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Coupe du monde 2022 : le Qatar fait volte-face sur la bière autour des stades

novembre 18, 2022

Selon le « New York Times », le Qatar a pris la décision vendredi 18 novembre d’interdire la vente de bière autour des stades durant la Coupe du monde.

Cette Coupe du monde aura définitivement une autre saveur. Après avoir demandé à Budweiser de déplacer ses tentes à l’abri des regards, le Qatar et la Fifa ont tout bonnement demandé au sponsor de la Coupe du monde de remballer sa marchandise, et ce, à deux jours du début de la compétition. Les supporteurs du Mondial devront ainsi, selon le New York Times qui a révélé l’information, se contenter de boissons sans alcool, et notamment de Coca-Cola, autre sponsor de taille de l’événement.

L’information a été confirmée en partie par la Fifa, qui explique dans un communiqué qu’il a été décidé de « supprimer les points de vente de bière des périmètres des stades » et de « concentrer la vente de boissons alcoolisées » dans les fan-zones et les établissements autorisés, « à la suite de discussions entre les autorités du pays hôte et la Fifa ». Aucune explication n’a toutefois été donnée.

Le brasseur Budweiser a estimé que les restrictions sur la vente d’alcool à proximité des stades annoncées vendredi par les organisateurs au Qatar étaient « en dehors de (son) contrôle ». Le groupe a pris acte de la décision en reconnaissant que certaines des opérations qu’il avait prévues à l’occasion de l’événement ne pouvaient « pas aller de l’avant », a indiqué une porte-parole du groupe AB InBev, dont Budweiser fait partie, dans un message à l’Agence France-Presse.

«Absence totale de communication »

« Certains supporteurs aiment avoir une bière au match, d’autres non. Mais la vraie question, c’est que cette volte-face de dernière minute illustre un problème plus large : l’absence totale de communication et de transparence du comité d’organisation envers les supporteurs », a dénoncé la FSA, l’association des supporteurs anglais (FSA), dont des milliers sont attendus lundi pour leur premier match contre l’Iran.

Le guide officiel des fans de l’organisation prévoyait pourtant que « les détenteurs de billets [aient] accès aux produits Budweiser, Budweiser Zero et Coca-Cola dans le périmètre du stade » pendant au moins trois heures avant les matchs et durant une heure après. Mais la bière resterait uniquement autorisée « dans les suites de luxe réservées aux officiels de la Fédération internationale de football (Fifa) » et autres invités, dans ce pays musulman, où la vente d’alcool est étroitement contrôlée. De fait, le New York Times assure que l’instance dirigeante mondiale du football, la Fifa, « pourrait ne plus contrôler totalement les décisions majeures liées à son événement ».

Budweiser, qui verse à la Fifa 75 millions de dollars par Coupe du monde, n’a pas encore réagi à cette annonce, qui ne devrait pas manquer de jeter un froid sur la compétition et créer un véritable désastre contractuel. Dans leur communiqué, les organisateurs de la Coupe du monde remercient le groupe AB InBev, dont Budweiser fait partie, pour sa « compréhension » et précisent que la marque conserve la possibilité de vendre des bières sans alcool autour et dans l’enceinte des stades.

Il s’agit d’un revirement puisqu’il avait été confirmé début septembre que des stands de bière ouvriraient autour des stades à partir de trois heures et jusqu’à 30 minutes avant le début des matchs. Ils devaient rouvrir ensuite pendant une heure après le coup de sifflet final. Seules des bières sans alcool devaient être disponibles dans les stades.

«Un ordre qui vient d’en haut »

« Je pense qu’il y a une idée fausse concernant la vente d’alcool dans les stades. Nous opérons comme n’importe quelle autre Coupe du monde », s’était engagé le PDG du Mondial Nasser Al-Khater lors d’une conférence de presse le 8 septembre. Vendredi matin, des tentes aux couleurs rouge et blanc de Budweiser étaient toujours visibles autour des stades internationaux Khalifa, Ahmed Ben Ali et Lusail, où l’Agence France-Presse s’est rendue.

Une source proche de l’organisation a indiqué à l’AFP que, « depuis quatre jours », ces tentes ont été éloignées de l’entrée des supporteurs car jugées « trop visibles ». « C’est un ordre qui vient d’en haut », a ajouté cette source. Les espaces VIP des stades proposent des forfaits incluant « bières, champagne, vins et spiritueux ».

Dans la principale fan-zone de la Fifa, acheter de l’alcool est possible à partir de 18 h 30, heure local. Dans les autres fan-zones privées, les règles varient. Au Qatar, consommer de l’alcool est légal pour les non-musulmans de plus de 21 ans mais strictement encadré.

Il est interdit d’en apporter dans ses bagages, même acheté en « duty free ». Les résidents peuvent s’en procurer dans un magasin dédié qui n’est pas ouvert aux touristes. Les visiteurs peuvent boire dans la plupart des hôtels internationaux, où une bière ou un verre de vin peuvent coûter une dizaine d’euros et un cocktail plus de 15 euros. Les règles concernant la consommation d’alcool dans les stades de foot varient d’un pays à l’autre. Pendant la Coupe du monde 2014, le Brésil avait levé l’interdiction d’en consommer dans ses enceintes, à la demande de la Fifa.

Par Le Point.fr (avec AFP)

La France, une des championnes européennes de la production de bière

août 6, 2021

En 2020, année noire marquée par le Covid-19, une activité a particulièrement bien résisté dans l’hexagone : la production de bières, d’après BFM TV.

La production de biere en France ne connait pas la crise.
La production de bière en France ne connaît pas la crise.© PATRICK PLEUL / dpa-Zentralbild / dpa Picture-Alliance via AFP

La pandémie de Covid-19 a mis à l’arrêt un grand nombre d’industries. En ces temps troublés, un secteur bien spécifique a plutôt très bien surmonté la crise en France : la production de bière. À l’occason de la Journée internationale de la bière, ce vendredi 6 août, Eurostat a livré les conclusions d’une enquête, dont s’est fait l’écho BFM TV. D’après les principaux résultats, la production française de bière a progressé de 3 % en 2020, à hauteur de 2,13 milliards de litres (contre 2,07 en 2019).

Au sein de l’Europe, peu de pays peuvent se targuer d’avoir maintenu à flot leur production de bière. Hormis la Slovaquie (+25 %), la Grèce et la Lituanie (+3 %), tous les États voisins de la France ont vu cette activité décroître, voire s’effondrer (-46 % en Italie). Premier producteur de l’Union européenne, l’Allemagne a vu sa production reculer de 6,6 %.

Les terrasses volent la vedette aux magasins

La France se situe au 5e rang des producteurs de bière européens, avec 7 % du total, derrière la Pologne, l’Espagne et les Pays-Bas. Comme le rappelle BFM TV, l’Hexagone est le premier importateur de bières en Europe, avec 835 millions de litres importés en 2020. À l’échelle de l’Union européenne, les bières alcoolisées représentent l’essentiel de la production, avec 32 millions de litres (-8 %), contre 1,4 milliard de litres avec moins de 0,5 % d’alcool. 

Une précédente étude, dévoilée en juin par NielsenIQ, dessinait les contours de la consommation de bières en France. Après le déconfinement de mai 2021, les ventes de mousses et de pression avaient chuté de 6 %. En cause : la réouverture des terrasses des bars, laissant aux Français le plaisir d’une blonde à l’air libre. Certains commerces urbains avaient été particulièrement touchés par cette baisse, notamment à Paris, où les ventes de bières en magasin ont reculé de 15 %.

Avec le Point

Une bière ou 100 dollars, les incitations à la vaccination se multiplient aux Etats-Unis

mai 5, 2021
Une biere ou 100 dollars, les incitations a la vaccination se multiplient aux Etats-Unis
Une bière ou 100 dollars, les incitations à la vaccination se multiplient aux Etats-Unis© AFP/Archives/MANDEL NGAN

Une bière, un gâteau, des réductions ou de l’argent: aux Etats-Unis, les initiatives se multiplient pour convaincre les indécis de se faire vacciner contre le Covid-19.

Environ 56 % des adultes américains, soit plus de 145 millions de personnes, ont reçu au moins une injection de vaccin. Mais le nombre quotidien de doses anti-Covid administrées est désormais en baisse dans le pays et les autorités veulent atteindre les indifférents et les sceptiques.

Le président Joe Biden a lancé mardi une « nouvelle phase » de la vaccination avec un objectif d’au moins une injection pour 70 % des adultes et 160 millions d’Américains entièrement vaccinés d’ici la fête nationale du 4 juillet.

Pour atteindre ce but, le gouvernement fédéral, les Etats, les collectivités et de nombreuses entreprises multiplient les incitations.

Joe Biden a ainsi annoncé « travailler avec d’importantes entreprises, comme les supermarchés », afin de garantir des « promotions aux acheteurs qui viennent dans ces magasins se faire vacciner ».

Des réductions sur des billets pour les matches sont également prévues pour ceux allant se faire vacciner, en partenariat avec de grandes ligues sportives, a-t-il dit.

Plusieurs Etats ont aussi lancé des initiatives pour attirer les réfractaires.

Le gouverneur du New Jersey, Phil Murphy, a promis une bière gratuite à toute personne de plus de 21 ans recevant une première dose de vaccin. Le programme, baptisé « Une dose et une bière », doit durer jusqu’à la fin du mois.

La maire de Washington, Muriel Bowser, a annoncé une initiative similaire: une bière gratuite en échange d’une injection du vaccin à dose unique Johnson & Johnson. Mais la promotion est limitée à quelques heures jeudi et dans un seul centre de vaccination de la capitale fédérale.

Priorité aux jeunes

La chaîne de donuts Krispy Kreme promet elle un gâteau gratuit à tous les clients montrant leur carte de vaccination. L’offre – un gâteau par jour par personne – est sans achat obligatoire et valable dans toutes les boutiques du pays jusqu’à la fin de l’année.

Et pour convaincre les indécis, la marque va jusqu’à offrir chaque lundi jusqu’à la fin du mois de mai un café et un gâteau gratuit « pour bien démarrer la semaine » et faire le choix du vaccin.

Dans un pays où les salariés sont loin d’avoir tous accès à des congés payés, Krispy Kreme garantit en outre à ses employés jusqu’à quatre heures d’absence payées pour se faire vacciner.

D’autres grandes enseignes offrent également des temps d’absence rémunérés aux salariés pour se déplacer dans un centre de vaccination.

Fin avril, l’administration Biden avait annoncé des crédits d’impôt pour les petites et moyennes entreprises accordant un congé payé à leurs salariés pour recevoir leur injection et se remettre d’éventuels effets secondaires.

Mais la meilleure motivation reste l’argent.

Le gouverneur du Maryland, Larry Hogan, a annoncé lundi que les employés de l’Etat recevraient 100 dollars s’ils se faisaient vacciner, une incitation valable pour les 18 mois à venir et rétroactive. Mais ceux qui empocheraient l’argent après la première dose sans aller jusqu’à la seconde devront rembourser la somme, a-t-il mis en garde.

« Ce genre d’incitation est une autre façon de souligner l’importance de se faire vacciner », a-t-il dit, encourageant les entreprises à faire de même pour convaincre leurs salariés.

En Virginie-Occidentale, où la vaccination est ouverte à partir de 16 ans, le gouverneur Jim Justice offre 100 dollars en bons d’épargne aux 16-35 ans, une catégorie d’âge plus réticente à se faire vacciner.

« Il faut absolument que nos jeunes se fassent vacciner », a-t-il dit la semaine dernière. « Même si vous ne tombez pas malade, vous pouvez infecter les autres ».

Selon un sondage de la Fondation Kaiser Family réalisé en mars, 25 % des jeunes adultes (18-29 ans) préfèrent « attendre » avant de se faire vacciner, contre 17 % de la population totale. Seulement 13 % des personnes interrogées indiquaient qu’elles refusaient de recevoir un vaccin.

Avec Le Point avec AFP

Une mort sur 20 est due à l’alcool, selon l’OMS

septembre 21, 2018

L’OMS note cependant qu’il y a eu « certaines tendances mondiales positives », et souligne la baisse depuis 2010 des beuveries épisodiques et du nombre de morts liées à l’alcool.

La consommation moyenne journalière des personnes buvant de l’alcool correspond à 33 grammes d’alcool pur, soit l’équivalent d’une bouteille de bière (750 ml).

 

L’alcool tue quelque 3 millions de personnes dans le monde chaque année, ce qui représente un mort sur vingt, a averti vendredi 21 septembre l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Dans un rapport sur la consommation d’alcool dans le monde et ses conséquences néfastes sur la santé, l’OMS souligne que la consommation d’alcool tue davantage que le sida, la tuberculose et la violence réunis.

 

Les 5,3 % de morts dans le monde liés à l’alcool chaque année, selon l’OMS, sont dus aux maladies infectieuses, aux accidents de la circulation, aux blessures, aux homicides, aux maladies cardiovasculaires mais aussi aux diabètes créés par la consommation excessive d’alcool. Ce taux atteint même 13,5 % chez les plus jeunes (20-29 ans). La population masculine est, elle aussi, particulièrement touchée : trois quarts des morts concernent des hommes.

Tendance à la baisse

Malgré ce constat alarmant, l’alcool tue de moins en moins : il a tué 3 millions de personnes en 2016, contre 3,3 millions en 2012 selon le précédent rapport de l’OMS sur le sujet. L’institution note donc qu’il y a eu « certaines tendances mondiales positives », et souligne la réduction enregistrée depuis 2010 des beuveries épisodiques et du nombre de morts liées à l’alcool. Mais, expliquent les experts, « le fardeau global des maladies et des blessures causées par la consommation nocive d’alcool est inacceptable, en particulier dans la région européenne et dans la région des Amériques ».

L’Europe a en effet la consommation par habitant la plus élevée du monde, bien que cette consommation ait diminué de plus de 10 % depuis 2010. La consommation d’alcool a diminué dans les trois quarts des pays européens, avec de très fortes réductions enregistrées, notamment en Russie, où la consommation annuelle d’alcool (mesurée en litres d’éthanol pur) par habitant est passée de 18,7 litres en 2005 à 11,7 litres en 2016.

Cette « diminution spectaculaire » s’explique par la mise en œuvre par le gouvernement russe de mesures recommandées par l’OMS, a expliqué aux médias le docteur Vladimir Poznyak, citant parmi tant d’autres l’introduction d’un prix minimum pour la vodka et l’interdiction de la vente de boissons alcoolisées dans les stations-service.

Augmentation de la consommation globale

L’OMS prévoit néanmoins une hausse de la consommation globale d’alcool dans le monde au cours des dix prochaines années, en particulier dans les régions du Sud-Est asiatique, du Pacifique occidental et sur le continent américain.

La consommation moyenne journalière des personnes buvant de l’alcool correspond à 33 grammes d’alcool pur, soit l’équivalent de 2 verres de vin (de 150 ml chacun) ou d’une bouteille de bière (750 ml) ou de deux « shots » de spiritueux (de 40 ml chacun).

L’augmentation de la consommation globale « entraînera certainement une augmentation du nombre de décès et de souffrances dans le monde entier », a averti M. Poznyak, qui recommande notamment aux instances internationales sportives, comme la FIFA, de « mettre fin » au sponsoring par fabricants de boissons alcoolisées.

Lemonde.fr

Une star-up canadienne brasse de la bière au cannabis

mai 4, 2018

Une entreprise canadienne entreprend de brasser la première bière parfumée au cannabis du monde / © GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives / JUSTIN SULLIVAN

Surfant sur la dépénalisation imminente du cannabis au Canada, une jeune entreprise et une université ont entrepris de brasser ce qu’elles décrivent comme la première bière du monde parfumée à cette drogue douce. « Buzz » rapide garanti.

Province Brands of Canada a reçu une subvention de 300.000 dollars canadiens (195.218 euros) de la province d’Ontario (centre) pour créer une boisson « hautement enivrante » qui soit moins dangereuse que l’alcool, selon les termes de la société établie à Toronto.

Elle s’est associée, pour la partie recherche et développement, au Loyalist College de Belleville, en Ontario, dont le centre de recherche sur le cannabis est conventionné par le gouvernement fédéral.

Comme d’autres entreprises locales, la start-up parie sur la popularité des produits comestibles à base de cannabis, dans la foulée de la dépénalisation de cette drogue par le gouvernement de Justin Trudeau, attendue au courant de l’été.

Néanmoins la commercialisation des dérivés, telles que les pâtisseries, friandises ou boissons à base de marijuana ne devrait pas être autorisée avant la deuxième moitié de 2019.

Le dirigeant de Province Brands of Canada, Dooma Wendschuh, veut croire que, dans le sillage du recul du tabagisme, les consommateurs canadiens recherchent des manières alternatives de consommer du cannabis.

« Nous essayons donc d’adapter (notre produit) aux habitudes sociales comme le fait d’avoir une conversation autour d’un verre », a expliqué vendredi à l’AFP M. Wendschuh, notant que les substances psychoactives les plus populaires, l’alcool et le café, se consomment déjà quasi-uniquement sous forme de boisson.

Il ne fut pas simple de trouver la bonne recette de cette bière, note M. Wendschuh: « nous avons consulté plusieurs maîtres brasseurs et au début, l’idée de faire de la bière à partir de la plante de cannabis les faisait bien rigoler ».

Parmi les problèmes à surmonter: le fait que le cannabis prend plus de temps à faire de l’effet sur l’organisme lorsqu’il est digéré, plutôt que fumé. L’effet peut ainsi prendre deux heures à être ressenti lorsque que le cannabis est mangé ou bu, alors que l’effet de l’alcool peut être ressenti quelques minutes après la fin de son verre.

Sans donner de précision, citant des enjeux stratégiques, le patron du brasseur canadien assure que ce problème a été résolu et que sa boisson libère les effets psychotiques du cannabis rapidement après avoir été ingurgitée.

Romandie.com avec (©AFP / 04 mai 2018 23h35)                

La « guerre » de la bière est déclarée en Côte d’Ivoire

août 13, 2017

Les Ivoiriens sont de grands amateurs de bière, qui est également utilisée pour des libations lors de cérémonies traditionnelles, de funérailles ou de fêtes de villages. / © AFP / ISSOUF SANOGO

« Chez nous la bière, c’est Bock! » contre « Bière Ivoire, appréciée par les Ivoiriens! » : les deux grandes brasseries ivoiriennes se sont déclaré la guerre, à coup de slogans publicitaires sur des enseignes géantes, et d’autres moyens moins légaux.

Depuis l’arrivée en avril 2016 du groupe néerlandais Heineken, qui a brisé le monopole détenu depuis 60 ans par la Société des limonaderies et brasseries d’Afrique (Solibra), propriété du groupe viticole français Castel, la publicité pour la bière envahit les rues.

Les Ivoiriens sont de grands amateurs de cette boisson, qui est également utilisée pour des libations lors de cérémonies traditionnelles, de funérailles ou de fêtes de villages.

Le secteur brassicole en Côte d’Ivoire est en pleine croissance, à l’instar de la première économie d’Afrique de l’Ouest francophone, qui progresse de 8% par an depuis 2012. « L’avenir du secteur est radieux en Côte d’Ivoire, où la guerre fera de plus en plus rage », prédit ainsi l’analyste Dominique Gnangoin.

Dans les points de ventes, aux coins des rues ou aux grands carrefours de la mégapole abidjanaise, de larges panneaux publicitaires rivalisent de taille et de slogans, et d’images de bière fraîche qui coulent dans les verres.

« Quand on dit +la guerre de la bière+, c’est une vraie guerre (…) Il y a du chantage, des moyens de pression qui faussent le jeu de la concurrence », déplore Jean-Baptiste Koffi, président de l’Union fédérale des consommateurs de Côte d’Ivoire, qui regroupe 125 associations.

« Il n’est pas sain qu’on voie partout dans Abidjan des verres de bières exposés aux mineurs, qui sont très vulnérables », reconnaît Roger Adou, directeur adjoint de la Solibra, acteur historique du secteur depuis 1955, qui détient les marques Bock, Flag et Castel.

« On est happé par cette guerre de la bière. Et je dis stop! », s’indigne-t-il, reconnaissant la responsabilité des deux brasseurs.

Solibra détient les deux tiers du marché et a réalisé un chiffre d’affaire de 200 milliards de FCFA (305 millions d’euros) en 2016.

– Chantage et pressions –

En face, son concurrent Brassivoire (marques Heineken et Ivoire), qui s’est emparé du tiers du marché en un an et signale ses points de vente avec des panneaux géants de 20 mètres sur 5, reconnaît que son arrivée fracassante n’a pas fait que des heureux, récusant toutefois la terminologie de « guerre ».

Brassivoire est détenu à 51% par Heineken – premier brasseur d’Europe et numéro trois mondial derrière InBev et SABMiller – et à 49% par le groupe de distribution CFAO, très présent en Afrique et filiale du japonais Toyota.

« Nous avons découvert avec stupeur fin mai que plusieurs panneaux de Brassivoire installés sur les différents points de vente de la ville touristique de Grand-Bassam (près d’Abidjan) avaient été arrachés », raconte à l’AFP Bintou K. Appia, responsable de la communication de Brassivoire.

Elle se dit « choquée par la violence des actes de vandalisme », à propos desquels la gendarmerie a ouvert une enquête.

Pour dénoncer cette situation, l’Union fédérale des consommateurs annonce une campagne prochaine contre les affichages anarchiques et les enseignes kilométriques situés près des écoles.

De leur côté, les chambres associatives d’affichage, qui travaillent en vue d’assainir le cadre de vie et l’urbanisme d’Abidjan, ont également interpellé les deux brasseurs.

« Attention: vous vendez de l’alcool. Il n’est pas sain que la communication soit agressive vis-à-vis des personnes fragiles, dont les mineurs », ont-elles souligné dans une lettre adressée aux deux brasseries.

– Les patrons de maquis mécontents –

Pour Eli Ayéri, un consommateur d’Abidjan, « la concurrence est une bonne chose (…) il n’y a plus de rupture (…) on trouve toutes les variétés de bières et le prix est acceptable ».

Le prix d’une bière est en général de 500 francs CFA (0,76 euro) mais il varie selon les quartiers. L’arrivée sur le marché de Brassivoire a permis d’équilibrer les prix qui variaient selon les saisons (fêtes de fin d’années, grands événements, etc…).

Mais les propriétaires de maquis (bars et restaurants populaires, ndlr) de Côte d’Ivoire, qui ont salué l’ouverture du secteur à la concurrence, se sont très vite ravisés, en raison de la précarité de leur situation.

« Ces brasseries s’enrichissent et font du business sur notre dos. Nos marges bénéficiaires sont faibles. La bouteille coûte plus que le liquide », déplore Josué Gnahoua, le patron du syndicat des propriétaires de maquis de Côte d’Ivoire.

Face à cette levée de boucliers, les deux grandes brasseries du pays ont promis « un engagement citoyen ».

« Nous avons le devoir de faire en sorte que notre communication soit faite de façon responsable pour ne pas exposer les mineurs », assure M. Adou, directeur adjoint de la Solibra.

La société prévoit d’investir 40 milliards de francs CFA (61 millions d’euros) sur la période 2017-2019 pour « satisfaire les clients de Solibra ».

En face, Brassivoire plaide pour une « concurrence saine et loyale » et veut « être partenaire de la croissance ivoirienne ».

Romandie.com avec(©AFP / 13 août 2017 09h40)                

« Trump », une nouvelle marque de bière artisanale en Ukraine

mai 25, 2017

« Trump », le nom d’une nouvelle marque de bière artisanale en vente à la brasserie Pravda, le 20 mai 2017 à Lviv, en Ukraine / © AFP / Yuri DYACHYSHYN

Si aux Etats-Unis, Donald Trump est président, en Ukraine, c’est le nom d’une nouvelle marque de bière artisanale à l’arrière-goût de controverse.

Présentée par ses créateurs ukrainiens comme une « bière claire impériale mexicaine au citron vert », la boisson « Trump. Le président des Etats-Divisés d’Amérique » est en vente à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, depuis début mai.

« Chaque bouteille est une possibilité d’envoyer un petit message », raconte à l’AFP Iouri Zastavny, co-propriétaire de la brasserie Pravda qui fabrique la bière.

« Notre point de vue sarcastique sur le marche global du populisme est reflété dans le nom et le design de la marque », a-t-il précisé.

Sur l’étiquette de chaque bouteille, le président américain s’affiche devant un pan du mur qu’il a promis de construire entre les Etats-Unis et le Mexique.

Derrière lui, Vladimir Poutine sourit, en casquette rouge portant un des slogans de campagne de Donald Trump, « Make America Great Again ».

Et à côté d’eux, un manifestant brandit la pancarte « Free Melania » (« Libère Melania »), une référence à la Première Dame des Etats-Unis.

La brasserie Pravda a déjà fabriqué dans le passé des bières en l’honneur de la chancelière allemande, Angela Merkel, et de l’ancien président américain, Barack Obama.

Une marque spéciale a également été fabriquée à l’effigie de Vladimir Poutine.

Et la brasserie a signé des accords préliminaires de distribution pour l’Autriche et l’Allemagne.

Romandie.com avec(©AFP / 25 mai 2017 12h42)                

La bière belge inscrite au patrimoine culturel de l’Unesco

novembre 30, 2016

La bière belge a obtenu mercredi son inscription au patrimoine culturel de l’Unesco. La boisson houblonnée devient ainsi une tradition digne d’être protégée au même titre que la gastronomie française ou le tango argentin.

L’Unesco a accepté la candidature de la Belgique visant à reconnaître l’activité de brasserie comme contribuant à unifier l’identité de ce pays traversé par des divisions entre les communautés linguistiques. La Belgique compte près de 200 brasseries qui proposent 1500 types de bières brunes, blondes, gueuzes ou trappistes produites dans des monastères. Une trentaine de musées sont consacrés à cette activité.

La candidature a été présentée par la Communauté germanophone de Belgique qui fait valoir que l’histoire et la diversité de la brasserie dans ce pays sont sans équivalent. La bière est le 13e élément patrimonial de la Belgique reconnu par l’Unesco après la pêche aux crevettes à cheval et le carnaval d’Alost.

Romandie.com avec(ats / 30.11.2016 18h11)             

Les Chinois brassaient de la bière il y a 5000 ans

mai 23, 2016

Des vestiges archéologiques en Chine ont révélé les traces d’une bière sophistiquée brassée il y a 5000 ans. Le breuvage était élaboré à base de plusieurs plantes dont l’orge.

L’identification de résidus d’orge sur le site de Mijiaya dans le nord-est de la Chine « représente la présence la plus ancienne en Chine de cette céréale venue d’Europe, repoussant d’environ mille ans sa culture dans ce pays ». C’est ce que révèlent des travaux publiés lundi dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS).

« Cela suggère que l’orge a été longtemps utilisé pour faire de la bière avant de devenir une culture agricole », suggèrent ces chercheurs, dont Jiajing Wang et Li Liu de l’Université de Stanford en Californie. Des foyers trouvés dans des trous devaient probablement servir à chauffer les grains pour les broyer, jugent ces archéologues.

Des résidus jaunâtres découverts sur les rebords de poteries, d’entonnoirs et d’amphores laissent penser que ces récipients servaient à faire de la bière, à la filtrer et à la conserver.

Plusieurs indices
Des analyses morphologiques de l’amidon, des grains et des phytolithes – un résidu minéral de la décomposition des plantes – trouvés à l’intérieur de ces récipients, révèlent qu’il s’agissait de millet, d’orge, de graines de Job et de tubercules. Certaines graines d’amidon portaient des marques rappelant le maltage, un processus clé pour fabriquer la bière, ainsi que de broyage, précisent les chercheurs.

Ils ont aussi détecté la présence d’oxalate, un produit dérivé du brassage de la bière. Ce qui conforte encore que ces récipients de terre ont bien été utilisés pour fabriquer cette boisson.

« Tous les indices archéologiques révèlent que les peuples de la culture de Yangshao fabriquaient une bière issue de mélanges, avec des outils sophistiqués, et une maîtrise du contrôle de la température », concluent ces chercheurs.

Méthode complexe
« Nos données montrent qu’ils ont développé une méthode complexe de fermentation par le maltage et le broyage de différentes plantes » dont surtout l’orge, précisent-ils. Ils utilisaient des tubercules pour l’amidon et des sucres qui servaient à la fermentation, ajoutant une touche sucrée à la bière.

Selon les auteurs, ils ont probablement mis au point leur recette après plusieurs essais. Pour le professeur Patrick McGovern, de l’Université de Pennsylvanie, un expert reconnu de l’histoire de la bière et du vin, ces travaux auxquels il n’a pas participé « démontrent qu’il s’agit de la plus ancienne brasserie trouvée à ce jour en Chine ».

« En combinant des données archéologiques, chimiques et botaniques (…) ils ont pu mettre en évidence de nouvelles informations importantes sur l’introduction de l’orge en Chine pour produire une boisson fermentée », a-t-il expliqué.

Vide comblé
Cette découverte permet de combler un vide entre les indices chimiques et botaniques des boissons fermentées les plus anciennes connues en Chine, qui remontent à 9000 ans, trouvés sur le site Jiahu dans la vallée du fleuve jaune et celles plus sophistiquées apparues il y 3600 ans avec la dynastie Shang.

Ces derniers vestiges d’une brasserie et d’une recette de bière en Chine sont contemporains de sites similaires en Iran et en Egypte ainsi que d’une installation de fabrication de vin en Arménie, la plus ancienne connue.

Selon le professeur McGovern, pour avoir une idée du goût que pouvait avoir la bière de Mijiaya, « on pourrait regarder plusieurs des bières anciennes de la brasserie Dogfish HeadDogfish Head à Rehoboth Beach, dans le Delaware ». Cette brasserie, créée par Sam Calagione, a reproduit avec l’aide du professeur McGovern, plusieurs recettes de bière parmi les plus anciennes au monde.

Il s’agit entre autres de la Ta Henket, d’origine égyptienne, qui remonte à plusieurs milliers d’années. Celle-ci est parfumée avec des herbes exotiques et des fruits.

Romandie.com

L’alcool embellit nos partenaires

août 15, 2011

Selon une étude menée en Écosse, la bière embellit nos partenaires.

Les Écossais appellent ça les lunettes de bière. L’objectif de l’étude était de savoir si le phénomène était le même chez les hommes et les femmes et, si c’était exact, dans quelle proportion l’alcool embellit nos partenaires.

Les chercheurs ont pris deux groupes d’étudiants et d’étudiantes qu’ils ont partagé à égalité. Le goupe A consommait de la bière alors que le groupe B ne consommait pas d’alcool.

Une fois que l’alcool a fait effet, on a montré une série de 120 photos de garçons et de filles aux deux groupes.

Conclusion, les hommes et les femmes qui ont bu modérément trouvaient les gens sur les photos 25% plus beaux que ceux et celles qui n’avaient pas bu.

Les participants devaient donné des points à chaque photo, allant de très beaux à pas beaux.

C’est le professeur Barry Jones, du département de psychologie de l’Université de Glasgow qui a dirigé l’étude.

« Tout le monde connaît l’expression lunettes de bière, mais nous voulions mesurer l’impact réel de la consommation d’alcool sur la perception des gens en ce qui concerne la beauté des visages.

Et voilà, on le sait maintenant, + 25%.