Posts Tagged ‘Bernard Tchibambelela’

Congo: Claude Alphonse Nsilou et Bernard Tchibambelela à couteaux tirés à Mbanza Ndounga

juillet 3, 2017

 

Le spectacle qui se déroule sous nos yeux à Mbanza Ndounga dans la région du Pool au Congo-Brazzaville sur fond de rivalités politiques ressemble, à bien des égards, au film « A couteaux tirés » réalisé en 1997 par Lee TAMAHORI avec Anthony HOPKIN, Alec BALDWIN, Harold PERRINEAU, Elle MAcPHERSON. Le richissime Charles Morse est fort jaloux de sa somptueuse épouse top model.

D’autant plus qu’il est persuadé que Mickey, le séduisant photographe de sa femme, entretient une relation amoureuse avec elle. L’occasion de se débarrasser de l’amant gênant se présente au cours d’une expédition dans le grand Nord ou le photographe doit réaliser une série de photos exotiques. C’est le crash ! Le clash !

Dans le cas d’espèce, la pomme de discorde entre les deux canailles c’est la circonscription de Mbanza Ndounga dans le Pool, région en proie à un film d’horreur avec Sassou dans le rôle de metteur en scène. Alphonse Nsilou et Bernard Tchibambéléla c’est l’histoire de deux coqs dans une même basse-cour. L’objet qui suscite la jalousie pour l’un et la curiosité pour l’autre est le poste de député de la circonscription de Mbanza Ndounga. Les législatives du 16 juillet 2017 sont passées par là. L’un dit « pousse-toi que je m’y mette. » L’autre rétorque « j’y suis, j’y reste. »

Scénario classique dans un système politique où la raison du plus filou est la meilleure. Mbanza à Mbanza

Claude Alphonse Nsilou souhaite que la circonscription de Mbanza Ndounga  tombe dans l’escarcelle politique du Rassemblement Citoyen (RC) dont il est le chef.

Pour ce faire, Claude Alphonse Nsilou n’a pas fait dans la dentelle. Il a sorti un gros gibier de sa gibecière, un poulain qui connaît bien le personnel politique du Congo-Brazzaville et entretient parfois avec celui-ci des relations dangereuses : Joachim Mbanza. Car c’est lui. Pour savonner la planche parlementaire de Bernard Thcibambeléla à Mbanza Ndounga, Claude Alphonse Nsilou qui se vante de murmurer à l’oreille de Denis Sassou Nguesso y a donc positionné son conseiller à la communication et journaliste de « La Semaine Africaine », journal catholique versé désormais dans le « pharisianisme. »

Match matambé

Fureur de Bernard Tchibambeléla dont la cote d’amour auprès de Denis Sassou Nguesso serait en baisse depuis l’épisode des scores catastrophiques de ce dernier dans la région du Pool lors de l’élection présidentielle. On ne se sépare pas facilement d’un si juteux « job ». Un froid s’est installé entre Denis Sassou Nguesso et Bernard Tchibambeléla qui aurait gardé pour lui les « Guiris » remplis à rebord, destinés à corrompre les populations de la région du Pool. Entre les deux crapules, Claude Alphonse Nsilou et Bernard Tchibambeléla, c’est la guerre. Match matambé ! Bernard Tchibambeléla et Claude Alphonse Nsilou ne se font pas de cadeaux. Les coups fusent. Et tous les coups sont permis. Jugez-en par la tonalité du communiqué du Rassemblement Citoyen (RC) de Claude Alphonse Nsilou publié à Brazzaville le 1er juillet 2017.

« Depuis le 30 juin, un groupe ninjas sème la terreur dans les villages du district, comme il vient de le faire à Louyakou, Moukouono, Matsoula, Mbonza 2 et Kimpanzou 1, ravissant téléphones portables, argent, vivres et objet divers, et incendiant les maisons des chefs et secrétaires de villages. Ces bandits armés ont demandé aux populations de rentrer à Brazzaville, pour qu’il n’y ait pas élection à Mbandza-Ndounga. Dans la peur et la désolation, les populations passent actuellement les nuits dans la forêt. Le comité RC de Mbandza-Ndounga condamne, avec la dernière énergie, ces actes barbares des temps révolus. Il demande au gouvernement de tout mettre en œuvre, pour combattre ce banditisme armé, manipulé depuis Brazzaville aux fins d’obtenir l’annulation des élections » (Les dépêches de Brazzaville, 1er juillet 2017).

Mpouassa

Sans le nommer, le commanditaire des actes de banditisme et de vandalisme à Mbanza Ndounga est clairement désigné. Obtenir l’annulation des élections législatives à Mbanza Ndounga aux fins de la reconduction automatique du député sortant, voilà le manège concocté par Bernard Tchibambeléla et révélé par Claude Alphonse Nsilou.

Tel est pris qui croyait prendre. Ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire des grimaces. Qui a dit : « on ne doit pas instrumentaliser la guerre du Pool et en faire un fonds de commerce politicien ? » Pascal Tsaty Mabiala pour justifier sa participation aux législatives gagnées d’avance par le clan Sassou.

Claude Alphonse « Nsilou a bimissi Bernard Tchibambeléla na mpouassa. »

Les couteaux sont tirés. Qui portera le premier le coup de Jarnac ?

Zenga-mambu.com par Benjamin BILOMBOT BITADYS

Congo: les larmes de crocodile d’Isidore Mvouba et de Bernard Tchibambelela

mai 6, 2016

 

La fumée blanche est sortie du palais de Mpila et est montée vers le ciel trouble du Congo-Brazzaville post-électoral. Le gouvernement Sassou à la sauce Mouamba a livré son verdict le 30 avril 2016, une semaine après la nomination du prémier ministre et chef du gouvernement. D’autant plus bâtie sur une immense fraude constitutionnelle, l’équipe gouvernementale de la nouvelle République n’a pas fait que des heureux. Si tant est qu’on puisse plaindre une bande d’escrocs, cette équipe a fait aussi des déçus ; les déçus du Chemin d’avenir.

Tonnerre de Brest ! Parmi les recalés figurent en bonne place Isidore Mvouba et Bernard Tchibambeléla. Des larmes ont coulé sur leurs joues. Des larmes de déception. Isidore Mvouba et Bernard Tchibambeléla croyaient, croix de bois, croix de fer, en leur bonne étoile. Isidore Mvouba et Bernard Tchibambeléla étaient persuadés qu’ils étaient inamovibles (ininguissables diraient les milosiens ) forts de leur amitié avec Sassou Nguesso. C’était mal connaître le cynisme mêlé d’ingratitude de Sassou alias Monsieur 8%. Pire : Mvouba a été débarqué d’un avion Air France en partance pour Paris. Cet ancien Premier ministre de paille a été débarqué par des hommes en armes au service de Sassou son ami de quarante ans.

Muets comme une carpe

Alors que les bombardements de la région du Pool à l’aide d’hélicoptères de combat battent leur plein, ces deux hommes étaient plus préoccupés par leur maintien et leur reconduction au gouvernement que par le sort des habitants de la région surnommée « locomotive » du Congo-Brazzaville (selon la métaphore du chemin de fer de Pascal Lissouba) habitants sur lesquels pleuvent des engins de la mort larguées sur les ordres de Denis Sassou Nguesso. Il est vrai que dans ce Département, Sassou n’a pas dépassé la barre de 1% aux récentes élections. Les deux députés du Pool, l’un de Kindamba et l’autre de Mbanza Ndounga, sont muets comme une carpe. Isidore Mvouba et Bernard Tchibambeléla ne se soucient guère du traitement de leurs administrés de la région du Pool. Isidore Mvouba et Bernard Tchibambeléla n’entendent rien, ne voient rien et ne disent rien. Motus et bouche cousue. Idem pour le député Mbochi de Vinza, Aimé Emmanuel Yoka, le juriste consul de Denis Sassou Nguesso. Après leur évictions de la mangeoire, les deux députés sont dépités. C’est le moins qu’on puisse dire.

Champ de résistance

Quid le Pool ? Ce n’est pas n’importe quelle région qui souffre le martyr. Il s’agit de la région du Pool, bastion de la résistance aux attaques de tout genre. Cette partie du Congo est comme prédestinée aux douleurs. Ce n’est pas la première fois que la région fait l’objet du courroux du pouvoir. Comme chez les Vendéens du 19ème siècle, l’insurrection chez les Kongo-Lari est un état d’esprit en butte avec l’esprit jacobin. La région du Pool a déjà croisé le fer avec les différentes forces de la colonisation incarnée par les Butaffoco et les armées des régimes militaro-marxistes incarnées par Marien Ngouabi. L’administration française s’est heurtée dans la région du Pool à la résistance menée par Mabiala Ma Nganga, Bouéta Mbongo, Mama Ngounga, Tata Mbiémo, Balou Constant , André Grenard Matsoua. Le lieutenant Ange Diawara et Ikoko ont donné du fil à retordre au régime communiste du commandant Marien Ngouabi, du commandant Joachim Yhombi Opango et du capitaine Denis Sassou Nguesso. Ange Diawara prit le maquis dans la jungle de Monseigneur Roch Auguste Nkounkou à Goma-Tsétsé dans la région du Pool dont les forêts comme à Sherwood servaient de refuge à Robin des Bois. Aujourd’hui, un autre prélat, Mgr Louis Portella Mbuyu y joue avec héroïsme la partition de la théologie de la Libération, comme les hommes d’Eglise de la natale Amérique Latine du Pape François.

Brutus

Isidore Mvouba, redoutable homme d’affaires à l’instar des dignitaires du pouvoir, natif de Kindamba et Bernard Tchibambeléla natif de Mbanza Ndounga dans la région du Pool, se sont battus comme le diable dans un bénitier en vue de conserver leur beefsteak ministériel. Cheville ouvrière de la déstabilisation du MCDDI aux côtés de Landry Euloge Kolelas, Bernard Tchibambeléla était à la fois la taupe de Sassou Nguesso au sein du MCDDI et le Brutus de Bernard Kolélas. Tribun hors pair formaté à l’école du marxisme et piètre politique, la justification d’Isidore Mvouba sur les bombardements des populations du Pool (C’était, plaida-t-il, les gens du Pool qui avaient imploré que Sassou leur largue des bombes sur la tête, pour déloger Ntoumi) lui colle à la peau comme la tunique de Nessus. Par conséquent, les sorts d’Isidore Mvouba et de Bernard Tchibambeléla n’ intéressent personne. Aucune larme versée pour ces deux canailles qui, de toute manière, méritent leur châtiment.

Monnaie de singe

La langue mbochi que pratique Isidore Mvouba avec maestria et la traîtrise assumée de Bernard Tchibambeléla , n’ont pas été des éléments suffisants pour que Denis Sassou Nguesso et ses compagnons de la révolution marxiste les reconduisent à un poste ministériel qui, de toute façon, n’a jamais été que décoratif. Combien d’usines installées, combien d’emplois industriels créés et quel est le prix du kilo de poisson ?

Isidore Mvouba et Bernard Tchibambeléla entreront dans l’histoire comme les Brutus ayant poignardé les leaders du Pool. Les habitants de la région bombardés avec leur aval (qui ne dit mot consent) auront toujours à leur égard la formule de Jules Auguste César : « Même vous nos fils ! ». Au bout du compte, comme Juda, les Pharisiens de la Cuvette les ont payés en monnaie de singe. A leur mort (c’est une façon de parler) leurs tripes comme celles d’Iscariote seront dévorées par des charognes après s’être pendu dans un champ qui portera les malédictions de la trahison. D’ailleurs avec l’assignation à résidence de Mvouba, le salaire du péché commence à lui être versé.

Isidore Mvouba et Bernard Tchibambeléla ont perdu leur maroquins ministériels. Ils sont inconsolables. Les habitants du Pool reçoivent des bombes sur la tête. Ils sont meurtris. Qui mérite la compassion ? Dans les deux cas, la réponse est claire.

Benjamin BILOMBOT BITADYS

Congo/5ème anniversaire de la mort de Bernard Bakana Kolelas : Sous le signe de l’alliance entre le M.c.d.d.i et le P.c.t, en présence du président Denis Sassou-Nguesso

novembre 18, 2014
Le chef de l’Etat accueilli à Nsouelé par Guy-Brice Parfait Kolélas et Landry Euloge Kolélas.

Le chef de l’Etat accueilli à Nsouelé par Guy-Brice Parfait Kolélas et Landry Euloge Kolélas.

Homme politique de renom, figure emblématique qui a marqué l’histoire de l’accession du Congo à la démocratie, en raison de sa longue lutte contre le parti unique, Bernard Bakana Kolelas, président fondateur du M.c.d.d.i (Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral), ancien maire de Brazzaville et ancien premier ministre, candidat sorti en deuxième position à l’élection présidentielle de 1992 remportée par Pascal Lissouba (U.pa.d.s), décédait, le 13 novembre 2009, en France, à la suite d’une longue maladie.

Son parti, le M.c.d.d.i, dirigé aujourd’hui par son fils, le ministre Guy-Brice Parfait Kolélas, a commémoré, avec éclat, le 5ème anniversaire de sa disparition, par une messe célébrée en plein air par l’abbé Léonard Milongo, vicaire général de l’archidiocèse de Brazzaville, concélébré par l’abbé Guy Honoré Madiénguéla, aumônier de l’hôpital de Base de Talangaï, à Nsouelé, village où l’illustre disparu a été inhumé, dans le district de Goma-Tsétsé (département du Pool). La célébration du 5ème anniversaire de la mort de Bernard Bakana Kolélas a été rehaussée de la présence du président de la République, Denis Sassou-Nguesso, accompagné de son conseiller spécial, l’amiral Jean-Dominique Okemba, secrétaire général du C.n.s (Conseil national de sécurité), et de son conseiller à la communication, la députée élue Claudia Sassou-Nguesso.

Les membres du bureau exécutif national du M.c.d.d.i, dont Landry Euloge Kolélas et Bernard Tchibambelela, les cadres, militants et sympathisants de ce parti s’étaient mobilisés en grand nombre pour y assister. On a remarqué aussi la présence d’une forte délégation du P.c.t, conduite par le secrétaire général de ce parti, Pierre Ngolo, comprenant son adjoint, André Massamba, et des membres du secrétariat permanent, dont Serge Michel Odzoki, Fernand Sabaye, Jeanne-Françoise Loumeto-Pombo, Accel Arnaud Ndinga-Makanda, Arlette Soudan Nonault. Le préfet du département du Pool, Jean-Michel Shanga, le député Jean-Médard Moussodia étaient parmi les responsables présents.

Aucune déclaration n’a été faite au cours de la cérémonie. Cependant, durant la messe, animée par la chorale Tu Tsindissa de la paroisse Saint Charles Lwanga de Makélékélé, le célébrant, l’abbé Léonard Milongo, a fait une intrusion non moins importante dans la politique. Il a circonscrit cet événement, en soulignant que l’illustre disparu était une figure emblématique qui a marqué l’histoire politique de notre pays. Il a, ensuite, fait remarquer que l’alliance politique entre le P.c.t et le M.c.d.d.i doit être bien scellée, car «c’est le socle de l’unité nationale». Il a encouragé les dirigeants du M.c.d.d.i et ceux du P.c.t à honorer la mémoire de Bernard Bakana Kolelas, «rappelé à Dieu, après avoir accompli, avec détermination, le combat de la liberté». L’abbé Milongo a, enfin, convié l’assistance à prier pour l’illustre disparu, afin que le Seigneur l’accueille dans son royaume céleste.

Pour les observateurs, il n’en a pas fallu plus pour comprendre que cet événement avait aussi valeur de réconciliation ou, en tout cas, de consolidation des relations entre le M.c.d.d.i et le P.c.t, quand on sait les brouilles et autres soubresauts qui les ont émaillées, surtout en périodes électorales. L’on comprend ainsi le sens du déplacement du chef de l’Etat, qui a surpris plus d’un acteur politique, par son caractère inopiné et par l’absence des membres du gouvernement qui, pourtant, en pareilles circonstances, sont, généralement, présents. Pour beaucoup, en faisant ce déplacement, le président de la République a, sans doute, voulu rappeler sa place, face aux héritiers de Bernard Bakana-Kolélas, dans l’alliance entre le P.c.t et le M.c.d.d.i.

Après la messe, le président Denis Sassou Nguesso a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe de celui qui fut son leader dans le cadre de l’alliance, avant de s’y recueillir. Après avoir partagé l’apéritif, il a pris un bain de foule, sous l’animation de différents groupes traditionnels et autres, avant de reprendre l’hélicoptère pour le retour. Le M.c.d.d.i avait prévu un repas que les invités ont partagé.
Lasemaineafricaine.net par Pascal BIOZI KIMINOU

Congo: Le torchon brûle au sein du M.c.d.d.i et même de la famille

juillet 18, 2014

Les prises de positions du secrétaire général du M.c.d.d.i (Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral), Guy-Brice Parfait Kolélas (actuel ministre de la fonction publique et de la réforme de l’Etat) ne font pas l’unanimité au sein même du bureau exécutif national du M.c.d.d.i.

Trois membres et pas des moindres, Bernard Tchibambelela (actuel ministre de la pêche et de l’aquaculture), Noël Loutounou et Euloge Landry Kolélas ont adressé au secrétaire général du M.c.d.d.i une lettre en date du 10 juillet 2014 dans laquelle ils dénoncent la marginalisation du B.e.n (Bureau exécutif national) dans la gestion du parti et expriment leur préoccupation à sauvegarder l’alliance avec le P.c.t. Tous les trois secrétaires généraux adjoints appellent le secrétaire général «à convoquer, sans délais, le B.e.n et à revenir au bon sens…».

La crise affecte aussi la famille Kolélas, puisque deux frères, les Kolélas, et l’oncle, M. Loutounou, ne s’entendent plus dans la conduite du parti hérité du président-fondateur Bernard Bakana Kolélas.

Lasemaineafricaine.net