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France-Perpignan : à la suite d’une blague, des parents privés de leur bébé

juin 3, 2021

Les parents ont été jugés pour « délaissement d’enfant ». Ils se battent désormais pour récupérer leur fille, rapporte France 3 Occitanie.

A la suite de la blague, l'interlocuteur du couple a rapidement alerte la police municipale de Perpignan, dans les Pyrenees-Orientales, pensant que les deux parents, issus de la communaute des gens du voyage, voulaient reellement vendre l'enfant.
À la suite de la blague, l’interlocuteur du couple a rapidement alerté la police municipale de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales, pensant que les deux parents, issus de la communauté des gens du voyage, voulaient réellement vendre l’enfant. © Clementz Michel / MAXPPP / PHOTOPQR/L’INDEPENDANT/MAXPPP

« Elle est belle ma fille, je vous la vends ! Mais attention, elle n’a pas de prix ! » Une blague qui a viré au cauchemar… Vendredi dernier, lors d’une discussion avec une connaissance, une femme, accompagnée de son mari, plaisante au sujet de son bébé de quatre mois. Une plaisenanterie, mal interprétée, qui a engendré le placement de l’enfant en pouponnière, rapporte France 3 Occitanie.

À la suite de la blague, l’interlocuteur du couple a rapidement alerté la police municipale de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales, pensant que les deux parents, issus de la communauté des gens du voyage, voulaient réellement vendre l’enfant.

Originaires du nord de la France, les deux parents, qui s’étaient rendus à Perpignan pour un mariage, ont été arrêtés et mis en examen. La juge a alors formulé une ordonnance de placement provisoire du nourrisson, qui a été envoyé en pouponnière.

« Délaissement d’enfant »

Le couple a été jugé en comparution immédiate lundi pour « délaissement d’enfant ». « Le ministère public a considéré que les faits étaient suffisamment graves, qu’il y avait réellement volonté d’abandonner l’enfant. Il a requis six mois de prison avec sursis, pour « donner une leçon » aux parents », explique Me Matthieu Vouchet, avocat de la famille. Finalement, les deux parents ont été relaxés, mais leur bébé ne leur a pas encore été rendu.

La mère de l’enfant, sujette à l’épilepsie, est dans un état de stress absolu, a ajouté l’avocat Matthieu Vouchet. Une seconde procédure, qui a été déclenchée par l’ordonnance de placement provisoire, est encore en cours. Initialement prévue le 10 juin, l’audience a finalement été avancée à ce jeudi 3 juin. Et, heureux dénouement pour le couple, qui va retrouver son enfant. « Une évaluation favorable a été donnée par la structure qui a accueilli l’enfant et il a été décodé de remettre Désirée aux parents, explique Me Matthieu Vouchet dans le Midi Libre. Cette famille n’a rien à se reprocher et elle a vécu une vraie souffrance que d’être séparée de son bébé ces derniers jours. »

Par Le Point

La blague raciste sur Obama de l’épouse du ministre israélien de l’Intérieur fait un tollé

juin 22, 2015

L'actuel ministre israélien de l'Intérieur Silvan Shalom et son épouse, en 2005 lors d'une cérémonie à Paris. © Jack Guez/AFP

L’actuel ministre israélien de l’Intérieur Silvan Shalom et son épouse, en 2005 lors d’une cérémonie à Paris. © Jack Guez/AFP

 

Sur Twitter, Judy Shalom Nir-Mozes, épouse du ministre israélien de l’Intérieur Silvan Shalom, a publié dimanche une blague raciste sur Barack Obama… avant de l’effacer et de s’excuser. Trop tard, la polémique était déjà lancée.

« Savez vous ce qu’est le café Obama ? Noir et faible », a posté, le 21 juin sur son compte Twitter, Judy Shalom Nir-Mozes à ses 74 400 followers. Il n’a pas fallu longtemps pour qu’une vague d’indignation et de critiques en ligne la pousse à effacer le tweet incriminé, qui intervient quelques jours après qu’un attentat raciste a fait 9 morts à Charleston (sud des États-Unis).

JudyMozes obama   Recherche sur Twitter

Dans la foulée, l’épouse du ministre israélien de l’Intérieur Silvan Shalom a présenté ses excuses sur le même réseau social, reconnaissant que « c’était une blague idiote que quelqu’un [lui] avait racontée ».

« Blague inappropriée »

« Président Obama, je n’aurais pas du relayer cette blague inappropriée », a-t-elle insisté dans un tweet directement adressé au président américain. « J’aime les gens quelque soit leur race ou leur religion ». « Désolée si j’ai blessé qui que ce soit. J’espère que je vais rester mariée une fois que mon mari aura atterri et qu’il entendra parler de ce que j’ai fait », a-t-elle poursuivi.

Son époux, membre du parti Likoud du Premier ministre Benjamin Netanyahu, est aussi le ministre chargé des relations avec les États-Unis, alliés stratégiques d’Israël.

Judy Shalom Nir-Mozess, qui a son franc-parler, est issue de la famille Mozes, propriétaire du quotidien à grand tirage Yediot Aharonot. Elle anime une émission de radio hebdomadaire et participe à un certain nombre d’émissions télévisées.

Elle publie sur les réseaux sociaux des commentaires souvent très directs sur un certain nombre de questions sociales et politiques, critiquant notamment des personnalités de gauche pour ce qu’elle considère comme leur manque de patriotisme.

Jeuneafrique.com