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Ethiopie : l’UA réclame un cessez-le feu, les rebelles du Tigré « prêts à le respecter » appelle les belligérants à « se réengager » dans la paix

octobre 16, 2022
Ethiopie : l'UA reclame un cessez-le feu, les rebelles du Tigre "prets a le respecter"appelle les belligerants a "se reengager" dans la paix
Ethiopie : l’UA réclame un cessez-le feu, les rebelles du Tigré « prêts à le respecter » appelle les belligérants à « se réengager » dans la paix© AFP/Archives/Amanuel Sileshi

L’Union africaine (UA) a appelé dimanche à un cessez-le-feu immédiat au Tigré, où la violence s’intensifie, les rebelles de cette région du nord de l’Ethiopie se disant « prêts à le respecter ».

La ville de Shire, dans le nord-ouest du Tigré, a été bombardée pendant plusieurs jours, au cours d’une offensive commune des troupes éthiopiennes et érythréennes contre les rebelles tigréens qui a fait plusieurs victimes civiles.

Un membre de l’International Rescue Committee (IRC), une ONG apportant des secours aux sinistrés, a été tué et un autre blessé dans une de ces attaques vendredi, qui a fait deux autres morts, des civils, selon l’IRC.

Après le secrétaire général de l’ONUAntonio Guterres, qui s’est dit préoccupé par l’aggravation des violences, le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a réclamé « un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel ».

« Le président exhorte les parties à réitérer leur engagement au dialogue conformément à leur accord pour que des pourparlers directs soient convoqués en Afrique du Sud« , a-t-il ajouté dans un communiqué.

En réponse, les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) se sont dits « prêts à respecter » une telle pause dans les combats.

« Nous sommes prêts à respecter une cessation immédiate des hostilités. Nous appelons également la communauté internationale à contraindre l’armée érythréenne à se retirer du Tigré, à prendre des mesures en vue d’une cessation immédiate des hostilités et à faire pression sur le gouvernement éthiopien pour qu’il vienne à la table des négociations », a déclaré le TPLF.

Report des négociations

Peu avant, le bureau Afrique du Département américain avait jugé sur Twitter que « la priorité » était de « parvenir à une cessation immédiate des hostilités ».

La balle est désormais dans le camp du gouvernement éthiopien qui, contacté par l’AFP, n’a pas souhaité dans l’immédiat faire de commentaires.

Ce gouvernement du Premier ministre Abiy Ahmed et les autorités tigréennes avaient accepté une invitation de l’UA à discuter, mais les négociations qui devaient commencer le week-end dernier en Afrique du Sud n’ont pas eu lieu.

Des diplomates ont suggéré que des problèmes logistiques étaient en partie à l’origine de leur report.

Les derniers combats ont eu lieu lorsque l’envoyé spécial américain, Mike Hammer, est arrivé à Addis-Abeba pour faire pression en vue de mettre fin à cette guerre qui dure depuis près de deux ans.

La ville de Shire, à environ 40 km au sud de la frontière éthiopienne avec l’Érythrée, a été « soumise à des frappes aériennes et d’artillerie lourde continues toute cette semaine », a déclaré à l’AFP un travailleur humanitaire sur place.

Un membre de l’IRC y a été tué lorsque l’ONG distribuait de la nourriture aux « bénéficiaires du PAM, y compris des mères et des enfants vulnérables », a déploré dimanche le Programme alimentaire mondiale (PAM) des Nations unies.

« Le PAM condamne tout ciblage délibéré des activités humanitaires et appelle fermement toutes les parties au conflit à respecter et protéger les opérations et le personnel humanitaires, conformément à leurs obligations liées au droit international humanitaire », a déclaré à l’AFP un porte-parole du PAM en Éthiopie.

Evoquant les « récentes attaques aveugles » des forces éthiopiennes et érythréennes, la cheffe de l’Agence américaine pour l’aide humanitaire (USAID), Samantha Power, juge, quant à elle, que « le risque d’atrocités et de pertes de vies supplémentaires s’intensifie, en particulier autour de Shire ».

Les affrontements avaient repris en août au Tigré après une accalmie de cinq mois, ébranlant les espoirs de régler un conflit qui a provoqué la mort d’un nombre incalculable de civils et diminuant l’aide humanitaire nécessaire.

Le conflit a éclaté en novembre 2020 lorsqu’Abiy Ahmed, prix Nobel de la paix, a envoyé des troupes contre le TPLF, le parti au pouvoir au Tigré qu’il accuse d’avoir organisé des attaques contre des camps militaires.

Le TPLF a dominé la coalition au pouvoir en Éthiopie pendant des décennies, avant qu’Abiy Ahmed n’arrive au pouvoir en 2018.

Par Le Point avec AFP

Soudan du Sud: les belligérants signent un accord sur le partage du pouvoir

août 5, 2018

Khartoum – Le gouvernement et les rebelles du Soudan du Sud ont signé dimanche à Khartoum un accord sur le partage du pouvoir, un document qui vise à mettre fin à la guerre civile meurtrière ravageant le plus jeune pays du monde.

Le président Salva Kiir et son rival, le chef rebelle Riek Machar, ont signé l’accord à Khartoum, la capitale du Soudan voisin, a constaté un correspondant de l’AFP. En vertu de l’accord, M. Machar va intégrer un gouvernement d’unité nationale et devenir premier vice-président.

M. Machar était déjà le vice-président de M. Kiir, jusqu’à ce que ce dernier l’accuse en 2013 de fomenter un coup d’Etat contre lui, plongeant le Soudan du Sud dans une guerre civile meurtrière.

L’accord a été signé dimanche en présence du président soudanais Omar el-Béchir, et ses homologues du Kenya, d’Ouganda et de Djibouti, alors que plusieurs diplomates étrangers étaient également présents.

A l’issue de pourparlers parrainés par Khartoum, MM. Kiir et Machar sont déjà convenus d’instaurer un cessez-le-feu permanent et de retirer leurs troupes des zones urbaines. Les deux camps avaient également signé le 25 juillet un accord « préliminaire » sur le partage du pouvoir, et pour parachever ce processus, les négociations vont se poursuivre jusqu’à la signature d’un accord de paix définitif.

Le président kenyan « Uhuru Kenyatta a décidé que les négociations (pour un accord de paix) vont se poursuivre à Khartoum et non pas à Nairobi », a indiqué dimanche le chef de la diplomatie soudanaise Al-Dierdiry Ahmed, lors de la cérémonie de signature de l’accord.

Une fois qu’un accord de paix final sera signé, les belligérants auront trois mois pour former un gouvernement de transition, qui sera au pouvoir dans le pays pour une durée de 36 mois.

Selon les termes de l’accord, le gouvernement de transition sera composé de 35 ministres –20 du groupe de Salva Kiir et neuf de celui de Riek Machar, le reste représentant les autres groupes.

Le Parlement comptera 550 députés, dont 332 du groupe de Salva Kiir et 128 de celui de Riek Machar.

Outre M. Machar, il y aura aussi quatre autres vice-présidents.

Un accord similaire, signé en 2015, avait été violé après une bataille meurtrière à l’issue de laquelle Riek Machar était parti en exil.

La guerre civile dans le plus jeune pays du monde, indépendant du Soudan depuis 2011, a fait des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés.

– Défis à venir –

Dimanche le chargé d’affaires américain au Soudan, Steven Koutsis, a salué la signature de l’accord. « Nous soutenons toute initiative pour apporter la paix au Soudan du Sud et nous espérons que ce processus va se poursuivre de manière englobante », a indiqué M. Koutsis à des journalistes après la signature de l’accord.

Par le passé toutefois, les Etats-Unis s’étaient montrés sceptiques face aux chances de succès.

« Un accord étroit entre les élites ne va pas résoudre les problèmes qui affligent le Soudan du Sud. De fait, un tel accord pourrait planter les graines d’un nouveau cycle du conflit », avait mis en garde Washington en juillet dans un communiqué, doutant de la capacité des deux dirigeants politiques à instaurer une paix durable dans le pays.

Le conflit au Soudan du Sud a fait des dizaines de milliers de morts, près de quatre millions de déplacés (sur une population de 12 millions d’habitants) et provoqué une crise humanitaire catastrophique.

M. Kiir avait assuré vendredi que les efforts de paix n’allaient « pas s’effondrer ». Mais il a souligné les défis posés par la composition d’un tel gouvernement.

« Cinq vice-présidents, c’est une très grande responsabilité à gérer. Je dois leur fournir le transport, et chacun aura besoin d’un cortège de cinq véhicules peut-être. Où vais-je trouver cela? », a-t-il lancé.

« Ils ont aussi besoin de maisons, où les trouver. Des bureaux pour qu’ils puissent travailler, où les trouver? Il y a tellement de choses à faire ».

Romandie.com avec(©AFP / 05 août 2018 18h09)                                                        

Ban Ki-moon appelle à une trêve olympique pour les JO de Rio

juillet 29, 2016

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a appelé vendredi tous les belligérants à observer une « trêve olympique » et « faire taire les armes » pendant les Jeux olympiques de Rio. Ceux-ci commencent le 5 août.

« J’appelle le monde entier à observer la trêve olympique en cessant toutes hostilités durant les Jeux olympiques et paralympiques de 2016 qui se tiendront à Rio de Janeiro », a déclaré M. Ban. Il a qualifié cette idée de « défi » et a reconnu « qu’un objectif aussi ambitieux peut sembler impossible à atteindre ».

« J’appelle les parties belligérantes à déployer autant d’efforts pour faire taire les armes sur les champs de bataille que les sportifs pour conquérir des médailles ».

Il a souligné que « le Comité international olympique a pris une mesure sans précédent en offrant à une équipe de réfugiés la possibilité d’y participer ». Pour la première fois de l’histoire des Jeux, une équipe va en effet rassembler des athlètes réfugiés sous la bannière olympique. Cinq athlètes sud-soudanais, dont le pays est meurtri par une guerre civile depuis fin 2013, en feront partie.

M. Ban a aussi évoqué la mémoire de Mohamed Ali, champion olympique et messager de la paix des Nations unies récemment disparu. « Forts de son exemple, demandons instamment à tous les belligérants de déposer les armes du septième jour précédant l’ouverture des XXXIe Jeux olympiques d’été jusqu’au septième jour suivant la clôture des XVe Jeux paralympiques d’été », a-t-il dit.

« Puisse la sérénité apportée par la flamme olympique faire cesser le bruit des armes », a-t-il conclu.

Romandie.com avec(ats / 29.07.2016 21h02)