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Côte d’Ivoire : un mort et 23 blessés dans le mitraillage d’un car de footballeurs

juin 6, 2013

Les soldats des FRCI peinent à sécuriser l'ouest de la Côte d'Ivoire. Les soldats des FRCI peinent à sécuriser l’ouest de la Côte d’Ivoire. © Sia Kambou/AFP

Selon la presse ivoirienne, des coupeurs de route ont mitraillé le car d’une équipe de footballeurs, dans la nuit de mardi à mercredi. Le bilan est d’un mort et 23 blessés.

Des « coupeurs de route » n’ont pas hésité à ouvrir le feu sur le car d’une équipe de football qui tentait de leur échapper. Le drame s’est produit dans la nuit de mardi à mercredi, sur l’axe Duékoué-Bangolo (ouest), alors que les joueurs de l’ES Bafing (D2 ivoirienne) rentraient d’Abidjan après un match de championnat.

Les braqueurs, qui étaient déjà en train de dépouiller les passagers d’un autre car, ont littéralement mitraillé les footballeurs. Le bilan fait état d’un mort et de 23 blessés graves. La région de l’ouest de la Côte d’Ivoire, en proie depuis des années à de vives tensions interethniques qui recouvrent souvent des conflits terriens, reste la plus instable du pays sur le plan sécuritaire. La crise politico-militaire de décembre 2010 à avril 2011 y a fait un millier de morts, selon un rapport de l’ONU.

Jeuneafrique.com avec AFP

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara face au malaise étudiant |

mai 17, 2013
 
Le président ivoirien lors de la réouverture de l’université d'Abidjan, en septembre 2012. Le président ivoirien lors de la réouverture de l’université d’Abidjan, en septembre 2012. © AFP

Jeudi 16 mai, le campus de l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan a été le théâtre de violentes bagarres. Lundi, le ministre de l’Enseignement supérieur, Ibrahima Cissé Bacongo, avait quant à lui été pris à partie par plusieurs centaines d’étudiants.

C’était le 3 septembre 2012. Sur le campus flambant neuf de l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, le président Alassane Ouattara donnait le coup d’envoi de la nouvelle année étudiante, un « départ nouveau », selon le mot d’ordre officiel. À l’époque, l’accueil était positif. « Quand on a vu les infrastructures, nous étions satisfaits, explique à l’AFP Gaoussou Diabaté, étudiant en licence de droit public et porte-parole de l’Alliance nationale des étudiants de Côte d’Ivoire (Aneci). Mais à peine ces infrastructures ont-elles commencé à fonctionner que nous avons été déçus ».

Le malaise estudiantin est profond. Les amphithéâtres toujours surpeuplés et les salles trop peu nombreuses (certains cours se font à l’air libre) sont le premier motif de plainte. Autre sujet de mécontentement : l’insuffisance des transports publics autour de l’université, qui provoque d’interminables files d’étudiants en pleine rue après les cours. La pagaille quand un bus arrive a même déjà causé des décès et des blessés graves, selon les syndicats. Sans oublier «  les coupures intempestives d’électricité, des micros qui ne marchent pas, déplore Gaoussou Diabaté. Il n’y a aucun document dans les bibliothèques, pas de fontaine sur le campus ».

Conséquence : la grogne n’a cessé de monter. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Ibrahima Cissé Bacongo, l’a constaté à ses dépens cette semaine. Lundi 13 mai, dans l’enceinte de l’université d’Abidjan, il a été pris à partie par plusieurs centaines d’étudiants. « Bacongo voleur », « Bacongo menteur », scandaient les protestataires. Le ministre a même dû battre en retraite sous une pluie de pierres, pendant que la police usait de gaz lacrymogène.

Nombre d’étudiants réclament donc des comptes sur la gestion des fonds dédiés aux chantiers des cinq universités (installées à Abidjan et dans l’intérieur du pays). Un montant colossal – 110 milliards de francs CFA (167 millions d’euros) – pour un contrat très controversé, jugé opaque par beaucoup. « Il faut qu’à un moment on puisse voir ce à quoi ont servi ces 110 milliards », affirme Armand Kakou, étudiant en lettres modernes.

Question politique

L’immense chantier des universités « n’est pas terminé », répond Viviane Krou Adohi, directrice générale de l’Enseignement supérieur, demandant de la » patience. (…) Nous n’avons même pas encore utilisé la moitié » du budget alloué, précise-t-elle. Selon cette responsable, les travaux pourraient être bouclés « d’ici la rentrée prochaine ».

Mais l’incident de lundi, suivi jeudi de bagarres entre étudiants, a rappelé combien l’université reste une question politique sensible en Côte d’Ivoire. Bastion de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), puissant syndicat et allié du régime Gbagbo durant la décennie 2000, elle était soumise à une violente coupe réglée, mélange de racket et d’oppression politique.

Sous couvert d’anonymat, une source au ministère dénonce des « sabotages » qui seraient perpétrés sur le campus d’Abidjan par des partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo.

Reste que les tensions dans les milieux universitaires, qui reflètent l’impatience de certaines couches sociale, sont « une alerte » pour le gouvernement, qui a une vision surtout « macro-économique » des problèmes du pays, estime un diplomate africain en poste à Abidjan. Une posture qui « ne peut que renforcer l’opposition », prévient-il.

Jeuneafrique.com avec AFP

Plus de 200 personnes bloquées sur la glace flottante en Lettonie

mars 29, 2013

RIGA – Plus de 200 personnes, probablement des pêcheurs, ont été bloquées vendredi en Lettonie sur deux morceaux de glace dérivant sur la mer Baltique, a indiqué Viktorija Sembele, porte-parole des pompiers.

Dans un premier temps, l’agence balte de presse BNS avait parlé de 500 personnes bloquées.

Il y avait environ 180 personnes dérivant sur la glace près de Vakarbulli, et 40 autres au large de Majori (nord), a déclaré à l’AFP Mme Sembele.

Il n’y a pas d’information sur des blessés graves, mais des équipes médicales sont sur place, pour le cas où quelqu’un nécessiterait des soins, car ils ont passé un certain temps sur la glace, a-elle précisé.

La majeure partie de ces gens ont déjà été secourus, il en restait encore une vingtaine à récupérer du côté de Vakarbulli, au nord de Riga, a-t-elle indiqué.

Majori se trouve vingt kilomètres plus loin, à l’ouest de Riga, près de la station balnéaire de Jurmala.

Il semble que tous ces gens étaient des pêcheurs sur glace, a ajouté la porte-parole.

La pêche sur glace est un des passe-temps favoris en Lettonie. Chaque hiver, plusieurs pêcheurs meurent noyés dans les eaux glaciales de la Baltique et des dizaines sont secourus quand la glace craque sous leur poids.

Les pompiers ont lancé mardi un appel à la vigilance aux personnes qui prévoyaient de s’aventurer sur la glace pendant les vacances de Pâques.

Le soleil fait craquer la glace rapidement. Rester sur la glace est donc dangereux, ont averti les pompiers.

Romandie. avec (©AFP / 29 mars 2013 15h14)

Nord-Kivu : les mutins repoussent une nouvelle attaque des FARDC

juin 6, 2012

Après avoir renforcé leurs effectifs ces derniers jours, les Forces armées de la RDC sont de nouveau passées à l’attaque contre les mutins du M23, lundi au Nord Kivu (est de la RDC). Sans succès pour le moment.

Après avoir reculé jusqu’aux collines du parc des Virunga au Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, les mutins du M23 (Mouvement du 23 mars, ex-rebelles) tiennent bon. Après une accalmie de plusieurs jours, les combats ont repris lundi matin, quand les Forces armées congolaises (FARDC) ont lancé une attaque. Mais celle-ci ne leur a pas permis de progresser. « Dans l’après-midi les éléments FARDC ont décroché des positions ennemies pour une bonne réorganisation », a déclaré un officier supérieur congolais.

Pourtant, les FARDC ont utilisé les grands moyens pour venir à bout des mutins, pour la plupart issus de la rébellion tutsi-congolaise du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), intégrée dans les FARDC après un accord de paix le 23 mars 2009. Ceux-ci ont été notamment bombardés avec des hélicoptères, enregistrant dans leur rang « quatre morts et six blessés graves », selon l’officier. Mais selon le porte-parole des mutins, le colonel Vianney Kazarama, seuls deux mutins ont été blessés avant que les soldats loyalistes « qui ne maîtrisent pas le terrain » prennent la « fuite ».

Positions inchangées

« Nous sommes toujours dans nos positions. La situation est calme. Ça a duré jusqu’à 14 heures (12 heures GMT lundi). Ils ont bombardé avec des chars et des hélicoptères et des mortiers », a affirmé Kazarama. Les mutins continuent donc d’occuper plusieurs collines, dont Mbuzi, Chanzu, Kavumu et Runyonyi, où se trouve leur QG.

Le M23 a été crée début mai par le colonel Sultani Makenga après sa défection. Ils revendiquent la pleine application des accords de 2009, notamment en ce qui concerne leur intégration. Ils dénoncent des problèmes de salaires, de nourriture, de santé, d’obtention de grades et de fonctions. Kinshasa accuse le général en fuite Bosco Ntaganda, ex-chef d’état-major du CNDP, d’être l’instigateur de la mutinerie. L’officier est recherché depuis 2006 par la Cour pénale internationale (CPI) pour enrôlement d’enfants soldats au début des années 2000 quand il était dans une autre milice. Le M23 a toujours nié tout lien avec Ntaganda.

HRW accuse Kigali

L’ONG Human rights watch (HRW) a accusé lundi l’armée rwandaise de soutenir la mutinerie, d’avoir approvisionné le général Ntaganda en armes et de lui avoir fourni 200 à 300 recrues, dont des civils enrôlés de force et des enfants de moins de 18 ans. Kigali a qualifié ces accusations d’« irresponsables ».

Jeuneafrique.com avec AFP