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Retour du cyclone Freddy: le bilan monte à 190 morts au Malawi

mars 14, 2023
Retour du cyclone Freddy: le bilan monte a 190 morts au Malawi
Retour du cyclone Freddy: le bilan monte à 190 morts au Malawi© AFP/Jack McBrams

Le cyclone Freddy, à la longévité record et qui a frappé deux fois en Afrique australe, continue à faire des ravages au Malawi, un dernier bilan faisant état mardi d’au moins 190 morts dans ce pays pauvre et enclavé.

Après avoir touché terre pour la seconde fois pendant le week-end au Mozambique, tuant au moins 10 personnes, Freddy s’est dirigé tôt lundi vers le sud du Malawi voisin. L’état de catastrophe a été déclaré dans la région de Blantyre, capitale économique épicentre des intempéries.

Le pays qui paie jusqu’ici le plus lourd tribut au retour du cyclone tropical – qui a suivi un trajectoire en boucle rarement répertoriée par les météorologues – compte désormais au moins « 190 morts, 584 blessés et 37 disparus », a annoncé dans un communiqué le Bureau national de gestion des catastrophes. Et le bilan pourrait encore s’alourdir à mesure que les recherches avancent.

Dans le township de Chilobwe, proche de Blantyre, des habitants sont restés abasourdis devant les restes des maisons emportées par les coulées de boue. Le vent est retombé mais la pluie persiste.

Les constructions faites de briques et de boue n’ont pas résisté.

« Nous sommes impuissants et personne n’est là pour nous aider », lâche à l’AFP John Witman, 80 ans, trempé malgré un imperméable et un chapeau en laine. Il cherche son gendre, disparu dans l’effondrement de sa maison emportée par la soudaine montée des eaux.

Les habitants disent être convaincus que des dizaines de corps sont encore là, ensevelis dans la boue. Des excavateurs ont été déployés à certains endroits. La veille, familles et secouristes ont fouillé la terre à mains nues.

Hôpital débordé

L’hôpital de la région est « débordé par l’afflux de blessés », a alerté dans un communiqué Médecins sans frontières, présent sur place. « Le Queen Elizabeth Central Hospital a reçu à lui seul 220 personnes, dont 42 adultes et 43 enfants déclarés morts à leur arrivée ».

L’ONG craint notamment un bond des cas de choléra dans le pays en manque de vaccins, qui lutte déjà contre l’épidémie de cette maladie infectieuse la plus meurtrière qu’il a connue.

A quelques kilomètres de là, à Chimkwankhunda, Steve Panganani Matera montre un immense champ de boue ruisselant: « Il y avait plein de maisons ici, toutes parties », dit-il à l’AFP, abrité sous un fragile parapluie.

Sous un ciel lourd, certains tentent de franchir les eaux marronnasses qui déferlent depuis le haut des collines, sur des ponts improvisés faits de planches jetées entre les éboulis.

Près de 59.000 personnes ont été touchées dans le pays et près de 20.000 déplacées, hébergées en urgence dans des écoles ou des églises.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa s’est dit dans un communiqué « attristé par les pertes en vies humaines ».

Freddy avait frappé une première fois l’Afrique australe fin février. Après une traversée inédite de plus de 10.000 km d’est en ouest dans l’océan Indien, il avait touché terre à Madagascar avant de frapper le Mozambique. Le bilan était alors de 17 morts.

Se rechargeant en intensité et en humidité au-dessus des mers chaudes, Freddy a ensuite fait demi-tour, revenant s’abattre sur l’Afrique australe deux semaines plus tard. Il a fait 10 morts la semaine dernière en retournant à Madagascar.

Le cyclone est revenu « un peu moins intense qu’à son pic en plein océan Indien mais avec tout de même des vents très forts et des rafales à 200 km/h », a expliqué à l’AFP Emmanuel Cloppet, directeur de Météo-France pour l’océan Indien.

« Il est très rare que ces cyclones s’alimentent encore et encore », souligne Coleen Vogel, experte en climat à l’université sud-africaine du Witwatersrand à Johannesburg, mettant en cause le changement climatique.

Freddy s’est formé au large de l’Australie début février et sévit dans l’océan Indien depuis 36 jours. Le cyclone tropical John avait duré 31 jours en 1994.

Le sud-ouest de l’océan Indien est traversé par des tempêtes tropicales et des cyclones plusieurs fois par an au cours de la saison cyclonique qui s’étend de novembre à avril.

Par Le Point avec AFP

Ukraine: le bilan de la frappe sur Makiïvka grimpe à 89 morts, critiques à Moscou

janvier 4, 2023
Ukraine: le bilan de la frappe sur Makiivka grimpe a 89 morts, critiques a Moscou
Ukraine: le bilan de la frappe sur Makiïvka grimpe à 89 morts, critiques à Moscou© AFP/Arden Arkman

La Russie a admis mercredi un bilan plus lourd de la frappe ayant visé dans la nuit du Nouvel an des soldats russes à Makiïvka, dans l’est de l’Ukraine, qui grimpe à 89 morts, suscitant une nouvelle volée de critiques.

L’état-major ukrainien a confirmé avoir mené cette frappe et le département des communications stratégiques de l’armée ukrainienne a revendiqué un bilan bien plus lourd dans les rangs russes, chiffré à 400 morts et 300 blessés. Cette affirmation n’a cependant pas été confirmée par l’état-major.

Côté russe, le bilan initialement annoncé de 63 morts a été revu à la hausse après la découverte de nouveaux corps dans les ruines du bâtiment à Makiïvka, visé par une frappe ukrainienne le 1er janvier à 00H01 (22H01 GMT), a indiqué le général russe Sergueï Sevrioukov dans un message vidéo diffusé par son ministère.

Selon lui, la « cause principale » de la frappe est « l’utilisation massive par le personnel de téléphones portables » malgré l’interdiction de le faire, ce qui a permis aux forces ukrainiennes de géolocaliser cette concentration de soldats russes.

M. Sevrioukov a assuré que « les mesures nécessaires sont prises pour éviter de tels incidents tragiques à l’avenir » et que « les responsables seront tenus de rendre des comptes ».

Il s’agit du plus lourd bilan en une seule attaque admis par Moscou depuis le début de l’offensive en février, qui intervient après une série d’embarrassants revers militaires sur le terrain.

Selon les médias russes, les victimes étaient des mobilisés, donc des soldats non professionnels.

L’annonce de ce bilan plus lourd n’a pas manqué de susciter de nouvelles critiques envers le commandement militaire russe, déjà fustigé lundi et mardi pour son « incompétence » par des correspondants et commentateurs russes.

« Impunité »

La patronne de la chaîne RT, le fer de lance de la propagande du Kremlin à l’international, Margarita Simonian, a appelé à rendre public les noms des officiers russes impliqués et « la mesure de leur responsabilité ».

« Il est temps de comprendre que l’impunité ne conduit pas à l’harmonie sociale. L’impunité conduit à de nouveaux crimes. Et, par conséquent, à la dissidence publique », a-t-elle écrit sur Telegram.

Le responsable séparatiste prorusse Denis Pouchiline a lui tenu à louer « l’héroïsme » des soldats ayant survécu à la frappe ukrainienne, qui ont « risqué leur vie » en allant « secourir leurs camarades » sous les décombres. D’après lui, le commandant adjoint du régiment a été tué.

De nombreux Russes demandaient, eux, sur les réseaux sociaux une enquête transparente sur les circonstances de la frappe. « Ils vont faire traîner ça et dans le pire des cas, ils mettrons ça sur le dos de quelqu’un », craint ainsi Valeri Boutorine sur le réseau VK.

« Ce ne sont pas les téléphones portables et leurs propriétaires qui sont à blâmer, mais la négligence banale des commandants, qui, j’en suis sûr, n’ont même pas essayé de réinstaller le personnel » hors du bâtiment, a fustigé le groupe « Notes d’un vétéran » sur Telegram, qui rassemble 200.000 abonnés.

Selon l’armée russe, cette attaque a été menée à l’aide de systèmes lance-missiles Himars, une arme fournie par les Etats-Unis à l’Ukraine, qui permet de frapper loin derrière les lignes ennemies.

Selon le ministère britannique de la Défense, compte tenu de la destruction du bâtiment à Makiïvka, « il existe une possibilité réaliste que des munitions étaient stockées à proximité des logements des troupes ».

« Très dur »

Fait inhabituel en Russie, où les pouvoirs publics restent souvent discrets sur les pertes militaires en Ukraine, environ 200 personnes se s’étaient réunies mardi avec l’aval des autorités à Samara (centre), d’où étaient originaires certains des soldats tués, pour pleurer les morts lors d’une cérémonie orthodoxe.

« C’est très dur, c’est effrayant. Mais nous ne pouvons pas être brisés. Le chagrin nous unit », a dit Ekaterina Kolotovkina, présidente d’un groupe d’épouses de soldats, en appelant à la « vengeance ».

Le président russe Vladimir Poutine n’a pas encore réagi publiquement.

Sur le front en Ukraine, les combats se poursuivaient mercredi.

Le général russe Sergueï Sevrioukov a affirmé que ses forces avaient détruit plusieurs lance-missiles ukrainiens à Droujkivka, dans la région de Donetsk, et infligé de lourdes pertes après l’attaque de Makiïvka. L’Ukraine a de son côté fait état d’un mort et de la destruction d’une patinoire.

Le gouverneur de la ville de Sébastopol, en Crimée annexée, Maikhaïl Razvojaïev, a lui rapporté que la flotte russe avait repoussé une attaque de drones ukrainiens, dont deux ont été abattus.

Un responsable de l’occupation russe dans le Sud de l’Ukraine, Vladimir Rogov, a lui fait état sur Telegram la mort de deux civils dans un tir ukrainien au Himars sur Vassilevka, dans la région de Zaporijjia.

Côté ukrainien, l’état-major a rapporté mercredi des bombardements sur Kramatorsk (est), Zaporijjia et Kherson (sud). La présidence a rapporté 5 morts et 13 blessés dans des tirs russes en 24 heures.

Par Radio-Canada avec AFP

Canada-Orages violents : cinq morts et des centaines de milliers de foyers dans le noir

mai 22, 2022

Les vents ont soufflé jusqu’à 144 km/h par endroit, d’après un bilan préliminaire d’Environnement Canada.

Des pompiers et des travailleurs des services publics constate les dégâts après le passage d'une tempête, à Ottawa.

Des pompiers et des travailleurs des services publics travaillent parmi des lignes électriques, des poteaux et des feux de circulation tombés sur la chaussée et sur les automobilistes lors d’une importante tempête, sur le chemin Merivale, à Ottawa Photo : La Presse Canadienne/Justin Tang

Bon nombre de résidents du Québec et de l’Ontario sont toujours privés d’électricité après le passage d’orages violents qui ont laissé dans leur sillage au moins cinq morts de part et d’autre de la frontière interprovinciale.

Une femme de 51 ans a péri sur la rivière des Outaouais, près de Masson-Angers, après que son ponton a chaviré.

En Ontario, quatre personnes ont perdu la vie après avoir été frappées par la chute d’un arbre. À l’ouest d’Ottawa, un homme de 44 ans a été tué dans le Greater Madawaska tandis qu’un homme âgé de 59 ans est mort sur un terrain de golf situé à l’ouest de la ville, ont déclaré les autorités.

Une autre victime est décédée lorsqu’un arbre est tombé sur une roulotte de camping près du lac Pinehurst, dans la région de Waterloo, selon la Police provinciale de l’Ontario.

Aussi, la chute d’un arbre a provoqué la mort d’une femme dans la soixantaine alors qu’elle se promenait à Brampton, à l’ouest de Toronto, d’après la police régionale de Peel.

La tempête a aussi fait des blessés là où elle est passée, dont au moins trois reposent dans un état critique sur le territoire d’Ottawa.

Dimanche matin, 401 552 clients d’Hydro-Québec étaient toujours sans électricité dans les régions où les orages ont été les plus violents (la Capitale-Nationale, Lanaudière, les Laurentides, l’Estrie et l’Outaouais). Samedi, au plus fort de la tempête, ce sont 550 000 clients qui étaient privés d’électricité.

En Ontario, 276 630 clients d’Hydro One étaient privés de courant au moment d’écrire ces lignes, tout comme 176 008 foyers desservis par Hydro Ottawa.Deux femmes discutent près d'un arbre ravagé.

Deux femmes constatent les dégâts à la suite de la tempête. Photo : La Presse Canadienne/Justin Tang

Hydro-Québec indique que 350 équipes de techniciens sont à pied d’œuvre pour rétablir le courant. Il s’agit d’employés d’Hydro-Québec, mais aussi d’entrepreneurs privés.

Le courant devrait être rétabli chez la majorité des clients touchés durant la journée, à commencer dans les régions les plus durement touchées, explique le porte-parole d’Hydro-Québec Maxence Huard-Lefebvre. Mais la violence de la tempête pourrait laisser des clients dans le noir pour encore plusieurs heures.

« Malheureusement, compte tenu du nombre de gens touchés et de l’ampleur des dégâts, on peut, d’ores et déjà, dire que demain il y aura encore des gens touchés »— Une citation de  Maxence Huard-Lefebvre, Hydro-Québec

La tempête a laissé plusieurs dommages dans son sillage, du sud de l’Ontario jusqu’au centre du Québec. C’est le cas de l’église Saint-Fidèle de Fassett dont le clocher s’est effondré sous la force du vent.Les dommages sur l'église Saint-Fidèle de Fassett

L’église Saint-Fidèle de Fassett a été endommagée par les orages violents samedi Photo : Chantale Lauzon (Facebook)

Dans Lanaudière, deux écoles ont été endommagées par les intempéries. Il s’agit de l’école Sainte-Bernadette de Notre-Dame-de-Lourdes et l’école Saint-Alphonse de Saint-Alphonse-Rodriguez, selon une note publiée par le Centre de services scolaire des Samares, qui indique travailler avec des experts pour évaluer la situation et organiser le retour en classe de manière sécuritaire.

Les fortes bourrasques de vent ont aussi causé des ravages dans la région de Québec, où elles ont même arraché la toiture d’un immeuble résidentiel comptant 72 logements. Les résidants ont dû être évacués et seuls ceux des étages inférieurs ont pu réintégrer leur logement plus tard en soirée, a expliqué Alexandre Lajoie du Service de protection contre l’incendie de la Ville de Québec dans un courriel.Des voitures entourées de débris. Des pompiers sont en arrière-plan.

Les débris de la toiture du 1425, rue Isabelle-Aubert à Québec, ont été retrouvés une centaine de mètres plus loi. Photo : Steve Jolicoeur

À Val-Morin, dans les Laurentides, les autorités demandent aux résidents de réduire leur consommation d’eau potable au strict minimum. En raison de la panne d’électricité, l’approvisionnement en eau produite par nos stations de pompage est au ralenti, a écrit la municipalité sur sa page Facebook.

De la grêle et des vents à plus de 100 km/h

En Ontario, la très forte ligne d’orages qui a balayé une bonne partie du sud de la province a pris naissance à Sarnia samedi matin et a poursuivi sa course tout au long de la journée vers Ottawa, d’après un bilan préliminaire publié dans la soirée par Environnement Canada.Des câbles électriques tombés sur une route

Plusieurs câbles électriques sont tombés sur le chemin Greenbank, à Ottawa, après le passage d’une tempête qualifiée « d’énorme » par le maire Jim Watson. Photo : Radio-Canada/Brian Morris

Le système a ensuite traversé la rivière des Outaouais et a déferlé sur le Québec selon un axe de la Haute-Gatineau jusqu’à Montmagny. Les orages ont également déversé des grêlons d’une taille de 2 à 4 centimètres par endroit, selon Environnement Canada.

L’agence fédérale a enregistré des vents soufflant de 83 à 132 km/h le long du tracé des orages. Les données au Québec sont similaires, mais c’est au lac Memphrémagog que les bourrasques ont été les plus fortes. Les données préliminaires indiquent que le vent a atteint des pointes de 144 km/h.

Vigilance en ce lendemain de tempête

Plusieurs municipalités ont fait état d’arbres tombés et de bris. Même tombés, les arbres peuvent constituer un risque, surtout si l’accident implique des poteaux et des fils électriques.

Il faut toujours considérer un fil électrique comme s’il était sous tension, rappelle Daniel Dancause, expert en mesures d’urgence.

En ce lendemain de tempête, santé et sécurité sont les mots d’ordre pour les personnes qui auront à nettoyer les terrains, y compris les bénévoles et les voisins, ajoute M. Dancause. Ce n’est pas le temps de s’improviser émondeur, insiste-t-il.

Radio-Canada avec les informations de La Presse canadienne

France-Afrique : le bilan de trente ans de coopération décentralisée

mai 22, 2022

Sénégal, Burkina Faso et Mali sont, juste après l’Allemagne, les pays dont les collectivités territoriales ont noué le plus de partenariats avec leurs homologues françaises.

L’Agence française de développement (AFD) soutient l’action des collectivités à l’étranger. Ici, une école primaire au Kenya. © LAMBERT COLEMAN/AFD

C’est presque un anniversaire que va fêter cette année la coopération décentralisée française. Héritier des grandes campagnes de jumelage entre villes françaises et villes étrangères – notamment allemandes – , au lendemain de la Seconde guerre mondiale, ce type de partenariats tissés entre collectivités territoriales est entré pour la première fois dans le lexique législatif français en 1992, il y a tout juste trente ans. Un laps de temps suffisant pour faire la preuve de sa complémentarité dans l’arsenal de la coopération internationale au développement, avec l’aide bilatérale entre États et l’appui des ONG.

Diplomatie des territoires

Au fil des décennies, de plus en plus de collectivités territoriales, de la grande métropole urbaine à la petite commune rurale, ont cherché à profiter de l’élargissement progressif du cadre autorisé par l’État pour se projeter vers l’extérieur. Quand elles le souhaitent, car la coopération décentralisée n’est qu’une compétence facultative. Il n’empêche, une véritable « diplomatie des territoires » a vu le jour peu à peu, suppléant même parfois les relations plus officielles de Paris en cas de crise. « Mais toujours dans le respect des engagements internationaux pris par la France », précise un responsable de la Délégation pour l’action extérieure des collectivités territoriales (DAECT, qui fait partie du ministère des Affaires étrangères).

À l’exception donc des domaines régaliens, les collectivités françaises ont vu leurs compétences s’étoffer à mesure que les lois de décentralisation se succédaient, leur transférant des compétences jusque-là réservées à l’État. Aujourd’hui, ces collectivités ont toute latitude pour mener des actions internationales dans les secteurs qu’elles souhaitent, et avec les autorités locales étrangères de leur choix. Elles peuvent s’impliquer dans un dossier en entraînant dans leur sillage les différents acteurs économiques, associatifs ou culturels de leurs territoires, et selon les modalités qui leurs conviennent (soit directement, soit par le biais de l’un des réseaux internationaux de collectivités), et ce pour réaliser des projets ou mobiliser des experts.

Participative et modeste

Selon les services spécialisés du ministère français des Affaires étrangères, près de 5 000 d’entre elles ont déjà tenté l’aventure de la coopération décentralisée, parfois bien au-delà des frontières originelles de l’Europe. Si l’Allemagne reste le partenaire numéro un des collectivités territoriales françaises, elle est talonnée (dans l’ordre) par le le Sénégal, le Burkina Faso et le Mali.

Moins formaliste et bureaucratique, davantage participative et modeste dans ses ambitions, l’aide extérieure entre collectivités semble surtout, selon ses promoteurs, « mieux répondre aux besoins constatés sur le terrain ». Les problèmes, en matière de sécurité et de propreté, de santé et d’éducation, d’équipement et de services urbains, restent identiques d’un territoire à l’autre, même si les réalités quotidiennes ne sont pas forcément les mêmes. À commencer par la décentralisation elle-même, qui, si elle avance à marche forcée depuis quatre décennies en France, peut suivre des rythmes très différents selon les pays, limitant les compétences des collectivités locales et donc, l’efficacité et la portée de ce type de coopération.

Cette coopération reste pourtant l’occasion de tisser des liens humains qui permettent souvent aux partenariats de s’inscrire dans la durée pendant que les collectivités montrent leur solidarité internationale en transférant leur expertise, leurs compétences et parfois leurs matériels selon une règle de réciprocité qui reste souvent difficile à trouver. Qu’elles soient du Nord ou du Sud, ces collectivités profitent en revanche de cette proximité pour repousser leurs limites géographiques ou institutionnelles, avec l’objectif partagé de mieux faire entendre leur voix sur des sujets aussi globaux que l’environnement, le climat ou la pandémie de Covid-19.

La question financière

Du côté français, les collectivités jouent également leur rôle de soutien financier en investissant chaque année quelques centaines de millions d’euros, soit une fraction des 15 milliards d’euros de l’aide publique au développement accordée par la France en 2020. « La question financière reste l’une des principales limites de la coopération décentralisée », admet le responsable de la DAECT. Surtout depuis la crise de 2008, qui a bouleversé les budgets en même temps que l’État abandonnait de nouvelles compétences aux frais des exécutifs territoriaux.

« Les dispositifs financiers existent, mais ils sont souvent mal fléchés », constate Jean-François Habeau, directeur exécutif du Fonds mondial pour le développement des villes (FMDV), dont le rôle consiste à aider les collectivités à trouver les solutions de financement, en France auprès de la DAECT ou de l’Agence française de développement (AFD), parmi les multiples instruments mis en place par l’Union européenne et, plus récemment, auprès des grands bailleurs de fonds multilatéraux comme la Banque mondiale.

Pour y avoir accès, encore faut-il disposer de l’expertise nécessaire pour répondre aux appels à projets. Certaines collectivités françaises aident donc directement leurs partenaires à monter le leur, demandant à l’occasion une rétribution pour leur assistance technique. « Outre qu’elle permet le développement de projets plus ambitieux », comme le dit Jean-François Habeau, cette dernière tendance montre les capacités de la coopération décentralisée à se réinventer, sans oublier l’essentiel.

Avec Jeune Afrique par Olivier Caslin

Ukraine: Les autorités prorusses de Marioupol chiffrent les civils morts à 5000

avril 7, 2022

Un homme passe devant un véhicule blindé de transport de troupes brûlé près de bâtiments détruits dans la ville portuaire de Marioupol, dans le sud de l’Ukraine. Photo : Reuters

Dans cette ville en ruines du sud de l’Ukraine qu’ils assiègent avec l’armée russe depuis des semaines, les autorités prorusses ont chiffré les pertes civiles à « environ 5000 personnes ».

Le bilan a été présenté jeudi à l’agence d’État russe TASS par le nouveau maire proclamé la veille par les forces prorusses, Konstantin Ivachtchenko.

Environ 60 % à 70 % du parc de logements ont été détruits ou partiellement détruits et quelque 10 % des logements sont dans un état irréparable, bons à démolir, a-t-il soutenu selon les extraits d’une entrevue dont la publication est prévue pour vendredi.

Konstantin Ivachtchenko assure également que certains cours pourraient reprendre dès ce mois-ci dans l’école, la mieux conservée, malgré l’absence d’électricité.

Il a en outre déclaré que 250 000 personnes avaient quitté la ville, mais qu’au moins autant, voire 300 000 étaient encore sur place.

Ces chiffres contrastent avec le bilan dressé par les autorités ukrainiennes.

L’Ukraine estime plutôt à 100 000 le nombre de personnes encore sur place à Marioupol, où la situation humanitaire est catastrophique.

Il y a plus d’une semaine, la présidence ukrainienne faisait état d’une estimation prudente de 5000 personnes enterrées jusqu’à la mi-mars. Vu l’ampleur de la destruction, le nombre de victimes civiles dont les corps étaient encore coincés sous les décombres pourrait grimper à des dizaines de milliers, prévenait-elle.

Elle ajoutait que la ville était détruite à 90 %.

Un représentant des forces séparatistes prorusses de Donetsk a affirmé qu’il faudrait du temps pour prendre le contrôle de la ville assiégée et a estimé que de 3000 à 3500 militaires ukrainiens combattent dans cette zone et qu’un nombre indéterminé de civils ont pris les armes.

La Russie y a notamment déployé les redoutables unités du dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov, sans parvenir jusqu’ici à prendre cette cité portuaire.

Sa conquête est stratégique pour Moscou, car elle lui permettrait de faire la jonction entre la Crimée, annexée en 2014, et la région sous contrôle séparatiste et le territoire russe.

La situation à Borodianka bien plus horrible qu’à Boutcha

Les autorités locales évaluent que plus de 200 civils sont morts à Borodianka. Photo : Reuters/Gleb Garanich

Les horreurs de cette guerre se font aussi sentir dans la région de Kiev, où le retrait des troupes russes a laissé des traces de dévastation et de mort.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié la situation à Borodianka, une localité d’environ 13 000 habitants au nord-ouest de la capitale, de bien plus horrible qu’à Boutcha, où des civils ont été massacrésIl y a plus de victimes, a-t-il soutenu dans un message vidéo publié jeudi. Chaque crime sera élucidé et chaque bourreau sera retrouvé, a-t-il promis.

Les journalistes qui ont eu accès à Borodianka ont fait état d’une ville éviscérée par des bombardements russes d’une rare intensité.

La procureure générale d’Ukraine, Iryna Venediktova, a pour sa part annoncé sur Facebook que les secouristes avaient extirpé 26 corps dans les décombres de deux immeubles d’habitation.

Il est difficile de prévoir combien il va y avoir de morts recensés au total, a-t-elle prévenu, précisant que la ville était la plus détruite de la région de Kiev.

L’ennemi a traîtreusement bombardé les infrastructures résidentielles le soir, quand il y avait un maximum de gens chez eux, a assuré Mme Venediktova.

Seule la population civile a été visée : il n’y a aucun site militaire, a-t-elle écrit. Elle accuse les Russes d’avoir utilisé des bombes à sous-munitions et des lance-roquettes multiples lourds qui apportent la mort et la destruction.

Le recours à des bombes à sous-munitions est interdit par la Convention d’Oslo.

« Il y a des preuves des crimes de guerre des forces russes à chaque tournant. »— Une citation de  Iryna Venediktova, procureure générale d’Ukraine

Elle a en outre accusé les soldats russes de s’être livrés à des meurtres, des tortures et des passages à tabac de civils, ainsi qu’à des viols, et a souligné que les forces de l’ordre recueillaient des preuves pour les tribunaux locaux et internationaux.

L’Ukraine et les pays occidentaux ont d’ailleurs accusé les militaires russes de crimes de guerre après la découverte de dizaines de cadavres, apparemment de civils souvent tués par balles, dans les rues de Boutcha.

Ces images-chocs ont précipité la démarche de Washington de faire suspendre la Russie du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. L’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution en ce sens plus tôt aujourd’hui.

Par ailleurs, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est dite en mesure de confirmer 103 attaques contre les services de santé, dont 89 ont visé des établissements de santé, le reste ciblant essentiellement des services de transport, comme des ambulances.

Lors d’une conférence de presse, le chef de l’Organisation mondiale de la santéOMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a fait état d’un bilan sombre de 73 personnes tuées et 51 autres blessées, dont des agents de santé et des patients.

Nous sommes scandalisés par la poursuite des attaques contre les services de santé, a-t-il dit, déplorant une violation du droit humanitaire international.

Radio-Canada avec les informations de Agence France-Presse

Canada: Le Québec compte 15 845 nouveaux cas déclarés de COVID-19

janvier 2, 2022
Un dame entre dans une clinique de dépistage contre la COVID-19.

70 hospitalisations de plus dans la province par rapport au dernier bilan. Photo: Radio-Canada/Ivanoh Demers

Les indicateurs de la pandémie sont en légère baisse au Québec par rapport aux derniers jours, selon le bilan diffusé dimanche par la santé publique.

La situation n’en demeure pas moins préoccupante. Avec 15 845 nouveaux cas déclarés de COVID-19 aujourd’hui, la province avoisine les 14 000 cas quotidiens depuis une semaine.

De plus, les autorités rapportent que 13 patients supplémentaires ont succombé à la maladie.

Le nombre total d’hospitalisations a grimpé de 70 depuis le dernier bilan. Cela correspond à 187 nouvelles admissions et à 127 sorties.

Le cumul inquiète. Avec un nombre total de 1231 personnes présentement hospitalisées, le Québec a pratiquement atteint le seuil de sa capacité hospitalière, fixée à 1252 lits.

On déclare également une hausse de 9 admissions aux soins intensifs, pour un total de 162 patients.

On indique par surcroît 1539 éclosions actives sur l’ensemble du territoire.

L’effort de dépistage se poursuit dans la province. Les laboratoires ont réalisé hier 54 065 analyses de tests. Le taux de positivité s’élève à 30,9 %.

La campagne de vaccination dans la province est restée au point mort samedi.

Selon les chiffres de la santé publique, seulement 176 doses de rappel ont été administrées pour la première journée de l’année.

À ce jour, seulement 17 % de la population québécoise a reçu sa troisième dose d’un vaccin contre la COVID-19.

Avec Radio-Canada

Canada-COVID-19: Québec signale 276 nouveaux cas et ajoute un décès à son bilan

mai 31, 2021

MONTRÉAL — La tendance à la baisse des nouveaux cas de COVID-19 se poursuit au Québec, alors que l’on en rapporte lundi 276.

© Fournis par La Presse Canadienne

Le bilan s’élève maintenant à 370 319 personnes infectées depuis le début de la pandémie, dont 355 266 sont considérées comme rétablies. On déplore jusqu’ici 11 128 décès liés au virus.

Un seul nouveau décès est rapporté lundi; il serait survenu entre le 24 et le 29 mai.

Les hospitalisations se chiffrent à 362, une baisse de deux comparativement à la veille. Parmi ces patients, 89 se trouvent aux soins intensifs, une baisse d’un.

Un total de 17 479 prélèvements ont été réalisés le 29 mai.

Pour ce qui est de la vaccination, 77 495 doses de vaccin ont été administrées dans les 24 dernières heures, pour un total de 5 583 073, sur 5 887 119 doses reçues.

La province attend cette semaine 540 540 doses du vaccin de Pfizer et 90 500 doses de celui de Moderna.

Au Canada

À l’échelle du Canada, 1 380 163 cas de COVID-19 et 25 526 décès ont été rapportés depuis l’apparition du virus au pays.

Voici la distribution des cas au pays depuis le début de la pandémie, selon les plus récents bilans provinciaux et territoriaux:

— 531 459 cas en Ontario, dont 8757 décès;

— 370 319 cas au Québec, dont 11 128 décès;

— 227 246 cas en Alberta, dont 2219 décès;

— 143 581 cas en Colombie-Britannique, dont 1692 décès;

— 50 790 cas au Manitoba, dont 1052 décès;

— 46 635 cas en Saskatchewan, dont 538 décès;

— 5550 cas en Nouvelle-Écosse, dont 85 décès;

— 2200 cas au Nouveau-Brunswick, dont 43 décès;

— 1309 cas à Terre-Neuve-et-Labrador, dont six décès;

— 648 cas au Nunavut, dont quatre décès;

— 202 cas à l’Île-du-Prince-Édouard;

— 127 cas dans les Territoires du Nord-Ouest;

— 84 cas au Yukon, dont deux décès.

À ces bilans provinciaux et territoriaux s’ajoutent les 13 cas, tous guéris, chez les passagers rapatriés du navire de croisière Grand Princess le 10 mars 2020.

Avec La Presse Canadienne

Coronavirus: Le bilan en Inde dépasse les 25 millions de contaminations

mai 18, 2021

CORONAVIRUS: LE BILAN EN INDE DÉPASSE LES 25 MILLIONS DE CONTAMINATIONS

© Reuters/Samuel Rajkumar 

BANGALORE (Reuters) – Le nombre total de cas de contamination au coronavirus recensés en Inde a dépassé le seuil des 25 millions après que 263.533 nouvelles infections ont été enregistrées sur une journée, selon les données publiées mardi par le ministère de la Santé.

L’Inde devient le deuxième pays, après les Etats-Unis, à franchir ce sombre cap.

D’après les données gouvernementales, 4.329 décès supplémentaires liées au COVID-19 ont aussi été recensés sur une journée, un record quotidien depuis le début de la crise sanitaire, qui porte le bilan à 278.719 morts.

Avec Reuters par (Rama Venkat; version française Jean Terzian)

États-Unis: hausse et colère de Trump sur le bilan du coronavirus

juin 30, 2020

Coronavirus: le bilan repart à la hausse aux États-Unis avec 1.200 morts en 24 heures

Avec 1.199 décès supplémentaires du nouveau coronavirus en 24 heures, le bilan journalier aux États-Unis est reparti à la hausse mardi à 20 heures 30 locales, selon le comptage de l’université Johns Hopkins, qui fait référence. Le nombre de décès quotidiens n’avait pas dépassé la barre des 1.000 depuis le 10 juin dernier. Cela porte le bilan américain de la pandémie à 127.322 morts, faisant des États-Unis le pays le plus endeuillé au monde en valeur absolue. Le pays compte aussi 42.528 nouvelles infections quotidiennes du Covid-19.

En raison de la remontée des contaminations et des décès, en particulier dans le Sud et l’Ouest du pays, certains États américains ont dû faire une pause dans le processus de déconfinement. Mardi, le Texas a ainsi battu son record quotidien et rapporté 6.975 nouveaux cas de Covid-19. Au total depuis le début de la pandémie, les autorités texanes ont rapporté 159.986 cas et 2.424 décès. Mardi, plus de 6.500 patients testés positifs au Covid-19 étaient hospitalisés au Texas.

En Californie, plus d’un millier de détenus ont été testés positifs au coronavirus dans la plus vieille prison de l’État, San Quentin, selon les autorités locales.

«Il est évident que nous n’avons pas le contrôle total actuellement», a expliqué le docteur Anthony Fauci, membre de la cellule de crise présidentielle sur le coronavirus. «Je ne serais pas surpris si nous atteignions 100.000 par jour si on ne renverse pas la tendance», a-t-il ajouté lors de son audition devant des sénateurs. Comme d’autres hauts responsables sanitaires américains, le Dr Fauci a appelé les Américains, notamment les jeunes, à se couvrir le visage et à éviter les foules afin d’endiguer la pandémie.

Coronavirus: Trump «de plus en plus en colère» contre la Chine

Le président américain Donald Trump s’est dit mardi «de plus en plus en colère» contre la Chine, en voyant le lourd bilan de la pandémie de Covid-19 dans le monde et aux Etats-Unis en particulier. «Quand je regarde la pandémie répandre son horrible visage à travers le monde, y compris les dégâts qui ont été faits aux Etats-Unis, je deviens de plus en plus en colère contre la Chine», a tweeté le président américain.

Les responsables sanitaires américains ont reconnu mardi ne pas contrôler «totalement» la pandémie et redouter une explosion du nombre de cas dans les semaines à venir.

Par Le Figaro avec AFP

Coronavirus: le point sur la pandémie dans le monde

juin 10, 2020
Bilan mondial de la pandémie de nouveau coronavirus, au 9 juin à 19h00 GMT
© Valentine GRAVELEAU Bilan mondial de la pandémie de nouveau coronavirus, au 9 juin à 19h00 GMT
Nouveaux bilans, nouvelles mesures, faits marquants: un point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19.

– Se préparer à une prochaine pandémie –

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Plusieurs dirigeants européens, parmi lesquels le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel, ont demandé à l’UE que soient étudiés les moyens de mieux se préparer à la prochaine pandémie, estimant que l’Union européenne n’avait pas été à la hauteur face au Covid-19,

Un test est pratiqué sur un homme pour détecter la présence ou non du coronavirus à Denpasar, sur l'île de Bali le 10 juin 2020

© SONNY TUMBELAKA Un test est pratiqué sur un homme pour détecter la présence ou non du coronavirus à Denpasar, sur l’île de Bali le 10 juin 2020 – Menace de « crise alimentaire » –

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en garde contre une « crise alimentaire mondiale » aux répercussions à long terme pour « des centaines de millions d’enfants et d’adultes » si rien n’est fait pour atténuer les conséquences de la pandémie.

Retour dans les parcs et jardins à Moscou le 9 juin 2020

© Dimitar DILKOFF Retour dans les parcs et jardins à Moscou le 9 juin 2020 – Corée du Nord: des gens « affamés » –

L’insécurité alimentaire s’accroît en Corée du Nord, où certains sont « affamés » depuis la fermeture de la frontière avec la Chine et les autres mesures prises contre la pandémie, a averti un expert de l’ONU.

Pyongyang n’a confirmé aucun cas de Covid-19.

– Plus de 407.000 morts –

La pandémie a fait au moins 407.914 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles mardi à 19H00 GMT.

Plus de 7.169.550 cas ont été officiellement diagnostiqués dans 196 pays et territoires.

Les Etats-Unis sont le pays le plus touché, avec 111.750 décès. Suivent le Royaume-Uni avec 40.883 morts, le Brésil (38.406), l’Italie (34.043), et la France (29.296).

– Secteur aérien: pertes record –

Les compagnies aériennes pourraient subir plus de 84 milliards de dollars de pertes nettes lors de leur exercice 2020, et plus de 15 milliards de pertes encore en 2021, des suites de la pandémie, a annoncé l’Association internationale du transport aérien.

– La France aide l’aéronautique

La France a dévoilé un vaste plan de soutien à la filière aéronautique représentant « un effort total de 15 milliards d’euros », dont 1,5 milliard consacré à la recherche vers un avion neutre en carbone en 2035.

– Zone euro: chute du PIB –

Affecté par les mesures de confinement, le Produit intérieur brut (PIB) de la zone euro a reculé de 3,6% au premier trimestre, son repli le plus important depuis la création de la monnaie unique en 1999.

– Enquête en France –

La justice française a annoncé l’ouverture d’une vaste enquête préliminaire sur la gestion critiquée de la crise du Covid-19 dans le pays.

– Moscou revit –

Moscou a entamé un déconfinement progressif prévoyant une réouverture par étapes des commerces, restaurants et lieux de loisirs.

Le port du masque dans la rue, auquel s’ajoutent les gants dans les lieux fermés et les transports, reste obligatoire.

– Masque obligatoire en Espagne –

Le masque restera obligatoire sous peine d’amende en Espagne une fois le déconfinement achevé et jusqu’à ce que le coronavirus soit « définitivement vaincu ».

– Déconfinement –

La Turquie a annoncé la levée sous conditions du confinement imposé aux seniors et aux jeunes.

En Angleterre, tous les commerces de détail pourront rouvrir à partir du 15 juin.

– Tourisme –

Chypre a accueilli ses premiers touristes, avec des vols arrivant de Bulgarie, Grèce et Israël.

A Paris, la tour Eiffel rouvrira le 25 juin, avec port du masque obligatoire et montée uniquement pas les escaliers.

L’archipel des Baléares accueillera des touristes allemands à partir du 15 juin.

– Pangolin –

Le Chine a retiré les ingrédients issus du pangolin, soupçonné d’avoir joué un rôle dans la transmission à l’homme du nouveau coronavirus, de la liste officielle des produits de la pharmacopée traditionnelle.

Avec AFP