Le bateau transportait une vingtaine de touristes lorsqu’il s’est retourné au large de Lisanza, dans le nord de l’Italie. Les recherches se poursuivent.
Dix-neuf personnes ont été secourues après qu’un bateau touristique a chaviré sur le lac Majeur, dimanche 28 mai, au large de Lisanza, dans le nord de l’Italie. Selon les pompiers, pluieurs passagers étaient toujours portés disparus dans la soirée. Des plongeurs et un hélicoptère sont à la recherche de « plusieurs personnes portées disparues », a précisé à l’AFP le porte-parole des pompiers, Luca Cari.
Une vidéo des pompiers, publiée par le site du quotidien Corriere della Sera, montre l’hélicoptère survolant des eaux agitées, où flottaient des chaises et d’autres débris.
Un accident causé par le mauvais temps
L’accident a été provoqué par le mauvais temps, selon le Corriere della Sera. Le lac Majeur, qui se trouve dans le sud des Alpes, est le deuxième plus grand lac d’Italie et une destination touristique prisée.
Au moins 73 migrants sont morts noyés au large de la Syrie après que leur bateau parti du Liban a coulé, a indiqué vendredi le ministère syrien de la Santé s’exprimant sur ce naufrage, le plus meurtrier de ces derniers années en partance du Liban.
Ce pays devient de plus en plus un point de départ d’embarcations illégales de migrants depuis le déclenchement en 2019 d’une grave crise économique et financière causée par des décennies de mauvaise gestion et de corruption d’une classe dirigeante quasi inchangée depuis des décennies.
Envrion 150 personnes, principalement des Libanais et des Syriens, se trouvaient à bord du petit bateau qui a fait naufrage jeudi au large de la ville portuaire de Tartous, dans l’ouest de la Syrie.
« Le nombre de victimes du naufrage du bateau est passé à 73, tandis que 20 personnes sont soignées à l’hôpital Al-Basel (à Tartous) », a déclaré le ministre de la Santé, Hassan al-Ghabach, dans un communiqué.
Parmi les personnes secourues figuraient cinq Libanais, avait indiqué plus tôt à l’AFP le ministre libanais des Transports, Ali Hamie.
Des efforts pour trouver d’éventuels survivants du naufrage jeudi sont toujours en cours, a ajouté M. Hamie: « Je discute avec le ministre syrien des Transports d’un mécanisme pour récupérer les corps en Syrie ».
« Nous avons affaire à l’une de nos plus grandes opérations de sauvetage », a déclaré de son côté à l’AFP un responsable du ministère syrien des Transports, Sleiman Khalil.
« Nous couvrons une vaste zone qui s’étend sur toute la côte syrienne », a-t-il ajouté, affirmant que de hautes vagues compliquaient les opérations de secours.
Traversée périlleuse
De nombreux passagers libanais du bateau sont originaires de régions pauvres du nord du pays, notamment de la ville de Tripoli, parmi les plus pauvres du Liban. Elle est devenue une plaque tournante de l’immigration illégale, la plupart des bateaux de migrants partant de ses côtes.
Parmi les survivants, Wissam al-Talawi, un père de famille habitant à Tripoli et originaire du Akkar, autre région pauvre du nord du Liban, a été hospitalisé, a déclaré son frère Ahmad à l’AFP.
Les corps de ses deux filles, âgées de cinq et neuf ans, ont été rapatriés au Liban et enterrés vendredi, a déclaré Ahmad. La femme de M. Talawi et ses deux fils sont toujours portés disparus.
« Ils sont partis il y a deux jours », a révélé Ahmad: Mon frère « ne pouvait pas couvrir ses dépenses quotidiennes, ni les frais d’inscription de ses enfants à l’école ».
D’autres proches de disparus ont indiqué à l’AFP qu’ils s’étaient rendus à la frontière libano-syrienne pour obtenir des informations sur le sort des migrants.
A la suite de l’effondrement économique au Liban, des réfugiés syriens et palestiniens, ainsi que des Libanais ont tenté de traverser la Méditerranée à bord d’embarcations de fortune pour se rendre vers des pays européens, notamment l’île de Chypre, située à 175 kilomètres des côtes libanaises.
En avril, le naufrage d’un bateau de migrants surchargé, pourchassé par la marine libanaise au large de Tripoli (nord), avait fait des dizaines de morts et provoqué une vive colère dans le pays en crise.
Le 13 septembre, les garde-côtes turcs ont annoncé la mort de six migrants parmi lesquels deux bébés, et secouru 73 personnes qui tentaient de gagner l’Europe, au large de la province de Mugla, dans le sud-ouest de la Turquie. Ces migrants auraient embarqué depuis le port libanais de Tripoli.
Selon l’ONU, au moins 38 bateaux transportant plus de 1.500 personnes ont quitté ou tenté de quitter illégalement le Liban par la mer depuis 2020.
Le bateau, issu de la série pour enfants Theodore Tugboat, s’est arrêté en ville, alors qu’il navigue les eaux canadiennes dans le but de promouvoir l’industrie maritime du pays.
Parti d’Halifax le 10 juin, le bateau va terminer sa route à Hamilton, en Ontario, vers la fin du mois de juillet.
Diffusée de 1993 à 2003, la série a connu un tel succès qu’une réplique réelle du populaire bateau a été créée en 2000.
Ils ont fait le bateau en 2000 pour faire la promotion de l’émission. L’émission a arrêté en 2003, il y a une compagnie à Halifax qui a acheté ça, une compagnie de croisière. Ils l’ont gardé jusqu’à cette année et là, il a été vendu à Blair McKeil et il va faire la promotion de l’industrie marine et des Grands Lacs», a raconté Peter Richardson, premier officier du remorqueur.
Un bateau qui attire les nostalgiques
M. Richardson avoue aussi avoir décelé la nostalgie dans le visage de nombreux adultes depuis le début du périple de Théodore Too. Si bien qu’à Trois-Rivières, il a rencontré une dame qui a fait le voyage d’Ottawa, simplement pour faire la rencontre du remorqueur.
C’est aussi le cas de Chantal Turgeon, qui s’est déplacée depuis Sherbrooke.
Quand j’étais jeune, j’ai habité Halifax. Donc, le bateau, je l’ai vu, mais je n’étais jamais embarqué dessus donc pour moi, c’est un souvenir d’enfance. C’est des beaux souvenirs», a-t-elle dit.
Installé à Québec depuis cinq ans, le Néo-Brunswickois d’origine Marcel Bourque n’a pas hésité à faire la centaine de kilomètres qui séparent les deux villes pour saluer Théodore Too.
Quand on a entendu la nouvelle que Théodore faisait sa route vers Hamilton, on [s’est dit] qu’on va aller le voir. Ça m’a donné des souvenirs d’enfance, quand je regardais ça à la télé.»
Théodore Too quitte Trois-Rivières, dimanche matin, pour rejoindre Montréal.
Par CBC/Radio-Canada avec les informations de Marc-AntoineBélanger
Près de 640 passagers d’un bateau de la compagnie Costa Croisières vont commencer à débarquer jeudi à Marseille, après que plusieurs passagers et membres d’équipage ont été touchés par le Covid-19, a-t-on appris auprès du port de la cité phocéenne.
«Nous allons débarquer 639 passagers, au fur et à mesure, selon leur destination», a confirmé à l’AFP la porte-parole du Grand Port Maritime de Marseille-Fos, en soulignant que cette opération devait débuter vers 18h00. La durée de cette opération n’est par contre pas précisée. «Il s’agit d’une opération de rapatriement organisée par le croisiériste», expliquait-on de même source, en soulignant qu’au total le navire, qui a accosté à Marseille jeudi dans la matinée, comptait encore 1.421 passagers et 850 membres d’équipage.
Avant de descendre, les personnes présentant des symptômes laissant supposer qu’elles pourraient être touchées par le nouveau coronavirus seront testées, a-t-on expliqué du côté de l’Agence régionale de santé. Cette opération de débarquement sera menée avec le concours du bataillon des marins-pompiers de Marseille, notamment pour l’évaluation sanitaire des passagers, précisait-on à la Préfecture maritime de Toulon.
Plusieurs passagers testés positifs au coronavirus avaient déjà été débarqués, lors de différentes escales depuis le départ du bateau de Floride, début mars. Les derniers passagers encore à bord devraient quitter le navire vendredi dans le port italien de Savone.
Les croisiéristes dans la tourmente
Costa Croisières, une compagnie du groupe américain Carnival, a interrompu l’ensemble de ses croisières parties des Etats-Unis suite à la mesure de suspension prise par le président américain Donald Trump vendredi.
Princess Cruises, une autre compagnie du groupe Carnival, avait été particulièrement touchée par la crise du coronavirus, en février, avec la mise en quarantaine du Diamond Princess à Yokohama au
Les rebelles Houthis du Yémen se sont emparés dimanche en mer Rouge d’un navire remorquant une plateforme de forage, a indiqué lundi la coalition militaire sous commandement saoudien, un site de suivi du trafic maritime évoquant un bateau battant pavillon saoudien.
La saisie du navire intervient alors que le climat semblait ces dernières semaines moins tendu entre les Houthis et l’Arabie saoudite, qui intervient depuis 2015 au Yémen pour soutenir le gouvernement face aux rebelles venus du Nord qui s’étaient emparés notamment de la capitale Sanaa.
Un responsable saoudien a annoncé il y a une dizaine de jours qu’un «canal» était ouvert avec les Houthis pour mettre fin à la guerre. Les Houthis avaient proposé en septembre de cesser leurs attaques contre l’Arabie saoudite. «Dimanche, alors que le remorqueur Rabigh-3 naviguait dans le sud de la mer Rouge, il a été détourné et fait l’objet d’un vol à main armé de la part d’éléments terroristes affiliés à la milice des Houthis», a dit le porte-parole de la coalition Turki al-Maliki dans une déclaration publiée par l’agence saoudienne SPA. «Le navire remorquait une (plateforme de forage) appartenant à une entreprise sud-coréenne», a-t-il ajouté , sans préciser à quel pays appartenait le bateau et combien de membres d’équipage se trouvaient à bord.
Interrogé par l’AFP, Turki al-Maliki n’a pas répondu dans l’immédiat. Selon le site Marine Traffic, la ville saoudienne de Jeddah est le port d’attache du Rabigh-3, qui navigue sous pavillon saoudien. Un dirigeant rebelle, Mohammad al-Houthi, a reconnu que les Houthis avaient saisi un navire au large du Yémen, évoquant une «affaire suspecte». «Les garde-côtes yéménites tentent de déterminer s’il (…) appartient aux agresseurs ou à la Corée du Sud», a-t-il dit sur Twitter. «S’il appartient à la Corée du Sud, ils seront libérés après des démarches légales (…) Nous rassurons tout le monde, il ne faut pas qu’ils s’inquiètent à propos de l’équipage».
Le Yémen est dévasté par un conflit opposant depuis 2014 les rebelles à des forces pro-gouvernementales. Selon diverses organisations humanitaires, ce conflit a tué des dizaines de milliers de personnes, essentiellement des civils, depuis l’intervention en 2015 de Riyad à la tête d’une coalition militaire pour soutenir les forces loyalistes. Environ 3,3 millions de personnes sont toujours déplacées et 24,1 millions, soit plus des deux tiers de la population, ont besoin d’assistance, selon l’ONU, qui qualifié régulièrement le conflit au Yémen de pire crise humanitaire actuelle dans le monde.
La rappeur français a échappé à l’incendie du bateau qu’il louait au large de Bonifacio (corse-du-sud) avec des amis et deux membres de l’équipage.
D’après les informations de France Bleu RCFM et Corse-Matin, le navire de 24 mètres que le rappeur Maître Gims et ses amis louaient a pris feu alors qu’ils étaient en mer, au large de Bonifacio (corse-du-sud).
La rappeur, trois amis et deux membres de l’équipage ont dû abandonner la vedette par leurs propres moyens, d’après la Préfecture Maritime. A l’aide d’un semi-rigide, ils ont rejoint le rivage.