Posts Tagged ‘Bandits’

Nigeria: 16 membres d’une même famille brûlés vifs par des bandits

février 13, 2020

Des bandits armés ont brûlé vives 21 personnes, dont 16 membres d’une même famille, dans une opération de représailles contre un village dans le nord du Nigeria, a-t-on appris jeudi 13 février auprès d’habitants.

Des hommes armés à moto ont attaqué mardi le village de Bakali, dans l’Etat de Kaduna, tirant des coups de feu et brûlant des maisons et des véhicules pour se venger d’un raid mené contre leur camp par des membres d’une milice d’autodéfense locale, ont raconté les habitants. «Ils ont tué 21 personnes dans l’attaque», a déclaré à l’AFP un responsable local, Sani Nuhu. Les assaillants ont brûlé vifs 16 membres d’une même famille, dont six enfants, et cinq membres d’un groupe d’autodéfense local, après les avoir enfermés dans une maison, selon les habitants.

Un porte-parole de la police a indiqué avoir «reçu des informations sur une attaque par des bandits contre le village de Bakali» mais «attendre encore des détails» sur l’opération.

La zone où a eu lieu l’attaque abrite depuis des années des bandes criminelles qui volent du bétail et kidnappent des habitants en vue d’obtenir une rançon. Les habitants ont mis sur pied des groupes d’autodéfense pour se protéger sans parvenir à mettre un terme aux violences. Selon les habitants, avant l’attaque, des membres d’un groupe d’autodéfense, associés à des forces de sécurité nigérianes, avaient attaqué le camp de cette bande armée, situé dans une forêt des environs.

La semaine dernière, la police a affirmé avoir «neutralisé plus de 250 terroristes et bandits» dans le cadre d’une opération de grande ampleur dans la région. Ce bilan n’a pas pu être confirmé de source indépendante.

Par Le Figaro avec AFP

Congo: braquage à 100 km de Brazzaville occasionnant la mort de deux chinois et un congolais

septembre 16, 2018

 

Trois personnes, dont deux chinois et un congolais, ont été tuées dans un braquage à mains armées sur la nationale n°2 par des assaillants jusqu’ici non encore identifiés.

Parmi les personnes décédées, il y a Mr Edgard Mbon travailleur des eaux et forêts qui sortait d’un recouvrement.

Après une enquête sur terrain, la police a annoncé que le drame a eu lieu dans la nuit du 14 septembre lorsqu’un véhicule roulait vers la capitale. Les victimes étaient des employés d’un chantier forestier situé dans la partie nord du Congo.

Selon la police, les identités et le motif restent à préciser, mais il s’agit probablement d’un pillage.

L’ambassade de Chine à Brazzaville a déclaré qu’elle travaillait avec le ministère congolais de l’Intérieur et l’Interpol pour mettre en place l’enquête afin de dévoiler les suspects en question.

L’ambassade chinoise a également mise en garde contre la situation sécuritaire dans la capitale congolaise où une série d’incidents sécuritaires ont été signalés. Un agent de société chinoise a fait l’objet d’un braquage à main armé le 15 septembre au centre-ville.

Zenga-mambu.com par Laurent avec Meraf MARAKA

Des dizaines de personnes tuées par des « bandits » dans le nord du Nigeria

février 16, 2018

Kano (Nigeria) – Des dizaines de personnes ont été tuées dans une attaque menée par des « bandits » dans un village de l’Etat de Zamfara, dans le nord du Nigeria, a-t-on appris vendredi auprès de la police et des habitants.

La police a évoqué un premier bilan de 18 morts dans l’attaque qui s’est déroulée dans la nuit de mercredi à jeudi à Birani, mais deux habitants affirment que 41 corps ont été récupérés avant d’être enterrés.

« Nous avons enterré 41 personnes hier suite à l’attaque de bandits venus en moto », a affirmé Lawwali Bube, un habitant joint par téléphone.

« Ils ont commencé par attaquer un camion transportant des demoiselles d’honneur et des commerçants. Ils les ont arrêtés, ils ont sorti le conducteur et lui ont tranché la gorge, puis ils ont ouvert le feu sur le camion, tuant tout le monde », avant de se rendre au marché où ils ont également tiré sur la foule, a-t-il poursuivi.

Hussaini Abdu, un autre habitant, a donné un bilan similaire: « Nous sommes en deuil parce qu’hier, nous avons recueilli 41 cadavres ».

« Nous sommes assiégés par ces bandits qui vivent dans les zones isolées de la forêt qui nous entoure », a-t-il ajouté.

« Ils viennent, attaquent nos villages, volent nos vaches, enlèvent nos femmes (…) Nous n’avons pas d’autre choix que de former des groupes d’autodéfense », a-t-il dit, précisant que les miliciens avaient ensuite lancé des « attaques de représailles » contre les assaillants.

L’armée a été déployée en 2016 dans l’Etat de Zamfara, où les enlèvements contre rançon et les vols de bétails à grande échelle étaient devenus courants dans les communautés rurales, l’essentiel de la population, majoritairement musulmane, vivant de l’élevage, de la chasse et de l’agriculture.

Selon un porte-parole de la police de Zamfara, Mohammed Shehu, des chasseurs de Birani avaient tenter d’intercepter la veille un voleur présumé de bétail en brousse.

« L’éleveur avait alors abandonné ses animaux avant de s’enfuir en brousse (…) et de mobiliser des bandits pour venir attaquer les chasseurs », a-t-il expliqué.

« Les bandits ont alors tendu une embuscade aux chasseurs dans la brousse et il y a eu un affrontement qui a fait des morts des deux côtés », a-t-il dit, affirmant que les forces de l’ordre avaient « découvert 18 cadavres ».

Romandie.com avec(©AFP / 16 février 2018 14h21)                                            

Centrafrique: Le Président Michel Djotodia annonce la dissolution de la Séléka

septembre 13, 2013

Le président centrafricain, Michel Djotodia, a annoncé, vendredi, la dissolution de la Séléka, dans une déclaration au palais présidentiel à Bangui. Cette coalition avait renversé sous sa direction le président François Bozizé.

« À compter de ce jour, la coalition rebelle Séléka et la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP, rébellion dont une faction est alliée au Séléka) n’existent plus. Elles sont dissoutes », a déclaré, vendredi 13 septembre en langue nationale sango, Michel Djotodia, à l’issue d’une réunion consacrée à la crise dans son pays. « Tous ceux qui vont continuer à se réclamer de ces entités seront considérés comme des bandits », a-t-il ajouté. Il n’a toutefois pas précisé la manière dont cette dissolution sera mise en oeuvre mais, selon une source proche de la présidence, des textes précisant cette décision devraient être publiés prochainement.

La coalition Séléka compte environ 25 000 combattants, dont 20 000 ralliés de la dernière heure au moment de la prise de Bangui le 24 mars, selon des estimations du nouveau régime. Nombre de ces hommes n’obéissent qu’à leurs chefs directs, qui se sont taillé des fiefs en province et à Bangui. Des combattants – incontrôlés selon les autorités – sont accusés de multiples exactions, de violences et de pillages à répétition contre la population.

Guerre de confessions ?

Michel Djotodia a également évoqué la situation dans la région de Bossangoa, à 250 km au nord-ouest de Bangui, où de violents affrontements entre forces du nouveau régime et partisans du général Bozizé ont fait près de 100 morts dimanche et lundi. Selon lui, il n’y a tout simplement pas eu de combats. « Il n’y a eu aucun combat dans la région de Bossangoa, les assaillants sont plutôt venus avec un objectif précis : s’en prendre à un groupe donné de la population et faire des civils des boucliers humains en cas de riposte des forces de défense et de sécurité. »

Selon la présidence, les partisans de l’ex-président s’en sont pris aux habitants de confession musulmane. Michel Djotodia est le premier président musulman d’un pays très majoritairement chrétien. « Des familles de confession musulmane ont été massacrées, des maisons et des greniers incendiés, poussant la population civile à fuir, pour se refugier en brousse. En représailles, des personnes innocentes ont été tuées », s’est insurgé mercredi le Premier ministre, Nicolas Tiangaye, lors d’une conférence de presse. Ces affrontements ont encore aggravé une situation humanitaire et sécuritaire déjà chaotique dans le pays depuis la prise du pouvoir par le Séléka.

Jeuneafrique.com avec AFP

Nigeria: 48 morts dans l’attaque d’un village par des bandits

juin 19, 2013

Quarante-huitpersonnes ont été tuées par une bande d’hommes armés lors de l’attaque d’un village du nord du Nigeria, apparemment en représailles à la formation d’une milice privée pour lutter contre des voleurs de bétail, a déclaré mercredi un responsable local.

« Des bandits armés ont mené une attaque mardi matin dans le village de Kizara. Quarante-huit habitants ont été tués par des voleurs de bétail qui sèment la terreur dans l’Etat depuis un certain temps », a déclaré à l’AFP Ibrahim Birnin-Magaji, porte-parole de l’Etat de Zamfara où se trouve ce village.

Des dizaines d’hommes armés y ont en moto pénétré avant l’aube, a-t-il précisé.

« Certains d’entre eux sont montés sur la colline qui surplombe le village et ils ont tiré dans toutes les directions », a ajouté M. Birnin-Magaji.

« Ensuite ils sont allés de maison en maison, disant aux habitants qu’ils étaient à la recherche des membres d’une milice locale qui, selon eux, leur avait causé des problèmes.  »

Selon M. Birnin-Magaji, le chef local, l’imam en chef et le leader de la milice font partie des victimes.

Il a expliqué que la police de la localité voisine de Keta avait tenté de s’opposer aux assaillants mais que les policiers, dépassés par leur puissance de feu, avaient dû battre en retraite.

Des milices se sont formées dans de nombreux villages du Nigeria pour défendre les habitants contre les voleurs de bétail et d’autres gangs criminels, menant bien souvent à une série de représailles dans une spirale de la violence.

L’Etat de Zamfara, situé dans le Nord Ouest, a été le théâtre de ce type d’affrontement à plusieurs reprises.

Rien ne permet de faire le lien entre cette nouvelle attaque et le groupe islamiste Boko Haram, qui poursuit une insurrection sanglante dans le Nord Est du Nigeria.

L’armée mène depuis la mi-mai une offensive de très grande envergure contre Boko Haram dans trois Etats du Nord Est –Borno, Yobe et Adamawa où l’état d’urgence a été décrété.

Jeuneafrique.com

Nigeria: 20 personnes abattues par des bandits dans un village du nord

octobre 30, 2012
Nigeria: 20 personnes abattues par des bandits dans un village du nord Nigeria: 20 personnes abattues par des bandits dans un village du nord © AFP

Vingt personnes ont été abattues mardi par des bandits dans un village de l’Etat de Zamfara (nord), qui est régulièrement le théâtre de violents affrontements entre criminels et groupes d’auto-défense.

« Vingt personnes ont été tuées aujourd’hui et deux autres ont été grièvement blessées par une bande de bandits au cours d’un raid mené dans le village de Kaboro », a déclaré à l’AFP le porte-parole du gouvernement de l’Etat de Zamfara, Nuhu Salihu Anka. « Les bandits ont surgi dans le village et ont commencé à tirer à l’aveugle », a-t-il dit.

Jeuneafrique.com avec AFP

Côte d’Ivoire : nouvelles attaques contre les forces de sécurité, au moins trois morts

septembre 21, 2012

Des soldats ivoiriens patrouillant dans le sud de la Côte d'Ivoire. Des soldats ivoiriens patrouillant dans le sud de la Côte d’Ivoire. © AFP

Des hommes armés ont attaqué, jeudi 20 septembre au soir, deux commissariats de police et un poste de gendarmerie dans la commune de Port-Bouët, au sud d’Abidjan, faisant trois morts. La ville de Noé, à la frontière ghanéenne, a elle aussi été prise pour cible par des assaillants.

Mis à jour à 17h15.

Depuis les attaques à la chaîne contre les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) au début du mois d’août, la tension était quelque peu retombée. Dans la nuit de jeudi à vendredi, des hommes armés ont à nouveau visé les forces de sécurité, faisant au moins trois morts à Abidjan et à la frontière avec le Ghana.

En début de soirée, deux commissariats de police et un poste de gendarmerie ont été pris d’assaut dans la commune de Port-Bouët, dans le sud de la capitale économique ivoirienne. Plus tard dans la nuit, c’est la ville de Noé (environ 170 km d’Abidjan), à la frontière avec le Ghana, qui a été attaquée, provoquant la fermeture des voies de communication entre les deux pays.

Trois personnes ont été tuées dans les fusillades à Abidjan. Selon le ministre de la Défense, Paul Koffi Koffi, qui s’est rendu sur place vendredi matin, les attaques avaient pour but de s’emparer des armes entreposées dans les commissariats et la gendarmerie.

« Ce sont des bandits qui ont opéré hier, tout ce qu’ils ont pris comme armement a été récupéré. Un passant a été tué par des balles perdues, un militaire de passage a également perdu la vie et un des assaillants a été abattu », a-t-il déclaré à la presse. En outre, au moins une personne soupçonnée d’avoir participé aux violences a été arrêtée.

Frontière fermée

Paul Koffi Koffi a confirmé qu’une attaque s’était aussi déroulée jeudi soir à Noé, sans pouvoir donner davantage d’informations dans l’immédiat. « Les tirs ont commencé à Noé vers trois heures du matin. La population est apeurée, la frontière avec le Ghana a été fermée », a confirmé une source sécuritaire, qui ne disposait pas encore de bilan pour cette attaque.

Une vague d’attaques avait déjà visé en août les FRCI, à Abidjan, dans ses environs et dans l’ouest du pays, marquant le plus grave regain de tension en Côte d’Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011.

Elles avaient été attribuées par les autorités à des partisans de l’ancien président Laurent Gbagbo – des civils et des militaires, policiers ou gendarmes -, ce que dément le parti de l’ex-chef de l’État, le Front populaire ivoirien (FPI).

Ces violences ont été suivies de l’arrestation de plusieurs hauts responsables du camp Gbagbo, dont le secrétaire général du FPI, Laurent Akoun, condamné à six mois de prison ferme pour « trouble de l’ordre public ». Cinquante-quatre civils et 19 militaires ont aussi été arrêtés et sont inculpés, notamment pour « attentat contre la sûreté de l’État ».

Réconciliation en panne

De nombreux responsables politiques et militaires de l’ex-régime ivoirien ont trouvé refuge au Ghana, qui partage une frontière de près de 700 km avec la Côte d’Ivoire, ce qui a créé des tensions entre Accra et Abidjan. Le président ghanéen, John Dramani Mahama, a cependant assuré le 5 septembre qu’il ne laissera pas son pays servir de « base arrière » pour déstabiliser la Côte d’Ivoire.

Le porte-parole en exil de Laurent Gbagbo, et adversaire virulent du nouveau pouvoir, Justin Koné Katinan, accusé de « crimes économiques » par Abidjan, a été arrêté le 24 août à Accra. La justice ghanéenne examine une demande d’extradition vers la Côte d’Ivoire.

Les attaques de jeudi soir ont également eu lieu au lendemain de la commémoration du dixième anniversaire du déclenchement de la rébellion contre l’ancien président Laurent Gbagbo. Le processus de réconciliation paraît en panne en Côte d’Ivoire. Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Bert Koenders, a appelé cette semaine à « relancer un véritable dialogue politique dans le pays ».

Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny, avait aussi exhorté fin août le président Alassane Ouattara à prendre des « initiatives » pour relancer le dialogue.

Jeuneafrique.com avec AFP

Le Ministre du Domaine Foncier, Pierre Mabiala, défie Antoinette Sassou

juillet 26, 2012
  • Pierre Mabiala a toujours foncé pour le foncier

Pierre Mabiala, Ministre du Domaine Foncier, a défié Antoinette Sassou -épouse de Sassou-Nguesso – indirectement. Voici comment.

Il existe une société X-Oil dont la spécialité est de vendre du carburant à la pompe. Voilà que le marchand d’essence, X-OIL, s’est mis en tête de s’approprier illégalement le Centre Sportif de Makélékélé pour s’y implanter après démolition des lieux. Mme Sassou, actionnaire de la compagnie X-Oil, aurait été, du coup, en porte-à-faux avec la loi régissant le Domaine Foncier. Madame la Présidente tombait sous le coup de l’occupation illégale du sol, délit puni par les lois de la République dirigée par son mari.

Pas de quoi fouetter un chat ; en effet, assurés d’être impunis, au Congo, le respect du plan d’occupation du sol (POS) est le cadet des soucis de nos amis du Chemin d’Avenir dont la philosophie a pour… essence : s’enrichir aux dépens du peuple par tous les moyens.

Malheureusement, défigurer le paysage, en marchant sur le bien et l’intérêt publics, ne semble pas du goût de la population, à plus forte raison lorsqu’il existe déjà, dans ce quartier de Makélékélé, deux stations-service à deux cents mètres l’une de l’autre. Résultat : colère du ministre Pierre Mabiala.

Pierre distribue des pierres

Au moment de démarrer les travaux de démolition/construction par les squatters, au moment de commettre l’irréparable, le ministre Pierre Mabiala, n’écoutant que sa conscience, débarque, comme à son habitude, muni d’un mégaphone. Le ministre invite alors les riverains de venir se servir en sable, caillasse, gravier, ciment appartenant à Antoinette Sassou et Cie. Les habitants du quartier ne se font pas prier, gouvernés par ce sentiment très agréable de « voler des voleurs » ou de se venger des bandits. Pierre a distribué des pierres à ceux qui n’en possèdent pas, blessant, au passage, l’amour-propre de la femme du chef, chef du contestable projet. Bravo Pierre, tu es comme ton homologue biblique : tu détiens les clef de la liberté.

Certes, Pierre Mabiala n’est pas exempt de reproches. Parfois, il frappe les faibles, comme dans cette scène à Talangaï où ce colosse manqua étouffer un citoyen en l’immobilisant avec une clé-boa parce que ce dernier lui avait produit un titre de propriété douteux. Mais ce coup-ci, en « catchant » un individu résidant à l’étage supérieur du pouvoir, en boxant quelqu’un capable de se défendre, il a fait un geste fort. Il a défié la 1ère Dame, Antoinette Sassou. Que celui qui a déjà eu autant de culot au gouvernement jette à Mabiala la première pierre !

Diables-Noirs

Pourquoi occuper un complexe sportif dans un quartier déficitaire en structures socio-culturelles ? Rappelons que le complexe sportif de Makélékélé est un lieu symbolique des amoureux du football : Les Diables-Noirs s’y entrainaient jadis.

D’où vient X-OIL ? Une société américaine ? Encouragé par sa puissante actionnaire, X-OIL a mis l’huile sur le feu en s’attaquant à un lieu hautement symbolique de l’identité urbaine des quartiers Sud de Brazzaville, une partie de la ville oubliée par la politique dite « municipalisation accélérée ». C’était sans compter avec la détermination du ministre Pierre Mabiala, réputé monter au créneau pour dénouer les litiges fonciers. Ce Robin des Bois du gouvernement a mis fin, à sa manière, au curieux projet émanant d’un clan ( les Nguesso) réputé insatiable et boulimique sur le chapitre de la spéculation immobilière, notamment sur le registre des biens meubles et immeubles mal acquis.

Une passion

Le ministre Pierre Mabiala a fait du Domaine Foncier une passion. En témoigne son intervention à un colloque sur le sujet à Kinshasa en RDC cette semaine. Son exposé sur les problèmes liés au Droit Foncier au Congo-Brazzaville a retenu l’attention d’un auditoire composé également de participants étrangers.

A ce jour, personne ne sait de quelle manière va riposter une Antoinette Sassou frustrée et obligée de croiser le fer avec un employé de son époux, un employé qui l’a regardé, droit dans les yeux, sans complexe.

Congopage.com

Guinée: deux morts, dont un gendarme, dans l’attaque d’une station-service

juin 22, 2012
Guinée: deux morts, dont un gendarme, dans l'attaque d'une station-service Guinée: deux morts, dont un gendarme, dans l’attaque d’une station-service © AFP

Deux hommes, dont un gendarme, ont été tués dans la nuit de jeudi à vendredi par des hommes armés lors d’une tentative de cambriolage d’une station-service dans la ville de Kankan (Est de la Guinée), a appris l’AFP de source policière à Conakry.

« Des hommes armés non identifiés ont attaqué la nuit dernière une station-service à Kankan surveillée par deux gardiens, dont un gendarme », a indiqué cette source policère.

« Surpris par la présence des gardiens, les attaquants ont tiré à bout portant sur l’un d’eux, touché à la poitrine, puis à la tête », a précisé cette source.

Elle a ajouté que le gendarme, qui avait sorti son arme pour se défendre, avait ensuite été tué lors d’un « échange de tirs nourris » avec les malfaiteurs.

Des témoins, interrogés au téléphone par l’AFP à Kankan depuis Conakry, ont confirmé cette information en précisant que « les bandits » étaient au moins cinq et qu’après la fusillade, ils ont pris la fuite à bord de deux véhicules volés.

Selon l’un des témoins, « aucune chance » n’a été laissée aux victimes « qui ont été achevées » par les malfaiteurs avant leur fuite.

« Le phénomène du banditisme est devenu récurent dans cette région de la Haute Guinée » frontalière de la Côte d’Ivoire et du Mali, a affirmé ce témoin.

Dans la nuit de mardi à mercredi, trois lycéens ont été tués dans la même région par des coupeurs de routes circulant à moto, selon la police.

Jeuneafrique.com avec AFP

Vridi/Le domicile d’Ediémou Jacob attaqué: près de 5 millions de Fcfa, de l’or et des soutanes emportés

juillet 4, 2011

Près de 5 millions de F.Cfa en espèces, plusieurs montres, des gourmettes et des chaînes, toutes en or, des objets saints, des soutanes, des ordinateurs-portables, des téléphones-portables, des calices…Voilà ce que les bandits armés, qui se sont introduits chez le Révérend-pasteur Ediémou Blin Jacob, chef de Diocèse et président de l`église du Christianisme céleste, ont emporté.

C`était dans la nuit du jeudi 30 juin au vendredi 1er juillet 2011, à Vridi (Port-Bouët). Cette nuit-là, selon les informations que nous avons recueillies sur le lieu du forfait, les averses qui tombent à Vridi et le temps glacial qu`il fait n`empêchent guère les quelques fidèles de l`église, avec à leur tête le chef du diocèse, Ediémou Blin Jacob, d`honorer leur rendez-vous avec Dieu. C`est à la paroisse Saint Raphaël de Vridi, dans l`enceinte de laquelle se trouve le bâtiment qui fait office de domicile du révérend pasteur Ediémou. Prières intenses, chants et autres cantiques à la gloire de Dieu sont au menu. Mais pendant que les fidèles, le chef de l`église et ses collaborateurs louent intensément l`Eternel, des forbans, bien armés, font irruption dans l`enceinte de l`église. Cela, après avoir forcé une des portes secondaires qui donnent accès à l`église pourtant hermétiquement fermées. Sans perdre une seule seconde et à l`insu de tous, les bandits se dirigent vers la maison d`Ediémou. Ils fracassent l`une des fenêtres et pénètrent à l`intérieur du bâtiment. Ils passent au peigne fin toutes les pièces, mais la chambre à coucher du ministre de Dieu les intéresse particulièrement. Sans peine, ils y font main basse sur la somme de 4,5 millions de F.CFA, et tous les objets de valeur : montres, gourmettes, chaines, aussi bien en argent qu`en or, objets saints, soutanes, ordinateurs-portables, téléphones-portables et calices. Les malfaiteurs poussent l`audace jusqu`à étancher leur soif sur place, avec des bouteilles d`alcool qu`ils avaient sur eux. Du panier à clés dissimulé dans un coin de la maison, ils soutirent la clé de la voiture particulière du Révérend-pasteur, qu`ils démarrent après y avoir chargé quelques objets volés. Mais au moment de sortir de l`église, les bandits dans leurs mouvements suspects attirent l`attention d`un des fidèles qui allait aux toilettes. Il alerte donc le pasteur et ses collaborateurs qui n`ont fait que constater les dégâts…

Une patrouille des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (Frci), cette nuit-là, dans les environs de l`église, remarque elle aussi quelque chose d`anormale dans le mouvement d`un véhicule blanc de marque Toyota. L`engin roulait à vive allure au point que le moteur donne l`impression de vouloir exploser. Les soldats le prennent en chasse.

Au niveau de l`hôpital de Port-Bouët, les occupants du véhicule l`abandonnent et prennent la fuite. Les vérifications faites, la voiture est restituée à son propriétaire avec à l`intérieur, seulement des calices.

Selon des proches du chef du diocèse, les bandits ont assurément bénéficié d`une complicité interne au cours de leurs forfaits. L`enquête ouverte confirmera ou pas. Rencontré le matin du samedi 2 juin, le pasteur Ediémou a dit s`en remettre à Dieu.

Rappelons pour terminer que dans ce malheur, la Première dame Dominique Ouattara a apporté un soutien fort appréciable à la victime. Ediémou a également bénéficié du soutien d`une délégation de religieux conduite par l`Imam Idriss Koudouss et des dignitaires de l`Eglise Papa Nouveau.

Soir Info Alain BOUABRE