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Mondial féminin de handball : les Bleues se qualifient pour les demi-finales

décembre 15, 2021

Les handballeuses françaises se sont imposées face à la Suède, 31 à 26, mercredi. Elles se sont ainsi hissées dans le dernier carré du Mondial-2021.

En s'imposant devant la Suede 31 a 26 mercredi 15 decembre, les handballeuses francaises se sont hissees dans le dernier carre du Mondial-2021.
En s’imposant devant la Suède 31 à 26 mercredi 15 décembre, les handballeuses françaises se sont hissées dans le dernier carré du Mondial-2021.© PAU BARRENA / AFP

Les Bleues en demie-finales ! En s’imposant devant la Suède 31 à 26 mercredi 15 décembre, au soir à Granollers (Espagne), les handballeuses françaises se sont hissées dans le dernier carré du Mondial-2021, où les championnes olympiques de Tokyo affronteront le Danemark en demies, vendredi.

Depuis le début du tournoi, qui intervient à peine quatre mois après les Jeux, les Françaises ont donné l’impression de monter en puissance, notamment leur dernière prestation contre la Russie lors de l’ultime match du tour principal, avec une base arrière extrêmement performante au tir. Mercredi face à la Suède, les Françaises étaient prévenues que ce serait un match compliqué et indécis jusqu’au bout. « Il va falloir un mental d’acier et se préparer à vivre peut-être un money-time chaud dans un match à élimination », avait d’ailleurs prédit le sélectionneur Olivier Krumbholz à la veille du quart de finale.

Le rouleau compresseur tricolore s’est mis en route

Après un début de match compliqué en attaque, les Bleues ont progressivement trouvé l’ouverture dans la défense suédoise, notamment grâce à leurs gauchères Alicia Toublanc (aile), Océane Sercien Ugolin et Laura Flippes (base arrière). En défense, elles ont eu du mal pendant une mi-temps à museler la gauchère de Nantes Nathalie Hagman, intenable depuis le début du Mondial. Mais l’entrée en jeu de Cléopatre Darleux dans les buts a fait du bien, pour suppléer Laura Glauser.

Au retour des vestiaires, le rouleau compresseur tricolore s’est mis en route, avec une défense imperméable. Sur une interception de Grace Zaadi et une contre-attaque de la capitaine Coralie Lassource, les Françaises ont pris les commandes et ont fermé la boutique derrière. L’exclusion temporaire contre Estelle Nze Minko a motivé les troupes françaises, alors que l’entrée en jeu d’Orlane Kanor a apporté un vrai plus sur le côté gauche de la base arrière.

C’est donc une vraie bonne habitude, prise depuis les Jeux olympiques de Rio en 2016, que les joueuses d’Olivier Krumbholz ont confirmé en Espagne: elles ont atteint pour la septième fois (sur huit possible) les demi-finales, que ce soit aux JO, à l’Euro ou au Mondial. Une régularité nouvelle pour la France, qui s’inscrit parmi les toutes meilleures équipes au monde.

Les Bleues poursuivent le rêve de réaliser un doublé international

Et sur les six premières expériences dans le dernier carré, elles sont toujours rentrées avec une médaille au final. Le seul accroc s’est déroulé pendant le Mondial-2019 au Japon, avec une élimination dès le 1er tour, vite effacé avec l’argent de l’Euro-2020 et l’or des Jeux à Tokyo. Les coéquipières de Coralie Lassource poursuivent le rêve de réaliser un doublé international en l’espace de quatre mois et demi, que seules les Danoises (1996) et les Norvégiennes (2008) sont parvenues à réaliser par le passé (doublé JO-Euro à l’époque).

Pour une place en finale, les Françaises vont aborder la deuxième étape de leur périple scandinave face au Danemark, invaincu depuis le début du tournoi tout comme les Françaises, et qui arrivent sur ce Championnat du monde fraiches puisqu’elles n’ont pas disputé les Jeux à Tokyo. Le dernier affrontement entre Françaises et Danoises en compétition officielle remonte à l’Euro-2020. Les Bleues s’étaient imposées 23 à 20 au premier tour, entrouvrant la porte vers le dernier carré.

Par Le Point avec AFP

Coupe du Monde féminine 2019 : Proche du cauchemar, le rêve des Bleues se poursuit

juin 23, 2019

 

Au terme d’un match très crispant, l’équipe de France s’est qualifiée pour les quarts de finale de «sa» Coupe du monde en dominant le Brésil après prolongation (2-1 ap).

Le rendez-vous en quart de finale fixé aux tenantes du titre américaines n’attend plus que l’accusé de réception d’Alex Morgan et compagnie, qui défieront l’Espagne ce lundi. Dans la douleur, l’équipe de France a en effet validé sa présence au Parc des Princes vendredi 28 juin en dominant le Brésil après prolongation (2-1 ap), dimanche soir, au Stade Océane du Havre. Ajoutant ainsi une sixième victoire – pour trois matches nuls – à l’historique de ses confrontations face à la formation sud-américaine, dont elle est la véritable bête noire.

Consciente des problèmes d’animation offensive de son équipe depuis le début de la compétition, Corinne Diacre avait de nouveau dérogé à sa parole. Interrogée après le délicat succès contre le Nigéria (1-0) sur le cas Gaëtane Thiney, la sélectionneuse avait pris la défense de sa joueuse : «Elle peut encore faire mieux, mais elle est mieux que sur les deux premiers matches. C’est de bon augure pour la suite.» Tellement de bon augure que la joueuse du Paris FC a été priée de s’asseoir sur le banc de touche au coup d’envoi au profit de Viviane Asseyi. Une modification dans le onze de départ qui en entraînait une autre, plus tactique, avec un passage du 4-2-3-1 au 4-4-2, Kadidiatou Diani évoluant dans l’axe de l’attaque hexagonale aux côtés de Valérie Gauvin.

Un changement qui n’apportait pas de véritable révolution, hélas, au jeu des Bleues. Remuantes en début de match, elles titillaient bien les Brésiliennes, guère connues pour leur étanchéité défensive. Mais sans se montrer très menaçantes. Jusqu’à la 23e minute, lorsque Gauvin pensait avoir fait le plus dur en ouvrant le score d’un but heureux de l’épaule, après une sortie de la gardienne adverse très moyenne. Sauf que l’arbitrage vidéo (VAR), après avoir été décisif en faveur des Bleues contre la Norvège et le Nigéria, se retournait cette fois contre elles, l’arbitre canadienne de la rencontre annulant le but, sans que la faute de l’attaquante paraisse incontestable.

Entre les soins prodigués à la gardienne brésilienne et le VAR, le jeu avait été interrompu près de cinq longues, très longues minutes. Une coupure néfaste à l’allant des Bleues. Jambes coupées, celles-ci tombaient petit à petit dans la toile d’araignée jaune. Jouée sur un faux rythme, la physionomie de la rencontre commençait perceptiblement à changer avec des Brésiliennes plus dangereuses. Ainsi, en 45 minutes, Sarah Bouhaddi, le dernier rempart français, avait plus de travail à effectuer – entre ses sorties loin de son but et sa parade sur un tir de Cristiane (43e) – que lors des trois premiers matches réunis. Les Bleues, elles, peinaient à mettre hors de position leurs rivales, ne cadrant aucune de leurs trois maigres tentatives du premier acte. Un mal endémique depuis le début de la compétition.

Bonne nouvelle cependant, leur première frappe cadrée, elle, faisait mouche lorsque Gauvin, servie sur un plateau d’argent, ouvrait la marque dès la 51e minute (1-0). Le début de la fin pour les Brésiliennes ? Pas du tout. Derrière, Bouhaddi devait s’employer pour dévier une tête de Cristiane sur sa transversale (55e), avant que Thaisa ne remette les compteurs à égalité (1-1, 63e), non sans l’aide, une nouvelle fois, du VAR. Débutait alors un match crispant pour des Bleues dominatrices, mais en difficulté dans les 20 derniers mètres adverses, tandis que planait l’angoisse d’un contre brésilien meurtrier. Comme en prolongation avec un sauvetage de Griedge Mbock devant sa ligne (105e). Jusqu’à la délivrance apportée par la capitaine Amandine Henry à la 107e minute d’un plat du pied délivré à l’arraché (2-1). Le symbole de ce 8e de finale pour la France.

Par Cédric Callier