquantaine de dirigeants, chefs d’Etat et de gouvernement, dont le roi du Maroc Mohammed VI, le président français François Hollande, la présidente chilienne Michelle Bachelet ou l’émir du Koweit, et de nombreux leaders africains.

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry prononcera mercredi un « discours soulignant l’urgence de l’action climatique », selon le négociateur des Etats-Unis Jonathan Pershing. Il est « peut-être encore plus important » d’être à Marrakech maintenant, avait déclaré le chef de la diplomatie américaine après l’élection de Donald Trump, qui sera à la tête du second pays le plus pollueur au monde.

Sans la Russie

Le magnat new-yorkais, qui pendant sa campagne avait qualifié le réchauffement de « canular » et de complot chinois, puis promis d' »annuler » l’accord de Paris et de relancer la production américaine de charbon, n’a encore rien dit sur ce thème depuis son élection.

Son élection surprise a plongé dans la stupeur les participants de la COP22, qui attendent de voir ce que le républicain compte faire. A ce stade, 109 Etats, dont les Etats-Unis, l’UE, l’Inde, le Japon, ont ratifié l’accord qui a vu la communauté internationale s’engager à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Une dizaine l’ont fait depuis l’élection de Donald Trump, dont l’Australie.

Parmi les grands émetteurs, la Russie manque encore à l’appel.

Responsabilité partagée

Lundi, à la COP22, le négociateur chinois Xie Zhenhua, a de nouveau rappelé l’engagement de son pays: « Répondre au défi du changement climatique est notre responsabilité commune et partagée ». Premier émetteur mondial, la Chine a, en lien avec les Etats-Unis de Barack Obama, largement contribué à permettre l’accord de Paris, et est aujourd’hui le premier investisseur dans les énergies renouvelables.

Romandie.com avec(ats / 15.11.2016 13h28)  

ONU : le Conseil de sécurité choisit Antonio Guterres

octobre 6, 2016

L’ancien premier ministre portugais a reçu le soutien unanime du Conseil pour devenir secrétaire général des Nations unies.

Antonio Guterres, alors haut-commissaire pour les réfugiés des Nations unies, le 18 décembre 2015, à Genève.

Antonio Guterres, alors haut-commissaire pour les réfugiés des Nations unies, le 18 décembre 2015, à Genève. DENIS BALIBOUSE / REUTERS
Sauf coup de théâtre, Antonio Guterres devrait succéder au Sud-Coréen Ban Ki-moon. Les quinze membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont entériné, jeudi 6 octobre, le choix de l’ancien premier ministre portugais comme prochain secrétaire général de l’ONU.

M. Guterres, socialiste de 67 ans, a été chef de la mission de l’ONU pour les réfugiés durant dix ans, jusqu’en 2015. Il connaît donc très bien la machine onusienne. Il est aussi francophone.

Le candidat doit désormais obtenir le vote favorable de l’Assemblée générale de l’ONU, chargée d’élire le secrétaire général. Le prochain secrétaire général prendra ses fonctions le 1er janvier.

Lemonde.fr

Antonio Guterres sur le point de succéder à Ban Ki-moon

octobre 5, 2016

L’ex-Premier ministre portugais Antonio Guterres devrait succéder sauf surprise de dernière minute à Ban Ki-moon au poste de secrétaire général de l’ONU. Aucun des membres permanents du Conseil de sécurité n’a voté contre lui mercredi lors d’un vote informel.

Les 15 membres du Conseil de sécurité, qui devaient se prononcer sur chacun des dix candidats en lice, avaient le choix entre trois bulletins: « encouragement », « découragement » et « sans opinion ». Treize ont choisi le premier et deux le troisième concernant M. Guterres.

« Après six tours de scrutin, nous avons aujourd’hui un favori et son nom est Antonio Guterres », a déclaré Vitali Tchourkine, représentant permanent de la Russie à l’ONU, s’adressant à la presse.

« Nous avons décidé de procéder à une élection formelle jeudi matin à 10h00 locales (16h00 en Suisse) et nous espérons qu’elle aura lieu par acclamation », a ajouté le diplomate qui préside le Conseil en octobre.

Avant de recommander formellement Antonio Guterres à l’Assemblée générale des Nations unies, chargée de son élection, le Conseil de sécurité doit encore adopter une résolution en ce sens.

Romandie.com avec(ats / 05.10.2016 18h29)

Succession de Ban Ki-moon: Antonio Guterres toujours en tête après un 2e scrutin

août 5, 2016

Nations unies (Etats-Unis) – L’ancien Premier ministre portugais Antonio Guterres était toujours en tête vendredi dans la course pour devenir le prochain secrétaire général de l’ONU, selon des diplomates.

A l’issue d’un deuxième tour de scrutin au Conseil de sécurité, 11 des 15 pays membres l’ont encouragé mais deux l’ont découragé, c’est-à-dire ont émis un vote défavorable, et deux étaient sans opinion.

Ce score est un peu moins bon qu’au premier tour, où M. Guterres était le seul candidat à n’avoir écopé d’aucune opinion défavorable et avait obtenu douze encouragements.

Il devance désormais le Serbe Vuk Jeremic, ancien président de l’Assemblée générale de l’ONU qui a obtenu 8 votes en sa faveur, 4 contre et 3 sans opinion, et Susana Malcorra, ministre des Affaires étrangères argentine (8/6/1).

L’ex-président slovène Danilo Turk, qui talonnait M. Guterres après le premier vote le 21 juillet, est relégué à la quatrième place (7/5/3) devant la patronne de l’Unesco, la Bulgare Irina Bokova (7/7/1).

Suivent Srgjan Kerim (Macédoine, 6/7/2), l’ex-Première ministre néo-zélandaise Helen Clark (6/8/1) et la Costaricaine Christiana Figueres (5/8/2).

En queue de peloton, on trouve la Moldave Natalia Gherman, le Slovaque Miroslav Lajcak et Igor Luksic du Montenegro, qui ferme la marche.

Lors de ce deuxième scrutin, les 15 pays membres du Conseil ont émis davantage de votes défavorables pour décourager les candidats moins bien placés. Certains pourraient en tirer rapidement les conséquences et se retirer, selon des diplomates. C’est ce qu’a fait jeudi l’ancienne ministre des Affaires étrangères croate Vesna Pusic.

Mais ces bouleversements des scores compliquent aussi la donne et risquent de ralentir une décision car aucun candidat n’a la voie libre. Des diplomates s’attendent à ce que la sélection dure jusqu’en octobre.

Romandie.com avec(©AFP / 05 août 2016 19h23)

Ban Ki-moon appelle à une trêve olympique pour les JO de Rio

juillet 29, 2016

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a appelé vendredi tous les belligérants à observer une « trêve olympique » et « faire taire les armes » pendant les Jeux olympiques de Rio. Ceux-ci commencent le 5 août.

« J’appelle le monde entier à observer la trêve olympique en cessant toutes hostilités durant les Jeux olympiques et paralympiques de 2016 qui se tiendront à Rio de Janeiro », a déclaré M. Ban. Il a qualifié cette idée de « défi » et a reconnu « qu’un objectif aussi ambitieux peut sembler impossible à atteindre ».

« J’appelle les parties belligérantes à déployer autant d’efforts pour faire taire les armes sur les champs de bataille que les sportifs pour conquérir des médailles ».

Il a souligné que « le Comité international olympique a pris une mesure sans précédent en offrant à une équipe de réfugiés la possibilité d’y participer ». Pour la première fois de l’histoire des Jeux, une équipe va en effet rassembler des athlètes réfugiés sous la bannière olympique. Cinq athlètes sud-soudanais, dont le pays est meurtri par une guerre civile depuis fin 2013, en feront partie.

M. Ban a aussi évoqué la mémoire de Mohamed Ali, champion olympique et messager de la paix des Nations unies récemment disparu. « Forts de son exemple, demandons instamment à tous les belligérants de déposer les armes du septième jour précédant l’ouverture des XXXIe Jeux olympiques d’été jusqu’au septième jour suivant la clôture des XVe Jeux paralympiques d’été », a-t-il dit.

« Puisse la sérénité apportée par la flamme olympique faire cesser le bruit des armes », a-t-il conclu.

Romandie.com avec(ats / 29.07.2016 21h02)

Brexit: Ban Ki-moon souhaite que l’UE demeure un partenaire solide pour l’ONU

juin 24, 2016

Nations unies (Etats-Unis) – Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a souhaité vendredi que l’Union européenne continue d’être un partenaire solide pour les Nations unies sur les questions humanitaires, la paix et la sécurité, y compris les migrations, après le Brexit.

Réagissant dans un communiqué à la décision du peuple britannique de sortir de l’UE, il a dit espérer aussi que Londres continue d’exercer un rôle dirigeant dans de nombreux domaines, notamment en matière d’aide au développement.

A l’ONU nous allons continuer de travailler avec le Royaume-Uni et l’Union européenne, tous deux d’importants partenaires, a-t-il souligné.

Pour la période de transition qui s’ouvre entre le Royaume-Uni et le reste de l’UE, M. Ban compte sur le pragmatisme de l’Europe et son sens de la responsabilité commune dans l’intérêt des citoyens européens.

Nous sommes plus forts quand nous travaillons ensemble, conclut-il.

Romandie.com avec(©AFP / 24 juin 2016 14h26)

Congo: Isolons la dictature Sassou

juin 19, 2016

 

« Contrairement aux rumeurs qui circulent, le perdant des élections du 20 mars 2016, « Monsieur 8% », l’ancien président Denis SASSOU NGUESSO, n’a pas encore fait convoquer Guy Brice Parfait KOLELAS à la DGST.

PAKO vient de me le confirmer à l’instant au téléphone. Par contre, l’injuste emprisonnement du Général Jean-Marie Michel MOKOKO, nouveau MANDELA, le jour même où le Président François HOLLANDE recevait notre ami Alain MABANCKOU, a été très mal perçu par la France qui prépare dans les prochains jours une réaction diplomatique forte, notamment avec la venue prochaine à Paris du Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-moon.

Le tyran SASSOU en faisant emprisonner J3M et en interdisant illégalement la conférence de presse du 17 juin 2016, au siège de la CADD, des plateformes FROCAD-IDC-composante J3M, a démontré qu’il ne voulait pas d’un véritable dialogue qui ne peut que se tenir sous l’égide de la communauté internationale et en pays neutre.

André OKOMBI SALISSA a fait constater par huissier la pose illégale, par les forces du désordre de la dictature aux abois, d’un cadenas à l’entrée du siège de la CADD. Les défections se multiplient dans l’entourage du dictateur qui ne supporte plus ses ordres injustes. Il est de notre responsabilité à tous de faciliter l’alternance démocratique et pacifique au Congo Brazzaville ; ce de façon à mettre fin à 33 ans de pouvoir SASSOU, c’est-à-dire 33 ans d’appauvrissement du peuple congolais et 33 ans de biens mal acquis par le tyran.

COMME MANDELA, MOKOKO SORTIRA DE PRISON POUR LA RENAIS-SANCE DU PAYS. »

Elie Smith
‪#‎FreeMokoko‬

Photo de BrazzaNews.
Brazzanews.fr

Un gilet de sauvetage, le cadeau de Tsipras à Ban Ki-moon

juin 18, 2016

Alexis Tsipras a offert samedi au secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon un gilet de sauvetage ramassé, comme des milliers d’autres, sur les côtes grecques. Le Premier ministre grec a qualifié le cadeau de « symbole » des traversées périlleuses des migrants.

« C’est un cadeau symbolique, un outil de vie pour des milliers de réfugiés qui sont arrivés sur les îles grecques en traversant la mer Egée », a déclaré M. Tsipras en présentant l’objet à Ban Ki-moon en visite à Athènes.

Le secrétaire général de l’ONU a remercié M. Tsipras pour « ce cadeau important » qu’il a revêtu, mais à l’envers, avant de l’enlever rapidement.

Ban Ki-moon devait se rendre samedi après-midi sur l’île grecque de Lesbos en mer Egée pour visiter le camp de rétention où se trouvent environ 3400 migrants arrivés en Grèce après la mise en oeuvre le 20 mars de l’accord UE-Turquie. Cet accord a considérablement limité le nombre de migrants arrivant des côtes proches turques sur les îles grecques.

Ban Ki-moon a tenu « encore une fois à remercier le peuple de la Grèce et le gouvernement pour la solidarité remarquable et l’hospitalité » dont ils ont fait preuve à l’égard des migrants. Il s’est dit toutefois « profondément affligé par le grand nombre de (réfugiés) morts en Méditerranée ».

Romandie.com