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Congo: Le général Blaise Adoua repose aux côtés de ses ancêtres à Ekongo

avril 26, 2013

 

Arrivée la veille au village Ekongo, dans la sous-préfecture de Tchikapika (département de la Cuvette), la dépouille mortelle de l’ancien directeur général de la sécurité présidentielle, le général de division, Blaise Adoua, a été inhumée le 25 avril 2013 sur la terre de ses ancêtres.


Inhumation du général ADOUA à Ekongo

Inhumation du général ADOUA à Ekongo
Le couple présidentiel, les parents et les frères d’armes de l’illustre disparu lui ont adressé un dernier adieu au terme d’une messe d’action de grâces dite par les évêques des diocèses d’Owando monseigneur Abagna Mossa et de Gamboma monseigneur Urbain Ngassongo.

Dans l’évangile qui a porté sur le livre de Jean (11 : 17-27), les responsables de l’église catholique ont prêché la résurrection, la foi en Jésus Christ et l’amour du prochain. Pour ces hommes de Dieu, «il nous faut passer par la mort pour entrer dans la vie éternelle».

Selon eux, Blaise Adoua a vécu dans l’amour de Dieu et du prochain. Il était aimé de sa famille, de ses amis et des personnes hors de sa famille. Conseiller spécial du chef de l’Etat, Blaise Adoua a consacré sa vie à la nation dans la fidélité au président de la République.

 

L’ancien enfant de troupe (AET) « Déblé », un bienfaiteur

Le général Blaise Adoua repose aux côtés de ses ancêtres à Ekongo
Appelé affectueusement «Déblé» par ses collègues, anciens élèves de l’école militaire général Leclerc, le général Blaise Adoua était un grand altruiste, un homme qui donnait aux autres, sans distinction ethnique, de croyance, ni de nationalité. Il était le père des orphelins, le parrain des clubs de football et de karaté, le bienfaiteur de certaines populations démunies.

L’évêque d’Owando a estimé que cette disparition devrait inciter les uns à aimer les autres et à faire du bien. «Si vous pensez que quelqu’un a fait du mal à votre frère, laissez-le écoper du sort de Dieu ; parce que tout homme est mortel et personne ne restera éternelle sur terre. Que la paix nous unisse grâce à la mort de ce général que nous aimions, que nous essayions de travailler comme lui, d’aimer comme il a aimé pour qu’un jour nous nous retrouvions tous auprès de Dieu», a-t-il dit.

Le petit village Ekongo a été pris d’assaut par de nombreuses délégations venues de Brazzaville et d’ailleurs dire au revoir à Blaise Adoua. Plusieurs ensembles traditionnels et tradi modernes ont rythmé la partie grâce à leurs danses et sonorités originelles.

 

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Coup d’État au Mali : Dioncounda Traoré pour assurer l’intérim ?

mars 28, 2012

Un transfert du pouvoir au président de l’Assemblée nationale  malienne Dioncounda Traoré est une des solutions envisagées par la Cedeao pour  mettre fin à la crise malienne, a affirmé le ministre burkinabé des Affaires  étrangères Djibril Bassolé.

Le Président de l’Assemblée nationale malienne Dioncounda Traoré pourrait assurer l’intérim du  pouvoir jusqu’aux prochaines élections, a affirmé mercredi 28 mars sur Radio  France Internationale (RFI) le ministre burkinabé des Affaires étrangères  Djibril Bassolé. Cette alternative pourrait entrer dans le cadre d’une « transition » souhaitée par la Communauté économique des États d’Afrique de  l’Ouest (Cedeao). Une transition que la Cedeao veut « conforme aux dispositions  constitutionnelles ».

« Que le président de l’Assemblée qui est l’intérimaire constitutionnel  puisse présider aux destinées du pays dans les modalités définies, arrêtées,  acceptées par la classe politique et les responsables de la junte, afin qu’au  plus tôt on puisse aboutir aux élections », est « tout à fait » possible, a-t-il  assuré.  « Si c’est la formule qui peut permettre de sortir de crise,  pourquoi pas? Et je pense que le Président Amadou Toumani Touré n’y verrait  lui-même pas d’inconvénient, lui qui a toujours souhaité la paix, la stabilité  et la démocratie », a-t-il ajouté.

« Retour à l’ordre constitutionnel normal »

Réunie en sommet extraordinaire à Abidjan, la Cedeao a  annoncé l’envoi d’une délégation de chefs d’États à Bamako. Elle devrait se rendre dans la capitale malienne jeudi 29  mars et « réclamer le retour à l’ordre constitutionnel normal, pour que les  élections au Mali puissent se tenir », a déclaré Djibril Bassolé à RFI.

La délégation sera conduite par le chef de l’État ivoirien, Alassane  Ouattara, président en exercice de l’organisation, et composée de ses homologues  du Burkina (Blaise Compaoré), du Bénin (Boni Yayi) du Liberia (Ellen Johnson  Sirleaf), du Niger (Mahamadou Issoufou) et du Nigeria (Goodluck Jonathan).

Le président burkinabè a été quant à lui nommé médiateur dans la crise malienne avec pour « mission de prendre contact avec  toutes les parties prenantes en vue d’engager un dialogue fructueux pour la  restauration de la paix dans le pays ».

Jeuneafrique.com avec AFP