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Les boîtes noires du Boeing abattu en Iran seront envoyées en Ukraine

janvier 18, 2020

Les deux boîtes noires du Boeing d’Ukraine Airlines abattu par un missile le 8 janvier près de Téhéran seront envoyées en Ukraine, rapporte samedi l’agence de presse iranienne Tasnim.

Les autorités iraniennes sont également d’accord pour que des experts français, canadien et américain examinent les données contenues dans ces enregistreurs, ajoute l’agence.

L’Iran dit avoir abattu par erreur cet avion de ligne ukrainien à bord duquel se trouvaient 176 personnes, toutes décédées.

«Grâce au savoir-faire de pays comme la France, le Canada et l’Amérique, nous essaierons de lire (l’enregistreur de données) à Kiev», a déclaré à l’agence Tasnim le directeur des enquêtes accident de l’Organisation de l’aviation civile iranienne, Hassan Rezaifar. «Si cette tentative échoue, la boîte noire sera envoyée en France», a-t-il ajouté.

Les deux enregistreurs de voix et de données ne seront pas décodés en Iran, a encore déclaré Hassan Rezaifar.

Consensus

Un porte-parole du Bureau d’enquêtes et analyses (BEA) français a indiqué que les discussions étaient toujours en cours entre l’Iran, l’Ukraine, la France, le Canada et les Etats-Unis.

«On ne nous a pas demandé officiellement de nous occuper des boites d’enregistrement», a-t-il dit.

Le premier ministre canadien Justin Trudeau, dont le pays comptait 57 ressortissants à bord, avait demandé vendredi à l’Iran d’envoyer les enregistreurs de vol en France.

«L’Iran n’a pas le niveau d’expertise technique ni surtout les équipements nécessaires pour être en mesure d’analyser rapidement ces boîtes noires endommagées», a dit Justin Trudeau. «Il y a un début de consensus sur le fait que (…) (la France) serait le bon endroit où envoyer ces boîtes noires afin d’en tirer des informations exactes de manière rapide et c’est ce que nous encourageons les autorités iraniennes à accepter», a-t-il ajouté.

Par Le Figaro avec Reuters

Crash en Egypte: l’analyse des boîtes noires fait privilégier la thèse de l’attentat

novembre 6, 2015
Les débris de l'A321 de Metrojet, qui s'est écrasé dans le Sinaï, samedi 31 octobre.  © Maxim Grigoryev

Les débris de l’A321 de Metrojet, qui s’est écrasé dans le Sinaï, samedi 31 octobre. © Maxim Grigoryev

Paris – L’analyse des deux boîtes noires, croisée avec des relevés sur les lieux du crash et l’expérience des enquêteurs, permet de privilégier fortement l’hypothèse d’un attentat à l’origine du crash de l’avion russe en Egypte, a annoncé vendredi à l’AFP une source proche de l’enquête.

Le décryptage de l’enregistreur des données de vol (Flight Data Recorder) et de l’enregistreur des voix dans le cockpit (Cockpit Voice Recorder) indique que tout était normal, aussi bien au niveau des instruments que des conversations, jusqu’à la 24e minute de vol quand les deux machines ont brutalement cessé de fonctionner, un comportement symptomatique d’une très soudaine décompression explosive, a indiqué cette source qui a requis l’anonymat.

Les enquêteurs, au vu des informations des boîtes noires mais aussi de constatations sur les lieux du crash et de leur expérience, privilégient fortement la thèse de l’attentat, poursuit-elle.

L’hypothèse d’une explosion avec pour origine une défaillance technique, un incendie ou autre, apparaît hautement improbable parce que les enregistreurs auraient sûrement signalé quelque chose avant la rupture et/ou les pilotes se seraient manifestés, dit encore la source.

Théoriquement, l’hypothèse d’une explosion accidentelle aussi brutale est possible, mais dans les faits elle est de l’ordre du très peu probable, admet-elle cependant, ajoutant: un avion ne s’arrête pas net comme cela de transmettre des données en pleine altitude de croisière s’il n’y a pas une brutale explosion.

Rmandie.com (©AFP / 06 novembre 2015 18h58)

Des plongeurs ont retrouvé les boîtes noires de l’avion d’Air Asia

janvier 11, 2015

Des plongeurs indonésiens ont retrouvé les boîtes noires contenant les paramètres de vol de l’avion d’Air Asia qui s’est abîmé en mer de Java le 28 décembre, avec 162 personnes à son bord, a annoncé dimanche soir le ministère des Transports. Mais les plongeurs n’ont pas réussi à les récupérer pour l’instant.

Elles sont en effet enfouies autour de débris du fuselage de l’avion, à 30-32 mètres de profondeur. La journée a été à nouveau marquée par de forts courants sous-marins qui ont freiné les recherches.

Lundi, des plongeurs vont essayer de faire bouger l’épave pour accéder à ces boîtes. « Cependant, si cette manœuvre échoue, l’équipe va utiliser la même technique que celle utilisée plus tôt pour lever la queue de l’avion, avec des ballons gonflables », a expliqué Tonny Budiono, un responsable du ministère des Transports.

Recherche des corps
Sous les débris du fuselage pourraient se trouver de nouveaux corps, selon les autorités indonésiennes. Seuls 48 corps, sur les 162 passagers, ont été repêchés jusqu’ici. Il n’y a eu aucun survivant.

Parmi les victimes se trouvaient 155 Indonésiens, le copilote français Rémi Plesel, un Britannique, trois Sud-Coréens, un Malaisien et un Singapourien.

Les boîtes noires, ou enregistreurs de vol, sont indispensables pour établir les circonstances exactes du drame: l’un contient les échanges dans le cockpit entre les pilotes et avec le contrôle aérien, l’autre les paramètres de vol de l’appareil.

Circonstances floues
Peu après le décollage de l’avion de la ville indonésienne de Surabaya pour Singapour, le pilote avait demandé à prendre de l’altitude pour éviter des nuages très menaçants. Il n’avait pas reçu le feu vert du contrôle aérien, en raison d’un trafic trop important dans ce secteur très fréquenté. Le contact entre l’appareil et le contrôle aérien avait été perdu peu après.

L’Agence météorologique indonésienne a indiqué dans un rapport préliminaire que la météo avait été le « facteur déclenchant » de l’accident. Du givre pourrait avoir provoqué la chute de l’appareil, confronté à des nuages avec des températures de -80 à -85 degrés Celsius.

Couloir aérien interdit
Mais des experts ont mis en doute cette hypothèse, estimant que les informations disponibles étaient insuffisantes pour établir avec précision les causes de la catastrophe. Il faudra analyser les informations contenues dans les boîtes noires.

Air Asia Indonesia, filiale de la compagnie malaisienne Air Asia, s’est vu interdire la semaine dernière d’emprunter le couloir aérien Surabaya-Singapour jusqu’à la fin de l’enquête, pour l’avoir utilisé sans autorisation le jour du vol, selon les autorités indonésiennes.

Romandie.com