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Nouvelles élections en Israël, Netanyahu vise un retour au pouvoir

octobre 27, 2022
Nouvelles elections en Israel, Netanyahu vise un retour au pouvoir
Nouvelles élections en Israël, Netanyahu pour retour? © AFP/Archives/Abir Sultan, Justin Sullivan, Jalaa Marey, Jack Guez

L’ex-Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, inculpé pour corruption, vise un retour au pouvoir à l’issue des législatives du 1er novembre, les cinquièmes en moins de quatre ans en Israël, sur fond cette fois de poussée de l’extrême droite et de division du vote arabe.

Si M. Netanyahu a livré ses dernières batailles électorales avec la casquette de « Rosh HaMemshela », de « Premier ministre » en français, il monte cette fois sur le ring en position de leader de l’opposition face au chef du gouvernement sortant, Yaïr Lapid.

Les derniers sondages placent encore et toujours le Likoud de M. Netanyahu en pole position avec un peu plus d’une trentaine de sièges sur les 120 de la Knesset, le Parlement, devant la formation Yesh Atid (« Il y a un futur ») de M. Lapid qui progresse au point d’être créditée de 24 à 27 sièges.

Suivent derrière une dizaine de partis dont les résultats seront cruciaux pour la formation possible d’un gouvernement, notamment pour M. Netanyahu qui dit chercher à réunir 61 sièges, seuil de la majorité, avec l’appui des formations ultra-orthodoxes et de l’extrême droite.

L’alliance d’extrême droite de Bezalel Smotrich et d’Itamar Ben Gvir avait récolté six sièges lors des élections de 2021, mais est créditée aujourd’hui d’environ 14 députés selon les sondages, qui place désormais « Sionisme religieux » en troisième place de l’échiquier politique.

La majorité

En réunissant ces voix, M. Netanyahu flirte avec le seuil de la majorité sans toutefois l’atteindre ou la dépasser, notent les baromètres commandés par les médias israéliens.

Ex-journaliste vedette, Yaïr Lapid avait rassemblé l’an dernier un ensemble hétéroclite de partis hostiles à Benjamin Netanyahu et chassé du pouvoir ce Premier ministre le plus pérenne de l’histoire d’Israël, qui a dirigé les gouvernements 1996 à 1999 et de 2009 à 2021.

Aujourd’hui, cette coalition bigarrée reste à cinq ou six sièges du seuil de la majorité et devra ratisser encore plus large si elle veut rester au pouvoir.

« Lapid sait qu’il ne peut pas atteindre directement 61 députés, alors son but est que Netanyahu n’y arrive pas de son côté avec ses alliés », confie à l’AFP un de ses proches.

« Lapid dit être le seul à pouvoir réunir le vote anti-Netanyahu. Son but est de faire accroître le soutien à son parti, mais il doit s’assurer aussi que ses partenaires éventuels atteignent le seuil d’éligibilité », note Gayil Talshir, professeur de sciences politiques à l’Université hébraïque de Jérusalem.

Fatigue et division

Dans le système proportionnel en vigueur en Israël, les partis doivent obtenir un minimum de 3,25 % des suffrages pour faire élire des députés (soit un minimum de quatre).

Or plusieurs partis oscillent autour de ce seuil. Leur capacité à l’atteindre ou à le dépasser est intimement liée au taux de participation à ce nouveau cycle électoral.

En dépit d’une « fatigue absolue » des électeurs, l’analyste politique Dahlia Scheindlin s’attend à une participation encore élevée au scrutin qui pourrait sceller le sort politique de Benjamin Netanyahu et de son projet de gouvernement avec l’extrême droite.

Si les électeurs « n’ont pas changé de manière significative au cours des derniers cycles électoraux », le jeu des alliances lui pourrait changer, selon le résultat de chacun, dit-elle à l’AFP.

Pour ces élections, les partis arabes, plus hostiles à l’égard de M. Netanyahu, se présentent en ordre dispersé, en trois blocs, d’où le risque que certains d’entre eux ne franchissent pas le seuil d’éligibilité.

« Il est clair que les partis arabes traversent une crise interne », explique à l’AFP Mansour Abbas, chef de la formation Raam qui était devenue l’an dernier la première formation arabe de l’histoire d’Israël à soutenir la coalition sortante de M. Lapid.

S’il parvient à réunir une majorité de 61 sièges, Netanyahu, qui a publié ses mémoires deux semaines avant le scrutin, pourrait tenter de se faire voter une immunité par le Parlement.

Mais sinon, il « pourrait négocier une peine avec la justice », note Mme Talshir. « Et avec la publication de ses mémoires, c’est comme s’il préparait le terrain à son départ ».

Par Le Point avec AFP

Israël: manifestations anti-Netanyahu malgré les restrictions sanitaires

octobre 10, 2020

Des manifestants opposés au premier ministre israélien Netanyahu se sont rassemblés samedi soir en Israël, malgré des mesures liées sanitaires limitant les manifestations.

Depuis juillet, des manifestants se réunissent chaque samedi soir pour critiquer la gestion économique et sanitaire de la pandémie par le gouvernement de Benjamin Netanyahu qu’ils accusent aussi d’être «corrompu».

La semaine dernière, le Parlement israélien a approuvé une loi restreignant les rassemblements lors du reconfinement, qui, selon ses détracteurs, vise à faire taire les manifestations contre Benjamin Netanyahu, inculpé pour corruption. La loi interdit notamment aux manifestants de s’éloigner de plus d’un kilomètre de leur domicile. La police a indiqué samedi que pour pouvoir manifester, les protestataires devaient aussi respecter d’autres consignes: un groupe de manifestants doit comprendre au maximum 20 personnes qui doivent elles-mêmes se tenir à 2 mètres l’une de l’autre et porter des masques. Chaque groupe doit être séparé d’un autre par au moins 20 mètres.

A Jérusalem, les manifestants, arborant des drapeaux israéliens et des banderoles portant l’inscription «va-t’en» en hébreu, ont respecté ces règles.

A Tel-Aviv -où des milliers de personnes ont manifesté selon un photographe de l’AFP-, des affrontements ont éclaté entre la police et les manifestants. Micky Rosenfeld, le porte-parole de la police, a indiqué dans un communiqué que des manifestants n’avaient pas respecté les règles de distanciation requises et se déplaçaient sans coordination. «Les manifestants ont lancé des objets sur des policiers et les ont affrontés. Les unités de police sur les lieux ont répondu aux incidents et aux manifestations illégales», a-t-il dit.

Avec plus de 280.000 cas confirmés et plus de 1900 décès sur une population de neuf millions d’habitants, Israël est un des pays avec le taux d’infection des plus élevés au monde.

Par ailleurs, le ministère de la Santé a appelé la communauté ultra-orthodoxe à la vigilance pendant la fête juive de Simhat Torah qui a lieu samedi soir. Il lui a demandé de respecter les règles sanitaires et de distanciation et de tenir les prières en extérieur

Par Le Figaro avec AFP

                                                  

Transfert à Jérusalem de l’ambassade du Brésil: Netanyahu salue une décision « historique »

novembre 1, 2018

Jérusalem – Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié jeudi d' »historique » la décision confirmée le même jour par le président élu du Brésil Jair Bolsonaro de déplacer de Tel-Aviv à Jérusalem l’ambassade de son pays en Israël.

« Je félicite mon ami le président élu du Brésil Jair Bolsonaro pour son intention de déplacer l’ambassade brésilienne à Jérusalem, un pas historique, juste et enthousiasmant », a déclaré M. Netanyahu dans un communiqué.

M. Bolsonaro avait auparavant confirmé son intention sur Twitter.

« Comme nous l’avons déjà annoncé lors de la campagne, nous avons l’intention de transférer l’ambassade du Brésil de Tel-Aviv à Jérusalem », avait-il écrit. « Israël est un Etat souverain et nous devons respecter cela pleinement », avait-il ajouté.

Peu après ce tweet publié en portugais et en anglais, le président élu d’extrême droite a affirmé lors d’une conférence de presse qu’il ne pensait pas que cette annonce pourrait créer « un climat pesant » dans les relations entre le Brésil et le Proche-orient.

« Nous avons le plus grand respect pour le peuple d’Israël et pour le peuple arabe. Nous ne voulons créer de problèmes avec personne. Nous voulons faire du commerce avec tout le monde et rechercher des solutions pacifiques pour résoudre les problèmes », a-t-il déclaré.

Dans un entretien publié jeudi par le journal israélien Hayom, Jair Bolsonaro avait déjà estimé qu’Israël devrait être libre de choisir sa capitale.

– Après Trump –

La question de l’emplacement des ambassades en Israël est particulièrement sensible.

L’Etat hébreu considère toute la ville de Jérusalem comme sa capitale, alors que les Palestiniens aspirent à faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur Etat.

Pour la communauté internationale, le statut de la Ville sainte doit être négocié par les deux parties et les ambassades ne doivent pas s’y installer tant qu’un accord n’a pas été trouvé.

Le président américain Donald Trump a rompu en décembre 2017 avec des décennies de diplomatie américaine en reconnaissant Jérusalem comme capitale d’Israël. Le président palestinien Mahmoud Abbas a depuis coupé les ponts avec l’administration Trump.

Des médias brésiliens se sont inquiétés qu’un transfert de l’ambassade puisse provoquer des représailles commerciales de la part de pays arabes, grands importateurs de viande brésilienne de boeuf, agneau et poulet.

Le Brésil avait reconnu l’Etat de Palestine sous le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010).

Mais Israël s’est félicité de l’accession au pouvoir de Bolsonaro. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a estimé que l’élection du candidat d’extrême droite conduirait à une « grande amitié entre (leurs) peuples et au renforcement des relations entre le Brésil et Israël ».

Le Premier ministre israélien assistera d’ailleurs « très probablement » à la cérémonie d’investiture de Bolsonaro à Brasilia au début janvier, a indiqué à l’AFP un responsable de son bureau.

L’ambassade des Etats-Unis a été transférée de Tel-Aviv à Jérusalem le 14 mai, avant que le Guatemala et le Paraguay n’annoncent vouloir emboîter le pas à Washington. Asuncion a depuis fait marche arrière en annonçant le retour de son ambassade à Tel-Aviv.

Romandie.com avec(©AFP / 01 novembre 2018 22h45)                                                        

Un commandant iranien affirme que Netanyahu sera forcé de fuir Israël à la nage

octobre 5, 2018

Le numéro deux des Gardiens de la Révolution iraniens, le général de brigade Hossein Salami, lors d’une cérémonie en honneur des victimes de l’attentat d’Ahvaz, le 24 septembre 2018 / © AFP/Archives / ATTA KENARE

Le numéro deux des Gardiens de la Révolution iraniens, l’armée d’élite du régime, a estimé vendredi que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devrait « s’entraîner à nager dans la mer Méditerranée » car il pourrait, selon lui, être forcé à s’enfuir de son pays.

« Je dis au Premier ministre du régime sioniste de s’entraîner à nager dans la Méditerranée car bientôt vous n’aurez pas d’autre choix que de vous enfuir par la mer », a déclaré le général de brigade Hossein Salami, selon l’agence de presse iranienne Fars, proche des conservateurs.

Lors d’un rassemblement à Ispahan (centre) des volontaires du Bassidj, une milice islamique placée sous l’autorité du guide suprême iranien, M. Salami a affirmé qu’Israël pourrait être détruit par le Hezbollah libanais, une organisation soutenue par Téhéran.

« Ils (les Israéliens) ne constituent pas un niveau de menace élevé pour nous, le Hezbollah suffirait à les détruire », a-t-il déclaré.

L’Iran ne reconnaît pas Israël et le rejet de ce pays a été au centre de la politique du gouvernement iranien depuis la Révolution islamique de 1979.

Si ses responsables affirment régulièrement qu’Israël cessera bientôt d’exister, ils préfèrent rester prudents en ne déclarant pas clairement que cette disparition serait le fait d’une attaque iranienne.

« Si Dieu le veut, il n’y aura plus rien qui s’appellera ‘régime sioniste’ d’ici 25 ans dans la région », avait estimé le guide suprême iranien, Ali Khamenei, en 2015, une prédiction souvent reprise depuis par les partisans iraniens d’une ligne dure contre Israël.

En septembre, M. Netanyahu a accusé l’Iran, depuis la tribune de l’ONU, d’abriter un « site de stockage atomique secret » à Téhéran. Il a promis de ne jamais « laisser un régime appelant à notre destruction développer des armes nucléaires. Pas maintenant, pas dans 10 ans, jamais. »

Les tensions entre Israël et l’Iran se sont intensifiées depuis que Téhéran s’est engagé dans le conflit syrien au côté des autorités de Damas, qu’il soutient militairement dans sa guerre contre les rebelles et les jihadistes.

Romandie.com avec(©AFP / (05 octobre 2018 15h56)

Visite secrète de Netanyahu en Égypte télévision israélienne)

août 13, 2018

Jérusalem – Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a effectué le 22 mai une visite exceptionnelle et « secrète » en Egypte, où il a discuté avec le président Abdel Fattah al-Sissi d’une trêve dans la bande de Gaza, a indiqué lundi une télévision israélienne.

Aucune confirmation officielle israélienne n’a pu être obtenue dans l’immédiat au sujet de cette visite évoquée par la « 10 », une chaîne de télévision privée. La présidence égyptienne n’était pas joignable immédiatement lundi soir pour réagir aux informations de cette chaîne.

Selon la « 10 », l’entretien a duré plusieurs heures. Il s’est déroulé au moment où la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste du Hamas, connaissait une poussée de violences.

Depuis le 30 mars, les abords de la barrière qui sépare l’enclave palestinienne du territoire israélien sont le théâtre d’une mobilisation contre le blocus imposé par Israël depuis plus de 10 ans, mais aussi pour le droit au retour des Palestiniens, chassés ou ayant fui leur terre à la création de l’Etat Hébreu en 1948.

Selon des sources américaines citées par la « 10 », les conversations entre le Premier ministre israélien et le président égyptien ont porté sur la possibilité de conclure une trêve à long terme dans la bande de Gaza, un possible retour de l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas pour gérer cette enclave, l’allègement du blocus israélien et la réhabilitation des infrastructures vitales dans cette région, dévastée par trois guerres depuis 2008.

Le Hamas a pris le pouvoir depuis plus de dix ans dans la bande de Gaza à l’issue d’une quasi-guerre civile avec le Fatah, le parti de Mahmoud Abbas.

L’Egypte est, avec la Jordanie, le seul pays arabe à avoir conclu un traité de paix avec Israël. Le Caire a régulièrement été impliqué dans les pourparlers ayant permis de mettre fin aux guerres successives entre le Hamas et Israël.

Entre mercredi et jeudi soir, Gaza et ses pourtours israéliens avaient connu l’une de leurs plus graves confrontations depuis la guerre de 2014. Une trêve fragile avait finalement été instaurée jeudi soir, par l’entremise de l’Egypte et de l’ONU, selon une source proche des négociations.

Depuis le 30 mars, au moins 169 Gazaouis ont été tués par des tirs israéliens. Pour la première fois depuis 2014, un soldat israélien a été tué, le 20 juillet.

Romandie.com avec(©AFP / 13 août 2018 20h24)                                                        

Le Premier ministre israélien avertit l’Iran

avril 11, 2018

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’exprime durant une cérémonie marquant l’Holocauste au mémorial de Yad Vashem à Jérusalem, le 11 avril 2018 / © AFP / GALI TIBBON

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a averti mercredi l’Iran, son ennemi juré, de ne pas tester la détermination d’Israël, à l’occasion de la journée du souvenir de la Shoah.

« Aujourd’hui aussi il y a un régime extrémiste qui nous menace, qui menace la paix mondiale », a dit M. Netanyahu à propos de l’Iran. « Ce régime a explicitement proclamé qu’il voulait nous détruire, l’Etat juif ».

« J’ai un message aux leaders d’Iran. Ne testez pas la détermination d’Israël », a ajouté le Premier ministre lors d’une cérémonie au mémorial de l’Holocauste Yad Vashem à Jérusalem.

Il a réitéré ses critiques contre l’accord sur le programme nucléaire iranien conclu entre Téhéran et les grandes puissances, censé empêcher l’Iran de se doter de la bombe atomique et qui a permis la levée partielle des sanctions internationales imposées à l’Iran.

« La signature de cet accord avec l’Iran n’a non seulement pas freiné son agression, mais il l’a accentuée », selon M. Netanyahu.

L’Iran ne reconnaît pas l’existence d’Israël qui voit de son côté en Téhéran une menace existentielle et dénonce régulièrement le soutien de Téhéran au Hezbollah libanais et au régime en Syrie voisine.

Israël dit redouter l’implantation durable de forces hostiles en Syrie, pays ravagé par la guerre depuis 2011.

Lundi, l’Iran, la Syrie et la Russie ont fait porter à Israël la responsabilité de frappes qui ont ciblé en Syrie une base aérienne du régime où sont présents des militaires iraniens. Selon Téhéran, sept Iraniens ont péri dans cette attaque et selon une ONG syrienne, au moins 14 combattants prorégime sont morts dont un nombre indéterminé d’Iraniens.

Israël, qui a mené de nombreux raids contre des cibles en Syrie, pays ravagé par la guerre, ces dernières années, s’est refusé à tout commentaire sur les dernières frappes.

Romandie.com avec(©AFP / 11 avril 2018 21h40)                

Israël annule un projet controversé d’expulsion de migrants africains

avril 2, 2018

Des migrants africains protestent contre un plan u gouvernement israélien, officiellement abandonné lundi, de les renvoyer vers un pays ou tiers ou de les détenir indéfiniment. Photo prise le 22 février 2018 / © AFP/Archives / MENAHEM KAHANA

Israël a annulé lundi un projet controversé d’expulsion de migrants africains et signé un accord avec l’ONU pour la réinstallation d’une partie d’entre eux dans des pays occidentaux dont certains ont toutefois être nié être concernés.

« Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et Israël sont parvenus à un accord permettant le départ d’au moins 16.250 migrants africains vers des pays occidentaux, tandis que l’Etat d’Israël règlera le statut de ceux qui resteront sur place »‘, indique un communiqué du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

M. Netanyahu a affirmé lors d’une allocution que cet accord permettra « de faire sortir » ces migrants, pour la plupart originaire d’Erythrée ou du Soudan, « vers des pays développés comme le Canada, l’Allemagne et l’Italie ».

Mais Rome a nié être concerné. Il n’existe « aucun accord » avec l’Italie dans le cadre du document signé entre Israël et le Haut-commissariat de l’ONU pour les Réfugiés, pour la réinstallation de ces migrants, a indiqué le ministère italien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le ministère allemand de l’Intérieur a assuré de son côté « ne pas avoir connaissance d’une demande concrète concernant une prise en charge de réfugiés vivant en Israël, en particulier originaires de pays africains ».

Il a toutefois souligné que « l’Allemagne a complètement rempli ses engagements humanitaires ces dernières années en matière d’accueil des réfugiés (…) et le fera également à l’avenir ».

Le gouvernement israélien avait d’abord prévu de donner le choix à des milliers de migrants africains présents sur son territoire de partir d’ici à début avril –soit pour leur pays d’origine, soit pour un pays tiers– ou d’aller en prison indéfiniment.

Ce projet avait suscité de nombreuses critiques, notamment du HCR et d’ONG. Ces dernières semaines, des manifestations avaient réuni des dizaines de milliers de personnes dans plusieurs villes du pays dont des survivants de la Shoah.

Selon les autorités israéliennes, 42.000 migrants africains, vivent en Israël, dont la moitié –des femmes et des enfants– n’étaient pas menacés par ce plan.

Ces migrants sont arrivés majoritairement après 2007 à partir du Sinaï égyptien. La frontière, à l’époque poreuse, avec l’Egypte a depuis été rendue quasiment hermétique. Ils se sont installés en nombre dans des quartiers pauvres de Tel-Aviv.

« L’accord signé avec le HCR permet l’annulation immédiate de l’expulsion vers un pays tiers comme prévu dans le plan précédent », précise le bureau du Premier ministre.

Israël admettait tacitement ne pas pouvoir renvoyer dans leur pays des milliers d’Erythréens et de Soudanais sans mettre leur vie en danger. Le régime érythréen a été accusé par l’ONU de crimes contre l’humanité « généralisés et systématiques ».

– « Echec » du gouvernement –

« Pour pouvoir les expulser légalement, il fallait l’accord d’un pays tiers et quand nous avons vu ces dernières semaines que cette option n’existait plus, nous avons dû trouver une autre solution », a expliqué M. Netanyahu.

Il par ailleurs annoncé que le budget prévu pour le plan précédent serait utilisé à la fois pour développer les quartiers pauvres du sud de Tel-Aviv et pour réinstaller ces migrants à travers le pays.

« Nous rendrons le sud de Tel-Aviv aux citoyens d’Israël », avait déclaré M. Netanyahu en septembre 2017 après une visite dans ces quartiers où des milliers de migrants s’étaient installés.

« J’ai vu leur souffrance », a affirmé lundi M. Netanyahu, en parlant des habitants israéliens du quartier, dont certains ont réagi dans un communiqué, qualifiant cet accord de « honte pour l’Etat d’Israël ».

« C’est la conséquence directe de l’échec de la politique du gouvernement », selon ces opposants à la présence de migrants dans ce quartier.

Le ministre de l’Education israélien Naftali Bennett, du parti nationaliste religieux Foyer Juif a dénoncé cet accord, qui selon lui, « signifie qu’Israël va se transformer en paradis pour les clandestins ».

De son côté, un migrant érythréen interrogé par la télévision israélienne s’est dit « heureux » de l’accord ajoutant « espérer pouvoir rester vivre en Israël ». « Après six ans ici, je me suis lié à ce pays », a confié Dajan Megnashe en hébreu.

Romandie.com avec(©AFP / 02 avril 2018 20h12)                

Israël: Netanyahu confronté aux frasques de son fils à la sortie d’un bar à strip-teaseuses

janvier 9, 2018

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son fils Yaïr le 18 mars 2015 à Jérusalem / © AFP/Archives / THOMAS COEX

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est à nouveau confronté aux frasques d’un de ses fils et à un enregistrement d’une virée arrosée entre amis dans les clubs de strip-tease de Tel-Aviv.

L’enregistrement audio de propos tenus par Yaïr Netanyahu jette non seulement une lumière défavorable sur le comportement de celui que les médias appellent volontiers le « fils prodigue ». Il distille aussi, une fois de plus, le soupçon sur les relations entre un Premier ministre déjà visé par les enquêtes policières et le monde des affaires.

La bande, diffusée lundi soir par la deuxième chaîne de télévision, a été réalisée lors d’une sortie entre copains au cours de l’été 2015 dans des établissements aux moeurs plutôt relâchés de la capitale israélienne des plaisirs.

Yaïr Netanyahu, 26 ans, aîné des fils Netanyahu, se trouve à bord d’une voiture avec Nir Maïmon, fils de Kobi Maïmon l’un des hommes les plus riches d’Israël, Roman Abramov, collaborateur en Israël du milliardaire australien James Packer, un chauffeur et un garde du corps, selon la deuxième chaîne.

Les jeunes gens, apparemment éméchés, discutent sur un ton enjoué et en termes vulgaires, de strip-teaseuses, de prostituées et même de l’ancienne petite amie de Yaïr Netanyahu. Comme un présage, ils s’inquiètent sur le mode de la plaisanterie de l’effet que produirait leur discussion si elle était rendue publique.

« Mon père a fait gagner 20 milliards de dollars au tien, tu peux bien me donner 400 shekels », dit Yaïr Netanyahu à Nir Maïmon.

Yaïr Netanyahu fait à l’évidence référence à un important accord pour l’exploitation des vastes champs gaziers découverts en Méditerranée il y a quelques années, une manne pour Israël. Le père de Nir Maïmon est un actionnaire de premier plan d’Isramco, l’une des compagnies exploitant ces réserves.

Le Premier ministre avait annoncé en août 2015 un accord avec un consortium pour accélérer la production, ralentie par les querelles et les résistances à l’établissement d’une situation monopolistique. La furieuse bataille politique et judiciaire sur les conditions d’exploitation des champs gaziers s’est ensuite poursuivie pendant encore des mois.

– ‘Nouvelle tache’ –

L’enregistrement, à l’authenticité contestée par personne, faisait la une de tous les médias. Les adversaires et les détracteurs du Premier ministre s’en sont emparés pour attaquer à nouveau le traitement réservé à Yaïr Netanyahu, dépourvu de toute fonction officielle mais vivant à la résidence du Premier ministre et bénéficiant d’une garde rapprochée permanente et d’un chauffeur jusque dans ses virées dans les boîtes de nuit, et pour remettre en cause l’accord gazier.

Le chef du parti travailliste Avi Gabbay a parlé sur Twitter d’une « nouvelle tache sur l’accord de gaz corrompu ». Le parti de gauche Meretz a réclamé l’ouverture d’enquêtes.

M. Netanyahu est actuellement visé par deux enquêtes de police, dont les conclusions sont attendues dans les prochains mois, sinon semaines. Dans l’une d’elles, M. Netanyahu est soupçonné d’avoir reçu, illégalement, des cadeaux de riches personnalités, dont l’Australien James Packer.

Une autre enquête cherche à déterminer si M. Netanyahu aurait essayé de conclure un accord secret avec le propriétaire du Yediot Aharonot pour une couverture favorable de la part du quotidien israélien.

Le nom de son avocat personnel et d’un ancien chef de bureau apparaissent par ailleurs dans une affaire de corruption présumée liée à l’achat de trois sous-marins de guerre allemands.

– ‘Une blague’ –

« Le Premier ministre n’est pas consulté sur les conditions de la protection de ses enfants, décidées par les services de sécurité », a déclaré le bureau de M. Netanyahu dans un communiqué où il se garde d’évoquer l’accord gazier.

Mais la famille, dans un communiqué diffusé dans la presse, a assuré que M. Netanyahu n’avait « aucun lien avec Kobi Maïmon qu’il n’a rencontré qu’une fois il y a 10 ans, et n’était pas au courant que son fils Yaïr était lié au fils de Maïmon ». Elle a ouvertement accusé le chauffeur d’être l’auteur de cet enregistrement « honteux ».

Yaïr Netanyahu lui-même a présenté des excuses, affirmant que ses propos tenus « sous l’influence de l’alcool n’auraient pas dû être prononcés ».

Quant à l’accord gazier, « il s’agissait d’une blague », a-t-il affirmé dans un communiqué. Il a assuré n’avoir jamais eu connaissance du moindre détail de l’accord.

Yaïr est l’une des cibles privilégiées des détracteurs des Netanyahu. Il s’était signalé en 2017 en leur répondant sur Facebook avec un brûlot conclu par un emoji figurant un doigt d’honneur et un autre un tas d’excréments.

Romandie.com avec(©AFP / 09 janvier 2018 12h58)                

Netanyahu salue un « jour historique » après l’annonce de Trump sur Jérusalem

décembre 6, 2017

 

Jérusalem – Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a salué mercredi comme un « jour historique » la reconnaissance par le président américain Donald Trump de Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël.

M. Netanyahu a aussi affirmé que la décision du président américain ne changerait rien en ce qui concerne les lieux saints des trois grandes religions monothéistes à Jérusalem, affirmant l’engagement israélien à maintenir le « statu quo ».

M. Netanyahu tâchait ainsi de dissiper les inquiétudes, notamment des musulmans, de voir Israël exercer son contrôle sur les lieux saints à la faveur de l’annonce de M. Trump.

Jérusalem abrite des lieux sacrés pour les juifs, les chrétiens et les musulmans, dont le troisième lieu saint de l’islam, l’esplanade des Mosquées.

« Ceci est un jour historique », a dit M. Netanyahu. Jérusalem « est la capitale du peuple juif depuis 3.000 ans, c’est la capitale d’Israël depuis presque 70 ans ».

« Le peuple juif et l’Etat juif seront à jamais reconnaissants », a-t-il dit dans un enregistrement vidéo diffusé immédiatement après la déclaration de M. Trump.

Cette décision « est un important pas vers la paix », a ajouté le Premier ministre.

M. Netanyahu a appelé les autres pays à suivre l’exemple des États-Unis et à reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël et à y transférer leurs ambassades. Aucun pays n’a son ambassade en Israël à Jérusalem.

« Je partage l’engagement du président Trump d’œuvrer à la paix entre Israël et tous ses voisins, y compris les Palestiniens », a-t-il dit.

« Je veux aussi qu’il soit bien clair: il n’y aura aucun changement d’aucune sorte au statu quo sur les lieux saints », a-t-il assuré. « Israël veillera à toujours faire respecter la liberté de culte des juifs, des chrétiens et des musulmans ».

Romandie.com avec(©AFP / 06 décembre 2017 20h13)                                            

Trump en Israël voit une « rare opportunité » pour la paix

mai 22, 2017

Donald et Melania Trump écoutent l’hymne américain joué alors qu’ils sont accueillis à l’aéroport international Ben Gourion par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président Reuven Rivlin le 22 mai 2017 / © AFP / Jack GUEZ

Le président américain Donald Trump est arrivé lundi en Israël en exaltant les « liens indestructibles » entre les deux pays et en discernant une « rare opportunité » pour la paix au Proche-Orient.

A l’issue du premier vol direct entre l’Arabie Saoudite et Israël, M. Trump et son épouse Melania en tailleur blanc ont été accueillis chaleureusement à leur descente d’Air Force One par le président et le Premier ministre israéliens Reuven Rivlin et Benjamin Netanyahu.

« Pour mon premier voyage à l’étranger en tant que président, je suis venu sur cette terre ancienne et sacrée réaffirmer les liens indestructibles entre les Etats-Unis et l’Etat d’Israël », a-t-il déclaré à l’aéroport de Tel-Aviv.

Après le sommet des dirigeants arabes en Arabie Saoudite et avant ceux de l’Otan et du G7 dans les prochains jours, il a invoqué une vaste convergence d’intérêts dans la lutte contre l’extrémisme. Elle offre, selon lui, « une rare opportunité d’apporter la sécurité, la stabilité et la paix dans cette région ».

M. Trump, précédé de son intention proclamée de présider un jour à un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens, n’a pas évoqué directement ce conflit, l’un des plus vieux du monde. M. Netanyahu, lui, a répété qu’Israël tendait « la main en signe de paix à tous (ses voisins), y compris les Palestiniens ».

Dynamique différente

A bord de l’avion qui amenait M. Trump en Israël, son secrétaire d’Etat Rex Tillerson a expliqué que le président américain considérait le conflit israélo-palestinien et les chances de le résoudre à travers le prisme régional.

« Les pays arabes, Israël, les Etats-Unis, nous sommes tous confrontés à la même menace: la montée en puissance du groupe Etat islamique, des organisations terroristes », a-t-il ajouté. « Je pense que cela crée une dynamique différente ».

M. Trump devait toucher dès lundi les complexités israélo-palestiniennes, qui mettront à l’épreuve son voeu proclamé de présider à « l’accord ultime » entre Israéliens et Palestiniens.

Il visitera à Jérusalem le Saint-Sépulcre, lieu le plus saint du christianisme. Puis, sous très haute protection, il parcourra les quelques centaines de mètres à travers les ruelles séculaires de la Vieille ville placée quasiment sous couvre-feu, jusqu’au mur des Lamentations, site de prière le plus sacré pour les juifs.

M. Trump deviendra ainsi le premier président américain en exercice à se rendre sur ce lieu.

En surplomb du mur s’étend l’esplanade des Mosquées (le mont du Temple pour les juifs), troisième lieu saint de l’islam.

Mesures de confiance

Avec ses dimensions religieuse et politique, Jérusalem est au coeur du conflit: le Saint-Sépulcre, le mur des Lamentations et l’esplanade des Mosquées se situent à Jérusalem-Est, partie palestinienne dont Israël s’est emparé en 1967 et qu’il a annexée en 1980.

Israël considère tout Jérusalem comme sa capitale « indivisible ». Les Palestiniens, eux, veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l’Etat auquel ils aspirent depuis des décennies.

M. Trump a promis pendant sa campagne de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël et d’y transférer l’ambassade des Etats-Unis actuellement située à Tel-Aviv, rompant ainsi avec la communauté internationale et des décennies de diplomatie américaine. Ces promesses semblent avoir été révisées à l’épreuve du pouvoir et des risques.

Israël attendait néanmoins avec excitation de voir le président de son plus grand allié après seulement quatre mois de pouvoir alors qu’il avait fallu attendre quatre ans avec Barack Obama.

M. Trump s’entretiendra en fin de journée avec M. Netanyahu avant de se rendre mardi en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël, où il sera reçu par le président palestinien Mahmoud Abbas à Bethléem.

La paix n’a pas paru plus hors de portée depuis des années. Les dernières négociations israélo-palestiniennes, sous l’égide américaine, ont capoté en avril 2014. Les intentions de M. Trump semblent aussi peu claires aux Israéliens qu’aux Palestiniens.

Son administration a prévenu de ne pas attendre si tôt un vaste plan diplomatique. M. Trump cherche d’abord à « faciliter » la reprise de l’effort de paix et à obtenir des deux bords des engagements et des mesures de confiance, indiquent ses collaborateurs.

Le gouvernement israélien a adopté dimanche soir, « à la demande » de M. Trump, des mesures destinées à faciliter la vie des Palestiniens et favoriser leur économie, notamment leurs voyages à l’étranger et les déplacements des dizaines de milliers de Palestiniens qui vont travailler chaque jour en Israël.

Cependant le scepticisme est de mise, avec un Premier ministre israélien soumis aux pressions de sa droite, un président palestinien vieillissant et entravé par les divisions intestines et un président américain en pleine tempête politique à Washington.

Romandie.com avec(©AFP / 22 mai 2017 13h21)