Au premier rayon du jeune soleil
Dans ton chemisier blanc vermeil
Je te vois depuis mon balcon
Avec ta tasse de thé en amont
De ton visage sans expression de joie
Mon rayon matinal qui traverse le toit
Atterrit devant ta belle face à la fenêtre
Légèrement penchée au bord de la vitre
De tes belles cuisses coinçant ton bras
Quand ta main sur le fémur sans gras
Caresse la montagne de ta peau au genou
La fumée de tasse dissipe ta maigre toux
Levant mes yeux sur la trajectoire de ton nez
Tu ressembles à une banane mûre épluchée
Prête à prendre au goûter entre mes dents
Pour bien en délecter la succulence à temps.
Bernard NKOUNKOU