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Québec-Laval: Un bébé d’un mois disparu dans la rivière des Mille Îles

octobre 29, 2022
Un ruban de signalisation policier devant un cours d'eau.

Un des deux enfants présents lors de l’accident manque toujours à l’appel. Photo : Radio-Canada/Jean-Philippe Hughes

Des plongeurs et un hélicoptère de la Sûreté du Québec (SQ) ont été dépêchés dans le quartier Laval-sur-le-Lac pour tenter de retrouver un poupon disparu depuis vendredi après-midi dans la rivière des Mille Îles.

Une mère de 40 ans était au volant d’un véhicule avec ses deux enfants âgés de 4 ans et de 1 mois lorsque le véhicule en question s’est retrouvé submergé dans la rivière.

Les services d’urgence ont pu secourir la femme et sa fillette, mais le poupon manque toujours à l’appel.

Après avoir fouillé les eaux de la rivière pendant plusieurs heures vendredi soir, les pompiers de Laval ont dû suspendre leurs recherches en raison de la noirceur.

Celles-ci ont repris de plus belle samedi matin, cette fois avec l’appui de l’équipe nautique de la Sûreté du Québec.

L’hélicoptère est déjà dans les airs et les plongeurs vont être déployés, a expliqué la porte-parole du Service de police de Laval (SPL), Erika Landry, vers 9 h.

Un hélicoptère de la SQ survole le secteur.

Un hélicoptère de la SQ survole le secteur. Photo : Radio-Canada/Jean-Philippe Hughes

Des services incendie autres que celui de Laval ont également été appelés à contribuer, a-t-elle précisé.

Le corps du bébé ayant pu être transporté sur plusieurs kilomètres, la policière invite les riverains à faire preuve de vigilance et à effectuer des vérifications le long des berges s’ils le peuvent.

Selon Erika Landry, c’est vers 16 h 45 vendredi qu’un appel a été fait au 911 pour signaler la présence d’un véhicule en partie submergé dans la rivière.

Les policiers et les pompiers ont alors convergé vers la rue des Érables, près de la rue Saint-Antoine, où ils ont rapidement tenté de porter secours aux occupants du véhicule.

Un ruban de signalisation policière a été installé devant le poste de commandement.

Un poste de commandement a été mis en place. Photo : Radio-Canada/Jean-Philippe Hughes

Les deux victimes secourues ont été transportées en centre hospitalier, où elles ont reçu des soins. La fillette a reçu son congé de l’hôpital. Sa mère est également saine et sauve, mais son état l’a toutefois empêchée d’être interrogée jusqu’à présent.

Les enquêteurs des crimes contre la personne du SPL sont sur place pour essayer de comprendre comment le véhicule s’est retrouvé à l’eau.

Par Radio-Canada avec les informations de Jean-Philippe Hughes et de La Presse canadienne

France: Les mères sont plus âgées au moment de la naissance

octobre 6, 2022

Selon une enquête publiée ce jeudi, deux tendances s’accentuent : les mères sont de plus en plus âgées et plus souvent en surpoids au moment de la naissance.

Les meres sont de moins en moins jeunes (illustration).
Les mères sont de moins en moins jeunes (illustration).© Johan BEN AZZOUZ / MAXPPP / PHOTOPQR/VOIX DU NORD/MAXPPP

Les mères sont toujours plus âgées et plus souvent en surpoids au moment de la naissance, deux tendances préoccupantes qui se confirment au fil des années, alors que 16 % d’entre elles présentent des signes de dépression post-partum, selon une enquête publiée jeudi. Selon l’enquête nationale périnatale 2021, coordonnée par l’Inserm et Santé publique France, le report des naissances à des âges maternels plus élevés – observé depuis plusieurs décennies – se poursuit. En effet, la part des femmes âgées de 35-39 ans à l’accouchement et celle de 40 ans et plus sont en augmentation depuis 2016 (19,1 % en 2021 versus 17,2 % en 2016 et 5,4 % en 2021 versus 3,9 %, respectivement).

Cette tendance inquiète, car on sait que les risques pour la mère et l’enfant augmentent de manière sensible avec l’âge des femmes. Selon cette enquête, réalisée tous les cinq ans depuis 1995, l’augmentation du surpoids et de l’obésité des futures mères est également « préoccupante » : en 2021, 23 % des femmes étaient en surpoids contre 19,9 % en 2016, et plus de 14 % étaient obèses en 2021 contre 11,8 % en 2016. Parmi les autres observations de l’enquête, le niveau d’études continue d’augmenter : la part des femmes enceintes ayant suivi des études au-delà du baccalauréat est passée de 42,8 % en 2003 à 52,1 % en 2010, puis 55,4 % en 2016 et 59,4 % en 2021.

16,7 % des mères présentent des symptômes dépressifs majeurs deux mois après l’accouchement

Concernant les addictions, la situation s’améliore. La proportion de femmes déclarant une consommation de tabac au 3e trimestre de grossesse diminue (12,2 % en 2021, contre 16,3 % en 2016), de même que celle des femmes déclarant consommer du cannabis durant la grossesse (1,1 % versus 2,1 %).

Le taux de césarienne est stable : 21,4 % en 2021 contre 20,3 % en 2016. Le taux d’épisiotomie, déjà en phase décroissante depuis plusieurs décennies, a fortement diminué, passant de 20,1 % en 2016 à 8,3 % en 2021, en accord avec les recommandations nationales. Pour la première fois depuis le début de cette enquête quinquennale, un suivi à deux mois a aussi permis d’évaluer la santé mentale des femmes. Or, elles sont 16,7 % à présenter des symptômes dépressifs majeurs deux mois après l’accouchement. Par ailleurs, 15,5 % des femmes ont vécu difficilement ou très difficilement leur grossesse et 11,7 % ont un mauvais voire très mauvais vécu de leur accouchement. Les résultats de cette nouvelle édition sont issus d’une enquête de terrain réalisée en mars 2021, durant la 3e vague de Covid-19, ayant permis un recueil sur 13 631 naissances auprès de 13 404 femmes.

Par Le Point avec AFP

États-Unis: Le fils de l’écrivain Paul Auster arrêté après la mort de son bébé par overdose

avril 17, 2022

Daniel Auster a été arrêté et inculpé d’homicide involontaire et d’homicide par négligence criminelle. Photo HOTO : Istock/Mindaugas Dulinskas

Le fils du célèbre romancier américain Paul Auster a été inculpé d’homicide involontaire et d’homicide par négligence après le décès par overdose de sa fille âgée de 10 mois, a annoncé la police de New York dimanche.

Daniel Auster, 44 ans, était responsable de sa fille Ruby le 1er novembre dans sa maison de Brooklyn lorsque le bébé a été retrouvé inconscient.

Elle a été transportée d’urgence à l’hôpital, où elle est décédée.

Le bureau du médecin légiste en chef a conclu que le décès était dû à une intoxication aiguë en raison des effets combinés du fentanyl et de l’héroïne, a indiqué la police à l’Agence France-PresseAFP.

L’incident a été considéré comme un homicide après concertation avec le bureau du procureur de district, a ajouté la police en précisant que Daniel Auster avait été arrêté et inculpé d’homicide involontaire et d’homicide par négligence criminelle.

Selon les médias locaux à New York, il a été arrêté vendredi soir.

Daniel Auster avait déjà eu des démêlés avec la police en 1996 quand André Angel Melendez, un trafiquant de drogue présumé, a été assassiné.

Le fils de l’écrivain n’était pas impliqué dans le crime. Il avait plaidé coupable de possession de 3000 $ qui avaient été volés à Melendez et condamné à une peine de probation.

Deux autres personnes avaient plaidé coupables du meurtre de Melendez et avoué avoir jeté son corps dans le fleuve Hudson.

L’écrivain américain Paul Auster Photo: AFP/Refugio Ruiz

Paul Auster est un des écrivains new-yorkais les plus renommés, auteur notamment de la Trilogie new-yorkaise, de Moon Palace et de Léviathan.

Dans son roman La nuit de l’oracle, paru en 2003, le narrateur est un écrivain dont le fils est un toxicomane.

Radio-Canada par Agence France-Presse

France-Perpignan : à la suite d’une blague, des parents privés de leur bébé

juin 3, 2021

Les parents ont été jugés pour « délaissement d’enfant ». Ils se battent désormais pour récupérer leur fille, rapporte France 3 Occitanie.

A la suite de la blague, l'interlocuteur du couple a rapidement alerte la police municipale de Perpignan, dans les Pyrenees-Orientales, pensant que les deux parents, issus de la communaute des gens du voyage, voulaient reellement vendre l'enfant.
À la suite de la blague, l’interlocuteur du couple a rapidement alerté la police municipale de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales, pensant que les deux parents, issus de la communauté des gens du voyage, voulaient réellement vendre l’enfant. © Clementz Michel / MAXPPP / PHOTOPQR/L’INDEPENDANT/MAXPPP

« Elle est belle ma fille, je vous la vends ! Mais attention, elle n’a pas de prix ! » Une blague qui a viré au cauchemar… Vendredi dernier, lors d’une discussion avec une connaissance, une femme, accompagnée de son mari, plaisante au sujet de son bébé de quatre mois. Une plaisenanterie, mal interprétée, qui a engendré le placement de l’enfant en pouponnière, rapporte France 3 Occitanie.

À la suite de la blague, l’interlocuteur du couple a rapidement alerté la police municipale de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales, pensant que les deux parents, issus de la communauté des gens du voyage, voulaient réellement vendre l’enfant.

Originaires du nord de la France, les deux parents, qui s’étaient rendus à Perpignan pour un mariage, ont été arrêtés et mis en examen. La juge a alors formulé une ordonnance de placement provisoire du nourrisson, qui a été envoyé en pouponnière.

« Délaissement d’enfant »

Le couple a été jugé en comparution immédiate lundi pour « délaissement d’enfant ». « Le ministère public a considéré que les faits étaient suffisamment graves, qu’il y avait réellement volonté d’abandonner l’enfant. Il a requis six mois de prison avec sursis, pour « donner une leçon » aux parents », explique Me Matthieu Vouchet, avocat de la famille. Finalement, les deux parents ont été relaxés, mais leur bébé ne leur a pas encore été rendu.

La mère de l’enfant, sujette à l’épilepsie, est dans un état de stress absolu, a ajouté l’avocat Matthieu Vouchet. Une seconde procédure, qui a été déclenchée par l’ordonnance de placement provisoire, est encore en cours. Initialement prévue le 10 juin, l’audience a finalement été avancée à ce jeudi 3 juin. Et, heureux dénouement pour le couple, qui va retrouver son enfant. « Une évaluation favorable a été donnée par la structure qui a accueilli l’enfant et il a été décodé de remettre Désirée aux parents, explique Me Matthieu Vouchet dans le Midi Libre. Cette famille n’a rien à se reprocher et elle a vécu une vraie souffrance que d’être séparée de son bébé ces derniers jours. »

Par Le Point

Canada-Québec: Une femme accouche dans le stationnement d’un poste de police à Trois-Rivières

mai 21, 2021

«Je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi vite!», s’est exclamée la jeune maman Audrey Matte, qui a donné naissance à son deuxième enfant, un garçon du nom de Malyk, dans sa voiture, directement dans le stationnement de la Sûreté du Québec de Cap-de-la-Madeleine à Trois-Rivières, dans la nuit de mercredi à jeudi.

Audrey Matte a donné naissance au petit Malyk dans sa voiture. Un accouchement dont elle va se souvenir longtemps!

© Courtoisie Audrey Matte a donné naissance au petit Malyk dans sa voiture. Un accouchement dont elle va se souvenir longtemps!

C’est à minuit et quart qu’elle a perdu ses eaux à son domicile. «Je suis allée réveiller mon conjoint, on a appelé les grands-parents pour leur dire qu’on allait leur reconduire notre fille de trois ans. Ils n’habitent vraiment pas loin de chez nous», a raconté la mère.

Malgré la courte distance, ce n’était pas assez rapide pour le bébé qui semblait plus que prêt à sortir de son nid des neuf derniers mois. Quand ils ont quitté le domicile des grands-parents, c’était maintenant ou jamais. «J’avais déjà des super grosses contractions. Je mettais ma main et je sentais déjà sa tête qui sortait et qui rentrait, a-t-elle expliqué. J’ai dit à mon conjoint: ‘‘On ne se rendra jamais à l’hôpital. Arrête, appelle l’ambulance’’.»

C’est à ce moment que le couple s’est stationné à l’endroit le plus près, soit le poste de la Sûreté du Québec. L’adrénaline a alors pris place chez les deux parents, le conjoint a appelé l’ambulance et s’est assuré que la femme se portait bien.

«Il était au téléphone avec la répartitrice qui lui posait des questions pour faire un suivi pendant que les ambulanciers étaient en route. On était sur l’adrénaline vraiment beaucoup, donc par moments, il déposait son téléphone sur le top de l’auto et il s’occupait de moi au lieu de répondre à la personne», a soutenu la jeune mère, le sourire dans la voix.

Un bébé pressé

Dans les neuf minutes qu’a duré l’appel, le nouveau-né a décidé que c’était son moment de gloire. Pas question d’attendre l’ambulance. «Je lui ai dit [au conjoint] que la tête était sortie, il a regardé, et tout de suite, le reste a suivi. Il a attrapé le petit, il me l’a mis dessus. […] Le bébé pleurait déjà, il avait les yeux ouverts, il respirait, tout avait l’air normal de notre côté», a rapporté Audrey Matte, qui se disait rassurée que tout se soit bien déroulé.

La date prévue de l’accouchement était le 19 mai. La maman avait donc eu un suivi le mercredi matin à la clinique de périnatalité, mais sans signe que le bébé allait naître dans les prochaines 24 heures. «On m’a dit que je n’étais pas beaucoup ouverte et que le bébé était encore très haut, donc je ne m’attendais pas à ce que ça arrive à ce moment. On avait prévu un rendez-vous pour me déclencher la semaine d’après.»

Toutefois, sa marche d’après-midi en forêt la même journée pourrait avoir eu une incidence sur le moment de l’accouchement. «J’ai vraiment marché beaucoup, donc j’imagine que ça a aidé à descendre un petit peu et que ça arrive de cette manière», a-t-elle dit avec un brin de rire.

Tout est bien qui finit bien

Le fait que tout le monde se porte bien en conclusion de cet évènement permet aux parents de se dire que c’est une belle histoire à raconter. «Il n’y a pas eu de complications, autant le bébé que moi, ça va bien, et mon chum s’est remis de ses émotions aussi. On a juste hâte d’être tranquille en famille à la maison et de reprendre notre petite routine», a confié la jeune mère.

D’ailleurs, leur jeune fille âgée de trois ans, Olivia, a bien hâte de rencontrer son petit frère. «On l’a appelée en vidéo pour qu’elle puisse le voir et me voir aussi. Elle est bien excitée, ça fait longtemps qu’elle demande quand on va avoir son petit frère et elle a hâte qu’on le ramène à la maison», a conclu Audrey Matte à quelques heures de retourner chez elle avec le nouveau membre de la famille.

Avec Rosie St-André – Le Nouvelliste 

Congo: Un bébé de 3 mois accusé à tort d’avoir le coronavirus à A. Cisé de Pointe-Noire

juin 22, 2020

Les Congolais se demandent finalement à quoi jouent leurs médecins avec cette affaire du coronavirus.

Un bébé de trois mois, conduit aux urgences par ses parents pour des vomissements et fièvres a été déclaré positif au Covid-19 par les médecins qui du reste ne sont pas pédiatres. Pris de colère face à cette sorcellerie en plein jour, le père du bébé a insulté les médecins avant de s’en aller dans une clinique privée avec son bébé. « Ces sorciers-là sont dans l’optique du remplissage des chiffres il me semble » a commenté ce père de famille très remonté contre cette pratique.

Un couple de ponténegrin a compris réellement que les autorités sanitaires du Congo sont devenues aventurières depuis que cette affaire de pandémie a fait éruption au pays. Leur nouveau-né d’à peine trois mois a été déclaré positif au coronavirus par quelques médecins égarés d’A Cisé de Pointe-Noire.

« Au départ, nous l’avions pris pour une blague avant de réaliser que ces médecins étaient sérieux dans leur diagnostic » a déclaré ce jeune couple dont l’homme est cadre dans une banque et la femme agent du Trésor Public. Leur bébé de trois mois présentait une forte fièvre et des vomissements, d’où la décision de se rendre en urgence à l’hôpital Adolph Cisé de Pointe-Noire.

Les médecins qui les ont reçu n’ont pas tardé à leur signifier que le bébé présentait tous les symptômes du Coronavirus et son état positif a été établi. Voulant savoir que quelles bases ce diagnostic a été établi, les hommes en blouse blanche se sont réfugiés derrière leur carrière et expérience.

Une forte dispute a éclaté entre le couple et le personnel médical attirant l’attention d’autres malades, lesquels ont suggéré d’aller dans un autre établissement hospitalier. Menaçant d’avertir son frère aîné, haut officier dans l’armée, le père du bébé a pu s’échapper aux griffes des médecins.

Cette volonté de gonfler les chiffres sous les ordres des autorités n’honore en rien les médecins congolais qui devraient avant tout mettre en avant l’éthique. Les hommes politiques sont des démagogues qui ne pensent qu’à leurs propres intérêts sans entraîner les médecins dans leur bêtise

Avec Sacer-infos par Stany Frank

France: Un homme condamné à quinze ans de réclusion pour le viol de son bébé

décembre 13, 2019

 

Un homme a été condamné vendredi soir à quinze ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de la Côte-d’Or, devant laquelle il comparaissait pour le viol en 2015 de son bébé de sept mois, a-t-on appris de sources concordantes.

Celui qui avait 36 ans au moment des faits était jugé pour viol, atteintes sexuelles et violences sur sa petite fille, alors que des lésions avaient été découvertes à l’hôpital en décembre 2015 sur le corps du nourrisson, amené par ses parents qui venaient de découvrir du sang dans sa couche.

La peine, annoncée par le jury peu avant minuit, est assortie d’un suivi socio-judiciaire de 10 ans et du retrait de l’autorité parentale. Elle est conforme aux réquisitions de l’avocate générale. Mais la sentence est jugée très lourde par l’avocate de cet homme qui se dit innocent, Me Anne-Sophie Henriot, qui a immédiatement indiqué à l’AFP son intention de faire appel.

La mère de la victime, qui comparaissait pour non-dénonciation, a quant à elle été condamnée à 12 mois de prison avec sursis, une peine légèrement inférieure aux 18 mois avec sursis demandés par l’avocate générale.

Si la victime ne peut parler «il y a un corps qui parle et qui appuie», avait martelé la représentante du ministère public, citant des lésions signes de «pénétration au niveau de l’anus», des bleus sur tout le corps ou encore plusieurs fractures anciennes.

Des examens médicaux «sans appel sur l’existence de maltraitances», selon l’avocate générale, évoquant des faits «répétés». Et, s’adressant à l’accusé, elle a jugé «regrettable à l’issue de ces quatre ans, de ces quatre jours, que vous n’ayez pas fini par reconnaître» les faits.

Car cet homme dont le procès n’a pas révélé de profil pathologique, qui avait effectué un an et demi de détention provisoire après les faits, a clamé son innocence tout au long des débats. «Dans ce dossier, il y a de gros doutes, il n’y a pas assez d’éléments», avait lancé aux jurés l’avocate de la défense Me Anne-Sophie Henriot, soulignant que «les experts ne sont pas d’accord entre eux» sur l’origine et le moment de l’apparition des lésions de l’enfant.

«Il n’y a de l’ADN nulle part» ni «aucune photo à caractère pédopornographique» sur le portable de l’accusé, a-t-elle poursuivi, soulignant que son client avait lui-même donné l’alerte et conduit sa fille à l’hôpital. «On ne l’entend pas parce qu’on ne veut pas l’entendre: il a été coupable avant d’être jugé».

Par Le Figaro.fr avec AFP

France/ Découverte d’un bébé mort dans le Rhône: la mère identifiée par la recherche de parentalité

novembre 28, 2019

Placée en garde à vue mardi, la jeune femme âgée de 25 ans était présentée jeudi au juge d’instruction.

La mère d’un nouveau-né retrouvé mort dans un sac poubelle jeté dans le Rhône en juin a pu être identifiée par un portrait-robot génétique et une recherche de parentalité, a appris l’AFP jeudi auprès de la police de Lyon.

Placée en garde à vue mardi, la jeune femme âgée de 25 ans était présentée jeudi au juge d’instruction en vue d’une mise en examen. L’enquête, qui avait débuté le 10 juin avec la découverte du corps d’un nouveau-né dans un sac poubelle jeté dans le Rhône à Lyon, a été «minutieuse et longue», a expliqué à l’AFP Jean-Daniel Dorent, adjoint au chef de la sûreté départementale de Lyon.

L’autopsie avait révélé que le nourrisson était né à terme et vivant – il avait de l’air dans les poumons -, mais n’avait apporté aucune réponse sur les causes de la mort, a-t-il ajouté, en soulignant qu’il n’y avait «pas de trace de violence». Le 20 juin, le parquet de Lyon avait ouvert une information judiciaire pour «homicide volontaire». Les enquêteurs ont travaillé sur l’ADN de la mère, retrouvé dans le sac contenant le nourrisson, pour tenter d’identifier celle-ci. «C’était un fil à tirer».

Un portrait robot génétique dressé

Grâce à l’INPS (Institut national de la police scientifique), «un portrait-robot génétique a été dressé déterminant que la mère était partiellement d’origine africaine avec des yeux marrons. Ensuite avec la recherche de parentalité, il a été établi un lien avec un homme résidant en Guyane et originaire de Guadeloupe, dont nous avions l’ADN dans notre base», a poursuivi Jean-Daniel Dorent.

Il s’est avéré que cet homme avait une demi-sœur de 25 ans vivant à Lyon. Les enquêteurs ont pu par la suite par diverses investigations découvrir qu’elle avait été enceinte fin 2018 et que son téléphone portable avait borné près du lieu où le sac contenant le nourrisson avait été découvert. Placée en garde à vue mardi, la jeune femme a déclaré, selon les enquêteurs, avoir accouché seule et que l’enfant était décédé peu après sa naissance sans qu’elle s’en explique la raison.

Par Le Figaro.fr avec AFP

La naissance d’un bébé sans visage bouleverse le Portugal

octobre 23, 2019

 

Sous pression de l’opinion publique, l’Ordre des médecins du Portugal a suspendu un obstétricien soupçonné de négligence pour n’avoir pas détecté les malformations d’un bébé dont la naissance sans visage bouleverse le Portugal.

Le médecin, suspendu pour six mois mardi soir à l’unanimité par le conseil de discipline de l’Ordre des médecins, était déjà visé par six autres plaintes dont la plus ancienne remonte à 2013. Le conseil de discipline a décidé d’ouvrir une enquête après que cette naissance a fait la une des journaux. La justice enquête également sur cette affaire suite à une plainte déposée par les parents contre le médecin. «Il y a de forts indices» de négligence de la part du docteur Artur Carvalho, qui «pourront conduire à une sanction disciplinaire», a déclaré mercredi Alexandre Valentim Lourenço, président du conseil de l’Ordre des médecins pour la région Sud.

Face à l’impact de cette affaire qui «a des répercussions sur la réputation des médecins» et «pour rassurer les femmes enceintes» cette suspension était nécessaire pour évaluer les plaintes dont certaines «sont longues car très complexes», a-t-il expliqué à la télévision publique RTP. Le 7 octobre dernier, les parents de Rodrigo, un bébé né sans nez, sans yeux et à qui il manque une partie du crâne, découvrent les malformations de leur enfant lors de l’accouchement à l’hôpital Sao Bernardo à Setubal, à une quarantaine de kilomètres au sud de Lisbonne.

Le docteur Artur Caravalho avait suivi la grossesse de la maman du petit Rodrigo dans une clinique privée à Setubal où il a réalisé les trois échographies obligatoires sans déceler le moindre problème. Alerté une première fois sur une possible anomalie du fœtus au sixième mois de la grossesse lors d’une échographie plus poussée, réalisée à l’initiative des parents, l’obstétricien les rassure.

«Il a expliqué que parfois certaines parties du visage ne sont pas visibles» lors des échographies «lorsque le bébé a le visage collé contre le ventre de la mère», a raconté Joana Simao, soeur de la mère, à la chaîne de télévision TVI 24. Le petit Rodrigo est toujours hospitalisé à Setubal dans le service de pédiatrie de l’hôpital où il est né.

Par Le Figaro.fr avec AFP

États-Unis: Un « gros bruit », et un arbre abattu par l’ouragan tue une mère et son bébé

septembre 14, 2018

Un arbre a chuté sur une maison de Wilmington (Caroline du Nord) le 14 septembre 2018, tuant une mère et son bébé / © AFP / ANDREW CABALLERO-REYNOLDS

« J’ai entendu un gros bruit », raconte un voisin de la maison où une mère et son bébé ont perdu la vie à Wilmington, en Caroline du Nord, après la chute d’un arbre vendredi matin lors du passage de l’ouragan Florence.

Un cordon de plastique jaune de la police entoure le numéro 24 de la Mercer Avenue, dans un quartier résidentiel de la ville portuaire du sud-est des Etats-Unis.

La petite maison de plain-pied aux murs de brique rouge semble quasiment intacte depuis la rue, mais l’arrière offre une perspective bien différente.

Un arbre énorme s’est abattu au petit matin lorsque l’ouragan Florence est arrivé avec fracas sur la côte est américaine avec des vents soufflant jusqu’à 150 km/h.

Un pan de mur complètement effondré, laissant entrevoir quelques effets personnels, témoigne de la violence du choc.

Des pompiers prient lors d’une intervention pour dégager un arbre qui a tué dans sa chute une mère et son bébé, le 14 septembre 2018 à Wilmington (Caroline du Nord) / © AFP / ANDREW CABALLERO-REYNOLDS

Les pompiers n’ont pas ménagé leurs efforts, sous une pluie battante, pour extraire les victimes prises au piège sous les branches.

« Ils sont là, ils font face à beaucoup de stress. Ils ne savent même pas ce qui est arrivé à leur propre maison ou à leur propre famille. C’est une situation difficile pour tout le monde », relève Buddy Marinette, chef des pompiers de la ville.

Selon lui, le quartier ne se trouvait pas dans une zone d’évacuation obligatoire.

Ses hommes, les traits tirés, viennent de se rassembler en cercle, un genou à terre, tête baissée, pour un poignant moment de recueillement.

Les zones placées en alerte à cause de l’ouragan Florence, au 14 septembre à 15H00 GMT / © AFP / Simon MALFATTO

« Nous les laissons souffler un peu pour le moment, ils en ont besoin », ajoute leur responsable, qui n’a pas souhaité confirmer lui-même ce que son visage fermé laissait supposer.

C’est la police de Wilmington qui a fait savoir sur Twitter dans l’après-midi qu' »une mère et son bébé ont été tués par la chute d’un arbre sur leur maison », tandis que le père, blessé, a été transporté à l’hôpital.

– « Un gros bruit » –

« L’électricité venait de sauter, vers 6H30. J’ai entendu un gros bruit peu après. J’ai mis le nez à la porte pour voir ce qu’il se passait, mais il faisait encore très noir », raconte Adam Sparks, un voisin.

Une mère et sa fille se réconfortent après avoir appris le drame de leurs amis dans une maison de Wilmington (Caroline du Nord), le 14 septembre 2018 / © AFP / ANDREW CABALLERO-REYNOLDS

Ce n’est qu’environ une heure plus tard, lorsque les camions de pompiers ont afflué dans la rue, qu’il a compris que quelque chose de grave s’était produit en face de chez lui.

« La plupart du voisinage avait évacué. Seuls moi, eux et quelques voisins avions décidé de rester », poursuit-il.

« Qui pouvait se préparer à ça? C’est le scénario catastrophe. Les arbres derrière leur maison sont très grands et très vieux. Il y a toujours des risques avec des arbres de ce genre », raconte-t-il.

Un autre voisin, Franco Hendrickson, se trouvait là quand des proches des victimes sont arrivés sur les lieux du drame en fin de matinée.

« Je pense qu’on leur avait déjà dit ce qu’il s’était passé », confie-t-il. « Et voir leur immense douleur était déchirant. Nous étions très, très tristes ce matin avec ma compagne ».

Aucun des voisins rencontrés ne connaissait personnellement la famille. Elle venait à peine de s’installer, avec son bébé de « quelques mois », dans cette petite maison.

Romandie.com avec(©AFP / (15 septembre 2018 02h16)