Posts Tagged ‘Benghazi’

Libye: deux membres du personnel de l’ONU tués dans un attentat à Benghazi

août 10, 2019

 

 

Deux membres du personnel de la mission de l’ONU en Libye ont été tués samedi dans un attentat à la voiture piégée à Benghazi, dans l’est du pays, a indiqué un responsable de la sécurité. «Deux personnes ont été tuées et au moins huit autres blessées, dont un enfant, samedi, après l’explosion d’une voiture piégée dans le quartier al-Haouari à Benghazi lors du passage d’un convoi du personnel de l’ONU en Libye», a indiqué à l’AFP ce responsable, sous le couvert de l’anonymat.

«Les victimes de l’attentat terroriste qui sont décédées (…) sont deux membres du personnel de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (Manul), un Libyen et un Fidjien», a confirmé à l’AFP le responsable de la sécurité. Selon cette source, «Ibrahim Bouchnaf, ministre de l’Intérieur (du gouvernement parallèle basé dans l’est) et le chef de la Sécurité de Benghazi, le général Adel Abdel Aziz, se sont rendus rapidement sur le lieu de l’attentat pour inspecter les mesures de sécurité» mises en place.

Un gouvernement parallèle est installé dans l’est de la Libye et soutient le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de la région, qui a lancé une offensive le 4 avril avec son autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL) pour tenter de s’emparer de la capitale Tripoli (ouest). Cette attaque survient moins d’un mois après qu’un attentat similaire à Benghazi a visé les obsèques d’un ancien officier des forces spéciales libyennes, tuant une personne et blessant huit autres

Par Le Figaro.fr avec AFP

Libye: un père et son fils tués dans un attentat suicide contre l’armée

février 6, 2015

Libye: un père et son fils tués dans un attentat suicide contre l'armée
Libye: un père et son fils tués dans un attentat suicide contre l’armée © AFP

Un père et son fils ont été tués vendredi dans un attentat suicide à Benghazi contre une position de l’armée qui tente de reconquérir cette ville de l’est libyen contrôlée par les milices islamistes, selon un porte-parole militaire.

L’attentat a fait une vingtaine de blessés notamment parmi les soldats, a ajouté le porte-parole des forces spéciales de l’armée Miloud al-Zwei.

Selon le colonel al-Zwei, le kamikaze a tenté de faire exploser sa voiture contre une position de l’armée dans le quartier d’al-Lithi, au centre de Benghazi, fief de groupes radicaux et théâtre de violents combats depuis plusieurs jours.

L’armée a attaqué le kamikaze avant qu’il n’atteigne sa cible, le contraignant à faire exploser son véhicule plus tôt que prévu, a-t-il ajouté.

Benghazi est l’une des zones les plus instables de la Libye, un pays plongé dans le chaos, dirigé par deux gouvernements et parlements rivaux, et livré aux milices depuis le renversement de Mouammar Kadhafi au terme de huit mois de soulèvement en 2011.

A la mi-octobre, le général controversé Khalifa Haftar a lancé une opération militaire à Benghazi pour tenter de reprendre le contrôle de la ville, tombée cet été aux mains des milices islamistes.

Appuyé par l’armée et par le gouvernement et le Parlement reconnus par la communauté internationale, il a réussi à reprendre plusieurs quartiers et des bases de l’armée.

Jeudi, les forces loyales à Khalifa Haftar ont pris le contrôle du port de Benghazi, un des derniers bastions des groupes islamistes dans la ville, a rapporté un commandant de l’armée.

Selon cette source, les groupes « terroristes » recevaient des munitions et des armes via ce port. « Ils (les islamistes) sont maintenant assiégés dans la région de Soug al-Hout (marché du poisson) », a-t-il ajouté.

Une milice islamiste, « katibat Rafallah al-Sahati », a démenti sur sa page Facebook toute avancée de l’armée.

Jeuneafrique.com avec AFP

Libye: au moins quatre morts dans de nouveaux affrontements à Benghazi

juin 15, 2014

Benghazi (Libye) – Des combats opposaient dimanche les forces du général dissident Khalifa Haftar à des groupes islamistes à Benghazi, dans l’est de la Libye, faisant au moins quatre morts et neuf blessés, selon des témoins et une source médicale.

Ces affrontements figurent parmi les plus violents signalés depuis le 16 mai, lorsque le général Haftar a lancé une offensive destinée selon lui à éradiquer les groupes terroristes implantés dans l’Est. Les heurts avaient alors fait au moins 76 morts.

Les combats de dimanche ont fait au moins quatre morts et neuf blessés, selon un bilan de l’hôpital d’Al-Abyar, à 70 km au sud-ouest de Benghazi, où sont soignées les membres des forces de Haftar blessés dans les affrontements.

Aucun bilan n’a pu être obtenu du côté des groupes islamistes qui communiquent rarement sur leurs victimes.

Les forces paramilitaires de Khalifa Haftar ont lancé tôt dimanche une offensive terrestre contre les banlieues ouest de Sidi Fradj et d’Alhawari, fiefs des groupes islamistes, dont Ansar Asharia, classé organisation terroriste par Washington.

Des tirs à l’arme lourde ont été entendus dans ces régions, tandis que des familles fuyaient les zones de combats, selon des témoins.

Les combats ont provoqué une coupure d’électricité dans une grande partie de la ville.

L’agence libyenne Lana a précisé qu’une centrale électrique avait été endommagée par des tirs de roquettes. Les équipes techniques tentaient de réparer les dégâts et de rétablir l’électricité, selon la même source.

Depuis le lancement de l’opération Dignité le 16 mai, les forces du général Haftar s’étaient contentées de mener des raids aériens éclairs sur des positions présumées de groupes islamistes armés.

Le général dissident affirme régulièrement que son opération se poursuit et qu’elle a porté un coup dur aux groupes radicaux. Mais ses détracteurs islamistes minimisent l’impact de ces opérations et l’accusent de bombarder des sites civils.

Accusé par les autorités de transition de mener un coup d’État, le général Haftar assure que son objectif ultime est d’éradiquer le terrorisme et de former une armée nationale.

Romandie.com avec(©AFP / 15 juin 2014 15h02)

Libye: un général dissident, bête noire des islamistes échappe à un attentat

juin 4, 2014

Benghazi (Libye) – Le général dissident Khalifa Haftar a échappé mercredi à un attentat suicide dans l’Est de la Libye, deux semaines après avoir lancé une offensive contre les groupes islamistes radicaux dont il est devenu la bête noire.

Il s’agit de la première attaque visant ce général à la retraite âgé de 71 ans qui a décidé de lancer le 16 mai à Benghazi, la grande ville de l’Est, une campagne militaire destinée selon lui à éradiquer les groupes terroristes.

Ce dissident a été accusé de tentative putschiste par les autorités de transition qui, près de trois ans après le renversement du régime de Mouammar Kadhafi par une révolte, n’ont pas encore réussi à rétablir l’ordre dans le pays plongé dans le chaos et sous la coupe des milices.

Selon un des commandants de la force du général Haftar, un kamikaze a lancé sa voiture piégée contre l’un des quartiers généraux installé dans une villa près de la ville de Benghazi, tuant trois gardes qui tentaient d’arrêter l’assaillant.

L’attentat a été perpétré contre une villa où nous étions réunis. Trois soldats ont été tués, a précisé à l’AFP le général Sagr Al-Jerouchi, chef des opérations des forces aériennes loyales au général dissident.

Ce dernier, présent dans la maison au moment de l’attaque, est sain et sauf, a-t-il ajouté en soulignant avoir été lui-même légèrement blessé dans l’attentat dans la région d’al-Abyar.

Son porte-parole, Mohamed Hejazi, a accusé des groupes terroristes et extrémistes qu’il n’identifie pas d’avoir mené cet attentat qui n’a pas été revendiqué.

Les troubles en Libye, sur fond de crise politique à Tripoli où deux gouvernements se disputent le pouvoir, ont par ailleurs contraint plusieurs compagnies pétrolières étrangères à commencer à évacuer leur personnel, a indiqué mercredi l’agence libyenne Lana.

Elle a cité Al-Wahat (Sud) où le personnel a été évacué à partir d’aéroports sur les sites pétroliers de cette région vers celui de Tripoli pour leur permettre de quitter le pays. l’aéroport de Benghazi est fermé en raison des violences.

La ville de Benghazi, berceau de la révolte contre le dictateur Mouammar Kadhafi, est considérée comme le fief de nombreuses milices islamistes lourdement armées et cibles de l’offensive du général Haftar, dont les forces au sol sont appuyées par l’aviation.

Une centaine de personnes ont péri dans cette offensive dont 21 morts dans les derniers combats lundi qui avaient paralysé toutes les activités à Benghazi, selon des sources médicales.

– Dans la ligne de mire d’Al-Qaïda –

Les jihadistes d’Ansar Asharia, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, sont l’un des principaux groupes visés par la campagne baptisée Dignité du général Haftar.

Pointé du doigt dans plusieurs attaques et assassinats ayant visé les services de sécurité à Benghazi, ce groupe est aussi soupçonné d’implication dans des attaques anti-occidentales dont celle de septembre 2012 contre le consulat américain à Benghazi qui avait coûté la vie à l’ambassadeur et à trois autres Américains.

En deux semaines, Ansar Asharia (Les partisans de la loi islamique, en arabe) a publié des communiqués incendiaires contre le général Haftar, qu’il qualifie désormais d’ennemi de l’islam.

La confrontation est désormais inévitable pour défendre notre ville et notre terre, a indiqué un premier communiqué du groupe, avant de menacer le général Haftar de finir comme Mouammar Kadhafi, tué après sa capture par les rebelles en octobre 2011.

Le groupe Ansar Asharia est né après la chute de Mouammar Kadhafi son bras militaire est formé d’anciens rebelles ayant combattu les forces de ce régime en 2011.

Le groupe jihadiste Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dont aucun lien n’a été jusqu’ici établi avec les jihadistes libyens, a rejoint le concert des menaces en appelant à combattre le général dissident.

Nous vous appelons à vous unir pour extirper le symbole de la traîtrise et de l’apostasie: Khalifa Haftar et les partisans de Kadhafi qui sont sous son commandement, a indiqué Aqmi dans un communiqué publié dimanche.

Romandie.com avec(©AFP / 04 juin 2014 13h25)

Libye: manifestation en faveur d’un général dissident

mai 23, 2014
Libye: manifestation en faveur d'un général dissident © AFP

Libye: manifestation en faveur d’un général dissident © AFP

Des milliers de Libyens ont manifesté vendredi leur soutien à une campagne d’un général dissident contre les groupes islamistes, sur fond d’une profonde crise dans le pays où les nombreuses milices font la loi.

Cette manifestation, l’une des plus importantes depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011 après huit mois de révolte, a eu lieu une semaine après le lancement par le général à la retraite Khalifa Haftar d’une opération baptisée « Dignité » contre les « groupes terroristes » à Benghazi (est).

A l’étranger, les puissances occidentales ont réclamé une transition politique sans violences en Libye, s’alarmant des risques de « chaos » à un mois d’élections législatives annoncées pour le 25 juin.

« Oui à la Dignité », « la dignité de la patrie est notre dignité à nous tous », « oui à un État civil », pouvait-on lire sur des pancartes brandies par une foule nombreuse sur la place des martyrs à Tripoli, en appui à l’opération Haftar à laquelle se sont ralliées plusieurs brigades de l’armée et de la police.

Des milliers de personnes se sont également rassemblées devant l’hôtel Tibesti à Benghazi, bastion de la révolution libyenne et fief des groupes islamistes radicaux, ainsi qu’à Al-Bayda, plus à l’est.

– ‘Pas un nouvel Afghanistan

« Oui à l’armée, oui à la police », « Non aux milices, la Libye ne sera pas un nouvel Afghanistan », proclamaient également des banderoles.

Lors des rassemblements, des slogans contre le Congrès général national (CGN, Parlement), la plus haute autorité politique et législative, ont été scandés malgré l’annonce des législatives pour élire un nouveau Parlement.

Le CGN, issu du premier scrutin libre du pays en juillet 2012, s’est attiré de nombreuses critiques surtout pour avoir unilatéralement rallongé son mandat jusqu’en décembre 2014. Ses détracteurs accusent aussi les blocs parlementaires islamistes de « complicité » avec les groupes radicaux qui sévissent en particulier dans l’Est.

Le général Haftar a accentué cette semaine la pression sur le CGN en exigeant la mise en place d’un « Conseil présidentiel » pour mener une période de transition. Sa feuille de route prévoit la suspension du parlement.

La demande du CGN à une milice armée de la ville de Misrata (ouest) de se déployer à Tripoli et « protéger les institutions de l’État », a provoqué aussi la colère du gouvernement et d’une partie de la population.

Le cabinet du Premier ministre sortant Abdallah Al-Theni, dont les relations sont extrêmement tendues avec le CGN, a mis en garde contre une flambée de la violence entre milices.

– L’Occident craint le ‘chaos’ –

Une vive rivalité oppose les milices de Misrata et celles de Zenten qui sont très bien implantées dans la capitale malgré plusieurs tentatives de les en chasser.

L’arrivée jeudi d’une force de Misrata à Tripoli a suscité la panique au sein des habitants qui craignaient des affrontements avec les Zentanis. Mais un compromis conclu entre les deux camps a évité une escalade.

Les autorités intérimaires ont été incapables de contenir les puissantes milices armées formées de rebelles qui ont participé à la révolte de 2011, n’ayant pas pu mettre en place une police ou une armée disciplinées.

Dans un communiqué conjoint, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, qui ont participé à degrés différents à l’offensive de l’Otan en 2011 contre le régime Kadhafi, « s’inquiètent profondément d’actes de violences répétés et appellent toutes les parties à s’abstenir de recourir à la force et à régler leurs différends par des voies politiques ».

Ils mettent en garde par ailleurs contre les risques de « chaos, fragmentation, violences et terrorisme » en Libye.

Des violences ont été encore signalées à Benghazi. Vingt personnes ont été blessées par la chute d’une roquette sur une maison et le QG d’une unité d’élite de l’armée régulière a été touchée par un tir de roquette, selon des sources médicales et de sécurité.

Jeuneafrique.com avec AFP

Libye: 6 membres des services de sécurité tués dans des heurts à Benghazi

mai 2, 2014

Benghazi (Libye) – Au moins cinq soldats et un policier ont été tués et 12 autres blessés vendredi dans des heurts entre les Forces spéciales de l’armée et un groupe armé à Benghazi, dans l’est de la Libye, a-t-on appris de sources hospitalière et militaire.

Trois autres soldats sont portés disparus, a indiqué à l’AFP un officier de l’armée, qui avait fait état plus tôt d’un bilan de 5 morts et 11 blessés.

Très tôt vendredi, un groupe armé a pris d’assaut le commissariat de police de Benghazi, lors duquel un policier et un soldat ont été tués, a expliqué l’officier sous couvert de l’anonymat.

L’armée a repoussé l’attaque et des heurts violents ont suivi dans plusieurs quartiers de la ville, a-t-il ajouté.

Quatre soldats ont ensuite été tués après la fin des affrontements, alors qu’ils rentraient à leur caserne, a-t-il dit, faisant état de tension au sein de l’armée à Benghazi.

Selon une autre source au sein des services de sécurité, les assaillants tentaient de récupérer un véhicule chargé d’armes et de munitions qui leur appartenait et qui avait été saisi par la police.

L’hôpital de Benghazi a confirmé à l’AFP la mort des six membre des services de sécurité.

Selon des témoins, des explosions et des tirs ont été entendus à Benghazi entre 03H00 et 05H00 (01H00 et 03H00 GMT).

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la région orientale est régulièrement le théâtre d’attaques et d’assassinats visant l’armée et la police.

Mardi, deux soldats avaient été tués et deux autres blessés dans l’explosion d’une voiture piégée devant l’entrée d’une caserne des forces spéciales libyennes à Benghazi.

En décembre, un attentat suicide contre un poste de sécurité près de Benghazi avait fait 13 morts.

Romandie.com avec(©AFP / 02 mai 2014 13h35)

Libye: sept chrétiens égyptiens tués par balles près de Benghazi

février 24, 2014

BENGHAZI (Libye) – Les corps de sept chrétiens égyptiens tués par balles ont été retrouvés lundi près de Benghazi, dans l’Est libyen, a-t-on appris de sources concordantes.

Les corps de sept Egyptiens ont été retrouvés dans la région de Jallouta, à l’est de Benghazi, a indiqué à l’AFP le porte-parole des services de sécurité de la ville, Ibrahim al-Charaa.

Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel Ati, a précisé à l’AFP que les sept Egyptiens étaient tous chrétiens.

M. Abdel Ati a néanmoins indiqué ne pas être en mesure d’affirmer qu’il s’agissait d’un crime confessionnel. Selon lui, un litige financier pourrait être à l’origine de ces meurtres.

L’Egypte a demandé aux autorités libyennes d’ouvrir une enquête et de l’informer des résultats, a-t-il dit.

Selon M. Abdel Ati, les sept victimes ont été enlevées dimanche à leur domicile par des inconnus. Ils étaient huit au départ, mais l’un d’eux a réussi à s’enfuir en se jetant de la voiture des ravisseurs, a-t-il expliqué.

De son côté, le porte-parole du ministère libyen des Affaires étrangères, Saïd Lassoued, a annoncé à l’AFP l’ouverture d’une enquête, affirmant ne pas disposer pour le moment d’informations sur les circonstances et les motivations de cette tuerie.

Selon une source hospitalière à Benghazi, les victimes ont été exécutées sommairement de balles dans la tête et la poitrine.

L’agence libyenne Lana a précisé que les sept corps avaient été identifiés par des ressortissants égyptiens résidant à Benghazi.

Des dizaines de milliers d’Egyptiens travaillent en Libye, notamment dans le domaine de la construction et de l’artisanat.

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la minorité chrétienne en Libye exprime son inquiétude face à la montée de la mouvance islamiste extrémiste, en particulier dans l’est du pays, et à la multiplication d’attaques et d’actes d’intimidation à son encontre. Ainsi, plusieurs arrestations de chrétiens ont eu lieu ces derniers jours à Benghazi pour prosélytisme.

L’église copte de Benghazi a été attaquée par ailleurs en mars dernier par des hommes armés qui ont mis le feu au bâtiment.

Les chrétiens, toutes confessions confondues, représentent moins de 3% des 6,3 millions d’habitants de ce pays musulman. La quasi-totalité sont étrangers, dont une grande partie venue d’Egypte, où les Coptes sont la plus importante minorité religieuse.

Romandie.com avec(©AFP / 24 février 2014 20h14)

Le chef de la police militaire libyenne abattu à Benghazi

octobre 18, 2013

Le chef de la police militaire libyenne a été tué vendredi par balles à Benghazi, dans l’est de la Libye, a indiqué à l’AFP un porte-parole des services de sécurité. Mustapha al-Barghathi avait été le premier officier de l’armée de l’ancien régime à former un groupe de combattants contre les forces du dictateur déchu Mouammar Kadhafi.

« Le chef de la police militaire, qui dépend du chef d’état-major de l’armée, le colonel Mustapha al-Barghathi a été tué devant chez lui par des balles tirées par des inconnus », a déclaré le colonel Abdallah al-Zaidi.

Le colonel al-Barghathi « a succombé à ses blessures à l’hôpital al-Jala », a ajouté M. Zaidi, précisant que l’officier avait été touché à la tête et à la poitrine.

Benghazi, bastion de la révolution libyenne, est le théâtre quotidien d’attaques et d’assassinats contre l’armée et la police. Des représentations diplomatiques et des intérêts occidentaux ont été également visés par des attentats ces deux dernières années. Ces attaques, souvent attribuées à des islamistes extrémistes, n’ont jamais été revendiquées.

Sécurité quasi inexistante

La dernière en date a été perpétrée le 11 octobre contre le consulat de Suède, une des rares représentations diplomatiques encore ouvertes à Benghazi. La multiplication des attaques visant des diplomates, dont celle qui a coûté la vie à l’ambassadeur américain Chris Stevens le 11 septembre 2012, a en effet poussé la plupart d’entre eux à quitter Benghazi, bastion de la révolution de 2011.

Deux ans après le renversement du colonel Mouammar Kadhafi, les autorités de transition peinent à mettre sur pied des forces de sécurité efficaces et sont engagées dans un bras de fer avec des milices armées qu’elles n’arrivent pas à contrôler.

Romandie.com

ALERTE – Libye: forte explosion à Benghazi près d’un bâtiment officiel

septembre 11, 2013

BENGHAZI (Libye) – Une forte explosion s’est produite mercredi matin devant un bâtiment dépendant du ministère libyen des Affaires étrangères à Benghazi dans l’est du pays, faisant d’importants dégâts, selon des témoins.

On ignore si l’explosion, provoquée vraisemblablement par une voiture piégée selon les mêmes sources, a fait des victimes. Cet attentat coïncide avec le premier anniversaire d’une attaque contre le consulat des Etats-Unis à Benghazi dans laquelle l’ambassadeur et trois autres Américains avaient trouvé la mort.

Romandie.com avec (©AFP / 11 septembre 2013 07h40)

Libye: 28 morts dans une attaque contre un QG d’ex-rebelles

juin 8, 2013

BENGHAZI (Libye) – Au moins 28 personnes ont été tuées et près de 60 autres blessées samedi à Benghazi dans des affrontements entre une brigade d’ex-rebelles et des manifestants anti-milices, a indiqué à l’AFP une source médicale de cette ville de l’est libyen.

Nous avons recensé jusqu’ici 28 morts et près de 60 blessés, a indiqué à l’AFP un médecin de l’hôpital al-Jala à Benghazi.

Un précédent bilan de l’hôpital faisait état de 11 morts et 30 blessés.

Selon un journaliste de l’AFP sur place, des dizaines de manifestants, dont certains armés, ont tenté samedi de déloger la brigade Bouclier de Libye de sa caserne, provoquant un affrontement entre les deux groupes.

Les protestataires affirment vouloir déloger les milices armées de leur ville, appelant les forces régulières à prendre le relais.

La brigade Bouclier de Libye, formée d’ancien rebelles ayant combattu le régime de Mouammar Kadhafi en 2011, relève formellement du ministère de la Défense.

Les autorités libyennes, qui peinent à former une armée et une police professionnelles, ont régulièrement recours à ces ex-rebelles pour sécuriser les frontières ou s’interposer dans des conflits tribaux.

Le porte-parole de Bouclier de Libye, Adel Tarhouni, a fait état de son côté d’un mort et de sept blessés au sein de sa brigade.

M. Tarhouni a défendu la légitimité de sa brigade, affirmant qu’elle dépendait officiellement du ministère de la Défense.

Selon lui, il a d’abord eu une manifestation pacifique de plusieurs heures devant le QG de sa brigade, une ancienne caserne de l’armée de Kadhafi.

La manifestation a été infiltrée par des hommes armés qui ont tiré sur nos locaux et ont jeté des Jelatina (bombe artisanales), a-t-il expliqué à la chaîne de télévision, Libya al-Ahrar.

Ali al-Chikhi, porte-parole du chef d’état-major, a affirmé que Bouclier de Libye était une force de réserve de l’armée libyenne et que l’attaquer équivalait à une agression contre une force légitime.

Le colonel al-Chikhi, cité par l’agence Lana, a qualifié de très dangereuse l’attaque contre la brigade, appelant toutes les parties à la retenue.

Dans la nuit de samedi à dimanche, le Premier ministre Ali Zeidan a annoncé que Bouclier de Libye avait quitté sa caserne et que l’armée régulière avait pris possession des lieux et contrôlait les armes lourdes qui s’y trouvaient.

Dans une déclaration à la télévision nationale, M. Zeidan a annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les responsabilités, tout en appelant toute les parties à la retenue.

En octobre, des habitants de Benghazi s’étaient déjà rebellés contre les milices, délogeant certaines d’entre elles de leurs bases.

Le nouveau pouvoir en Libye a échoué à désarmer et à dissoudre les groupes d’ex-rebelles qui font la loi dans le pays et tente de légitimiter certains d’entre eux malgré l’opposition d’une grande partie de la population.

Benghazi, la deuxième ville de Libye d’où était partie en 2011 la contestation qui a conduit à la chute du régime de Kadhafi, a été le théâtre ces derniers mois de plusieurs attaques contre des intérêts occidentaux et d’assassinats de responsables de la sécurité.

Romandie.com avec (©AFP / 09 juin 2013 01h38)