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Congo: Pourquoi les policiers et gendarmes escrocs de la RN1 refusent-ils les 2000 frs d’un chauffeur Béembé ?

mai 21, 2022
 Pourquoi les policiers et gendarmes escrocs de la RN1 refusent-ils les 2000 frs d’un chauffeur Béembé ?

Sur la RN1 entre Mouyondzi et Pointe-Noire, tous les policiers et gendarmes habitués à arnaquer les conducteurs ont boycotté un chauffeur au nom de Nazaire Mpika qu’ils soupçonnent d’être un sorcier. Aucun policier et gendarme n’ose prendre le billet de 2000 frs qu’il tend à chaque contrôle. Il semblerait que cet argent aurait perturbé le sommeil des agents.

Le véhicule conduit par le Béembé Nazaire Mpika est sans doute l’unique qui fait Mouyondzi – Pointe Noire et vice versa sans rencontrer aucune difficulté lors des contrôles routiers. Après avoir souffert des tracasseries des policiers sur la RN1, Nazaire Mpika avait décidé d’en finir avec en travaillant tous les billets de 2000 frs qu’il leurs remettait.

Les policiers voleurs victimes du Béembé racontent comment parfois les 2000 frs disparaissent dans leurs poches ou dans les portes-monnaies de leurs épouses. Un policier raconte que dans un bar de Dolisie au moment de payer sa consommation, son billet de 2000 frs s’est transformé en du papier simple et on l’a traité de bandit par les serveurs.

Des choses mystiques qui ont poussé ces policiers à fermer les yeux sur le véhicule du Béembé Nazaire Mpika. Le chauffeur s’en félicite d’ailleurs et parfois s’amuse à tendre un billet de 2000 frs aux policiers sans qu’on ne le lui demande. Les policiers refusent toujours.

Sur la RN1, en dehors des péages, les forces de l’ordre ont érigé des barrages que tout conducteur ne doit franchir que moyennant un billet de banque. Les véhicules qui transportent les produits agricoles des pays du Niari sont les premières victimes de cette escroquerie policière.

Entre Mouyondzi et Nkayi, les gendarmes par exemple exigent un pot-de -vin de 15000 frs à tout camion chargé de marchandises. Une libération pour Nazaire Mpika qui peut désormais s’en passer grâce à ses billets de 2000 frs composés.

Avec Lecongolais.fr

Franc CFA: incarcéré pour avoir brûlé un billet de banque, l’activiste Kemi Seba sera jugé mardi

août 26, 2017

Kemi Seba ors d’un rassemblement, le 19 août à Dakar. © Clément Tardif pour J.A.

Le président de l’ONG Urgences Panafricanistes, Kemi Seba, a été placé sous mandat de dépôt vendredi soir, à la prison centrale de Rebeuss, au terme d’une journée de garde à vue devant les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC). Il lui est reproché d’avoir brûlé un billet de 5 000 Fcfa lors d’un rassemblement, le 19 août à Dakar.

Incarcéré à la prison de Rebeuss, à Dakar, comme un autre membre (sénégalais) d’Urgences panafricanistes, le Franco-Béninois Kemi Seba doit comparaître mardi 29 août devant le tribunal des flagrants délits. « Nous sommes en train de constituer un pool d’avocats. Nous organiserons une conférence de presse et des mobilisations à Dakar à la veille du procès », indique à Jeune Afrique le coordinateur stratégique de l’ONG, Hery Djehuty. Lors de sa garde à vue, Kemi Seba était assisté par Me El Hadji Diouf, l’un des principaux ténors du barreau sénégalais.

Celui qui ce définit sur sa page Facebook comme « résistant africain » et « penseur panafricaniste » avait été interpellé à son domicile dakarois, vendredi 25 août au matin. Cette procédure fait suite à un rassemblement « contre la Françafrique » organisé par son ONG le 19 août sur la place de l’Obélisque, à Dakar, au cours duquel Kemi Seba avait publiquement brûlé un billet de 5 000 Fcfa pour dénoncer cette monnaie qu’il qualifie de « scandale économico-politique d’ordre colonial ».

Une provocation assumée, dont l’auteur connaissait les risques. Dans la nuit de jeudi à vendredi, quelques heures avant son interpellation, il avait en effet posté un message sur sa page Facebook, intitulé “Franc CFA : La BCEAO porte plainte pour le billet colonial que j’ai brûlé”, où il déclare : « Je savais qu’en effectuant cet acte purement symbolique, la BCEAO (Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest), sans doute sur commande de la Banque de France, engagerait une procédure visant à me mettre en prison. Je le savais, et je suis prêt à en payer le prix du plus profond de mon âme. »

Pour l’heure, le porte-parole de la BCEAO – que Jeune Afrique a tenté de joindre, en vain, vendredi – n’a pas confirmé que la banque était à l’origine de la plainte. Le Sénégal dispose en effet de la prérogative d’engager lui-même des poursuites, puisque l’article 411 du code pénal prévoit que « quiconque aura volontairement brûlé ou détruit, d’une manière quelconque, des registres, minutes ou actes originaux de l’autorité publique, des titres, billets, lettres de changes, effets de commerce ou de banque(…) Si les pièces détruites sont des actes de l’autorité publique ou des effets de commerce ou de banque, la peine sera d’un emprisonnement de cinq ans à dix ans ».

Ancien leader de la Tribu Ka, un groupuscule suprémaciste qui avait été dissous par le gouvernement français en 2006, et plusieurs fois condamné en France dans les années 2000, Kemi Seba réside au Sénégal depuis 2011. Après avoir officié pendant plusieurs années en tant que « polémiste » dans Le Grand Rendez-Vous, un talk Show de la 2STV, il anime depuis janvier une chronique géopolitique sur la chaîne Vox Africa, Afropertinent.

Le 18 août, interrogé par J.A, il indiquait avoir rompu les liens avec certaines personnalités sulfureuses – comme Dieudonné ou Alain Soral – et avoir réorienté son combat dans une logique plus politique que raciale. « Quand je vivais en région parisienne, je voyais mon peuple humilié, soumis à la négrophobie. J’ai été très provocateur, c’est vrai. Pour moi, c’était ‘les noirs contre le reste du monde’. Mais en voyageant et en prenant de l’âge, mon combat s’est déracialisé. Nous sommes passés d’une contestation identitaire à une contestation sociale, et même géopolitique. »

Jeuneafrique.com par et

USA: les billets d’accès aux obsèques de Mohamed Ali tous distribués

juin 8, 2016

Louisville (Etats-Unis) – Distribués gratuitement, les billets d’accès à la cérémonie d’obsèques de Mohamed Ali vendredi à Louisville se sont arrachés mercredi, ont annoncé les organisateurs.

Quelque 15.000 précieux sésames étaient proposés aux habitants de cette ville du Kentucky, où le boxeur légendaire était né il y a 74 ans.

Des centaines de Louisvilliens se sont levés mercredi aux aurores pour tenter d’obtenir un billet.

La distribution s’est finalement déroulée en une grosse heure seulement, la grande salle omnisports du KFC Yum! Center, où se tiendra la cérémonie, annonçant sur son compte Twitter que les billets étaient épuisés.

Mohamed Ali va nous laisser un immense héritage et je veux tout simplement être présente, a expliqué dans la file d’attente Andeja Tyler, une serveuse de 23 ans.

Certaines personnes ont passé une nuit blanche à attendre, assises sur une chaise de camping ou enroulées dans une couverture.

Mohamed Ali était quelqu’un de tellement extraordinaire, non seulement comme athlète mais aussi sur le plan humain. C’était le champion du peuple et, étant de Louisville, nous estimons faire partie de sa famille, a de son côté confié Jessica Moore, procureure-adjointe de la ville.

La cérémonie vendredi s’inscrit dans les funérailles exceptionnelles que Louisville organise pour l’enfant du pays, décédé vendredi dernier.

Le dernier adieu à The Greatest débutera jeudi par une grande prière musulmane ouverte à tous.

La cérémonie de vendredi, précédée d’une longue procession funéraire de 30 kilomètres, rassemblera plusieurs chefs d’Etat et se déroulera sous l’oeil du monde entier.

L’ancien président Bill Clinton prononcera une partie de l’éloge funèbre mais Barack Obama sera absent, étant retenu à Washington par la remise de diplôme de fin de lycée à sa fille Malia.

Romandie.com avec(©AFP / 08 juin 2016 21h44)

Can 2013 : le Togo accède aux quarts, un match historique

janvier 30, 2013
Le Togo se qualifie pour la première fois de son histoire en quarts de finale de la CAN. Le Togo se qualifie pour la première fois de son histoire en quarts de finale de la CAN. © AFP

Dans le groupe D, le match qui a opposé la Tunisie au Togo aura été historique… pour le Togo qui se qualifie pour la première fois (1-1) en quarts de finale d’une Coupe d’Afrique des nations. Après un match nul face à la Côte d’Ivoire (2-2), l’Algérie prend le même chemin que la Tunisie, celui de la sortie.

Il restait un billet pour pour les quarts de finale de la CAN 2013, et ce sont les Éperviers du Togo qui l’ont saisi en arrachant un match nul face à la Tunisie – emmenée par Sami Trabelsi – au cours d’un match tendu et équilibré. Pour ses premiers quarts de CAN, le Togo affrontera le Burkina Faso. Pour la sélection tunisienne, l’aventure de la CAN 2013 s’arrête ici.

La sélection algérienne rentrera aussi chez elle après un dernier match nul (2-2) qui l’opposait à la Côte d’Ivoire, déjà assurée de participer aux quarts. Si les Fennecs ont fait preuve de plus de combativité qu’en début de compétition en inscrivant 2 buts (Sofiane Feghouli sur penalty  (64e) et Soudani (70e)), ils se sont fait rattrapés les Éléphants (Drogba (77e) et Mesbah contre son camp). La Côte d’Ivoire, 1ère du groupe D, affrontera le Nigeria pour les quarts de finale.

 Jeuneafrique.com

Victimes d’une arnaque, ils vont pouvoir rentrer en France

août 20, 2012
 

Les retours des passagers partis en vacances les 18 et 25 juin ont été annulés par l'agence de voyage. Crédit photo: François Bouchon/ Le Figaro
Les retours des passagers partis en vacances les 18 et 25 juin ont été annulés par l’agence de voyage. Crédit photo: François Bouchon/ Le Figaro Crédits photo : François BOUCHON/Le Figaro
 
280 ressortissants français d’origine comorienne ont vu leur billet retour annulé par leur agence de voyage. Un scénario qui se répète chaque année.
Ils devraient enfin pouvoir rentrer en métropole demain. Partis de Marseille à la fin du mois de juin, environ 280 ressortissants français d’origine comorienne sont aujourd’hui encore bloqués à Moroni, victimes d’une arnaque de leur agence de voyage, la société Méditerranée Europe Tourisme (MET). L’agence basée boulevard des Dames à Marseille a annulé tous les retours des passagers partis en vacances dans l’île située au large des côtes africaines les 18 et 25 juin, et annoncé son dépôt de bilan.

Un scénario qui a malheureusement tendance à se répéter chaque année. Des compagnies peu scrupuleuses se sont en effet spécialisées dans une pratique qui consiste à appâter des clients en leur proposant des tarifs bien en dessous du marché, pour ensuite disparaître. En l’occurrence l’aller-retour pour les Comores était affiché par MET à 1190 euros, au lieu de 1780 euros au tarif normal. «MET et Comores Aviation Airline (la compagnie qui devait assurer le transport des passagers, NDLR) avaient signé un accord de partenariat, mais ils se sont brouillés, Comores Aviation s’est fait arnaquée par son partenaire», explique à l’AFP Abdillah Mouigni, secrétaire général au ministère comorien des Transports et du Tourisme. «Cette année, le dossier était techniquement bien ficelé, le gouvernement avait eu toutes les assurances, on ne pouvait pas imaginer l’arnaque», poursuit le secrétaire général qui rappelle que «le tribunal de commerce de Marseille a engagé des poursuites contre MET». En vain.

Indemnisation insuffisante

La solution de rapatriement proposée prévoit l’acheminement des vacanciers encore bloqués sur la Réunion par la compagnie Air Austral, puis sur Paris par Air France, a précisé Ali Abdou de l’Aviation civile comorienne. L’État doit prendre en charge le voyage à hauteur de 350 euros par passager jusqu’à Paris. Mais il leur faudra ensuite payer le train Paris-Marseille. «Prenez une famille de trois personnes, ça fait beaucoup pour un vol de sinistrés», regrette cependant Abdillah Mouigni. Se pose aussi la question de l’indemnisation des ressortissants les plus fortunés qui sont rentrés à Marseille par leurs propres moyens.

Pire, légalement, rien n’empêche ces compagnies douteuses de revenir proposer leurs prix alléchants l’année prochaine, rapportait le quotidien La Provence au début du mois d’août. Une solution de long terme reste donc encore à trouver.

Lefigaro.fr